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 GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...

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GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... Empty
MessageSujet: GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...   GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... EmptyMer 12 Déc - 22:31

Gabriel && Scarlett
R
egardant l'heure j'abandonnais l'idée de voir Gabriel cette nuit et me levait - difficilement - du canapé. Plusieurs mois étaient passés et j'étais au milieu de mon sixième mois de grossesse. Je ne pouvais plus cacher ma grossesse du tout, et j'avais du aller acheter un tas de vêtements parce que plus rien ne m'allait. Heureusement Brittany, l'une des soeurs de Gabriel qui était devenue à la fois ma coach et mon amie m'avait accompagnée et m'avait aidé à choisir ce qu'il fallait. Aujourd'hui je portais fièrement mes six mois de grossesse et le joli ventre rond qui allait avec. Bon et donc tout ça pour dire que j'avais de plus en plus de mal à me déplacer rapidement et j'avais définitivement arrêté le terrain en tant qu'agent. Ca me manquait. Tout comme mon corps d'avant, ou ma démarche fluide et discrète, ou mon indépendance ou même mon adresse. Aujourd'hui je me sentais énorme - et je n'en étais qu'à six mois attendez que j'en arrive au neuvième xD - maladroite et inutile. Tout le monde ne cessait de me répéter que ce n'était pas vrai, que ça allait passer, qu'il me fallait un peu de temps pour assimiler les changements de mon corps mais c'était plus fort que moi. Je m'étais habituée à être indépendante, à n'avoir besoin de personne et à m'en sortir seule et j'avais du mal à demander de l'aide. Ca rendait Gabriel complètement dingue par ailleurs. Mais je lui avait fait le plaisir de porter une petite fille alors je crois qu'il me pardonnait mes sautes d'humeur et mon besoin d'indépendance. Il était si compréhensif, si doux avec moi. Un véritable ange. J'avais encore du mal avec tout ça, mais Gabriel était parfait. Il y allait doucement pour me laisser le temps de m'habituer à sa présence, à ce "nous" que nous étions devenus, à ce petit être qui grandissait en moi, fruit de notre amour.

Parfois j'avais encore un peu de mal à me dire que j'allais être maman. Dans ces moments là, je pensais systématiquement à la mienne et ça n'était pas forcément une bonne chose. Dans ces moments là je me fermais sur moi même, mon regard devenait vague et flou, mon esprit partait au loin. C'était un des inconvénients de la grossesse. J'étais à fleur de peau, mes émotions étaient décuplées, je pleurais pour un rien, je m'énervais pour un rien, j'avais des sautes d'humeur parfois terribles s'en étaient effrayants. Je me demandais comment tout le monde surtout Daniel, Ashleigh et particulièrement Gabriel arrivaient à me supporter, j'étais horrible dans ces moments là. Mais le pire c'était la nuit. Depuis que j'étais enceinte, que je savais que j'allais fonder ma famille, que j'allais devenir mère, je faisais des cauchemars terribles. Au moins une fois par nuit je me réveillais en hurlant le nom de ma mère et en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je ne savais pas pourquoi je n'arrivais pas à contrôler ces cauchemars. Résultat ? J'étais épuisée et à bout de nerfs mais le bon côté c'est que je n'étais jamais seule. Jamais. Quand Gabriel n'était pas là, mon frère ou Ash' prenait le relais et les avoir avec moi m'apaisaient. Je crois que je n'aurais jamais pu tenir seule. La grossesse avait un effet bizarre sur moi ...

Allongée dans mon lit, je regardais une photo ancienne de notre famille réunie. Elle avait été prise peu de temps avant la mort de maman. On étaient heureux sur cette photo. C'était la dernière photo heureuse de notre famille que nous ayons prise. Ma main se posa sur mon ventre rond alors que j'essayais de retenir mes larmes. Ah non ça suffisait de pleurer hein ! Marre de ces sautes d'humeur. Regardant l'heure je soupirais une nouvelle fois. Gabriel m'avait appelée la veille au soir pour me dire qu'il serait de garde cette nuit mais j'avais espéré que quelqu'un prenne sa place. Éteignant la lumière je pris l'oreiller de Gabriel contre moi, inspirant son parfum et m'endormit. Pas très longtemps cependant. Mon rêve, à la base agréable, se transforma rapidement en cauchemar. Je revis la scène de l'assassinat de ma mère. Je me revis courant vers elle en l'appelant alors qu'elle tombait au sol avec une lenteur irréelle. Je me revis au sol près d'elle, ensanglantée, la suppliant de ne pas m'abandonner, de ne pas me quitter. Et son regard qui me fixait, se vidant de sa vie. - MAMAAAAAAAN !! hurlais-je en me réveillant, en sueur et en larme comme pratiquement toutes les nuits en ce moment. La porte s'ouvrit brusquement et mon frère entra dans ma chambre. Il grimpa sur le lit et me prit dans ses bras. Je m'accrochais à lui en pleurant toutes les larmes de mon corps. Il me berça longtemps, chantonna quelques mots de notre berceuse à mon oreille, me laissa me rendormir dans ses bras. Il ne me lâcha pas du reste de la nuit, somnolant à mes côtés alors que je me rendormais, se réveillant au moindre de mes gestes, au moindre de mes soupirs.

