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 INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry

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MessageSujet: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 16 Fév - 3:59



Cause it had to be you right?


Los Angeles, 14 Février à 23h, 34 minutes avant la première secousse

"L'addition s'il vous plaît."

Vous savez quoi? Parfois, même moi j'ai de très mauvaises idées. Comme venir ici, dans ce restaurant, le jour de la Saint Valentin, cette fête normalement réservée aux couples et aux amoureux transis. Je ne suis ni en couple ni même amoureux de quelqu'un à l'heure actuelle et à dire vrai, je ne crois pas que ce soit quelque chose qui me soit déjà arrivé. Une chose plus qu'étrange quand on sait que j'ai eu et que j'ai toujours d'ailleurs quatre enfants... Mais ceci n'est pas un conte pour enfants mais définitivement l'histoire d'un Stone et pour faire des enfants dans le fond, ce n'est pas très compliqué, même pas besoin d'amour, même pas besoin de magie, il suffit juste d'enfermer Papa et Maman dans une chambre et d'attendre. Quarante ans, célibataire et millionnaire, je ne suis certainement pas un cliché et j'entre bien dans les normes de ma catégorie. Quoi que, avec autant d'argent, la logique aurait certainement voulu que je sois un peu plus vieux, avec certainement un peu plus de ventre et une belle blonde sur mes genoux... Et non, Arizona n'est pas blonde, pourquoi penser à elle dans un moment pareil? Bonne question, voilà des jours que je ne l'ai pas revue, elle et son joli sourire et ... en fait je ne la connais pas tant que ça, on s'est croisé quelques fois et mon attitude envers elle a été vraiment contradictoire. Surtout par rapport à tout ce que je me suis imposé récemment, c'est à dire de me concentre sur mon travail. Je suis même devenu raisonnable, je me couche tôt, je me lève tôt, je fais même des nuits de huit heures c'est pour vous dire, je mange, je fais du sport, bon okay, j'ai arrêté les séances chez le psy mais je ne pense plus en avoir besoin. Et puis au diable la psychanalyse de bas étage, que personne ne s'amuse à jouer avec mon cerveau et tout ira bien... Bref, Harry Stone est presque en train de devenir sage... Presque, il faut bien que je m'accorde une nuit de folie de temps à autre, ce qui explique ma présence de ce restaurant en ce jour fatidique.

Mais que la jolie serveuse m'apporte vite la note que je puisse m'éclipser avec toute ma dignité intacte, surtout vu le regard qu'elle m'a lancé quand je lui ais dit que j'allais être seul ce soir. Je pousse un soupir avant de tourner mon regard vers la baie vitrée, observant le monde extérieur. Une belle soirée à L.A visiblement, que va faire cette blonde en montant dans ce taxis là avec ce charmant jeune homme, ou même ce sans abris en train de jouer du violon, ou même son compagnon en train de jeter des regards rempli de promesse à ... Merde. Putain. "Stefan?" Je lâchai l'intonation à voix haute, dérangeant le couple d'à côté mais merde. Je suis sur mes deux pieds avant même que mon cerveau me dise que c'est une mauvaise idée et j'ouvris la porte du restaurant, traversai la rue, pour me planter devant lui.

"Je peux savoir ce que tu fabriques ici? Tu m'as vraiment balancé ta démission à la gueule pour pouvoir faire ça?" Il était en pleine conversation avec un autre homme, que je poussais allègrement, faisant tomber au sol des billets de cent qui étaient sans doute destiner à Stefan. "Putain c'est bas McFire, même pour toi..." Pourquoi est-ce que je m'énerve? Excellente question, mais merde, c'est le quatorze Février et il faut que je le croise oui. Signe? J'espère que non.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 16 Fév - 13:16

Stefan était debout, adossé contre un mur, un baton de nicotine bien au chaud entre ses lèvres fines. Il attendait. Quoi au juste ? Un miracle, un signe ? Non, juste un passant un peu plus mal intentionné que les autres, un homme qui le détaillerait de la tête aux pieds en se mordant la lèvre avant de faire demi-tour, ou tout simplement avant que Stefan ne l’interpelle, arborant son plus beau sourire. Il était habitué à ne rien dire et à se contenter d’être là pour attirer les regards des autres. De toute manière, il fallait être sot pour ne pas reconnaitre que Stefan pouvait parfaitement intriguer toute sorte de clientèle. Il ne se serait pas étonné si des femmes étaient également venues à sa rencontre, et contre un peu d’argent, seul dieu savait si Stefan aurait été capable d’honorer les attentes d’une parfaite inconnue. Mais pour l’instant, les volutes de fumée émanant de sa cigarette l’embrumait, et il ne pensait plus très clairement. Il était sans doute l’heure de rentrer chez lui mais à quoi bon au final ? Pourquoi dormir quand il n’avait plus de raison de se lever le lendemain matin ? Autant jouer les prolongations, les heures supplémentaires n’étaient pas mieux payées mais elles rapportaient tout de même et Stefan ne pouvait pas renoncer à cet argent. Déjà parce qu’il devait payer son loyer, et qu’il n’était plus tout seul. Comment expliquer à Arizona qu’il n’avait plus assez de quoi pouvoir garder un toit au-dessus de leur tête alors qu’il avait passé les dix dernières années à toucher un salaire de cadre de santé ? Mais il fallait bien se rendre à l’évidence, Stefan n’avait plus rien. Les dettes, la drogue, les nuits interminables en boîte avaient eu raison de son compte en banque qui avait fondu comme la neige au soleil.

On avait finit par le dévisager avec insistance et Stefan s’était décollé de son mur pour sourire à ce parfait inconnu. « Je ne me contente pas de fumer la cigarette. », dit-il en faisant un clin d’oeil à l’intéressé qui devait avoir au moins vingt ans de plus que lui. Mais tant pis, Stefan n’avait pas les moyens de faire le difficile. Il se pencha alors vers l’oreille de ce type pour lui susurrer sans doute quelque chose qui le mettrait en appétit… « On pourra discuter de mes tarifs dans ta voiture. » Ils avaient discuté trente secondes et puis l’inconnu en avait eu pour son argent, Stefan retournant sagement se poster au même endroit, recomptant ses billets avec fierté, s’imaginant déjà le vert de ces quelques bouts de papier se transformer en un blanc pur et scintillant, le blanc de sa poudre sans laquelle il ne pouvait pas vivre. Démissionner, oui. Arrêter la drogue, non. C’était comme si on lui demandait d’arrêter de respirer. La belle affaire. C’était l’asphyxie assurée.

