Je pouvais avoir des infos assez facilement, je savais où chercher et à qui demander pourtant ça faisait trois mois que j'étais la, que j'étais revenus et ça ne faisait que quelques jours que je m'étais décidé à faire mes recherches. J'aurais du m'y prendre avant mais ce n'était pas si facile. J'allais le revoir après tout ce temps, le problème n'était pas de savoir s'il allait me reconnaitre ou pas, ça je savais que oui, je n'avais pas vraiment changé et il n'avait probablement pas beaucoup changer non plus. Mais notre relation n'avait pas pris fin en très bon thermes et malgré le fait qu'en venant ici j'étais persuadée que je lui avait laissé assez de temps maintenant j'avais de nouveau peur de sa réaction.

Et la j'étais devant la porte de chez lui. Il habitait une belle villa maintenant ! Je n'avais toujours pas frappé, j'hésitais encore. Il était chez lui il y avait sa voiture et les lumières étaient allumées. Oui je n'avais rien trouvé de mieux que de me pointer chez lui le soir, c'est la où j'avais le plus de chance de le trouver, et puis en même temps moi aussi j'étais occupée la journée. Je me trouvais ridicule, chercher quelqu'un pendant plusieurs jours dans cette grande ville pour une fois devant chez lui ne pas savoir si je devais frapper ou pas. Ça ne servait pourtant à rien de repousser ce moment, il fallait bien qu'il arrive et demain je ne réagirais pas autrement.

J'étais venue seul, hors de question que je vienne directement avec Mathis, me voir vas déjà probablement lui faire un choc assez lourd comme ça. Je ne vais quand même pas lui mettre les fait sous les yeux comme ça dès la première fois, d'ailleurs je n'allais probablement pas lui parler de mon mari non plus et je pense que même si j'essayais je n'y arriverais pas. Il fallait que je prenne le temps de le connaître à nouveau même si je n'avais rien oublié de lui.

Bon j'en avais marre de poiroté la comme une imbécile devant sa porte alors je frappais enfin, oui je sais il y avait une sonnette mais j'oubliais tout le temps, de toute façon s'il ne m'entendait pas je sonnerais. J'avais vraiment envie de le revoir et même s'il n'acceptait pas de me parler j'aurais au moins pu le revoir. Enfin Mason n'était plus non plus un gamin, qu'il me rejette après ses années, qu'il n'est pas évolué m'étonnerait quand même. Quoi que certaines blessures ne cicatrisent pas facilement. Mais de toute façon maintenant que j'avais frappé c'était trop tard pour faire marche arrière. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir lui dire quand il allait ouvrir la porte, ça... Je verrais bien ce qui sortira.

Mason&Joyce

Mason n'en pouvait vraiment plus de cette journée pourrie. Il n'avait normalement pas de rendez-vous aujourd'hui, ou du moins un ou deux en fin de journée alors, il avait prévu de traîner et d'aller faire une promenade quelque part pour mettre les choses au clair dans sa tête. Quelles sont ces choses ? Et bien tout simplement où il en était dans sa vie, où il voulait aller, à quoi il voulait arriver, avec qui, sans qui. Ces questions, ils se les posaient depuis un moment en réalité mais ne s'y était pas attardé. Mais plus il voyait la trentaine arriver à une vitesse phénoménale, plus il se disait qu'il avait raté de nombreuses années de sa vie. Oui il était encore jeune mais s'il repoussait toujours le faite de grandir, il ne serait jamais un vrai adulte. Et il voudrait sincèrement le devenir un jour. Il faudrait peut-être qu'il ai le déclic. En tout cas, ce jour-là, il n'avait pas pu faire cette balade pour se ressourcer et se poser les bonnes questions. Des patients étaient venus en catastrophe. Une dame d'environ quatre-vingts ans était arrivée bloquée au dos. Elle était en train de chercher quelque chose dans un tiroir et hop, en se relevant, elle fût coincée. D'autres imprévus dans la journée aussi avaient fait leur apparition. En gros, Mason n'avait pas pu réfléchir et, pendant sa pause de midi, il avait juste engloutis un sandwich en quelques minutes avant de retrouver d'autres patients.

Ce fût sur les coups de dix-neuf heures qu'il fût enfin tranquille. Il en profita pour aller prendre un bon bain et une fois dans la baignoire, il commença à penser aux choses qu'il aurait du pensé pendant sa virée. Après avoir pris son bain et essayé de remettre les choses au clair dans sa tête, il enfila un caleçon et un t-shirt et descendit pour se faire à manger. Et oui, il savait cuisiner le coco, vous croyez quoi? En même temps s'il mangeait des trucs pas bons pour la santé, il dérogeait à son rôle de médecin. Alors, il allait se faire la sole qu'il avait achetée avec des haricots à la vapeur et un verre - ou deux - de vin blanc. Chelsea sortait ce soir donc, il allait être tranquille. Malheureusement, au moment où il allait se mettre à table, il entendit que l'on frappait à la porte. Une part de lui espérait que cette personne soit Lexie, une autre pas.

Il alla donc ouvrir la porte et à l'instant où il vit la personne devant lui, il bloqua. Mason fronça les sourcils et avait l'impression de rêver. Pas dans le bon sens du terme. Joyce, son ex, était là devant lui avec une moue l'air de dire "je suis désolée". Ah bah ça, il l'avait assez entendu pendant des semaines après l'évènement qui cassa leur couple. Sincèrement, il aurait aimé ne plus jamais la revoir. Et surtout pas en ce moment où il se remettait en question continuellement pour avancer

- "Qu'est-ce que tu fous là ?"

S'exclama-t-il d'une manière sèche et froide. Pourquoi devrait-il faire attention à ce qu'il dit face à cette femme ? Elle n'avait pas fait attention à ce qu'elle faisait elle, elle l'avait blessée au plus profond de lui-même et c'était à cause d'elle qu'il était ce qu'il était dorénavant. Alors non, il n'allait pas être poli avec elle.

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Quand il ouvrit enfin la porte je put enfin constater qu'il était toujours aussi beau, oui ben quoi le physique c'était ce qu'on voyait en premier. D'ailleurs il n'avait pas de pantalon, l'avais-je dérangé alors qu'il était avec une autre fille ? Non je ne pense pas et puis ça ne me dérangeait pas je l'avais vu plus d'une fois comme ça. Je me doutais bien qu'il ne me sauterait pas dans les bras mais je n'aurais quand même pas pensé qu'il soit aussi froid. Il n'avais apparement pas encore tourné la page même après tout ce temps.

Bon répondre à la question de qu'est ce que je fou ici en sachant que je n'arriverais pas à lui dire que je suis mariée, pas encore, et que je ne pouvais pas lui dire comme ça, dans de telles conditiosn qu'il avait un fils, n'était pas simple. Donc en somme je n'avais rien à répondre, comment se faire clouer le bec avant même de l'avoir ouvert. J'étais quand même un peu déçut qu'il le prenne comme ça, il avait quand même amplement eu le temps de s'en remettre quoi que de mon côté j'avais encore du mal alors que c'était moi qui lui avait fait mal et pas le contraire, je le payais encore aujourd'hui. Il m'arrive des fois de repenser à comment ça serait si je n'avais pas fais ça. Des regrets oui...

Je le regardais toujours tendis qu'il attendait une réponse, pour aujourd"hui c'était rapé je ne pourrais rien faire et de toute évidence il n'avait pas envie de me parler. Je n'arriverais à rien, peut-être que si je revien dans quelques jours le temps qu'il se fasse à mon retour ça ira mieux... Ou pas. Je n'en savais rien.

"Ce que je fous ici ? Je repart, contente de t'avoir vu."

Et je lui tounais le dos pour commencer à partir. Je n'avais pas trop le choix en même temps, je ne voulais pas qu'il pète littéralement un cable, tout les reproches je les avaient déjà eu, toutes les excuses je les avaient déjà faite, il ne les avait pas accepté très bien mais je ne pouvais pas les refaire ni me reprendre tout ça dans la figure. Peut-être que si un jour j'avais envie de m'en prendre plein la gueule je retournerais le voir, mais pas la, pas aujourd'hui.

Je pensais avoir assez eu de quatre ans pour tenir tête à Mason et lui dire ce que je voulais dire comme je le faisais avant et avec tout le monde mais il semblerait que non, toujours pas. Situation ambarassante évidement. Pffffou qu'est ce que ça pouvait être compliqué tout ça, j'avosu que ça commencait sérieusement à me gonfler, la culpabilité n'allait donc jamais me lâcher ?

Mason&Joyce

Mason en avait tellement gros sur la patate. La voir débarquer chez lui, comme ça, comme si de rien n'était, ça l'avait mis en rage. Qu'elle ose venir le voir après la saloperie qu'elle lui avait fait, ça l'avait enragé. Pendant des mois il s'était posé une seule et même question: pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Il y avait forcément une chose qu'il avait loupé ou bien qu'il avait fait quelque chose de mal. On ne trompait pas la personne que l'on aimait si on l'aimait vraiment. Au temps où ils s'étaient rencontrés, Mason était célibataire mais jamais lorsqu'il avait été en couple il n'avait été voir ailleurs. C'était un principe qu'il avait. Et puis, voilà que Joyce lui faisait le coup. Il n'aurait jamais pensé qu'elle en aurait été capable. Surtout qu'elle avait l'air bien innocente. Enfin, c'était vraiment "avoir l'air" parce que Mason l'eut détesté à l'instant où il l'avait vue avec son sois-disant pote Tyler. Wellington n'était pas quelqu'un de rancunier, enfin, comme tout le monde, lorsqu'il était blessé, il avait du mal à pardonner. Et cette nuit là, c'était pas seulement son égo qui avait été blessé mais son être tout entier.

Il s'étonnait vraiment de la dureté avec laquelle il avait parlé à la jeune femme. Mais il avait vraiment du mal à avaler la pilule. Il savait que jamais il ne s'en remettrait vraiment et que ça le poursuivrait à vie ainsi que s'il retrouvait quelqu'un avec qui vivre. Malheureusement, il savait que rien ne serait jamais plus pareil en lui et que la méfiance sera constamment présente dans sa vie. " "Ce que je fous ici ? Je repars, contente de t'avoir vu". En même temps, à quoi s'attendait-elle ? Qu'il allait l'accueillir à bras ouverts ? Non, ça c'était complètement impossible. A l'instant où elle tourna les talons, Mason claqua la porte de sa maison avant de vouloir donner un coup de pied dedans mais se rappela qu'il était pieds-nus. Il laissa sa tête aller contre la porte et puis fût pris par l'envie de l'ouvrir. Il se demandait s'il devait vraiment faire ça. Et puis, sans qu'il n'y pense trop, il l'ouvrit.

- " Pourquoi, Joyce ? Juste... Explique-moi... Je peux plus vivre dans l'incertitude et sans savoir ce que j'ai mal fait pour que tu fasses ça."