Il devait être aux alentours de six heures du matin quand j'entendis vaguement la porte d'entrée s'ouvrir suivit de la porte de ma chambre. La chaleur du corps de mon frère s'enleva alors qu'il se levait et se dirigeait vers Gabriel. J'entendis sa voix grave comme dans un rêve lointain. - Je crois qu'il serait temps qu'elle y retourne ... elle a besoin de tourner la page Gabriel ... si tu ne peux pas quitter le boulot j'irais avec elle mais il faut faire quelque chose où elle va en crever ... elle se tue à petit feu ... j'ai cru que c'était passé, qu'avec toi tout irait mieux mais il faut qu'elle fasse ses adieux Gabriel où nous la perdrons définitivement ... Je ne comprenais rien à ses paroles, ni a ce qu'il disait mais Gabriel eu l'air de comprendre lui. J'ouvris un oeil endormi, alors que les deux hommes de ma vie discutaient à voix basse d'un air grave. - Gabriel ? fis-je d'une voix endormie. Je vis mon frère acquiescer puis déposer un baiser sur mon front et sortir de la chambre. Gabriel me rejoignit après avoir prit une douche rapide et je me rendormi en me baignant dans sa chaleur et son parfum, me sachant en sécurité au creux de ses bras.

Il était dix heures peut-être onze quand je m'éveillais pour de bon. J'avais récupéré de ma nuit mouvementée. Vive le week-end. Et peut-être vive la grossesse aussi. Parce qu'à la base je ne savais même pas ce que voulait dire week-end avant que mon boss n'exige que je les prennent. M'enfin moi ça m'allait car même si j'adorais mon boulot, même si il faisait parti de moi ... ben la grossesse c'est vachement plus épuisant que de poursuivre des criminels. Sérieux. Pendant un long moment j'admirais Gabriel en train de dormir. Au repos, sans pli soucieux, il avait l'air si doux, presque fragile. Il était si beau ... doucement ma main se posa sur son torse en caresses légères. Lorsqu'il ouvrit les yeux je souris. - Bonjour toi ... murmurais-je d'une voix douce. Quand Gabriel me répondit de sa voix douce et un peu grave et rocailleuse a cause du sommeil qui l'envahissait encore, le bébé se mit à bouger. Mes yeux pétillèrent et vu que mon ventre était collé à Gabriel il avait du le sentir aussi. Je souris. - Je crois que bébé reconnaît la voix de son papa et nous dit bonjour ... m'amusais-je. Puis après un petit moment je posais la question qui me brûlait les lèvres. - De quoi vous parliez avec Dany pendant que je dormais ?
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MessageSujet: Re: GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...   GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... EmptyDim 16 Déc - 0:05

    Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer... ♥

    GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... 829861tumblrm57wdeTbWQ1ql9rca


    Les journées passent et se ressemblent. Les murs blancs et froids de l’hôpital, qui me semblaient autrefois être mon asile avaient changé, ils étaient devenus froids et je préférais être auprès de Scarlett. Sentir son corps près du mien, sentir son parfum et surtout veiller sur elle et le bébé. Elle n’est même pas née que je m’inquiète déjà pour elle, oui elle car je vais avoir la chance d’avoir une magnifique petite fille. Mais non, il fallait que je continue à travailler et notamment faire mes heures de garde, qui me prenait énormément de temps. Consultant ma montre avant une opération d’urgence à effectuer, je savais que Scarlett devrait dormir sans moi cette nuit… Cette seule pensée m’angoissait car elle faisait régulièrement des cauchemars qui avaient le don de l’épuiser et ce n’était pas bon ni pour elle, ni pour le bébé. Mais je devais faire abstraction de toutes ces choses qui me tourmentait pour faire place au chirurgien. Un bébé de quelques mois devait subir une opération à cœur ouvert, malformation cardiaque, autant dire que c’était un vrai calvaire ces derniers temps. Autrefois, je les voyais comme des simples patients, certes des petits patients, aujourd’hui, je me dis que ça pourrait être ma fille sur cette table d’opération et c’était simplement insupportable mais je devais faire avec, j’avais choisi ce métier et j’en connaissais les inconvénients…