Stefan avait à peine eut le temps de sortir une deuxième cigarette qu’on l’abordait à nouveau, un autre client agitant ses billets verts sous son nez, avant que ce dernier ne soit renversé par… Harry Stone. « Oh fuck you Harry », répondit-il sans même prêter attention à ce que le Stone avait bien pu lui dire, se mettant déjà à genoux pour ramasser l’argent, l’autre homme déguerpissant rapidement, trop honteux pour rester dans les parages. « À moins que tu sois véritablement intéressé, tire-toi de la rapidement tu veux. Et puis je t’emmerde Harry, c’est pas comme si j’avais prévu de me retrouver là. » Ses cernes et ses lèvres violacées parlaient d’elles-mêmes. Ses yeux rouges aussi, de la même teinte que son nez fatigué.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyMar 4 Mar - 3:42

En colère. Je crois que je n'ai jamais été aussi en colère de toute ma vie. En même temps, il fallait bien une occasion, quelque chose de spécial pour faire sortir le Harry Stone de ses gonds. Stefan McFire. Évidemment, qui aurait cru que le petit flirt innocent des premiers jours allait finir par... ça. Moi tout seul dans un restaurant et Stefan en train de... de... Mon dieu, moi qui pensait qu'il ne pouvait pas faire pire que la drogue, visiblement je l'ai largement sous estimé. Pourquoi Stefan? Pourquoi? C'est quoi ton putain problème, tes parents ne t'ont pas donné suffisamment d'amour c'est ça? Devine quoi moi non plus, mais je suis peut être devenu le plus grand connard de la terre au passage mais au moins j'ai conservé ma dignité. Ou du moins un semblant de dignité. De le voir à genoux là, en train de ramasser son argent, ça me dégoûte presque. This isn't my Stefan. And fuck the fact that he was never mine. Je m'attache rarement aux gens et en temps normal j'aurais tourné la page depuis longtemps. Mais pas avec Stefan, jamais avec Stefan, peu importe que le monde déraille du moment que Stefan est là avec son stupide sourire et son air béat sur le visage. Ses mots me firent l'effet d'une douche froide et je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je suis aussi content d'être moi. Et de ne pas être lui. Okay, ce n'était peut être pas la meilleure façon d'aborder les choses et puis merde, depuis quand est-ce que je suis rationnel?

"No, no way McFire... Fuck you." Je lançai tandis qu'il se relevait, ses billets en poche. Il était... pathétique, autant physiquement que ... moralement je suppose. Un seul coup d'oeil et je peux dire qu'il n'a pas mangé depuis plusieurs jours et qu'il est là, à se vendre depuis longtemps. Voilà pourquoi je déteste cette ville, j'aurais dû rester à New York, au moins là bas les mecs comme Stefan peuvent entretenir leur addiction et ne traînent pas dans les mêmes cercles que les Harry Stone. Mais c'est trop tard, je suis déjà en colère, je suis... à bout tout simplement, j'ai envie de lui foutre une grande claque dans la figure et lui dire d'arrêter ses conneries, mais je crois que pour une fois, ce n'est pas moi le problème et ce n'est pas moi qui doit être le centre d'attention. Mais merde, j'ai essayé ça, j'ai déjà essayé.  "I almost fucking cared about your stupid ass and I'm fucking happy I didn't... My psychiatrist was fucking wrong about you... Fuck !" Je m'étais rapproché de lui, visiblement incapable de me contrôler, mon index trouvant le torse de Stefan, accusateur et bien entendu rancunier, mais il était bien trop maigre et je retirai ma main, prenant une profonde inspiration. Ne panique pas Harry, tu es es beaucoup trop vieux pour ces conneries. Oublie le, retourne dans ta voiture et continue ta soirée. C'est bien ça le problème, je ne peux pas vraiment. J'arrêtai de fixer mes pompes italiennes pendant un moment pour me concentrer sur lui.

"Just so we're clear, if I give you one hundred what exactly is going to happen hmm... Don't answer to that question I don't want to know." Et c'était la stricte vérité, je n'ose même pas imaginer le genre de pervers qu'il peut réussir à attirer avec sa gueule d'ange. Stop, ça s'arrête là, ce soir parce que j'ai décidé. Sans aucun préambule, j'attrapai le bras de Stefan, le tirant en direction de ma voiture.

"Come on, we're going home."
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyMar 11 Mar - 20:15

En tant normal, Stefan aurait réagit différemment. Il se serait sûrement mis à sourire jusqu’aux oreilles, se rapprochant d’Harry avec un petit air malin qui lui allait si bien avant de lui demander si c’était vrai, s’il avait déjà parlé de lui à son psy. Il aurait ensuite passé les cinq prochaines minutes à insister pour en savoir davantage et connaître le fond des pensées d’Harry et ce qu’il ressentait à son égard. Oui, il se serait comporté comme un véritable gamin, chose qu’il avait toujours fait au final. Mais plus depuis quelques temps. Les semaines s’étaient écoulées trop rapidement pour qu’il puisse compter véritablement le nombre d’heures exact qu’il avait passé dans cette ruelle, à jeter des regards aux passants en espérant que l’un d’entre eux sortirait enfin du lot pour venir à sa rencontre. Il avait encore son appartement, mais plus de voiture, et bientôt il faudrait qu’il vende d’autres choses pour rembourser ses dettes et inhaler sa chère et tendre poudre. Tant pis ; il lui semblait qu’il y avait plus grave que cela, que certains destins étaient bien plus tristes que le sien alors à quoi bon se lamenter au fond.