Il aurait voulu avancer un peu plus mais il ne pu pas. Il ne savait pas pourquoi mais il était comme cloué au sol. En faite, elle n'avait pas vraiment changé. Ses cheveux d'un roux flamboyant étaient toujours aussi brillants et il était sûr et certain que ses yeux étaient toujours aussi d'un vert d'eau magnifique. La seule chose qui avait peut-être changé sur son physique c'était qu'elle était un petit peu plus potelée qu'i y a quatre ans. En même temps, elle avait pu prendre du poids. On en prend souvent en vieillissant.

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Oui j'avais débarqué comme ça chez lui, qu'est ce que j'aurais put faire d'autre ? Je n'allais pas lui téléphoner non plus, ou le suivre dans une rue et le bousculer malencontreusement puis "Oh tien quel hasard" , non c'était stupide. Je préférais qu'il sache que j'étais venus le voir de mon plein gré même si l'accueil fut plus dure que ce que j'avais pensez. Malgré ça j'étais contente de l'avoir revu, sérieusement, ça me faisait du bien, il avait l'air en forme.

Je n'avais rien à lui répondre, pas pour l'instant, ça aurait été trop rapide. Je lui dit donc seulement que je repartais et que j'étais contente de l'avoir vus puis je m'exécutais et commençais à partir. D'ailleurs à peine avais-je fais quelque pas que j'entendis la porte se claquer derrière moi et je fit un léger sursaut. Je ne me retournais pas pour autant mais je m'étais arrêté un petit instant, je savais que si j'y retournait je risquais de faire une connerie. J'étais blessée moi aussi mais à l'inverse de lui je m'étais infligé cette blessure moi même.

Contre toute attente j'entendis la porte se rouvrir et Mason me parler. Il semblait moins en colère, je l'écoutais me demander pourquoi j'avais fais ça, il voulait que je lui explique, il ne pouvais plus vivre dans l'incertitude sans savoir ce qu'il avait fait de mal pour qu'elle fasse ça. C'était la le problème, il n'avait rien fait de mal, il avait été parfait c'était moi qui avais fait une connerie. J'avais succombé au charme d'un homme, une fois, n'allez pas croire que je le trompais tout les jours, la seule fois et ça m'avait servit de leçon.

Finalement je me retournais pour le voir planté à sa porte, j'aurais beaucoup donné pour savoir ce qu'il avait dans le tête en ce moment, si pendant tout ce temps il avait vraiment crus avoir fait quelque chose de mal, je n'avais jamais rien put lui reprocher, si ça avait été le cas j'aurais probablement moins culpabiliser mais non je ne pouvais rien lui remettre sur le dos, j'étais seul fautive et je l'assumais. Qu'il est rouvert la porte me faisait cependant plaisir et ça voulait aussi dire pour moi qu'il n'était pas avec une autre en ce moment même. Je revins vers lui tendis que lui ne bougeait toujours pas.

"Arrêtes de te torturer l'esprit Mason, tu n'as rien fais de mal..."

Ses yeux étaient toujours aussi envoutants et moi j'étais toujours la même femme, je m'étais peut-être un peu endurcis mais j'étais toujours celle qui était tombé amoureuse de lui et c'est fou cet effet qu'il me faisait encore. Depuis le temps que je ne l'avais pas vus. Je n'arrivais pas à détacher son regard du sien et je fis la connerie que j'avais peur de faire. Je ne savais pas comment il allait réagir, s'il allait me rejeter, me prendre pour une folle voir une salope ou pas mais je venais de poser mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Chose que je n'avais pas faite depuis longtemps. Sentir à nouveau ses lèvres contre les miennes c'était quelque chose que je n'aurais jamais imaginer pouvoir vivre mais c'était bien ce qui se produisait et c'en était presque magique, ça me rappelait beaucoup de bons souvenirs que je n'avais jamais eu envie d'oublier.

Mason&Joyce

Pendant quatre années, Mason avait retourné la fameuse question dans sa tête et dans tous les sens possibles. Avait-il des remords ? Bien évidemment. Avec le recul, peut-être qu'il n'aurait pas du filtrer ses appels, qu'il décroche pour mettre les choses au clair. Mais, sincèrement, il ne savait pas s'il aurait pu vivre avec Joyce comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé ce soir là. Il avait mis tellement de croyances dans ce couple, dans la vie qu'il voulait mener avec elle que, même si ce n'était sûrement pas une question d'égo, il ne pourrait jamais lui pardonner. Alors, qu'elle vienne jusque chez lui, il avait trouvé ça culotté. En même temps, il savait qu'elle était quelqu'un de déterminé. Enfin, la Joyce qu'il connaissait l'était. Maintenant, il ne savait pas si elle avait gardé ce trait de caractère mais il semblerait que c'était le cas.

"Arrêtes de te torturer l'esprit Mason, tu n'as rien fais de mal..." Et pourtant, il savait qu'au début, il n'avait pas été celui qu'elle lui avait demandé d'être. Oui, il était amoureux d'elle mais il avait un peu du mal à se dire qu'il était en couple et qu'il devait arrêter les bêtises. Et ce du jour au lendemain. Il n'avait pas eu l'occasion de vivre avec Joyce, ne serait-ce que quelques jours s'ils s'en allaient à deux ou si la mère de la jeune femme partait. Mais ce n'était pas la même chose que de vivre ensemble, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept et ce pour le restant de leur vie. Oui, Mason avait eu peur que la routine les bouffe et bouffe leur couple. Il avait vu tellement de couples d'amis se casser la gueule après un ou deux ans de concubinage, mariage ou habitation. Enfin, ce temps là était révolu. Et chaque jour depuis quatre ans, il se disait qu'il devait passer à autre chose et surtout, plus faire le con. Mais chaque jour, c'était la même chose.

Quand elle avançait doucement vers lui, Mason la regarda, sans ajouter aucun mot. Et s'il y avait une chose dont il n'aurait jamais pensé qu'elle ferait, c'était l'embrasser. Et pourtant, c'était bien ce qui se passa. En sentant ses lèvres contre les siennes, il fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu'elle faisait ça ? S'il lui avait tellement manqué, pourquoi alors l'avait-elle trompé ? Non c'était pas raisonnable. Mais après tout, ils s'étaient tellement aimés. Il hésita un moment puis posa ses mains sur la nuque de la jeune femme et détacha leurs lèvres. Il fronça de nouveau les sourcils puis retira ses mains de son cou et la regarda attentivement. Etonnamment, Mason n'avait pas un regard dur, bien au contraire, il la regardait doucement et presque comme avant.

- " Joyce, ça fait quatre ans... Tu dois certainement pensé que j'ai la rancune difficile mais j'suis jamais passé à autre chose. J'ai essayé et j'ai essayé aussi de décrocher le téléphone quand tu appelais mais j'y arrivais pas... Mais je veux pas que tu penses que je m'en foutais, que je t'aimais pas... Notre relation qui était simple est devenue compliqué en quelques secondes... Et je savais pas si j'étais capable de te pardonner."

Il remarqua que la jeune femme avait baissé les yeux pendant tout le temps où il parlait. Elle n'avait pas perdu cette manie qui énervait le jeune homme. Ca le fit légèrement sourire. Il reprit doucement le visage de la jeune femme entre ses mains avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres avant de lui lâcher le visage.

- " Je crois qu'on devrait définitivement se dire au revoir. Tu dois sûrement avoir trouvé quelqu'un et je devrais peut-être faire de même..."

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Oui ça faisait bien quatre ans et moi non plus je ne l'avais pas oublié, en même temps j'avais porté son enfant puis élevé, comment aurais-je put oublier son père et celui que j'avais aimé. Alors certes je m'étais remariée, on pouvait donc dire que j'avais tourné la page ou du moins le croire mais la vérité n'était pas tout à fait la même. Je n'oubliais pas ce que je lui avais fait et je doute que lui l'ai oublié mais je n'oubliait pas non plus tout les bons moments qu'on avait passé ensemble, parce qu'on en avait passé des bons moments, et puis des moments un peu plus dure aussi, qu'on avait tous traversé, enfin presque tous...

Il se posait encore cette question, qu'avait-il fait de mal, il n'avait toujours pas comprit que ce n'était pas lui le fautif dans l'histoire ? Pourtant il me semblait que si, le problème venait de moi, mais peut-être cherchait-il encore une part de culpabilité. Vous savez je n'aurais jamais pensé le tromper un jour, je m'étais toujours dit que quand je serais en couple je serais incapable de tromper mon homme, surtout si je l'aimais et autant vous dire que pour l'aimer je l'aimais Mason. C'est ce que toute les filles se disent et puis un jour ça dérape. Tu as toujours une part de tentation et puis je ne lui avais pas non plus sauter au cou à Tyler n'allez pas croire ça. Je ne serais jamais allez le chercher comme ça dans le but de tromper Mason surtout que c'était son amis. Ça ça aurait vraiment été garce, mais une fois que c'est fait, c'est fait et tu as beau regretter ça ne réparait pas ton erreur.

Et la je l'avais devant moi et puis ça faisait tellement longtemps que j'eu envie de l'embrasser à nouveau, même si je devais me faire rejeter ou engueuler je prenais le risque. Pour moi les baisés que j'échangeais avec Mason était bien différent et bien plus agréable que tout les autres, pour une raison évidente et j'avais eu envie d'y ragoûter au moins une fois. Je sentis ses mains se poser dans ma nuque mais se retirer juste après qu'il est détaché ses lèvres des miennes. Mais son regard avait changé, j'avais presque l'impression de le revoir comme à nos vingt deux ans, comme quand on était heureux ensemble. Bon sang il arrivait à me rendre nostalgique si facilement.

Il reprit la parole pour me dire qu'après quatre ans je devais penser qu'il avait la rancune difficile mais il n'était jamais passé à autre chose. C'est à partir ce moment que mes yeux se baissaient automatiquement, j'avais forcément toujours honte quand il me parlait de ça surtout qu'il ne passerait peut-être jamais à autre chose et que si c'était le cas ils ne pourraient peut-être même pas avoir une relation amicale. Il avait pourtant bien essayé de tourner la page mis n'avait pas réussit tout comme il n'avait pas réussit à décrocher au téléphone quand je l'appelais. Il ne voulais pas que je pense qu'il s'en foutait ou qu'il ne m'aimait pas, je n'avais jamais pensé ça, j'aurais juste voulus qu'il me laisse la chance de pouvoir faire quelque chose pour me faire pardonner mais je n'étais pas allez frapper à sa porte de nouveau pendant les jours qui suivirent, j'avais bien trop honte. Notre la relation s'était compliqué en quelques secondes et il ne savait pas s'il arriverait à me pardonner, pour moi j'espérais qu'il y arrive parce que je me voyait mal lui annoncer la nouvelle sans ça.