    Les heures passaient, je jetais un coup d’œil de temps à autre à l’horloge et je voyais que la nuit allait être courte ou même que je n’allais simplement pas dormir mais je reviendrais à la maison heureux d’avoir sauvé la vie à un petit être vulnérable. Au bout de quelques heures, je franchis la porte de la salle d’opération et regardait l’heure, il était 4h du matin. Le sommeil était au rendez-vous mais il me faudrait attendre encore quelques heures avant d’être chez moi pour retrouver la femme de ma vie, ainsi que le petit être qui grandissait en elle. Et à cet instant, c’était la seule chose que je souhaitais même si des fois Scarlett est dur à supporter avec ses envies, ses sautes d’humeur. C’est compliqué de comprendre une femme enceinte, elle peut sourire et en quelques minutes, se mettre à pleurer sans avoir de raisons valables mais on ne contrarie pas une femme enceinte. Heureusement que les hommes ne subissent pas ces changements sinon ça serait drôle tiens… Puis je me jeta sur le seul espoir qui me restait, la machine à café qui me permettrait de tenir jusqu’à 5h30, la fin de mon service et à 6h, je pourrais être au chaud dans mon lit…

    Après avoir somnolé discrètement derrière l’ordinateur, j’ai attendu ma relève arrivée, à peine un bonjour échangé, j’étais déjà en train de me changer pour pouvoir partir de cet hôpital. Quelques minutes après, j’avais franchi le pas de la porte de l’appartement à Scarlett. Je fermais la porte, posait mon sac au sol et allait m’écrouler dans mon lit quand Daniel me sauta quasi dessus, et à la vue de son visage, de ses cernes et de son expression, j’en déduisais que Scar avait encore fait un cauchemar, ce qui m’attrista…

    « Je crois qu'il serait temps qu'elle y retourne ... elle a besoin de tourner la page Gabriel ... si tu ne peux pas quitter le boulot j'irais avec elle mais il faut faire quelque chose où elle va en crever ... elle se tue à petit feu ... j'ai cru que c'était passé, qu'avec toi tout irait mieux mais il faut qu'elle fasse ses adieux Gabriel où nous la perdrons définitivement ... ». En effet, elle avait encore fait un cauchemar à propos de sa mère, ce qui était très fréquent ces derniers temps, rien n’arrivait à la calmer, on avait tout tenté mais rien n’avait arrangé la situation. Je hochais légèrement la tête puis me mit en direction de la salle de bain. Il me fallait une douche, une douche bien chaude. Une fois dessous, je repensais à une discussion que j’avais eu avec Dany...

    « Gabriel, Scarlett n’a jamais fait le deuil de notre mère et aujourd’hui, ça lui joue des tours. Elle va devenir mère à son tour, ça l’angoisse... ». « Je sais Daniel, mais je pensais qu’elle allait s’en sortir, qu’elle était plus forte que ça... ». « Elle est forte, mais c’est pas un roc non plus, il faut vraiment qu’elle retourne à Saint Louis, qu’elle fasse le deuil de notre mère... ». « Ne penses-tu pas qu’il faut aussi qu’elle règle son histoire avec votre sœur, je suis sûre que ça l’a fait souffrir aussi... ». « Peut-être.. »

    C’était définitif, il nous fallait partir à Saint Louis. Mais je ne savais pas quand, il est vrai qu’avec sa grossesse Scarlett était épuisée et le stress n’est vraiment pas recommandé. Et pourtant, il le fallait pour son propre bien, pour sa propre vie et qu’ainsi, elle puisse repartir sur de nouvelles bases saines et solides. Il allait falloir prévoir de prendre l’avion, réserver de quoi dormir là-bas, autant dire que ça allait prendre un temps à tout organiser et pourtant je repensais à tout ça et je me dis qu’il était urgent de faire ce voyage. Le week-end prochain semblait être une bonne idée car j’avais des congés suite aux multiples gardes que j’avais effectué ces derniers temps, enfin du repos... Après avoir pensé de mille et une manières comment j’allais effectuer ce voyage. Je me réfugiais dans mon lit, je serrais contre moi, le corps de Scarlett et juste l’odeur de son parfum m’apaisait et je m’endormis comme une masse.