Stefan fixa le doigt de Harry sur son torse pendant un court instant, fronçant les sourcils, le méprisant du regard quand celui-ci se recula enfin. Il n’avait pas besoin de leçon de moral, il n’avait pas besoin d’entendre à quel point il était pitoyable et répugnant, il le savait déjà. En vérité, il avait grandit avec cette pensée rangée dans un coin de sa tête, et si son père avait pu prendre part à cette conversation, il se serait fait un plaisir de dire qu’il avait eu raison depuis le départ, que Stefan ne méritait pas mieux que ce qu’il avait subit et ce qu’il continuait de s’infliger sans l’aide de personne. Bordel, qu’on le laisse sagement moisir sur un bout de trottoir. Qui avait dit qu’il voulait, ou même qu’il devait s’en sortir ? Est-ce qu’il y avait une seule personne sur cette planète qui serait suffisamment intelligente pour comprendre que Stefan avait besoin de ça, qu’il ne pouvait pas s’en passer, et surtout qu’il ne le vivait pas si mal que ça ? Peut-être que la fin arriverait plus tôt que prévu, mais merde, il ne voulait pas rester chez lui les bras croisés à observer son plafond en attendant que le ciel lui tombe dessus. Il crèverait la bouche ouverte, son corps maigre étalé sur le pavé, mais il disparaitrait avec ce même sourire sur les lèvres et ce ne serait pas plus mal.

Alors quand Harry lui saisit le bras, au lieu de se laisser faire bêtement en se réjouissant de voir que son ancien directeur avait encore une once de sympathie ou de compassion pour lui, il bougea son bras brusquement pour se libérer de l’étreinte de l’autre homme, faisant quelques pas en arrière pour mettre de la distance entre lui et le Stone. « We are not going anywhere. You are going home and I am staying here. In case you haven’t noticed, I have stuff to do and I have no fucking time to waste. » Il se retourna avant de plonger une de ses mains dans la poche arrière de son jean pour en tirer une cigarette, cherchant son briquet par la même occasion. « So unless you have an offer to make, I suggest you would leave me the hell alone or you’re going to scare everyone off and that is not good for my business. » Stefan n’en démordait pas, et après avoir enfin allumé sa cigarette, il retourna se poster sagement à l’endroit où Harry l’avait trouvé quelques minutes auparavant, sans même prêter un regard au Stone.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 16 Mar - 21:35

Los Angeles, 14 Février à 23h14, 20 minutes avant la première secousse

La vie a de drôle de façon de vous montrer vos erreurs et de vous indiquer à quel point vous avez bousillé la vie de quelqu'un. Prenons Stefan par exemple, à tout hasard, bien entendu, aurait-il été mieux, si je l'avais tout simplement laissé tomber et que je l'avais laissé sniffer toute la poudre de blanche qu'il voulait pour pas grand chose? J'en sais rien, au moins, je ne l'aurais pas croisé ici, pas là ce soir, pas comme ça dans ces conditions... Eh bien j'emmerde le destin, j'emmerde la providence et il est tout simplement hors de question que je commence à m'excuser pour tout ce que j'ai fait dans la vie. Au moins, on peut dire que je n'ai jamais vraiment abandonné pas vrai? Même quand tout était noir, même quand tout allait mal, même quand j'ai "accidentellement" embouti ma voiture dans ce parking, même là... Il y avait toujours quelque chose, toujours quelque chose. Pourquoi est-ce que je me bats? Et pourquoi est-ce qu'il est important que Stefan ne laisse pas ce monde là le bouffer tout entier pour ne recracher que son cadavre? Question sans réponse.

Peut être que les cris auraient dû être suffisant, peut être que ma poigne aurait dû être un peu plus forte, tant pis, si on commence à s'aventurer dans le royaume des possibilités, on ne risque pas de s'en sortir. Stefan tu ne vois pas que je suis trop vieux pour ces conneries et que j'essaye juste de te retenir avant que tu fasses la plus grande bêtise de ta vie? À croire qu'il ne peut même pas s'imaginer être autre chose que ça, à croire qu'il ne voit plus rien sauf sa précieuse drogue. Soupir.  ".....God I can't believe I'm doing this." Ça y est je craque. Au diable la logique, au diable le bon sens, parler à Stefan c'est comme... se taper la tête contre un mur, on va aller tout simplement à l'essentiel et lui donner ce qu'il veut, et comme ça tout ira mieux, tout sera PARFAIT dans le meilleur des mondes et on pourra recommencer à faire nos petits sourires parfaits d'hypocrites parfaits que nous sommes. Je sors mon porte feuille de la poche intérieur de ma veste avec des gestes frénétiques qui trahissent à quel point j'en ai vraiment marre. Pour la première fois depuis longtemps, le cuir à l'air tellement faux contre ma peau mais je décide de ne pas me laisser déstabiliser par ce détail et je déniche rapidement quelques billets de cent dollars que je fourre dans les mains de Stefan, les pliant par la même occasion.

"Here's 500 hundred you fucking ass. I have plenty more cash at home and if this is what I have to do for you to follow me then ... fine." Fine, parce que l'argent, ces quelques précieux billets verts, ils n'ont pas la même signification dans son monde et dans le mien. Dans le mien, ça n'a pas vraiment d'importance, je peux en faire tout ce que je veux sans même y penser, décider de vider la moitié de mon compte en banque dans l'océan et ce sans un regard en arrière: pas la moindre importance. Mais le monde de Stefan est beaucoup plus cruel et beaucoup plus froid et il a besoin d'un peu de couleur, il a besoin de ce vert si précieux pour continuer à avancer. Voilà, je lui avais donné tout ce que j'avais sur moi pour l'instant et je me dépêchai de sortir les clés de ma Mercedes de ma poche, me tournant, cherchant ma voiture des yeux. La logique aurait voulu que je ne conduise pas dans cet état mais vraiment... Je me voyais mal dans un taxi avec Stefan là tout de suite. "Now are you coming... OR WHAT?"

Moi sur la défensive? À peine.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 23 Mar - 16:24

Le vert aurait effectivement pu être la couleur préférée de Stefan mais cela aurait été bien trop superficiel et à la fois trop réfléchi. Il n’y avait que le blanc, la pureté de la neige et de la poudre, l’étendue vierge d’une ligne de cocaïne qui s’allonge là et qui attend d’être aimée, comme une femme nue qui vient s’offrir. Mais cette femme là n’est pas clémente et elle ne se laisse pas si facilement apprivoiser. Il fallait la désirer longtemps avant de pouvoir la respirer et s’emparer de tous les plaisirs qu’elle avait à céder. Stefan était prêt à en payer le prix, quel qu’il soit, et la preuve était bien là, sur ce trottoir, contre ce mur où il s’adossait régulièrement, dans les regards qui croisaient parfois le sien et dans les paumes de ceux qui osaient le toucher comme s’il leur appartenait. Malgré tout cela, Stefan savait à quel point elle en valait la peine. Elle méritait largement un petit détour en cours de route, qu’on sorte des sentiers battus juste pour aller la cueillir. Tant pis, il allait périr comme ça. Et c’était sans doute cela qui énervait Harry au fond ; de savoir qu’il mourrait heureux d’avoir vécu assez longtemps pour se détruire.