Je ne répondais pas tout simplement parce que ce que j'avais à dire irait forcément dans son sens, j'avais toujours les yeux baissés quand il mit ses mains autour de mon visage pour cette fois ci déposer lui même un baisé sur mes lèvres. C'était doux, agréable, mais court malheureusement mais je devais sûrement m'en contenter. Puis vint la phrase que j'avais espéré ne pas entendre en venant chez lui, tout simplement parce que je ne pouvais pas lui dire au revoir définitivement autrement dit adieu. L'éliminer de ma vie, comme ça en claquant des doigts, ce n'était pas possible. C'est vrai j'avais bien trouver quelqu'un mais... c'était plus un père pour mon enfant, pour notre enfant, qu'un amour. Et lui pourquoi me disait-il ça ? Avait-il quelqu'un en vus ? Avec son physique de rêve et son charme s'il voulait retrouver quelqu'un il n'avait qu'à frapper dans les mains. Je soupirais contre moi même.

« L'homme avec qui je vis c'est... je... c'est loin d'être comme avec toi, il n'y a rien de passionné. »

C'était vrai, je n'avais plus aucune envie de lui mentir et si lui en recommençant sa vie avec quelqu'un d'autre il était heureux alors soit, mais j'espérais juste qu'il ne tombe pas dans les filets d'une barbie en string parce que je pense que je serais déçue, j'en suis même sûr, en fait je ne sais même pas si je pourrais supporter de le voir avec une autre.

« Je ne te dirais pas au revoir Mason désolée. »

Je posais ma main sur son visage, est ce que je devais vraiment partir ? J'avais commencé à la faire tout à l'heure mais maintenant qu'on avait échangé ces baisés je n'en avais plus envie, je descendais ma main sur son torse un instant.

Mason&Joyce

Mason était loin de vouloir la rayer de sa vie à tout jamais. Il savait que c’était tout bonnement impossible. Ils n’avaient peut-être jamais été mariés mais ce n’est pas pour ça qu’une relation n’était pas difficile à tirer un trait dessus. Oui, il lui en voulait et ça serait certainement toujours le cas mais mis à part cette histoire avec Tyler, ils avaient été heureux tout le long de leur relation. Evidemment, ils pouvaient se disputer, ne pas être d’accord sur les mêmes choses, mais ça, quel couple ne se disputait pas ? C’était tout à fait normal et puis, contrairement à ce que les gens autour d’eux pensaient certainement, ils n’étaient pas le couple parfait. Aucun couple ne l’était d’ailleurs. Alors, oui, Wellington avait la rancune tenace mais c’était pas vraiment de la rancune. Il ne savait pas comment définir ça mais il ne se voyait pas tout pardonner à Joyce. Par contre, malgré qu’il lui en voulait, s’il y avait bien une chose qui n’avait pas changé depuis qu’ils s’étaient quittés, c’était que le jeune homme la trouvait toujours aussi belle et séduisante. Elle avait très peu changé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus.


« L'homme avec qui je vis c'est... je... c'est loin d'être comme avec toi, il n'y a rien de passionné. » Alors ça, pour être une relation passionnée, ça en était une. Bien évidemment, Mason avait eu quelques petites copines au lycée mais rien de bien sérieux, comme tous les jeunes de son âge en réalité. Puis, bah, le lycée terminé vint l’université et là, et bien il devint assez fêtard, enchaînant fête sur fête. Et lors de l’une d’elle quand il avait une petite vingtaine d’années, il fît la connaissance d’une jeune femme portant des lunettes, les cheveux tirés en arrière. Le genre de filles qui l’aurait vraiment énervé. Mais là, non ce fût tout le contraire. Elle avait beau être studieuse et l’air d’une intello avec ses lunettes, il avait adoré sa personnalité. Elle était déterminée, volontaire, bosseuse et alors, elle était sincère. Joyce était une personne en or et elle l’était toujours d’ailleurs. Mason avait fait aussi des conneries durant sa vie. On en faisait tous, on était humain, c’est normal de faire des erreurs. Aux mots de la jeune femme, il esquissa un léger sourire un peu gêné. « Je ne te dirais pas au revoir Mason désolée. » Une part de lui était contente. Mais une autre lui disait qu’il fallait qu’il passe une bonne fois pour toute à autre chose, que si la vie lui avait offert une personne comme Joyce, il aurait la chance d’en retrouver une du même type. D’ailleurs, Mason connaissait un paquet de filles comme elle, des personnes qu’il avait rencontrées lorsqu’il étudiait à l’université. Ce n’était pas que Joyce était la seule personne à être une personne bien. C’était juste qu’il avait peur de grandir, de s’engager, d’être droit dans tout ce qu’il devrait faire.

- « Joyce...»

Il n’avait même pas terminé sa phrase qu’il sentait l’une de ses mains se poser sur son torse. Doucement, il lui la prit et déposa un léger baiser dessus. Il la serra un peu plus entre ses deux mains et plongea ses yeux dans les yeux, souriant doucement. Une idée lui traversa la tête mais c’était pas raisonnable. Et puis, faire à quelqu’un ce que Joyce lui avait fait avec Tyler, non. Non, c’était pas raisonnable. Définitivement pas. Mais vous connaissez Mason, être raisonnable ne fait pas partie de ses points à respecter pour le moment. En quelques secondes, il avait posé ses mains de part et d’autre du visage de Joyce puis eut déposé ses lèvres sur celles de la jeune femme. S’ils devaient dire adieu à leur couple ainsi, alors Mason n’allait pas hésité.

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Les gens on tendance à ne se rappeller que les mauvais moments d'une relation terminée, pourtant se souvenir des bons était bien plus agréable, non ? C'était ceux qui nous rendaient le sourire et le sourire je ne voulais pas le perdre, alors ça me ferais mal qu'il le perde lui, il avait un si beau sourire. Et dire qu'on aurait put continuer à être aussi heureux, on aurait put être marié... Fallais que j'arrête de regretter mais j'avais beau repousser les remords ils revenaient au galops.

Je me demandait comment il allait réagir en comprenant que j'étais de nouveau en couple car dire que ça n'avait rien d'aussi passioné qu'avec lui insinuait bel et bien que j'étais en couple. Et je me demandais si lui aussi avait retrouvé quelqu'un, c'est une question qu'il m'arrivait de me poser, je pensais plus souvent à lui que je ne l'aurais voulut et puis Mathis me posait des question sur son papa donc forcément... Je ne savais pas si j'arriverais un jour à avoir la même relation que celle que j'avais eu avec Mason mais avec un autre homme, à vrai dire je ne pensais pas vraiment pouvoir retomber amoureuse. Avec lui ça avait déjà été une attirance physique, au premier regard, et on s'est apréciés très vite si bien que deux semaines après on était ensemble.

Quand il me dit qu'on devrait peut-être mieux se dire au revoir une bonne fois pour toute je pris un coup, parce que si c'était ce qu'on faisait je ne pourrais pas lui dire ce pour quoi j'étais revenus et ça j'y tenais vraiment. Quoi que c'est vrai que j'aurais put faire le voyage de france jusqu'ici sans raison s'il me l'avait demandé, mais il ne me l'avait pas demandé. Et puis même sans ça, lui dire au revoir, ne plus jamais le revoir, tirer un trait sur tout ce qu'il s'était passé entre nous je ne pouvais pas. D'ailleurs je lui dit que je ne lui dirait pas au revoir tout simplement parce que c'était vrai, je ne le ferais pas. Je le vit sourire un peu gêné, ce sourire je le conaissais, en fait je le connaissais encore bien même s'il devait peu être avoir un peu changer de caractère ou d'habitudes, de mannières. Tout le monde change après tout, peut-être avait-il mûrit ?

Je l'entendit prononcer mon nom alors que je posais ma main sur son torse et constatais par la même occasion qu'il s'entretenait toujours. Il prit délicatement ma main et y déposa même un baisé avant de la prendre entre les deux siennes. Je ne pouvais plus détacher mon regard du sien, enfin j'aurais put mais pour ça encore aurait-il fallut que j'en ai envie et la ce n'était vraiment pas le cas. Mon dieux qu'est ce qu'il m'avait manqué, lui, son sourire, ses lèvres, son regard, ses mots, son contact, tout ! Sans que je ne puisse faire quelque chose mon visage se retrouva de nouveau prisognié de ses mains et ses lèvres était venues rejoindre les miennes. Je me réjouissais de pouvoir à nouveau l'avoir contre moi et lui rendait son baisé passionément comme je l'avais toujours fait alors qu'une de mes mains venait se placer dans ses cheveux et que l'autre s'était glissée dans son cou. Tout en prolongeant je fermais la porte derrière moi.

Qu'est ce que j'allais faire la, encore tromper celui avec qui j'étais ? Est ce que je ne pouvait pas m'en empêcher ? Ooh la nan, et puis s'était différent, c'était Mason, et pour moi ça vallait le cou de tromper mon mari. Cruel ? Voyez ça comme vous le voudrez mais croyez moi quand on aime une personne et que celle ci vous donne l'occasion de passez un tel moment avec lui, un moment que vous n'auriez crus pouvoir repasser et bien cette occasion vous la saisissez et si vous n'êtes pas vraiment amoureuse de celui que vous tromper à ce moment la et bien ça ne vous fait pas tend mal au coeur que ça. Ce qui m'avais fait mal au coeur c'était de tromper Mason, maintenant de tromper avec lui ça ne peut pas me faire mal, pas tend que j'aurais toujours les sentiments que j'ai à son égard.

Mason&Joyce

Mason savait que ce n'était certainement pas raisonnable ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Faire l'amour avec Joyce, c'était comme une évidence. Jamais il ne s'était dit "non c'est pas bien". Au début, certes, c'était plus du sexe qu'autre chose mais ce caractère bien trempé lui avait fait réalisé des choses. Et cette relation particulière, il la retrouvait avec Lexie. Bien évidement, ce n'était pas du tout la même chose mais cela partait sur les mêmes bases. Il ne le cachait pas, Mason avait peur que ce qu'il se passait avec Lexie aille plus loin. Et il ne voulait plus se faire avoir comme ça avait été le cas avec Joyce. Après quatre ans de séparation et même s'il lui en voudrait toujours de ce qu'il s'était passé, elle lui avait affreusement manqué. Il voulait de nouveau sentir sa peau de pêche, voir si elle avait toujours le même goût, si elle était toujours aussi douce ou si tout ça avait changé au contact de son nouveau compagnon. Oui, Mason ne pouvait qu'être un peu jaloux. C'était normal non ? Joyce avait été la première femme qu'il avait aimée et elle serait certainement la seule. Peut-être qu'un jour il retomberait amoureux mais il doutait vraiment qu'il allait ressentir de nouveau ce qu'il ressentait pour Joyce. L'aimait-il encore ? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'elle lui avait manqué et qu'il aurait du mettre son égo de côté à l'époque. Certes, elle avait ses tords mais il aurait très bien pu lui pardonner cette erreur. Malheureusement, comme disait le proverbe: "Avec des 'si' on pourrait refaire le monde" & le jeune homme se disait qu'il était peut-être tant de passer à autre chose. Mais pas tout de suite.