    Mon sommeil avait été perturbé par la discussion que j’avais eu avec Dany, mais j’avais quand même réussi à dormir 5h, ce sont d’ailleurs les douces mains de Scarlett qui me tirait de mon sommeil même si j’étais encore à moitié endormi car je l’avoue encore quelques heures de sommeil auraient été les bienvenues. « Bonjour toi... ». Elle était adorable, quand je la regardais, j’avais du mal à croire que c’était la même jeune femme qui hurlait dans son sommeil à cause de cauchemar qui lui gâchait la vie. « Bonjour mademoiselle... ». Je l’observais et d’une main, je repoussais ses cheveux derrières ses oreilles quand je sentis un petit coup. Je souriais quand je vus les yeux pétillants de Scarlett, oui c’était bien notre fille qui s’exprimait. « Oui je crois qu’elle est jalouse qu’on lui dise pas bonjour », dis-je avec un grand sourire. C’est fou à quel point on pouvait tenir un petit être qui n’est même pas né... « Bonjour Mademoiselle la casse-pied ». Un rire m’échappait puis j’entendis la question de Scarlett, qui me fit beaucoup moins sourire...« De quoi vous parliez avec Dany pendant que je dormais ? » « Euh... On parlait de faire un voyage tous les deux, ça te dirait qu’on quitte Santa Monica quelques temps, histoire de... de prendre l’air, ça peut-être sympa... Qu’est ce que tu en penses ? »
    Bon ok, c’était le pire mensonge que je pouvais raconter néanmoins, je n’étais pas d’attaques pour me battre avec Scarlett, il me fallait ma dose de caféine d’abord...
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MessageSujet: Re: GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...   GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... EmptyDim 16 Déc - 20:59

Gabriel && Scarlett
J
e tenais mon écharpe en l'air pour montrer à maman que je l'avais retrouvée. Elle me sourit et acquiesça. Alors que je marchais vers elle une voiture pila net devant ma mère et des coups de feu retentirent. Je m'arrêtais net puis hurlais. Et quand je vis ma mère s'écrouler la première chose que je fis fut de courir à ses côtés. Je la suppliais de ne pas me quitter de ne pas m'abandonnais et je criais à l'aide, j'appelais encore et encore, les larmes dévastant mon visage d'enfant, et je suppliais ma mère de tenir. La pluie tombait, si forte, comme si elle voulait laver le sol du sang de ma mère, voulait me laver moi qui en était recouverte. Il faisait si froid. Je serrais ma mère contre moi en lui murmurant qu'elle allait vite se remettre, que papa allait attraper les méchants et que comme ça ils pourraient aller en vacances à Tahiti comme elle le désirait tant. Et je la berçais en pleurant et en priant pour qu'elle ne meurt pas. Elle me sourit avec cette tendresse que j'avais toujours connue en elle, cet amour infini qu'elle portait à ceux qui l'entouraient, cette douceur qui la caractérisait tant. La lumière s'éteignit dans ses beaux yeux noisettes et je hurlais son nom.

Je me réveillais brutalement dans mon lit en larmes, tremblante et bouleversée et ce fut l'odeur et la chaleur du corps de mon frère qui m'apaisa. Dany resta avec moi toute la nuit, me laissant pleurer tout mon soûl contre lui puis me berçant jusqu'à ce que je me rendorme, la tête et une main posée sur son torse, l'autre posée sur mon ventre rond. Et quand je m'éveillais, mon frère avait disparu, remplacé mon tendre amour. Souriant parce que j'étais heureuse que Gabriel soit de retour, je caressais doucement son torse. Je n'avais pas l'intention de le réveiller à la base mais je ne pouvais pas m'empêcher de toucher Gabriel dès qu'il était là. C'était plus fort que moi. Sa présence me rassurait, m'apaisait, quand il était là je n'avais peur de rien je me sentais juste en sécurité. Je n'aurais jamais pensé trouver un jour, un homme aussi merveilleux que Gabriel. Un homme qui m'aime telle que je suis avec mon passé, mon caractère explosif et ma peur de l'engagement. Un homme qui me fasse aimer l'amour, qui m'apprenne à me projeter vers le futurs avec des rêves et des espoirs. Un homme qui fasse de moi la plus heureuse des femmes avec un bébé. Un petit bout de lui et un petit bout de moi entremêlés dans un seul être. J'avais la trouille bien sûr j'étais terrifiée. Mais malgré tout, je savais qu'avec Gabriel tout irait bien.