Le McFire ne se fit pas prier et agrippa les billets que lui tendait son ancien supérieur comme si sa vie en dépendait. Non, en vérité, sa vie en dépendait véritablement. Et puis à quoi bon essayer de faire croire qu’il n’en avait pas besoin ? Il n’avait pas la force de feindre le désintérêt le plus total. De toute manière, il avait déjà perdu sa dignité alors inutile de s’inventer un semblant de fierté. Il contempla les billets et les recompta sagement, sans dire un mot ; et peut-être que si le compte n’avait pas été bon, le trentenaire se serait permis de réclamer la somme qu’on lui avait promise. 500 dollars, de jolis billets verts qu’il échangerait contre un peu de poudre blanche pour voir la vie en rose. Stefan avait subitement retrouvé le sourire. 500 putain de dollars. Combien de minutes sur la banquette arrière d’une vieille voiture pourrie Harry venait-il de lui épargner ainsi ? Oh, seulement quelques unes, mais c’était déjà ça, pas vrai ? Alors il emboîta le pas du Stone sans même y réfléchir à deux fois, ne faisant pas attention à ce que ce dernier disait, ne remarquant pas le ton sur lequel il prononçait les mots qui sortaient de sa bouche. Non, en vérité, Stefan était concentré sur son butin. Il faisait défiler les billets devant ses yeux, son petit trésor à lui, la solution à tous ses problèmes. Comment ça, payer le loyer ? Non, pas question. Non vraiment ce n’était pas ce qui importait le plus. Ce que Stefan avait de plus cher, c’était ses narines, et elles étaient bien trop creuses pour qu’aucune poudre ne vienne rapidement s’y loger.

Alors il s’était assis à la place du… mort. Il n’avait même pas relevé la tête une seule fois vers Harry, toujours hypnotisé par son précieux butin. « I don’t even know where you’re taking me anymore, but I can feel that it is so fucking worth it. » Clairement, Stefan n’était déjà plus en état de se rendre compte de quoi que ce soit. « Okay let’s make this quick, let’s go Harry, I have stuff to do. » Il avait bouclé sa ceinture comme un enfant qui voulait faire bonne figure pour obtenir une confiserie de plus, et il avait serré ses billets contre lui. Peut-être même qu’il les avait reniflé aussi…
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyMer 26 Mar - 2:11

Je n'ai jamais été du genre à particulièrement apprécier la violence. Et par là j'entends que je ne me suis jamais battu dans ma vie, jamais, je n'en ai jamais vu l'intérêt et peut être que quelqu'un aurait dû se charger de "m'en être une" comme le dit le dicton, mais... L'occasion ne s'est jamais présentée. Pourtant là tout de suite et plus que jamais, j'aimerais définitivement en mettre une à Stefan. Pour qu'il arrête tout ça. Je veux dire, c'est bon McFire, je t'ai déjà vu plus bas que terre, je t'ai vu ramasser ces billets sur le sol, je ne vois pas comment tu pourrais faire plus bas que ça, mais non, Stefan continue à faire comme si de rien était comme si tout ceci était normal. Oui, plus que jamais, j'aimerais être ce genre de type capable de frapper quelqu'un sans pouvoir y penser après mais je me contente de le regarder s'installer du côté passager avec une expression dépitée sur le visage. Alors comme ça Monsieur à un emploi du temps de ministre? Ça tombe très moi aussi. J'allumai le moteur avec une expression meurtrière sur le visage, merci le rétroviseur. "Do me a favor, if we're doing this, only talk when you're asked to." Je jetai un regard noir à Stefan avant d'ajouter sur un ton faussement enjoué: "And yes sweety that way you'll get more money!"

Je roulai encore une fois des yeux avant de véritablement démarrer la Mercedes, mettant le plus de distance entre Stefan et cette allée et sa petite clientèle. "You stupid jerk." Je laissai échapper, passant déjà la quatrième vitesse, ne me rendait même pas compte que j'avais largement dépassé la vitesse réglementaire en ville. Tant pis, aucun policier digne de ce nom osera me mettre une amende le jour de la Saint Valentin pas vrai? Et puis dans le pire des cas je peux toujours prétexter que je passe une soirée en amoureux avec ce charmant Stefan. Quoi que vu son état, pas certain que quiconque avec plus de deux neurones ne gobe cette histoire. Oh génial un feu rouge. Je freine en trompe, faisant au passage crisser les pneus de ma voiture et je bougeai légèrement sur mon siège, mais tant pis, le principal c'est que nous sommes arrêtés pas vrai? Et j'en profitai pour me tourner vers Stefan, pivotant légèrement sur mon siège pour le toiser de haut en bas et reprendre la parole."Can I at least ask you one question?" Ce n'était plus vraiment une demande on savait tous les deux que peu importe sa réponse, j'allais continuer quand même. "Why?" Et on savait très bien ce que je lui demandai avec ce simple mot, hors de question que je me répète et j'étais persuadé qu'il m'avait très bien entendu. Malheureusement, avant que Stefan puisse formuler une quelconque réponse, la voiture derrière nous se mit à klaxonner. Je me retournai pour faire un doigt d'honneur à l'autre automobiliste avant de constater que quelque chose clochait. Pourquoi est-ce que les immeubles bougent et...  

"What the actual fuck." Pas la peine de réfléchir à deux fois, je sais précisément ce qui est en train de se passer, bienvenue à Los Angeles Harry. "I fucking hope your seatbelt is on." Je m'empressai de redémarrer la voiture avant d'accélérer, évitant le plus de passant paniqués et autre voiture à l'arrêt possible. Et on a osé me dire qu'une Mercedes n'était pas pratique dans ce genre de situation. Sauf que je n'avais pas prévu qu'un immeuble tout entier s'effondre juste là, là où est censé se trouver la route. "Fuck this shit." Je tournai complètement le volant vers la gauche, évitant plus que possible l'immeuble en question, je réalisai une seconde trop tard que je venais de nous conduire dans une impasse et... droit dans un mur.