A l'instant qu'ils furent entrés dans la magnifique villa de Mason, il resserra l'étreinte de Joyce et prolongea le baiser jusqu'à ce qu'en être essoufflé. Lorsque ce fût le cas, il détacha leurs lèvres et posa son front contre le sien, frôlant ses lèvres. Il avait envie d'elle, certainement plus que jamais. Ces années de séparation avaient été difficiles. Alors, peut-être pensez-vous qu'il la déteste, que jamais plus il ne voulait la revoir mais vous aviez tord. Et Mason aussi avait tord. Il pensait qu'il la détestait mais en faite, ce n'était pas de la haine qu'il avait envers elle. C'était de l'incompréhension. Mais il ne voulait plus rien savoir sur ce qui avait poussé Joyce à le tromper. Doucement, il passa ses mains sur la taille de la jeune femme avant de les passer sous le chemisier qu'elle portait. Il l'embrassa délicatement sur les lèvres avant d'embrasser son cou. A son contact, il la sentit frémir. Il retira ses mains de sa taille avant de les poser sur la lignée de boutons du dessus de la jeune femme et déboutonna certains boutons. Il se sentit reculer, elle le poussait mais il s'arrêta, posant ses mains de part et d'autre de son cou.

- " Attends"

Il mit un bras sous ses jambes et l'autre dans le dos afin de la porter. Il posa ses lèvres sur sa joue tout en marchant. Arrivant à hauteur du canapé, il la posa sur l'accoudoir avant qu'elle ne tombe en arrière. Puis il se mit à califourchon sur elle et se pencha légèrement.

- " T'as vu ? J'ai pensé à ne pas mettre des chaussettes"

Lorsqu'ils étaient encore en couple, il savait que Joyce détestait qu'il garde ses chaussettes. Au début, il avait eu du mal à y penser mais après, c'était devenu une habitude. Il sourit doucement avant de rire et déposa un baiser sur sa joue et ne se fit pas prier pour descendre sur l'os de sa machoire.

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Qui aurait crus après l'accueil attendus que j'avais eu que finalement ça allait se finir ainsi ? Je ne l'avais pas prédit c'est vrai mais je ne pouvais que m'en réjouir, depuis tout ce temps, le revoir à nouveau, le sentir à nouveau contre moi ça me faisait du bien. A croire qu'il me faisait toujours le même effet, un effet bien différent que celui que me faisait mon mari. Et oui je ne m'étais pas marié avec le bon, mais ça ça faisait bien longtemps que je l'avais compris.

Il semblait avoir pris de l'expérience dans le domaine, je n'allais pas chercher à comprendre comment parce que la première réponse qui me venait à l'esprit était une réponse que je n'avais pas envie d'envisager alors j'allais plutôt en profiter et savourer cette expérience. Cependant je reconnaissais quand même ça façon d'embrasser, vous me direz en même temps il n'y a pas trente six mille façon d'embrasser mais quand c'était lui c'était... Différent, pas vraiment explicable je crois mais j'avais l'impression de rajeunir de quatre ans au moins, de revenir en arrière, presque comme une deuxième première relation sauf que l'un comme l'autre connaissait bien son partenaire. Mason était celui qui me rappelait le plus mes erreurs, mais c'était aussi celui qui pouvait me les faire oublier. En tout cas on pouvait appeler ça des retrouvailles en or.

Je le poussais quelque peu à l'intérieur tout en continuant à l'embrasser pour pouvoir fermer la porte derrière moi tandis qu'une de mes mains restait à se balader dans ses cheveux. Je crois que ce baisé aurait put durer très longtemps, il dura même les plus longtemps possible mais il faut toujours au bout d'un moment reprendre ça respiration, raison pour laquelle nos lèvres se séparèrent. Mason avait appuyé son front contre le mien et en laissant ses lèvres si prêt des miennes j'avais presque l'impression qu'il me mettait au défis de ne pas les saisir à nouveau, une tentation bien trop forte. Aussi forte que ce que peut ressentir une femme qui retrouve l'homme auquel elle n'a jamais cessé de penser sans le voir pendant quatre longues années.

Il descendit ses mains pour les passer sous mon chemisier, bon sang ça aussi ça m'avait manqué, sentir ses mains d'homme se balader sur mon corps, et oui je crois bien que tout m'avais manqué. A ce moment même je fermais les yeux et ses lèvres vinent à nouveau se joindre un cours instant au miennes avant de descendre jusqu'à dans mon cou pour y déposer des baisés. Le cou était un endroit sensible pour beaucoup de femme et la je n'échappais pas à la règle, il devait s'en rappeler d'ailleurs, je frémis légèrement le laissant faire, c'était si agréable. Il commença ensuite à s'attaquer à mes boutons de chemise mais lui portait toujours on tee-shirt, quoi que c'est vrai qu'il n'avait déjà plus de pantalon, simplement en caleçon. Je le poussais doucement pour avoir un peu plus d'espace et pouvoir moi aussi me servir de mes mains pour les balader sur son corps quand il se stoppa, mit ses mains dans mon cou et me dit d'attendre.

A ce moment la j'avais eu peur, peur qu'il se dise que ce n'était pas raisonnable surtout qu'il savait maintenant que j'étais en couple, et peur qu'il décide d'arrêter la, je n'avais aucune envie de m'arrêter, j'étais trop attirée pour chercher à savoir si c'était bien ou non, pour moi ça n'était que du positif la. Mais à mon grand soulagement je m'étais fait du soucis pour rien, il mit une main sous mes jambes et l'autre sous ses épaules pour me soulever presque aussi facilement qu'un fillette, ah des muscles ça c'est sûr qu'il en avait et moi j'avais toujours bien aimé ça, je préférais ça plutôt que ça soit tout plat. Mais il y en a qui aiment quand c'est tout plat, il en faut pour tout les goûts, moi j'avais les miens et devinez quoi, il correspondaient tout à fait à Mason.

Je souris à son baisé sur ma joue puis il me déposa sur l'accoudoir de son canapé avant de se mettre à califourchon sur moi. Je ne m'attendait absolument pas à ce qu'il me sorte ça, mais si il était bien en train de me faire remarquer qu'il avait bien pensé à retirer ses chaussettes ? Je ne put m'empêcher de rire et de bon cœur. Les chaussettes, oui oui oui, une longues histoire tout ça. En fait je n'avais jamais supporté qu'un homme garde ses chaussettes pour des rapports sexuels et je ne le supportais toujours pas, j'avais du lui rabâcher pas mal de fois et il avait finit par prendre l'habitude, mon mari aussi l'avait prise même si lui avait été un peu plus long à la détente. Mais je ne pense pas vous étonner en vous disant qu'on faisait quand même l'amour moins souvent. Une fois séparé il avait continuer à les enlever apparemment, il avait donc garder quelques trucs de moi.

« Je ne sais pas comment tu as pris de si bonnes habitudes mais il faudra penser à féliciter la femme qui t'a donné un si bon conseil ! »

Je me mit de nouveau à rire. Ça faisait vraiment du bien et moi je le voyais de nouveau sourire, que demander de plus ? Il recommença ses baisés, embrassant ma joue en premier puis ma mâchoire alors que je laissais ma tête tomber en arrière. D'ailleurs il n'y avait pas que ma tête que je laissais tomber en arrière, il y avait aussi mon dos que j'allongeais sur son canapé l'entrainant avec moi. Je glissais mes mains sous son haut, les remontants jusqu'à ce que je puisse lui retirer complètement son tee-shirt et le laisser tomber au sol. Pour ce que ça laissait apparaître il n'y avait franchement pas de quoi être déçue.

Mes mains se retrouvèrent automatiquement sur son torse, à faire glisser doucement mes doigts sur celui ci. Je me remémorisais ce corps si... Parfait. Puis mes mains passèrent de chaque côté de lui pour terminer leur chemin dans son dos, j'en profitais pour le serrer un peu contre moi, m'amusant à redessiner sa colonne vertébrale. J'aimais bien faire ça oui, et puis sa colonne se finissant dans le bas de son dos je terminais sur son caleçon. Oui encore par dessus pour l'instant, j'avais beau le vouloir tellement que j'aurais presque put lui arracher ses vêtements pour qu'on fasse l'amour dès maintenant je savais aussi qu'en prenant notre temps l'un et l'autre se faisait désirer, et faire durer le plaisir pour en profiter encore plus au final ça valait largement le coup.

Mason&Joyce

En effet, Mason avait, comme tout le monde enfaite, gagner en maturité en ce qui concernait le sexe. En quatre ans, il avait eu le temps. En même temps, il n'était pas fier de ce qu'il avait pu faire après ces évènements qui avaient changé sa vie à jamais. Mais il se disait que s'il ne s'amusait pas un peu, ce n'était pas dans un lit d'une inconnue qu'il allait se retrouver au petit matin mais plutôt dans un lit d'hôpital en train de péter un câble et de devenir fou. Il savait que s'il se lamentait sur ce qu'il s'était passé, il allait finir dans un hôpital psychiatrique pour raison de dépression. Et ça, c'était bien plus grave que n'importe quoi. Bien qu'il avait mis du temps à se dire que c'était bel et bien terminé, il avait appris à vivre avec cette déception en lui. Mais il savait une chose: jamais il ne serait plus pareil. Et oui, il avouait une autre chose aussi: il avait rêvé de nombreuses fois à aller rejoindre Joyce chez elle, lui dire qu'il l'aimait et qu'il mettrait son égo de côté. Mais c'était bien "rêver" uniquement, juste un rêve qu'il avait fait une nuit. Jamais il ne pourrait le faire. Et il s'en voulait aussi pour ça.

« Je ne sais pas comment tu as pris de si bonnes habitudes mais il faudra penser à féliciter la femme qui t'a donné un si bon conseil ! ». Mason ne put faire autrement que de rire à l'unisson avec la jeune femme. Ca lui faisait un bien fou d'entendre un rire sincère et surtout d'entendre le rire de celle qu'il avait tant aimé. Il n'y avait pas qu'elle qui s'était sentie seule pendant ses années. Bien sûr, il n'imaginait pas qu'ils allaient se revoir un jour même s'il y avait des possibilité mais jamais il n'aurait pensé que leurs retrouvailles allaient se terminer comme ils avaient commencé. Il aurait plus pensé à ce qu'il la foute dehors, qu'il lui dise de ne jamais revenir.