Quand il se réveilla je lui souris et le saluait avec tendresse. - Bonjour mademoiselle... Je souris. C'est a ce moment là que notre fille décida de se manifester, mécontente qu'on l'oublie. - Oui je crois qu’elle est jalouse qu’on lui dise pas bonjour fit Gabriel avec un petit sourire. Bonjour Mademoiselle la casse-pied Je ris avec lui quand elle se manifesta encore plus violemment. Mon rire s'étouffa. - Hey mollo demoiselle ! Je sais que tu aime ton papa mais tu lui montrera en dehors de mon ventre fis-je en posant ma main sur mon ventre. Les coups de pieds cessèrent. Un peu. - Je sais pas pourquoi je sens que cette petite sera aussi têtue que son papa, fis-je malicieuse avant de venir cueillir les lèvres de mon doux compagnon pour lui offrir un baiser passionné. Après cette tendre étreinte je lui demandais de quoi il avait parlé avec mon frère quelques heures plus tôt. - Euh... On parlait de faire un voyage tous les deux, ça te dirait qu’on quitte Santa Monica quelques temps, histoire de... de prendre l’air, ça peut-être sympa... Qu’est ce que tu en penses ? J'arquais un sourcil. J'avais toujours eu un don. Celui de savoir quand on me mentait. Et Gabriel me mentait. Sciemment. C'était la première fois qu'il le faisait depuis le début de notre relation un an plus tôt et je n'aimais pas qu'il commence. Mais je n'insistais pas. Je savais comment prendre mon compagnon. Je souris alors. - Pourquoi pas ? Maintenant que j'ai mes week-end et si tu peux avoir le tiens ça peut faire du bien de partir ... répondis-je avant de l'embrasser.

Ce ne fut qu'après une heure de câlin et de tendres baisers que nous sortîmes du lit pour prendre un petit déjeuner. Je mourrais de faim. Moi qui auparavant ne déjeuner qu'un café je ne pouvais plus m'empêcher de manger maintenant. J'avais trop faim. Tout en me mangeant une tartine de nutella - ouai ça encore c'était la grossesse j'aimais le nutella moi qui détestais ça - je fis un café à Gabriel et le lui tendit. Puis je me servis un jus de pomme - j'ai horreur du jus d'orange - et en but une gorgée. Je regardais Gabriel boire son café tout en se beurrant une tartine. Quand il en fut à plus de la moitié je m'appuyais contre le bar et le fixait avec gravité. - Alors maintenant que tu as bu ton café mon amour, vas-tu me dire pourquoi tu m'a menti tout à l'heure ? De quoi parliez vous avec Dany ? Ma voix était douce, calme mais trop grave, trop légère pour qu'on s'y prenne. Qui me connaissait un tant soit peu saurait que cette voix signifiait que j'étais en colère. Je ne supportais pas le mensonge - même si j'en faisais usage dans le cours de mon métier, c'était obligatoire - et surtout venant de mon compagnon. En silence je le fixais attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...   GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... EmptyLun 17 Déc - 21:51

    Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer... ♥

    GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... 829861tumblrm57wdeTbWQ1ql9rca



    Le sommeil m’avait emporté en quelques minutes même si mon cerveau ne cessait de réfléchir. Comment lui dire qu’elle devait retourner à Saint Louis ? Comment lui dire qu’elle devrait aller se recueillir sur la tombe de sa mère ? J’étais juste perturbée par tant de questions auquel je ne disposais d’aucunes réponses. Elle était là à mes côtés, fragile, douce, calme, qui aurait pu penser qu’elle avait hurlé dans la nuit à cause d’un cauchemar qui ne faisait que de l’hanter chaque nuit. Sa peau blanche laissait apparaitre les traces de fatigue de sa grossesse mais aussi des nuits qui lui manquaient. Le réveil apparut assez vite quand je sentis le corps de Scarlett plus prêt du mien, ses douces mains caressant mon torse. Je ne savais pas d’où elle tenait son énergie, moi je commençais à avoir plus une goutte d’énergie à l’intérieur de moi car je ne dormais quasiment pas… Mais j’ouvrais un œil, puis l’autre pour apercevoir le beau visage de Scar, son magnifique sourire faisait qu’elle était resplendissante même avec ses quelques kilos en plus grâce au petit monstre qu’elle portait en elle.