Me a genius... Not really.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 30 Mar - 2:40

Stefan n’écoutait pas, il n’écoutait plus. En vérité il était ailleurs, déjà planté dans les étoiles, en train de la rejoindre, elle. Tout son corps en ébullition, c’était comme si chacune de ses cellules s’apprêtaient à la retrouver, comme si chacun de ses membres se préparait à la ressentir une nouvelle fois. D’avance, il pouvait sentir son coeur battre au creux de ses paumes, le sang cognant vers ses oreilles, sa vue se troublant juste à peine, et ses lèvres s’étirant en un fin sourire sans qu’il puisse maitriser quoi que ce soit. Il s’enfonçait dans son siège parce qu’il savait qu’il n’allait plus pouvoir rester immobile et qu’il faudrait qu’il se déplace sans cesse car le bonheur serait trop intense, trop extrême pour être simplement subit. Alors oui, Stefan était déjà ailleurs et l’une de ses jambes tremblait doucement pour témoigner son impatience. Mais Stefan finit par relever la tête malgré tout, au moment où Harry l’interrogeait.

Pourquoi ? Oh si seulement Stefan avait pu répondre, s’il avait eu le temps de le faire… Il aurait pu lui poser la même question à son tour. Pourquoi est-ce qu’Harry respirait ? Pourquoi est-ce qu’il continuait d’expirer sans cesse alors qu’il savait pertinemment que cela le rapprochait doucement de la fin ? Et pourquoi est-ce qu’il ne s’arrêtait pas tout simplement de le faire, hein ? Pourquoi est-ce qu’il n’empêchait pas ses poumons de se soulever une bonne fois pour toute ? Et pourquoi mettre un pied devant l’autre, encore, toujours ? Pourquoi ne pas refuser de le faire et se laisser tomber une bonne fois pour toute, juste pour apprécier la chute, juste pour observer le décor défiler avant d’atteindre le sol pour de bon ?

C’était pourtant évident : parce qu’il n’y avait pas d’autre solution.
Non, Harry avait beau dire, il pouvait lui sortir son plus beau discours, lui faire toutes les leçons de moral du monde, au fond Stefan n’en avait que faire. Parce qu’il n’avait que ça. C’était à lui cette poudre, c’était son monde à lui et c’était sans doute ce qui l’avait sauvé. Qu’est-ce qu’Harry voulait entendre au fond ? Que Stefan était bien trop con et qu’il ne servait à rien ? Il savait déjà tout ça. Il avait eu l’occasion de s’en rendre compte par ses propres moyens en constatant que son père ne pouvait pas garder ses poings pour lui dès qu’il le voyait dans les parages. Il l’avait d’autant plus compris quand Scott était parti. Il ne l’aimait plus à présent, c’était terminé, mais au moins à présent il savait. Quoi qu’il puisse dire ou faire, au final, il était inutile. Si tout le monde avait un but en arrivant ici, Stefan n’en avait aucun. Alors à quoi bon pas vrai ? Autant être con jusqu’au bout et faire en sorte que le départ soit le plus agréable possible.

Mais une seconde s’était écoulée et tout avait basculé… Et ce n’était pas peu de le dire. Tout s’était passé bien trop rapidement pour que Stefan ne puisse réellement saisir l’enjeu de toute ceci. Les murs s’écroulaient autour d’eux comme des châteaux de cartes et soudainement Harry tournait le volant pour ne pas finir broyer sous les immeubles qui s’effondraient. Stefan eut à peine le temps de se cramponner à la portière, réflexe profondément stupide mais il ne lui restait plus que ça à présent. Et sans que le trentenaire puisse répondre ou se manifester, ils avaient heurter le mur de plein fouet, les précipitant tous deux vers l’avant, les airbags de la Mercedes s’enclenchant aussitôt. Stefan sentit tous ses os craquer tandis que la ceinture s’était bloquée contre son torse, lui brûlant le cou sous le choc, son visage s’écrasant dans l’énorme ballon qui se trouvait en face de lui, lui brisant le nez au passage, le sang coulant alors à flot. Mais la douleur était trop vive, trop violente, trop réelle tant et si bien qu’elle le ramenait presque dix ans en arrière.

La tête trop lourde, le corps engourdi et endoloris, il tenta de se tourner vers Harry quand la voiture avait enfin cessé de bouger et que tout semblait plus calme au dehors. Stefan ne savait pas s’il pouvait encore parler mais à bout de souffle, il tenta quand même le coup. « Are you okay ? Harry ? »
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptySam 5 Avr - 21:30

Qui a dit qu'avant de mourir on voyait toute sa vie défiler devant soi? Peu importe qui l'a dit dans le fond, c'est juste un tas de conneries. Pas de grand et beau flashback, pas de grande révélation sur la signification profonde du monde. Et aucun regret, non absolument regret, je dois avouer que la tout de suite mon esprit est plutôt vite. Vide et plutôt clair. En fait, tout ce que je vois là tout de suite, c'est le mur en face de moi. Plus que dix secondes avant l'impact mais je sais précisément ce qui va se passer. Exactement ce qui va se passer même.

Un. Mon pied droit ou gauche je ne sais plus vraiment, va bouger de son propre accord et chercher la pédale de frein pour tenter de stopper la voiture. Ce qui pourrait être une bonne chose en soit, mais j'ai été un peu trop généreux au niveau de l'accélération il y a quelques secondes de cela.
Deux. Les pneus de la Mercedes vont crisser et au lieu de s'arrêter, le véhicule va être attiré vers l'avant, à croire que les allemands qui ont fait cette voiture n'ont jamais entendu parler d'aérodynamisme, sérieusement les mecs, ouvrez un livre de physique de temps à autre, ça vous fera le plus grand bien je vous assure.
Trois. L'avant de la voiture va entrer en contact avec le mur, tout doucement d'abord, tellement doucement que cela va être un joli contraste avec ce bruit de tole froissé, mon dieu, ça va certainement laisser une marque sur ma précieuse voiture.
Quatre. Le reste du capot de la voiture va suivre contre le mur et le moteur va probablement être détruit. Adieu jolie voiture, tu auras bien vécue, tu m'aurais bien été utile pour frimer dans la ville des anges. J'ai presque l'impression que c'est la fin d'une époque... Pas vous?
Cinq. Oh la gravité, cette merveilleuse gravité qui va nous projeter Stefan et moi vers l'avant également, en direction du pare brise et à une vitesse plutôt folle quand on y pense un peu.
Six. Les airbags de la Mercedes vont se déployer en seulement quelques millisecondes, et c'est dans ça je dois avouer qu'on retrouve la qualité allemande.
Sept. Mon visage va violemment entrer en contact avec un airbag, ça risque de faire mal et la pression sera du genre qu'on aimerait ne jamais ressentir.
Huit. Douleur. Absolument aucune possibilité d'avoir de l'air. Vision trouble, tête qui ne répond pas, sonné, complètement sonné et désorienté le Harry.
Neuf. Une seconde sans qu'aucun air n'arrive au cerveau, panique, rythme cardiaque qui s'accélère, adrénaline et autres dans les veines, un cocktail du genre létal.
Dix. Absolutely No escape.