Après avoir rit, il la laissa se coucher sur le canapé. Sentant les mains de la jeune femme se poser sur son t-shirt, il l'aida à le retirer en levant ses bras. Lorsqu'elle se serra un peu plus contre lui, il l'embrassa de plus belle. Il posa par la suite ses mains sur le chemisier de Joyce afin de déboutonner les derniers boutons. Quand cela fût fait, il posa ses lèvres au dessus de sa poitrine et l'embrassa à plusieurs reprises. Arrivé à hauteur du soutien-gorge, il passa ses mains dans le dos de Joyce et dégrafa la pièce de vêtement qui recouvrait ses seins. Il remonta doucement ses baisers vers les lèvres de la jeune femme avant de la regarder. D'un coup, il fût presque prit de remords. Et si son compagnon apprenait ce qu'elle avait fait avec lui? Il fronça doucement les sourcils et posa ses mains sur la taille de son ex-fiancée.

- " Tu crois que c'est raisonnable tout ça? Enfin, j'veux dire... Pour ton compagnon... J'ai pas envie que quelqu'un ressente ce que j'ai pu ressentir... Mais d'une part, je ... Tu m'as manqué. Tu n'imagines même pas à quel point ça me fait du bien de te retrouver. "

Bien sûr, Mason n'était pas un idiot et savait qu'il ne pourrait jamais être de nouveau en couple avec Joyce mais il tenait encore énormément à elle. La revoir lui faisait un bien fou. Et, comme il l'avait dit, s'ils devaient coucher ensemble pour que chacun d'eux puisse avancer dans la vie et pouvoir tourner la page, Mason n'allait pas hésiter. Mais il ne pourrait certainement jamais oublier ce qu'ils avaient vécu, ça, non.

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Je savais que faire l'amour avec lui voulait dire tromper mon mari. Celui ci n'était pas très vieux non plus mais il avait une décennie de plus que moi et avait beau être charmant, attentif et doux je n'arrivais pas à ressentir la même chose qu'avec Mason. Et je n'y arriverais probablement jamais avec quelqu'un d'autre que lui. Était-ce une punition pour l'avoir trompé quelques années plus tôt ? Possible mais me lamenter encore et encore la dessus ne servait plus à rien.

Je l'avais retrouvé et contrairement à ce que j'avais crus comprendre au début on était beaucoup plus proche l'un de l'autre que je ne l'aurais pensé, et Mason devait penser la même chose avant ça. Il m'avait soulever dans ses bras comme si j'étais une enfant et m'avait assise sur l'accoudoir de son canapé pour qu'on puisse continué dans un endroit plus confortable. Il se mit à califourchon sur moi et se pencha légèrement avant de me faire remarquer qu'il avait pensé à enlever ses chaussettes. Sur ce cou ci il me fit bien rire puisque c'était moi qu'il lui avait toujours reprocher qu'il les garde jusqu'à ce qu'il arrive à s'en souvenir tout seul. Il n'avait pas oublié et semblait avoir gardé l'habitude. Que voulez vous je détestais ça et c'était comme ça.

Quand je lui répondit que je ne savais pas comment il avait pris cette habitude mais qu'il devrait féliciter la femme qui lui avait donné se conseil il se mit à rire lui aussi. Le fait de rire ensemble à nouveau ça faisait du bien, je n'aimais pas être en froid avec lui alors que je l'avais aimé comme jamais et que je l'aimais d'ailleurs probablement toujours. Alors voila je l'entendais rire quand on était que tout les deux c'était un réel plaisir. Vous savez retrouver quelqu'un et passer un si bon moment avec ça ne pouvait être qu'idéal de toute évidence.

Je me laissa ensuite doucement tomber en arrière sur le canapé, l'attirant avec moi puis passa mes mains sous son tee-shirt, les remontant pour lui retirer tandis que lui levait les bras pour me faciliter la tâche. Il put donc laissé apparaître son torse toujours aussi parfait, enfin la perfection d'après moi, mes mains passèrent dans son dos, le serrant un peu plus contre moi et se baladant sur sa colonne vertébral, jusqu'au bat de celle ci. Je put à nouveau sentir ses lèvres contre les siennes pour un baisé langoureux que je lui rendit sans retenue. Il finit ensuite de déboutonner mon chemisier pour embrasser le dessus de moi poitrine, me faisant me cambrer. Il continua ses baisés jusqu'à ce que mon soutien-gorge le gêne, il passa alors ses mains dans mon dos afin dégrafer celui ci puis remonta ses baisés jusqu'à mes lèvres.

Tout était si bien partit et il fallut qu'il hésite, et encore j'avais eu de la chance que ça ne soit pas tomber pendant l'acte. Raisonnable... J'avoue que sur ce niveau la je ne suis pas la plus douée mais je n'avais aucune envie d'être raisonnable en ce moment, avec lui, sur ce canapé, déjà à moitié déshabillée, lui presque complètement nu. Non je n'avais pas envie d'être raisonnable c'était clair. Oh d'accord, pour mon compagnons. Ce que je lui avait dit était vrai, ma relation avec lui n'avait rien de passionnée contrairement à celle qu j'avais eu avec Mason. Il n'avait pas envie que quelqu'un ressente ce qu'il avait put ressentir mais d'autre part je lui avait terriblement manqué tout comme lui et d'après lui je n'imaginais pas à quelle point ça lui faisait du bien de me revoir. Je souris. Ça ne devait pas être bien loin de ce que moi je ressentait en le revoyant aujourd'hui. Je n'étais pas revenus tout de suite sous prétexte que je voulais lui laisser du temps avant de lui dire que j'avais un enfant de lui, mais le vrai raison était que moi aussi j'avais eu besoin de temps. Je mit ma main sur sa joue pour la caresser avant de lui répondre.

« C'est pas vraiment raisonnable non mais penses à toi cette fois, arrêtes de penser aux autres, au moins se soir. Parce que la je n'ai qu'une envie et elle se trouve juste au dessus de moi. »

Elle marqua un légère pause avant de reprendre.

« Toi aussi tu m'as manqué Mason. »

Sur ce je me redressais quelque peu pour me retrouver de nouveau contre lui et attraper sa lèvre inférieure entre mes deux lèvres.

Mason&Joyce

Il y avait des jours comme ça où Mason ressassait pas mal de souvenirs. Il se demandait aussi comment avait-il pu en arriver là, à être une personne qui ne voulait plus rien ressentir. Ou du moins qui faisait semblant de ne plus rien ressentir. Lui qui, malgré les apparences et la manière dont il pouvait réagir dès fois, était toujours droit et franc, qui avait certes peur d'avouer ses sentiments, et bien il était devenu quelqu'un qui ne faisait pas attention aux autres. Récemment, il avait repensé à ce qu'il aurait pu être s'il avait pardonné à Joyce son erreur. Il savait bien qu'il n'était pas le fautif dans tout ça mais il se disait que, peut-être, il aurait du lui laisser la chance de s'expliquer, de lui dire pourquoi avait-elle fait ça. Mais ça n'avait pas été le cas et de toute façon, ce qui était fait était fait. Ceci dit, il savait que Joyce aurait toujours une place assez particulière dans sa vie. Après tout, un proverbe disait bien que l'on n'oubliait jamais son premier amour. Et même si ça pouvait faire cu-cul, jamais il ne pourrait oublier ce qu'ils avaient vécu.

En entendant les paroles de Joyce, il baissa légèrement les yeux. Non, pas vers le décolté de la jeune femme. Quoi que ... Bref ^^ Il savait bien qu'il devait arrêter de s'inquiéter des conséquences que ce qu'ils s'apprêtaient de faire pouvaient avoir. " Parce que la je n'ai qu'une envie et elle se trouve juste au dessus de moi. " Il esquissa un léger sourire en entendant cette phrase. Il n'allait pas le cacher non plus, il avait aussi très envie d'elle. Juste le faite de la resserrer contre lui lui avait fait un bien fou. « Toi aussi tu m'as manqué Mason. ». Alors ça, ça lui avait fait plaisir. Il aurait voulu ajouter quelque chose mais il n'eut pas le temps qu'elle avait déjà attrapé l'une de ses lèvres entre les siennes. Il passa doucement ses mains sur le pantalon qu'elle portait et le déboutonna avant de le dézipper et de lui retirer. Il releva le visage vers elle par la suite.

- " T'as peut-être raison. Je devrais plus m'inquiéter pour personne. Du moins pour aujourd'hui... Et j'en ai tout autant envie que toi. Et de toute façon, au point où j'en suis point de vue relations amoureuses, c'est pas ça qui va faire. "

Ce fût à son tour de ne pas lui laisser le temps d'attraper ses lèvres entre les siennes et de l'embrasser avec insistance. Il descendit vers sa nuque puis s'attarda un moment entre le dessus de sa poitrine et celle-ci avant de poser ses lèvres sur son ventre.

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Ca faisait quatre ans qu'à chaque fois que je pensais à Mason je ne pouvais pas m'empecher de penser à ce que je lui avait fait et m'en vouloir, et je m'en voulais aussi pour le fait que Mathis ne connaissait pas son père à cause de ça. Alors autant vous dire que le revoir, passer du bon temps avec lui sans penser à tout ça ça faisait du bien. Je savais en faisant avec lui ce qu'on était en train de faire je refaisait la même connerie que j'avais fait des années plus tôt et que j'avais regretté sauf que la différence était que la je le faisais avec Mason et que si mon mari l'apprenait et me quittait je m'en remetterais. Les sentiments ça ne se dictent pas, et les pulsions non plus d'ailleurs. Mais peut-être que ce moment me permetterais d'enfin tirer un trais sur ce que j'ai fais, pas sur Mason non, juste sur ce que j'ai fais. Je ne savais pas si c'était possible mais je l'esperais, en tout cas je ne voulais pas partir de sa vie et je ne voulais pas qu'il parte de la mienne et il y avait quand même quelque que chose d'autre qui les ratachait maintenant, ou plutôt quelqu'un d'autre, le fruit de leur amour de l'époque.

Alors qu'on était en plan dans notre élan, sur le canapé il marqua un pause se demandant si ce qu'ils allaient faire était bien raisonable, il ne voulait pas que mon mari ressente ce que lui même avait ressentit mais d'un autre côté il disait aussi que je lui avais manqué. Hésiter entre la raison et la passion c'était souvent le gros dilème. Pour ma part j'avais tendance à penché très vite sur la passion, ce pourquoi je lui dit d'arrêter de se préocuper des autres au moins se soir parce que c'était bien lui dont j'avais envie à l'instant présent et personne d'autre. Il avait baissé les yeux ce qui me fit légerement sourire, on aurait presque dit un enfant qu'on réprimandait bien que je ne l'avais pas grondé non plus, je rajoutais que lui aussi m'avait manqué avant de venir attraper sa lèvre entre les miennes. Alors que je l'embrassais je sentit ses mains descendre vers mon pantalong pour le déboutonner et de le faire glisser le long de mes jambes. Lui comme moi n'étions maintenant plus gère habillés.