    J’aurais pu passer des heures à la regarder, juste pour observer son magnifique sourire. J’aurais tellement voulu voir ce sourire même la nuit et non la voir pleurer toute la nuit, à vrai dire chaque nuit me brisait le cœur car je me sentais impuissant face à ça. Tout le monde l’était même Daniel, son propre frère… Et il semblait que la seule solution à tous ces problèmes était qu’elle fasse le deuil de sa mère mais comment faire le deuil de la personne qui vous a donné la vie ? Comment faire le deuil de la femme qui vous a élévé ? Comment faire le deuil de la femme qui vous a aimé plus que n’importe qui et n’importe quoi ? A sa place, je crois que j’en aurais pas été capable, je me serais effondré et je n’aurais pas été capable de me relever. Je lui souriais comme pour essayer de chasser ces mauvaises pensées et ne pas lui montrer que j’étais préoccupé. « Hey mollo demoiselle ! Je sais que tu aimes ton papa mais tu lui montreras en dehors de mon ventre. ». Oui, elle était plutôt énergétique et elle n’était toujours pas née. Elle avait du prendre du côté de sa mère pour ça. Mais non Scar s’entêtait à dire que c’était de ma faute car elle était aussi têtue que moi. L’hôpital qui se fout de la charité. « Je ne sais pas pourquoi, je sens que cette petite sera aussi têtue que son papa… ». J’étouffais un rire car elle se moquait de moi… « Aussi têtue que sa maman, tu voulais dire… ». Mais elle ne me laissait pas le temps de finir que ses lèvres chaudes se posèrent sur les miennes, nous offrant un long moment de tendresse qui m’avait manqué durant mes deux journées de gardes… J’aurais voulu passé l’éternité accroché à ses lèvres mais l’éternité n’aurait pas été assez longue… « Euh... On parlait de faire un voyage tous les deux, ça te dirait qu’on quitte Santa Monica quelques temps, histoire de... de prendre l’air, ça peut-être sympa... Qu’est ce que tu en penses ? ». Bien entendu, j’étais quasi sur qu’elle savait que je mentais car j’étais un menteur pitoyable et elle, une agent incroyable. Il vaut mieux que je ne commette jamais de crimes car je serais vite sous les verrous... « Pourquoi pas ? Maintenant que j'ai mes week-end et si tu peux avoir le tiens ça peut faire du bien de partir ... »

    Soit je m’étais vachement améliorer en peu de temps, soit elle était vraiment dans le gaz, soit elle l’avait remarqué et refusait d’en parler. Mais je laissais ces pensées de côté, et me laissait guider par le désir et l’amour passionnel que je portais sur Scarlett. Après quelques temps, on sortait enfin du lit, il était 12h presque 13h d’ailleurs. Le temps passait très vite quand on est en charmante compagnie. Je m’assis à table à côté de Scarlett, enfin un repas, un bon repas, j’en rêvais depuis des jours. J’observais Scarlett, dévorée, car oui elle ne mangeait pas, elle dévorait ses repas. Mais je préférais la voir comme ça. « Alors maintenant que tu as bu ton café mon amour, vas-tu me dire pourquoi tu m'a menti tout à l'heure ? De quoi parliez vous avec Dany ? ». Je recrachais mon café dans la tasse tout en toussotant, oui cela confirmait mes talents de piètre menteur. Je souriais à Scarlett qui s’était appuyé contre le bar mais je savais que mon sourire ne pardonnerait jamais le fait que je lui est menti. Et elle n’avait pas l’air très contente loin de là... « Tu devrais arrêter de froncer les sourcils, tu vas avoir des rides après... ». Heureusement qu’elle était à 6 mois de grossesse et qu’elle avait perdu en fluidité car je pense que sinon je me serais déjà pris une raclée. Elle me fixait attendant la réponse, la fameuse réponse. J’observais la table, soucieux de ce que j’allais lui dire et comment lui dire. Mon sourire s’effaça puis je déposais mon regard sur Scar et je repensais à toutes ces nuits où elle était en pleurs, le visage marqué par la peur et la tristesse. Et je repensais à toutes ces journées où elle observait le cadre où elle avait mis une photo de sa mère, elle avait besoin d’elle mais elle n’était pas là. Et ni ma mère, ni Brittany ne pourrait prendre la place de cette mère absente même si elles aident Scar au maximum...« Scarlett, faut qu’on parle... ». Je la fixais, le seul fait que je l’appelle Scarlett, voulait tout dire. C’était un sujet sérieux... « Scarlett, Daniel et moi on est très inquiets à ton sujet, on a vraiment peur pour toi... Et on a discuté, il y a quelques mois mais on pensait que ça allait passer avec le temps mais c’est de pire en pire, il n’y a pas une nuit que tu passes sans cauchemardé de la mort de ta mère... ». Les mots suivants eurent du mal à venir car il était lourd en sens et la réaction de Scar m’effrayait, je ne savais pas comment elle allait réagir face à ça... « Il faut que tu fasses le deuil de ta mère Scarlett... C’est pour ça qu’il faut qu’on aille à... Saint Louis... »
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MessageSujet: Re: GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ...   GAB&SCAR ♦ Il n'y a rien de plus difficile que de dire adieu mais parfois c'est la seule chose à faire pour pouvoir avancer ... EmptyMar 25 Déc - 20:23