Mais là encore, savoir que quelque chose est sur le point d'arriver et expérimenter cette même chose sont deux expériences complètement différentes et lorsque la voiture finit enfin par rencontrer le mur, je n'étais pas du tout préparé. Pas du tout préparé à être comprimé, sonné et secoué et ce dans le même temps. Je le répète, mon esprit est vide. Pendant de longues secondes je garde le silence, complètement sonné, la tête contre l'airbag. Harry. Harry putain fais quelque chose. Ne reste pas comme ça. Bouge bordel de merde. Bouge putain. Harry. Bouge putain de bordel de merde. Bouge.

« Are you okay ? Harry ? »
Mon dieu ... McFire, tu poses les pires questions.

Je bougeai, enfin, extirpant ma tête de l'airbag avant de me mettre à tousser violemment. Le monde tangue dangereusement autour de moi et j'ai un affreux goût métallique dans la bouche. Que s'est-il passé au juste? "Oh fuck... Fuck. Fuck. Fuck." Visiblement je n'ai pas complètement perdu l'usage de la parole vu que je parle, et que je dis quelque chose. Je tente de bouger la jambe et je laisse échapper un cri. Okay, je crois que j'ai une entorse ou alors quelque chose de cassé, ou alors c'est juste le choc. Bordel, il faut qu'on sorte de cette voiture, tout de suite. Avec des mains tremblantes, j'essayai la poignée de porte mais rien ne se produisit. Non. Non. Non. "I can not open my fucking door." Respiration saccadée, mon rythme cardiaque s'accélère et les mots s'enchaînent rapidement.  "Try yours." Je lançai cette phrase à Stefan avant d'enfin me tourner vers lui. Dieu merci, il n'a pas été éjecté du véhicule et il est toujours là, toujours vivant, dieu merci... Putain, je ne sais pas ce que j'aurais fait si je m'étais retrouvé tout seul dans cette voiture. "Are you okay at least..." Je remarquai enfin que quelque chose clochait chez Stefan, tout son visage était recouvert de sang et... Putain Stefan est-ce que tu es en train de te vider de ton sang là, dans ce qu'il reste de ma Mercedes? Non, non, non... "Why is there so much blood... God Stefan... What's wrong with you?" Panique dans la voix de ce cher Harry Stone, une panique comme je n'en ai pas connu depuis des années.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 13 Avr - 15:10

Tandis que Stefan observait Harry en train d’essayer de s’extirper de la voiture, ce dernier laissant échapper un cri lorsqu’il tenta vainement de se mouvoir, la douleur commençait à se faire ressentir dans la mâchoire et le nez de Stefan, celui-ci étant alors contraint de serrer les dents pour ne pas se mettre à hurler. Surtout, ne pas fermer les yeux et tenter de respirer du mieux qu’il le pouvait. Naturellement, cela impliquait de garder la bouche ouverte, ses narines n’étant plus en état de laisser passer l’oxygène. Le sang se répandait alors dans la bouche du trentenaire sans qu’il puisse lutter, étant trop occupé à essayer de se concentrer sur autre chose que sur la douleur qui lui enflammait l’intégralité du visage. Alors il regardait Harry qui tentait vainement d’ouvrir sa portière, sa main se dirigeant ensuite vers la sienne pour constater qu’elle était également bloquée. Stefan s’apprêtait à répondre au directeur de l’hôpital, mais ce dernier le coupa avant même qu’il ait le temps de prononcer le moindre mot. « Why is there so much blood... God Stefan... What's wrong with you? » Hein ? Quoi ? Ah oui, ça. Ce n’était pas grand chose, pas vrai ? Il ne devait pas être trop amoché, après tout, il en avait vu d’autre, il savait qu’il pouvait résister à ce genre de choc. Au final, peut-être que Stefan aurait mieux fait de remercier son père, sans quoi il n’aurait peut-être jamais développé une telle résistance à la douleur et il se serait sans doute mis à paniquer en voyant l’état de l’airbag tacheté de sang, ainsi que le reste de ses vêtements dans un état innommable.

« It’s fine Harry, it’s nothing. », dit-il en passant la paume de sa main sur sa bouche pour tenter d’essuyer ses lèvres maintenant devenues pourpres. Inutile d’inquiéter Harry davantage, il n’y avait pas de quoi avoir peur ni alerter tout le voisinage. Son nez devait sans doute s’être fracturé sous le choc, et il n’avait rien d’affolant à cela. « My nose is probably just broken, nothing to worry about. » Oh non vraiment, ce n’était pas grand chose et Stefan avait vu pire. De toute façon, ce n’était ni le lieu ni le moment de songer à toutes les cicatrices qu’il avait sur le corps, certaines s’étant estompées plus que d’autres avec les années, mais au final, les marques parlaient pour lui et s’il ne se souvenait plus de la souffrance, sa peau l’avait pourtant gardée en mémoire, profondément gravée dans sa chair pour qu’il ne puisse jamais vraiment oublier et que son père l’accompagne dans chacun de ses pas. Le trentenaire passa sa main plusieurs fois sous son nez afin d’éviter d’avaler son propre sang au maximum, observant Harry du coin de l’oeil et cherchant à le rassurer du mieux qu’il le pouvait. « Calm down Harry okay, it really is nothing. It looks scarier than it actually is but it’s going to be fine. » Ou peut-être que Harry ne s’inquiétait pas vraiment de la santé de Stefan ? Peut-être qu’il avait simplement peur… Du sang ?