Il répondit ensuite que je devais avoir raison, qu'il ne devait plus s'inquiéter des conséquence au moins aujourd'hui parce que lui aussi en avait envie et que de toute façon au point où il en était dans les relations amoureuses ça n'était pas ça qui y changerait quelque chose. Comment ça, au point où il en était ? J'avais peur de comprendre, était-il juste perdut dans ses sentiments ou alors ... J'esperais que ce n'était pas ce à quoi je pensais. Je n'eu pas le temps d'y penser plus longtemps que ses lèvres étaient venues s'emparer des miennes. C'était repartit et tout allait bien, je fermais les yeux et lui rendais se baisé intense jusqu'à ce qu'il descende vers ma poitrine puis sur mon ventre. Je fus prise de quelques frissons incontrôlables et lui attrapa le visage pour le ramener jusqu'à moi et l'embrasser tendis que je descendis mes mains dans son dos jusqu'à les glisser sous son caleçon pour le lui enlever. Plus ça avançait et plus j'en avait envie. Non pour ça je n'éprouverais aucun regret, c'était certain.

Je posais mes mains sur son torse afin de le pousser sur le côté pour pouvoir échanger les positions. Me retrouvant au dessus de lui, peut-être pas pour longtemps d'ailleurs, mon soutien-gorge qu'il avait dégraffé un peu avant glissa le long de mes bras. Je m'en débarassais avant de venir lui voler un court baisé et d'en déposer sur son torse.

Mason&Joyce

En effet, Mason était perdu. Il l'était totalement. Petit à petit, il essayait de tourner la page "Joyce", de se reconstruire, de plus faire le con mais là, maintenant qu'elle était de retour, en chair et en os, et il ne le cachait pas, encore plus belle que lorsqu'ils s'étaient quittés, il ne savait plus où il en était. Il s'était attaché à la petite Davenport, Lexie, dire qu'il l'aimait c'était beaucoup trop gros. Non, il ne l'aimait pas, il appréciait sa compagnie, il l'adorait, il aimait passer du temps avec elle mais de là à dire qu'il en était amoureux, ce n'était pas vrai. De toute façon, Mason avait tirer un trait, et un gros, sur les relations amoureuses et Lexie, c'était pas vraiment son truc. Ceci dit, il savait qu'il allait avoir du mal à tirer un trait sur Joyce. Il l'avait tant aimée, avait voué corps et âme dans leur relation et pour lui, c'était quelque chose d'énorme. Mais il savait aussi qu'il fallait qu'il avance dans sa vie, qu'il tourne la page une bonne fois pour toute. Mais peut-être pas tout de suite.

En sentant que la jeune femme le poussait afin qu'elle puisse se mettre sur lui, il la laissa faire. Il l'aida un peu puis repris son visage entre ses mains quand elle l'embrassait sur le torse. Il la regarda un instant avant d'attraper les lèvres de Joyce entre les siennes et d'insister sur le baiser. Il laissa ses mains se balader dans son dos et descendit, à son tour, ses mains dans le creux du dos de Joyce, tirant l'élastique du bas. Il passa ses mains de nouveau un peu partout dans son dos, descendant sur ses hanches puis remontant ses mains sur le buste de la jeune femme. Il bascula sur le côté, faisant attention à ce que ni l'un ni l'autre ne tombe par terre, et une fois qu'il se retrouva sur elle, il continua à l'embrasser un peu partout avant de retirer le dernier sous-vêtement de Joyce. Il n'hésita pas un instant avant de la pénétrer. Il attrapa sa lèvre inférieure, la mordillant. Le reste, chut, ça ne regarde qu'eux.

Après l'acte, Mason se recoucha sur la demoiselle, reprenant son souffle petit à petit. Il en profita pour déposer quelques baisers sur sa nuque avant de les descendre jusqu'à son bas ventre. Il releva un instant le visage vers Joyce, un sourire aux lèvres avant de poser ses yeux là où il l'avait embrassée pour recommencer. Mais il s'arrêta, fronçant les sourcils. Il ne se souvenait pas de cette cicatrice dans le bas de son ventre. Et pourtant, il connaissait le moindre centimètre carré de la peau de Joyce. Il releva le visage vers elle, ajoutant, tout en posant son index sur la cicatrice. Il le dit sous un air amusé.

- " Tu t'es battue avec un ninja pour avoir cette cicatrice ?"

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J'en avait douté mais finalement les retrouvailles étaient bien à la hauteur de mes attentes, peut-être même mieux en fait puisque je ne m'attendais pas à ce qu'on fasse l'amour. J'avais beaucoup de chance et j'en avait eu beaucoup de pouvoir vivre avec un tel homme. Et j'était tout aussi heureuse que ça soit lui le père de mon enfant bien que je ne savais toujours pas comment il allait réagir. Je me demandais comment j'avais put vivre si loin de lui pendant tout ce temps, sûrement avec de fausse bonne raison mais maintenant j'étais la, je pensais bien que revivre ensemble ne serait pas possible, former de nouveau un couple alors que j'étais mariée et que lui ne pourrais probablement pas me faire confiance ça n'irait pas mais j'étais revenue alors même si tout ça était impossible, renouer une relation amicale l'était. Voir plus qu'amicale en fait vu qu'il y avait à présent notre petit garçon qui entrait en jeux.

Mais la ce n'était plus vraiment ce qui occupait mes pensées. Mason avait de nouveau échangé les positions, me chevauchant et parsemant mon corps de baisés avant de retirer le dernier morceau de tissus qui me recouvrait et de se lier à moi dans un premier cris qui se suivis de baisés languoureux. Ca prit le temps que ça prit et je passais un moment merveilleux. C'était bien différent de ce que ça pouvait-être avec mon mari ça oui, je ne dis pas non plus qu'avec lui c'est désagéable non quand même pas, ça reste quelque chose d'agréable mais bon c'était... Différent. Une fois terminé il se posa sur moi et je lui caressais les cheveux tandis que moi aussi je reprenais ma respiration. Puis il recomença à déposer des baisés dans ma nuque, descendant sur mon ventre et relevant même la tête à un moment pour me sourire. Sourire que je lui rendis bien entendus avant qu'il ne reprenne. Mais quelque chose l'arrêta, je savais ce que c'était. Il me regarda et posa son doigt sur ma cicatrice avant de me demandé sur un ton amusé si je m'étais battut avec un ninja pour récolter cette cicatrice.

J'excisa un très bref sourire, il avait le don de me faire rire même quand, comme en ce moment, j'avais la gorge nouée. Je m'étais repassée plein de fois dans ma tête différente façon de lui annoncer, en allant de la manière la plus douce à la plus direct, celle qu'il accepterait le plus facilement, celle qui ne le metterait pas en colère. Et bien en réalité tout ça n'avait servit à rien parce que la j'était incapable de parler ou du moins incapable de me souvenir de long discours et de les prononcers. Je regardais Mason puis fermait les yeux un instant avant d'inspirer un grand cou e d'expiré. Je n'allais pas tourner autour du pot, je voulais lui dire et je devais lui dire alors autant qu'il le sache maintenant. Et je ne voulais absolument pas qu'il le sache par quelqu'un d'autre que moi.

"Césarienne"

C'est tout ce que je réussis à lui sortir, bravo je me félicite ! J'aurais été détendus je lui aurait sûrement dis que le ninja portait une blouse blanche mais je n'était plus vraiment détendus donc ça n'allait pas. Je n'avais plus qu'à attendre sa réaction maintenant.

Mason&Joyce

Mason avait senti la jeune femme un peu réticente, bizarre après qu'il ai posé la question. Il ne savait pas ce qu'elle cachait mais en tout cas, il espérait qu'elle ne lui cachait rien qui le concernait. Ce petit malaise entre eux n'avait pourtant pas lieu d'être. Joyce savait que, malgré tout ce qu'il s'était passé, elle pouvait encore faire confiance à Mason et que s'il se passait quelque chose de grave, elle pouvait lui en parler. Cette cicatrice n'était pas longue mais assez visible. La peau avait sûrement été mal refermée et la plaie n'avait pas bien cicatrisé. Et puis, le comportement de Joyce l'étonna. Ce n'était pas dans son caractère d'être distante ou encore à rougir autant qu'elle avait fait. Elle n'évitait pas non plus les questions, elle y répondait toujours avec la plus grande sincérité du monde. Voyez, il n'avait pas oublier ces quelques détails. En même temps, la Kaplan avait partagé sa vie pendant de longs moments, ça serait grave s'il ne la connaissait pas, qu'il ne connaissait pas tout d'elle.

Face à la réponse de la jeune femme, Mason ne put qu'être étonné. Enfin, non, pas vraiment. C'était normal après tout. Elle avait refait sa vie, était mariée et apparemment, elle avait un enfant. Et bizarrement, il en fût jaloux. Oui parce que ça aurait du être avec lui qu'elle devrait avoir des enfants. Ils n'avaient jamais abordé le sujet mais Mason savait qu'elle rêvait d'avoir une famille. Elle n'avait pas eu de père, c'était normal qu'elle veuille sa propre famille, entière avec un père, une mère et un ou des enfant(s). Mason, quant à lui, se disait que s'il avait des enfants dans le futur, il ne voudrait pas qu'ils soient éloignés de l'un de ses parents. Mason avait perdu sa maman à douze ans ainsi que sa soeur et il ne s'en était jamais vraiment remis. C'était sûrement pour ça qu'il avait rapidement aimé Joyce. Parce qu'elle lui rappelait sa mère: elle était douce, patiente et compréhensive et elle avait de l'amour à revendre. Wellington n'était pas sorti avec Joyce pour tous ces traits, non, pas seulement.

- " Oh... Mes ... Mes félicitations... Fille ? Garçon ?"

Oui, Mason fût un peu déconcerté mais après tout, il ne voulait que le bonheur de celle qu'il avait aimé. Avant de dire ces mots, il s'était doucement relevé, s'asseyant à côté de la jeune femme. Il prit la couverture posée sur le dessus du canapé et la posa sur le corps de Joyce. Il prit l'autre à la même place et la posa sur ses jambes à lui. Il esquissa un léger sourire à la jeune femme qui, apparemment, n'était pas décidée à lui répondre. Il fronça les sourcils puis ajouta

- "Excuse-moi, je ... Ca me regarde pas après tout. T'as refait ta vie,..."

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On venait juste de faire l'amour et je me sentais bien, j'étais apesée jusqu'à ce qu'il m'interroge sur macicatrice. Je m'étais tendue aussitôt. C'est vrai que ce n'étais pas dans mes habitudes de rougir autant pour une simple question, et puis je n'évitais pas je répondais, mais j'avous que la j'avais eu envie de me faire toute petite, c'était rare. Mais je savais qu'il fallait que je lui dise, j'était venue pour a à l'origine. Le fais que j'avais du mal à cracher le morceau n'était pas par manque de confiance, au ça non, s'il y en avait un de nous deux qui devait avoir du mal à faire confiance à l'autre ce n'étais pas moi, mais j'avais juste peur de sa réaction étant donné que ça faisait quatre ans que je lui cachais. Je finis quand même par sortir un mot qui était césarienne, il comprit tout de suite, en même temps ce n'était pas sorcier mais ne sait-on jamais, et je n'aurais pas voulut avoir à lui expliquer.