Gabriel && Scarlett
J
'aurais pu rester dans les bras de Gabriel l'éternité entière. Et même l'éternité me semblerait trop courte. J'aimais le voir s'amuser avec mon ventre, parlant à notre fille, faisant vibrer ses lèvres sur mon ventres ce qui me chatouillait invariablement. J'aimais quand il remontait vers moi, le visage illuminé et avec ce regard qu'il n'avait que pour moi, ce regard qui disait "Tu es tout pour moi". Un regard qui me faisait frissonner de peur tout autant qu'il me faisait soupirer de plaisir. Et mon coeur qui s'accélérait encore et encore alors que son visage se rapprochait du mien, comme une collégienne qui s'attend à recevoir son premier baiser. La sensation de me fondre en lui, de ne faire qu'un avec lui, tandis qu'il me serrait dans ses bras, à la fois délicatement comme si je n'étais qu'une petite chose fragile et en même temps avec une possessivité qui disait que je lui appartenais, que j'étais sienne autant qu'il était mien. Et c'était bien là tout ce qui me terrifiait. Cet amour en moi qui grandissait chaque jour un peu plus, qui se renforçait chaque fois que je le voyais et même quand il n'était pas là. J'avais peur. Peur que si un jour, Gabriel disparaisse, j'explose en vol sans possibilité de guérir un jour. J'étais en train de lui offrir tout ce que j'étais, mon être entier, je me donnais à lui corps et âme suivant l'expression, sans rien garder pour me protéger si un jour ... Effrayée à la simple idée qu'il puisse disparaître je l'enlaçais et l'aimais des heures entières.

Il était presque une heure de l'après-midi quand nous sortîmes du lit. Tout le monde étant au boulot nous avions le loft pour nous deux. Et peut-être que c'était mieux. Parce que Gabriel venait de me mentir volontairement et que ça pressentait un bel orage au dessus de sa tête si il ne rectifiait pas le tir. J'avais horreur du mensonge - je ne parle pas de mon boulot, là c'était une obligation presque - et que mon compagnon puisse me mentir aussi effrontément me laissait présager le pire. Explosion en vol vous disais-je ? Imaginez plutôt une explosion nucléaire si je le perdais pour une raison ou une autre. - Alors maintenant que tu as bu ton café mon amour, vas-tu me dire pourquoi tu m'a menti tout à l'heure ? De quoi parliez vous avec Dany ? fis-je d'une voix beaucoup trop calme pour être réelle. La hanche appuyée contre le tabouret haut du bar, mon verre de jus à la main je fixais Gabriel, dangereusement calme. Mais en tout cas j'avais vu juste au vu de sa réaction. Il recracha brusquement sa gorgée de café et s'étouffa avec le reste. Je fronçai les sourcils en le fixant. - Tu devrais arrêter de froncer les sourcils, tu vas avoir des rides après... lança mon médecin en chef. Je serrais les dents sans rien répondre qu'un regard absolument glacial. Oui, ce regard là qui avait fait flancher des criminels en puissance. Gabriel perdit son sourire et se reprit, plus sérieux. - Scarlett, faut qu’on parle... fit-il alors. J'arquais un sourcil. Allons bon ... ce n'était jamais agréable une conversation qui démarrait comme ça. Surtout que Gabriel ne m'appelait jamais Scarlett. - Très bien. Je t'écoute ... rétorquais-je d'une voix encore beaucoup trop calme. - Scarlett, Daniel et moi on est très inquiets à ton sujet, on a vraiment peur pour toi... Et on a discuté, il y a quelques mois mais on pensait que ça allait passer avec le temps mais c’est de pire en pire, il n’y a pas une nuit que tu passes sans cauchemarder de la mort de ta mère... Je me figeais et pâlis brusquement. Si fortement d'ailleurs que je savais que je devais ressembler à un fantôme, pâle incarnation de la vie avec mes grands yeux bleus arrondis par la surprise à cause de la tournure de la conversation. Celle là je ne m'y attendais vraiment pas. J'essayais de me reprendre, me retranchant derrière mon visage d'une arrogance impassible, d'une neutralité à toute épreuve, ce visage qui criait "ne m'approchez pas si vous voulez vivre" et qui signifiait en fait "je suis morte de peur". Plus j'avais peur, plus j'étais préoccupée, plus j'étais stressée, et plus mon masque était arrogant, froid et fermé. Gabriel avait mit longtemps pour me faire lâcher cette sale habitude et détestait quand je posais ce masque sur mon visage. Je ne l'avais plus utilisé contre lui depuis six mois. Que je le fasse aujourd'hui signifiait beaucoup plus qu'on ne pouvait le soupçonner.