Saisissant le col de son t-shirt pour le placer directement au dessus de ses lèvres, Stefan se servit de son autre main pour tenter de toucher son nez afin de constater les dégâts en l’effleurant du bout des doigts. Il aurait pu essayer d’arrêter le saignement en effectuant une pression à l’endroit même où l’os laissait la place au cartilage mais la moindre pression aurait était insoutenable, et pas de doute que cette fois-ci Stefan aurait laissé échapper un cri. Et pas question d’en rajouter, il était déjà suffisamment mal en point. Les mains et le visage maculés de sang, le junkie se tourna alors vers Harry, son col maintenant imprégné du sang qui continuait de couler doucement, essayant de garder le contrôle et de paraitre le plus détendu possible pour ne pas que l’autre homme n’obtienne une raison supplémentaire de perdre les pédales. « Harry, calm down. Just try to stay still and breathe. Take deep breaths, we’re going to be fine. »
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 27 Avr - 20:16

« Calm down? You want me to calm down? You’re fucking kidding right? »

Non. Je ne me calmerai pas, tout simplement hors de question de faire appel à mon bon sens ou même à la partie rationnelle de mon cerveau dans un moment pareil. Non, c’était impossible, cette chère adrénaline était déjà dans mes veines et mon rythme cardiaque était déjà bien haut et… Mon dieu est-ce que je suis en train d’hyperventiler? Je crois que oui, je crois bien que oui, c’est fou comment des années de déni peuvent vous revenir en pleine figure soudainement. Oui, j’avais oublié que j’étais claustrophobe soit dit en passant… Pourquoi? Oh ça doit sûrement remonter à un certain Noël où mes cousins ont décidé de m’enfermer dans un placard. Pourquoi? Putain j’en sais rien moi, je ne cherche plus à comprendre la logique des Stone depuis des années. Mon dieu… Et si l’oxygène vient à manquer dans l’habitacle de la voiture… comment on fait? C’est une possibilité qui pourrait devenir très très réelle dans quelques minutes. Je veux dire, c’est logique, c’est putain de logique et on ne peut pas me demander d’ignorer ce facteur là… Et il suffit que je tourne les yeux vers Stefan pour voir tout ce sang et… J’ai un haut le coeur et je… Non, je ne vais pas me mettre à vomir là tout de suite, ce serait vraiment la cerise sur le gâteau. Le comble quand même, je suis censé être directeur d’un hôpital… Oui, je ne supporte pas la vue du sang, quelle ironie du sort vraiment. Je fais de mon mieux pour respirer mais je n’y arrive pas, l’odeur plus que forte du sang frais commence à envahir mes narines et franchement, j’aimerais bien être ailleurs là tout de suite.

Qui veut échanger sa vie avec ce cher Harry, hmmm? Je regardai encore Stefan, ayant presque envie de lui rire au nez alors qu’il clamait encore que tout allait bien. Putain dans quel monde tu vis Stefan? Est-ce que tu peux ouvrir les yeux cinq secondes et réaliser ce qui est en train de se passer? S’il essaye d’être de drôle, il ne l’est pas, mais alors pas du tout. « We are fucking trapped in a car with absolutely zero way to escape, your nose is broken, you’re probably going to bleed to death and you want ME to calm down? YOU CALM DOWN! » Peut être que je venais d’hurler la dernière partie de ma phrase. Peut être, on m’excusera si tout est confus à l’heure actuelle et si je préfère me concentrer sur autre chose que de légers détails. Je m’acharnai pendant encore quelques secondes contre cette foutue portière, y enfonçant mon épaule du mieux que je pouvais. Je laissai tomber avec un grognement de frustration, pas besoin de me faire mal à l’épaule en plus de cela pas vrai?

« God… I can’t die at forty that sucks… » Oui, je ne pouvais pas mourir ici, non, le monde a encore besoin d’Harry Stone, non merde, putain, il y a encore tellement de trucs que je dois faire. Il faut que je sorte de cette voiture, c’est d’une importance capitale maintenant. Someone, something, get me out of here, right fucking now. « Okay think Harry… Think… » Je fermai les yeux un instant avant de passer mes mains sur mon visage, me massant les tempes. Il faut que je réfléchisse. Il faut que je me concentre. Putain de tremblement de terre, il a dû forcément avoir une alerte dans la ville pas vrai, on ne peut pas être les seuls à être coincés de cette manière, ce n’est juste tout simplement pas possible. « You have your phone on you, right? » Je dis alors soudainement en ouvrant les yeux. « Fuck, where’s mine? We need to find a phone, I’m sure there’s one somewhere in this fucking car, no one is dying today Stefan I swear. » Mes mains s’affairaient déjà à trouver la boucle de ma ceinture pour me donner un peu plus d’espace et… « God no… No, no, no. » Évidemment que j’étais coincé, bien sûr. Pas grave Harry, respire, respire, tu peux toujours bouger tes mains, tu peux toujours tourner la tête.

« I’m going to get us out of here. Yes, I am. » À qui est-ce que je m’adresse au fait? Merde on s’en fout. Je me penchai du mieux que je peux, en enfonçant ma tête dans l’airbag soit dit en passant… mais on s’en moque bien, mes doigts passèrent contre le plancher de la voiture, et je tatonnais parmi les morceaux de verre à la recherche de quelque chose, n’importe quoi, un truc utile … Parce qu’évidemment tout ceci serait beaucoup trop facile si mon téléphone était tout simplement rester dans la poche intérieur de ma veste… Pas vrai?
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyMer 14 Mai - 19:55

Évidemment, cela aurait été beaucoup trop simple si Harry s’était simplement contenté d’écouter Stefan. Mais à quoi bon essayer de raisonner le Stone, surtout quand on s’appelait McFire et qu’on se retrouvait dans une situation pareille ? Harry continuait de s’agiter, essayant tantôt d’ouvrir la portière avec son épaule, s’époumonant ensuite, comme pour tenter d’évacuer son stress en s’en prenant à la seule personne qui se trouvait à proximité. Stefan ne bronchait pas pour autant et il se contentait de rester silencieux, même si l’idée d’enfoncer la tête d’Harry dans son airbag pour le faire enfin taire le démangeait depuis maintenant quelques minutes… Le trentenaire restait impassible malgré tout, jugeant qu’il n’était pas utile dans rajouter une couche, surtout pas dans ce genre de situation. Dans d’autres circonstances, peut-être se serait-il permis d’en rire ou de ricaner bêtement pour se moquer du Stone, mais il avait bien d’autres choses à penser à l’heure actuelle et il préférait se concentrer sur celles-ci pour ne pas se mettre à hurler encore plus fort qu’Harry. C’était à se demander qui venait de se casser le nez dans toute cette histoire…