Je surveillais sa réaction que je dedoutais tand mais bien sûr, j'aurais du me douter qu'il penserait que ça c'était l'enfant d'un autre, de mon mari je pense. Alors la sur le coup je me trouvait vraiment idiote, j'en avais presque envie de me frapper le front mais ce n'était pas vraiment la chose à faire à l'instant. Il avait bagayé des félicitations et avait demandé si c'était une fille ou un garçon. Il s'était aussi redressé et nous avait recouvert, je me redressais aussi pour pouvoir mieux lui parler mais pourtant je ne dis rien, enfin pas assez tôt parce que le temps que je me décide à rouvrir la bouche il avait reprit la parole s'excusant et disant qu'après tout ça ne le regardait pas, que de toute façon j'avais refais ma vie. Mon silence était passé pour un "je n'ai pas envie d'en parler avec toi" mais c'était tout le contraire, il était la seule personne pour l'instant à qui je voulais absolument parler de ça. Je gardais une de mes main sur la couverture pour la tenir et de l'autre je vins prendre celle de Mason avant de le regarder dans les yeux. C'était le moment de lui annoncé et je ne voulais pas me défiler.

"C'est ton petit garçon... Mason"

Je savais qu'il ne s'y attendait pas, même pas du tout et j'avais gardé un ton calme, tout comme j'avais gardé sa main dans la mienne même s'il y avait de gros risque qu'il l'a retire. Peut-être allait-il même s'énerver, me faire des reproches, j'y aurais probablement droit vu que je lui ai caché ou peut-être allait-il bien le prendre mais j'en doutais un peu même si je savais que Mason était quelqu'un de bien, ce que je venais de lui apprendre devait le choquer. A vrai dire je m'étais imaginé tous les scénarios alors...

Mason&Joyce

Mason attendait tranquillement la réponse de Joyce. Sincèrement, s'il y avait bien une femme avec qui il aurait voulu avoir des enfants, une vraie famille, c'était bien la roussette. A part le moment désagréable qu'ils avaient passé il y a quatre ans, il ne voyait vraiment pas ce qui aurait pu clocher dans leur couple. Evidemment, ils avaient des hauts et des bas, se disputaient mais ce n'était jamais quelque chose de grave et ça s'arrangeait plutôt vite. De toute façon, Mason était incapable de lui faire la tête plus de quelques jours. Il se souvenait qu'une fois, ils s'étaient disputés sur un sujet qui lui parait maintenant complètement futile. Joyce, encore plus têtue que toutes les filles têtues mises ensemble, avait été bouder et avait retrouvé refuge chez une amie à elle. Ces trois jours où ils ne s'étaient plus adressés la parole lui avait semblé une éternité. Et, sincèrement, s'ils avaient encore été ensemble au jour d'aujourd'hui, Mason savait qu'il n'aurait pas pu rester longtemps sans - du moins - avoir de ses nouvelles.

La voyant se relever légèrement, prenant sa couverture et la posant sur sa poitrine avant de lui prendre la main, Mason fronça les sourcils. Il s'attendait vraiment au pire. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle allait lui annoncer parce que oui, il savait qu'elle allait lui annoncer quelque chose. Ils avaient été ensemble pendant des années alors, ça, il avait très bien compris qu'elle allait lui dire quelque chose. "C'est ton petit garçon... Mason". Par contre, il s'attendait à tout sauf à ça. Mason bloqua à cette nouvelle. Il resta sans bouger même les yeux pendant quelques secondes. Il fronça une nouvelle fois les sourcils. Non, c'était pas possible. Il rêvait là, rassurez-le ?! Il avait de la peine à croire ce qu'elle lui disait. Et pourtant, elle avait l'air si sincère.

- "Pardon ?" Il marqua un arrêt, passant ses mains sur son visage. Il chercha des yeux son caleçon et lorsqu'il le trouva, il l'enfila, se levant, laissant tomber la couverture et par la même occasion, lâcher la main de Joyce. Il tourna en rond un moment. " Tu t'es envoyée en l'air avec Tyler, ça pourrait très bien être lui le père, j'te signale"

Oui, oui il avait été sec dans ses paroles mais apprendre cette nouvelle, ça lui faisait du mal. Ca voulait dire que, pendant quatre ans, elle lui avait caché ça. Elle aurait du le lui dire directement, même s'ils étaient fâchés, Mason aurait pris ses responsabilités, il n'aurait pas laissé tomber une personne qui comptait tellement pour lui. C'était plus en ça qu'il était fâché. Qu'elle ne lui ai rien dit. Mais il comprenait. Avec ce qu'il s'était passé entre eux deux, ça n'avait pas du être facile.

Pris de remords avec la manière dont il avait réagis, il soupira doucement, se passant la main derrière la nuque en voyant la jeune femme plus mal qu'il ne l'avait jamais vue. Il s'asseya de nouveau sur le canapé mais cette fois-ci, juste à côté de Joyce. Dans un élan, il la prit dans ses bras, la serrant contre lui. Il put même distinguer quelques sanglots. Face à ça, il lui frotta le dos et comprit tout de suite: elle s'était peut-être envoyée en l'air avec Tyler mais c'était pas lui le père, elle l'avait appris avant.

- " Pourquoi tu ne m'as rien dit avant ? "

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Je savais en lui annonçant que ça ne serait pas facile mais je n'avais pas pensé qu'il croit que cet enfant n'était pas de lui, j'aurais pourtant dû m'en douter. Après quatre ans je débarquais chez lui pour lui dire que j'avais un enfant et il réussissait à croire qu'il n'était pas le père. J'avais toujours voulus un enfant mais je n'aurais jamais eu l'idée de le faire avec quelqu'un d'autre que Mason. Je m'étais aussi redressé gardant la couverture qu'il m'avait passé contre moi d'une main et prenant la sienne de l'autre. Il fronça des sourcils, se demandant sûrement ce que je pouvais bien avoir à lui dire alors que je ne souriais plus et que je semblais beaucoup moins sûr de moi qu'à mon habitude. Je finis enfin par lui dire, c'était son petit garçon, ça y est je l'avais enfin dit après tout ce temps je m'étais enfin décidée.

Je le regardais, il ne bougeait plus, on aurait put croire une statut de cire. Tu m’étonnes, ça devait lui faire un choc, en l'espace de deux secondes il apprenait qu'il avait un fils depuis déjà quatre ans dont il ignorait l'existence. Je ne disais rien non plus, j'attendais. Tout ce qu'il réussit à faire ensuite fut de froncer à nouveau des sourcils avant de sortir un "pardon ?" qui confirmait le fait qu'il ne s'y attendait pas même si je l'avait compris sans ça. Il ne devait pas y croire. Il passa son visage dans ses mains lâchant la mienne et je le vis balayer le plancher du regard puis il se leva, renfila son caleçon et se mit à tourner en rond. Je n'avais toujours rien dit, je savais bien qu'il fallait que je lui laisse du temps pour assimiler et surtout accepter ce que je venais de lui dire même si j'avais un peu peur qu'il rejette tout ça en bloque. Ce qu'il commença à faire d'ailleurs en me lançant d'un ton sec que je m'étais envoyé en l'air avec Tyler et qu'en l’occurrence ça pouvait très bien être lui le père.

A ce moment la je reçus un coup. Un coup au cœur. Pensait-il que je lui mentais, ce que je ne pouvais pas faire et surtout pas pour quelque chose comme ça, ou pensait-il que moi même je ne connaissais pas la vérité ? Même si j'avais découvert ça après avoir couché avec Tyler ce qui m'aurait peut-être laissé un doute j'aurais fait des test, j'aurais tout fait jusqu'à ce que j'ai la vérité. Je savais comment m'y prendre et j'avais les moyens pour ça. Je l'avais déjà entendus me parler avec agressivité puisqu'on s'était déjà disputé mais la je ne sais pas, le fais que ça soit sur un sujet si sensible pour moi et aussi le fait que je n'y était peut-être plus habitué réussit à me ravager intérieurement. Je me sentais mal oui, même mes yeux s’humidifiaient. J'avais beau retenir mes larmes du mieux que je le pouvais, quand il vint s'assoir à côté de moi et me pris dans ses bras elles coulèrent toute seule le long de mes joues tandis que je me blottissais contre lui.

Pourquoi je ne lui avais rien dis ? pourquoi à votre avis ? Vous me voyez revenir après l'avoir trompé alors que l'un comme l'autre on était dans un état pas possible et de lui dire "Oh en fait j'ai oublier de te dire, je porte ton enfant". Non franchement je ne suis pas sûr que ça soit le meilleur moment et les meilleurs conditions pour lui annoncer ça. Et puis même si ça avait été le cas je crois que la le courage aurait manqué. Je le vais un peu la tête vers lui, je m'étais un peu calmer.

"On venait de se séparer en mauvais thermes, je n'étais pas du tout sûr que tu le prennes bien et pourtant tout ce que j'aurais voulut voir en t’annonçant ça c'est un sourire parce que c'est une très bonne nouvelle, enfin... Ça aurait été une très bonne nouvelle."

Oui ça l'aurait été s'il n'y avait pas eu cet incident, et je suis sûr qu'il aurait été heureux, pour l'instant j'avais du mal à discerner s'il l'était ou s'il était furieux, ou peut-être les deux.

Mason&Joyce

Mason avait de la peine à croire ce que Joyce venait de lui dire. Certes, il avait eu envie de fonder une famille, et une grande de plus, mais les évènements avaient fait tout changer. Il n'était plus sûr de rien, plus sûr de ce qu'il voulait ou ce qu'il ne voulait pas. Au fur et à mesure des années, il s'était fait une idée et se disait qu'avec les sois-disantes conneries qu'il faisait, c'était pas maintenant qu'il allait devenir père. Il arrivait juste à peine à s'occuper de lui, n'avait pas une vie stable, s'envoyant en l'air très peu souvent avec la même femme, alors, qu'est-ce que vous voulez qu'il s'occupe d'un gosse. Parce que, oui, il savait que c'était pour ça que Joyce était revenue. Sinon pourquoi, pour quelle autre raison serait-elle revenue ? Wellington aurait adoré apprendre cette nouvelle, qu'elle le lui balance à la gueule après qu'il aie vu ce qu'il avait vu il y a quatre ans parce qu'il aurait peut-être du réfléchir un moment mais il savait qu'il n'aurait jamais abandonné sa famille. Et là, à l'instant même, c'était comme ça qu'il sentait les choses.