- Ce ne sont que des cauchemars rien d'autre. Ca va passer, déclarais-je d'une voix froide et distante. Mais Gabriel ne s'arrêta pas en si bon chemin. Oh non, ça aurait été trop simple. Ce qu'il me balança me fit l'effet d'une bombe nucléaire. - Il faut que tu fasses le deuil de ta mère Scarlett... C’est pour ça qu’il faut qu’on aille à... Saint Louis... me dit alors mon amant. Mon verre alla se briser sur le sol répandant son contenu sur le parquet en bois clair. Merde alors, celle là non plus je ne l'avais pas vu venir. Pendant quelques secondes je fus incapable de parler, trop choquée pour ça, et puis ma réponse fusa. Claire. Nette. Ne souffrant d'aucune réplique. - Non. Un mot. Trois lettres. Un signification. Et tant de douleur, d'amertume, de rancoeur. Sans rien dire d'autre, sans un regard pour Gabriel je fis le tour du bar pour retourner dans la cuisine et attrapait une éponge et un seau. Puis me baissant, de plus en plus difficilement je devais l'avouer, je ramassais le verre brisé et épongeai le jus de pomme. La main de Gabriel vint à mon secours puis tenta de prendre ma main mais je le repoussais brusquement. Il tenta de s'expliquer, de me convaincre mais je secouais négativement la tête. - Non Gabriel non ! Je le fixais, pleine de colère. De cette colère qui bouillait constamment en moi, de cette colère qui m'avait aidé à avancer, à me cacher, à m'élever. Elle n'était pas forcément dirigée vers Gabriel, plus vers ma mère, mon père, ma soeur, Saint-Louis en général, mon enfance brisé, mon passé assombri, mais tout ça n'était pas réel. Gabriel lui oui. Et c'est lui qui en faisait les frais. - J'ai juré Gabriel ! J'ai fais le serment en partant de Saint Louis que jamais plus je n'y remettrais les pieds ! Je l'ai hurlé, je l'ai pleuré, je l'ai murmuré. J'ai juré ! Jamais je n'y retournerais et certainement pas pour aller pleurer sur la tombe d'une mère qui nous a dissimulé le fait qu'elle était la petite fille du parrain de la Mafia espagnole !! hurlais-je en proie à une fureur peu commune même pour moi. Puis sans un autre mot, sans rien écouter de ce que Gabriel me disait, je laissais tomber le seau plein de verre et me dirigeait vers notre chambre. En claquant la porte, j'attrapais la photo de ma famille et dans un accès de rage pure je le balançais contre le mur contre lequel il se cogna avant de retomber au sol, brisé. C'était une réaction d'enfant je le savais bien mais j'avais besoin de frapper quelque chose avant de me calmer et de réfléchir.

Et comme à chaque fois que j'avais besoin de réfléchir, j'allais prendre une douche. Une longue douche chaude qui me remit les idées en place et dénoua les muscles noués de mon dos douloureux. Tout le temps de mon accès de colère, mon bébé n'avait pas bronché, comme si il sentait que ce n'était pas le moment de faire sentir sa présence. Mais maintenant il remuait doucement, presque délicatement, comme si il voulait me dire "je suis là maman, ne pleure plus c'est fini". Parce que je pleurais bien sûr. Les larmes ravageaient mon visage sans que je puisse rien faire. Passant mon peignoir de soie noir sans rien dessous, j'allais m'allonger sur mon lit et pleurait longtemps, le regard fixait vers le ciel qui se couvrait de quelques nuages, dissimulant un peu le soleil. Un bruit se fit entendre mais je ne me retournais pas. Pas plus quand je sentais le matelas s'affaisser un peu du côté de Gabriel. Mais quand ses bras puissants entourèrent ma taille je me blottis contre lui, laissant libre court à ma tristesse. - Je suis désolée ... murmurais-je à son intention. Oui j'étais désolée. Je n'avais pas eu l'intention de m'énerver contre lui, je n'avais pas voulu lui hurler dessus mais j'avais été déstabilisée par sa demande. Et puis il y avait aussi ce secret qui me pesait, que j'avais gardé pour moi, ne le dévoilant ni à Gabriel, ni a Ashleigh, ni même à Daniel. Ce secret qui me bouffait l'existence et qui provoquait ces cauchemars la nuit. - Ce n'est pas parce que je vais devenir mère que je fais ces cauchemars contrairement à ce que vous pensez tous ... du moins il n'y a pas que ça ... continuais-je à murmurer. Mais je ne voulais pas parler de ça. Pas ici. Pas maintenant. Me tournant vers Gabriel, j'admirais la beauté de son visage, la douceur de son regard. - Tu pense vraiment qu'aller là-bas me fera du bien ? demandais-je d'une toute petite voix, comme une enfant fragile a besoin d'être rassurée par un adulte. Rassurée et protégée.
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