"On venait de se séparer en mauvais thermes, je n'étais pas du tout sûr que tu le prennes bien et pourtant tout ce que j'aurais voulut voir en t’annonçant ça c'est un sourire parce que c'est une très bonne nouvelle, enfin... Ça aurait été une très bonne nouvelle." Doucement il frotta le bras de la jeune femme avant de la serrer un peu plus dans ses bras. Il entendait bien ce qu'elle disait et à vrai dire, il la comprenait. Il aurait certainement mal réagi, comme il l'avait fait quelques secondes avant mais il aurait compris, comme en ce moment. Il déposa un tendre baiser sur le front de celle qu'il avait tant aimé et la regarda

- " T'as raison... T'as raison, je ne l'aurais pas bien pris parce que je me sentais comme une merde, un moins que rien qui n'arrivait même pas à rendre heureuse la femme qu'il aimait. Mais... Si tu me l'avais dit, j'aurais pris le temps de réfléchir. Et je t'aurais pardonné tout simplement parce qu'on allait seulement construire une vie. Mais ne t'en fais pas, je ne te jette pas la pierre. J'ai eu le temps de réfléchir pendant quatre ans."

Il esquissa un léger sourire avant de voir qu'elle était un peu déboussolée par les paroles qu'il avait dites. Peut-être avait-il été un peu dur en lui reprochant - en quelques sortes - de lui avoir caché sa grossesse. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait faire paraître.

- " Et... Et ton mari, il sait que t'es revenue ici pour m'annoncer ça ? "

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Oh non je ne voulais pas qu'il pense ça, ne me dîtes pas que pendant tout ce temps il avait crus qu'il n'était pas capable de rendre heureux la femme qu'il aimait, autrement dit moi. Heureuse je l'avait été et si je n'avais pas fait cette erreur je le serait encore.Et c'était lui le seul à m'avoir rendu heureuse, je parle d'un certain bonheur bien sûr parce que je suis aussi heureuse avec mon fils. Mon mari est quelqu'un de très bien mais je ne partageais pas avec lui ce que j'avais put partager avec Mason. C'était comme ça et je ne pouvait rien y changer. Je savait bien qu'il ne me redemanderait pas de me mettre avec lui en sachant que je suis mariée et pourtant je crois bien que j'aurais été capable de tout plaquer pour vivre la vie de famille dont j'avais rêvé avec lui et Mathis.

Après ce qu'il venait de me dire je me sentais coupable. Je ne parle pas de la culpabilité d'avoir couché avec un autre ça ce n'était pas nouveau mais de celle de ne pas lui avoir dit à ce moment la puisque d'après lui ça l'aurait fait réfléchir et il m'aurait pardonné. On aurait construit une belle vie oui ça c'était certain et la maintenant que je savais que j'aurais put réparer les choses ça me ravageait. Si je n'avais pas voulut lui laisser le temps avant de lui annoncer la nouvelle, si je lui avait directement dit on serait probablement encore ensemble aujourd'hui. Je crois que j'allais mal dormir cette nuit moi, voir pas du tout. Les regrets, les remords ça vous gâche la vie. J'étais perdue, qu'est ce qu'on doit répondre quand on viens de vous faire comprendre que l'effort que vous venez de faire aurait pu sauver votre couple si vous l'aviez fait avant ? Si vous avez la réponse donnez la moi parce que j'en aurait bien besoin la.

Il devait l'avoir remarqué d'ailleurs puisqu'il enchaina, évitant par la de laisser un gros blanc s'installer. Mon mari ? S'il savait que j'étais revenus pour ça ? C'était ça qu'il voulait savoir ? Enfin je veux dire je venait quand même de lui dire qu'il avait un enfants, il ne connaissait même pas encore son nom et se posait des question sur mon mari ? Était-il jaloux ? Remarquez, je crois que s'il s'était remariée j'aurais eu beaucoup de mal à le supporter ou tout simplement s'il avait une petite amie. Je pourrais sûrement me faire à l'idée, après tout il a le droit de refaire sa vie mais ce que je ne pourrais pas voir serait lui en train d'embrasser une autre, je crois que je partirais tout simplement. Enfin peut-être que si ça arrive je ne réagirait pas de la même façon que ce que je pensais à présent mais je n’espérais pas vraiment à avoir à subir une scène comme ça.

"Je ne lui ai pas dit mais il sait que tu habites la... Il doit s'en douter."

Je ne lui avait pas tout caché non plus après tout je vivais avec quand même. Il savait que j'avais faillit me marié et que j'avais fait une erreur et il savait aussi que Mason était le père de Mathis. Je n'avais rien voulut cacher à Mathis non plus, je ne voulait pas qu'il apprenne plus tard par accident que son père n'était pas celui qu'il croyait. Je lui avait dit quand il était petit, d'ailleurs il n’appelait même mon mari papa, mais ça ça ne le dérangeait pas. j'étais aussi revenus pour qu'il puisse voir son vrai papa, je savais ce que ça faisait de ne pas connaitre son père et je ne le souhaitais à personne alors encore moins à mon garçon.

"Mathis, c'est le nom de ton ptit garçon. Des fois le soir je vais voir s'il dort bien et je l'entend, il parle à son papa, il lui raconte sa journée..."

Je relevais la tête pour pouvoir le regarder.

"Il t'aime déjà tu sais."

Oui et je savais qu'il l'aimerait tout autant une fois l'avoir rencontré, je désirais qu'il puisse le voir plus souvent et je savais que mon époux le comprendrait. Évidement que je voulait que Mason l'accepte, le contraire me ferait beaucoup de mal.

Mason&Joyce

Mason était en train de s'imaginer tous les scénarios possibles lorsqu'il rencontrera son fils. Son fils... Punaise qu'est-ce que ça faisait bizarre d'entendre ça. Il y avait une semaine, il était vraiment loin d'imaginer que Joyce allait revenir, qu'elle serait sur le pas de sa porte, qu'ils auraient fait l'amour et que, quelques minutes après, elle lui dirait qu'il était papa d'un petit garçon de quatre ans. Jamais il n'aurait pensé que cette semaine soit ainsi tout simplement parce qu'il y avait une semaine, il ne se souciait que de son bien-être et celui des autres n'était pas vraiment important. La seule personne pour qui le bien-être était important pour le Wellington, c'était Lexie. Etonnamment, elle avait pris une place importante dans sa vie, pas comme celle que Joyce avait eu - et avait toujours d'ailleurs - mais ça s'en rapprochait. Et le faite d'apprendre qu'il était père, Mason avait l'impression que ça allait le changer. D'ailleurs, il avait déjà changé.

Mason était un peu mal à l'aise en apprenant que le mari de Joyce devait se douter qu'elle était revenue à Los Angeles parce qu'il y était. Il s'imaginait déjà, à la place du mari, de se douter d'une telle chose. Il ne savait pas s'il pourrait supporter ça. C'était un peu comme si sa femme n'avait pas été de l'avant, qu'elle vivait dans le passé. Il imaginait déjà la sensation que le mari devrait avoir en ce moment même: il devait être dans le doute total. Mais ce n'était pas pour ça que le jeune homme n'était pas content de revoir Joyce, elle était l'une des plus belles choses qui lui étaient arrivé durant sa vie, alors savoir qu'elle n'était pas heureuse, ça lui brisait le coeur. "Mathis, c'est le nom de ton ptit garçon. Des fois le soir je vais voir s'il dort bien et je l'entend, il parle à son papa, il lui raconte sa journée...". Mason fronça les sourcils. Mathis... Il aimait beaucoup ce prénom. C'était pas commun aux States. Après avoir froncer les sourcils, il baissa les yeux avant de poser sa tête en arrière sur l'appuie-tête, sentant ses yeux s'embuer. "Il t'aime déjà tu sais.". Wellington était ému et c'était vraiment très peu dire. Il connaissait à peine cet enfant et il sentait comme quelque chose de changé en lui. Il regarda par la suite Joyce, ajoutant, la voix tremblante et un léger sourire sur les lèvres

- "Merci, Joyce. C'est... C'est certainement le plus beau cadeau que tu as pu me faire."

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Mon mari n'était pas le dernier des abrutis, il savait que Mason vivait ici et qu'il était le père de Mathis, il devait avoir fait le rapprochement mais il n'avait pas posé de question. Quand j'avais voulut emménager de nouveau ici il avait directement accepté. Après tout il savait que je n'avais pas eu de père il devait bien se douter que je voulais que Mathis connaissent le sien. Il ne semblait pas 'en vouloir pourtant il ne serait pas en tord si c'était le cas, mais non il m'encourageait dans tout ce que je faisait, comme quand j'avais ouvert mon cabinet d'avocat et je doit dire que ça fait du bien d'être soutenue comme ça. Ça m'avait beaucoup manqué après ma séparation avec Mason.

Ce que j'aimerais pouvoir revenir en arrière et corriger ce que j'avais fait, ne pas gâcher ma vie et la passer avec l'homme que j'aime et mon enfant. Je crois que si je revoyais ce Tyler je lui ferait la peau, façon de parler. Oui je serais folle de rage parce que je m'était laissé embobiner comme une débutante alors que je vivais un belle vie avec Mason. Une fois blottit contre lui je voulut lui dire que j'entendais Mathis parler à son père des fois. Je savais bien qu'il rêvait qu'un jour son père lui réponde, et je crois que ce jour la je verrais son petit minois s'éclairer de joie, et rien ne me faisait plus plaisir que de le voir comme ça. Oui il l'aimait déjà c'était certain et il ne semblait pas lui en vouloir pour son absence, d'un autre côté Mason n'était pas au courant de son existence mais Mathis gardait espoir, à son âge c'était normal. Alors non seulement je venait voir Mason pour moi, parce je crois bien que je l'aime encore mais aussi pour Mathis et pour lui bien entendus car il avait quand même le droit de savoir. Vivre sans savoir qu'on a un enfant qui grandit c'est tragique.

Alors que j'avais relever la tête lui l'avait laissé tomber en arrière quelques temps avant de me regarder à nouveau. Il avait les larmes aux yeux, je ne l'avais pas souvent vus comme ça et ça me faisait tout drôle. IL sourit doucement mais d'un sourire sincère et me remercia d'une voix tremblante disant que c'était certainement le plus beau cadeau que j'ai put lui faire. Et voila maintenant c'était moi qui commençait à voir trouble. Je me redressais un peu pour redéposer un baisé sur ses lèvres. J'aurais put rester contre lui toute la nuit mais je n'étais pas sûr que ça soit possible et puis peut-être avait-il besoin d'être seul mais malgré ça je n'avais pas envie de partir.

"Tu connais mon numéro il n'a pas changé, préviens moi quand tu seras prêt à le voir parce que lui il est prêt... Et ça sera son plus beau cadeau..."

Je ne rajoutais rien la gorge encore un peu nouée et me défis de lui à contrecœur pour prendre mes habits et me rhabiller.