Tenant toujours le col de son t-shirt au plus près possible de ses narines ensanglantées, le liquide pourpre imprégnait le tissu à une vitesse presque invraisemblable et Stefan ne trouvait bientôt plus aucun intérêt à essayer de retenir le flux d’une quelconque façon. Se séparant donc de sa compresse de fortune, il hésita un instant avant de remettre son col à l’endroit où il l’avait trouvé, se résignant au bout d’une seconde à peine. Et puis, à quoi bon jouer les chochottes et être soudainement écoeuré alors qu’il était habitué à ce genre de mascarade ? Après tout ce qu’il avait vécu, ce n’était sans doute pas un nez cabossé qui allait causer sa perte, pas vrai ? Il ne faisait plus attention à Harry, cherchant lui-même un moyen de s’extirper de cette voiture réduite à l’état d’épave, s’appuyant contre sa portière pour voir si elle n’avait pas été rendue fragile par le choc et qu’elle n’allait pas tomber comme par magie sur le bitume. Naturellement, rien ne se produisit, mais Stefan ne broncha même pas. Il était toujours aussi calme. Pour ainsi dire, il était même beaucoup trop calme pour que cela paraisse normal… C’était un peu comme s’il était détaché de tout, comme si plus rien n’avait d’importance et que le monde tournait à présent au ralenti. Il agissait machinalement, de la même manière que lorsqu’il avait encore quinze ans et qu’il venait tout juste d’échapper à la folie de Jack McFire.

En vérité, Stefan n’avait pas encore assez de recul pour constater qu’il était clairement et simplement en état de choc, et que tout son être était actuellement hermétique aux autres émotions qu’il aurait pu ressentir. Il se tourna vers Harry pour voir qu’il était en train de chercher son téléphone, quelque part entre ses pieds, le visage écrasé contre l’airbag devant lui. Il resta immobile un court instant avant de percuter, une de ses mains se dirigeant alors vers la poche arrière de son jean avec difficulté, extirpant son portable pour le tendre au conducteur qui ne semblait toujours pas plus rassuré. « Here, use this one if it still works. », dit-il simplement avant de céder l’appareil, songeant à présent à ce qu’il devrait faire une fois que les secours seraient en route pour venir les extirper de cet amas de taule froissée. Hors de question qu’on le garde en observation. Il avait juste besoin qu’on lui remette le nez en place, et si toutefois ce n’était pas envisageable alors tant pis. On lui avait enfin donné suffisamment d’argent pour qu’il puisse tenir quelques jours sans avoir à arpenter les ruelles les plus sombres de la cité des anges, il comptait bien en profiter. Mais d’ailleurs, il avait bien eu une liasse de billets dans les mains avant l’accident ? Elle n’avait pas pu se volatiliser, il l’avait sûrement lâcher sous le choc et il allait la retrouver rapidement, n’est-ce pas ?

Ce fut sans doute à ce moment là que le coeur de Stefan décida de reprendre du service, accélérant soudainement la cadence au creux de sa poitrine. « No no no no no… Fuck no… » Il marmonnait dans son coin, une main fébrile passant sur son front et jusque dans ses cheveux, répandant sur le haut de son crâne le sang qui n’avait pas encore eu le temps de sécher sur sa paume. Putain d’airbag qui l’empêchait de voir quoi que ce soit. De toute sa force, il essaya de déplacer cet énorme ballon ou de le percer pour être capable d’avoir une meilleure vision d’ensemble, échappant quelques geignements douloureux lorsque ses mouvements provoquaient une brulure trop insoutenable au milieu de son visage. « No no no, not my money... I have to find my money, I have to get it back... » Il se mettait à paniquer à son tour, incapable de rester en place sur son siège, se débattant du mieux qu’il le pouvait, essayant même de se tourner pour voir si des coupures vertes ne s’étaient pas retrouvées vers l’arrière. Il avait réussi à en saisir un ou deux, mais ce n’était pas suffisant, et il était définitivement temps qu’on vienne les chercher pour qu’il puisse enfin récupérer son argent dans le seul but de se fournir une dose de son remède miracle…
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MessageSujet: Re: INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry   INTRIGUE - The Big One - Stefan + Harry EmptyDim 1 Juin - 2:13

"God thank you... I could bloody kiss you right now."

Peut être que j'étais légèrement en train d'exagérer, car j'étais en train de paniquer. Mais est-ce qu'on pouvait vraiment me jeter la pierre, franchement? En mettant les pieds à Los Angeles et en achetant ce fameux hôpital il y a trois ans de cela, je pensais que ma vie serait une fête non stop. Du genre, le mec riche aux bords de la piscine, piscine remplie de caviar et de filles en petite tenue. Ou peut être que j'avais bu un petit de vin au moment de la signature des papiers qui décrétaient enfin que j'étais le seul et unique actionnaire du Good Samaritan hospital. Oh sweet old L.A. It was supposed to be fucking candyland for me. Où était donc passé le Harry avec des rêves de grandeur et qui voulait révolutionner le monde de la robotique? Il a peur tout simplement, il a la peur au ventre et il est complètement ... effrayé. Effrayé à l'idée de rester coincé dans cette voiture, et si ces derniers mots c'était ça hein? Des mots pour Stefan? Oui, je parle de moi à la troisième personne maintenant, je n'ai rien contre le McFire, bien au contraire, mais je refuse de m'éteindre en m'ayant encore une fois pris la tête avec Stefan. Ce n'est pas censé se passer comme ça okay, je me soucie du sort de Stefan.

Oui, I think I care. Sinon pourquoi est-ce que je l'aurais fait monter dans ma voiture? Pourquoi est-ce que je lui aurais tendu des sous? Je préférai ne pas relever sa remarque, pour la bonne et simple raison qu'il n'est pas lui même là tout de suite, et c'est sûrement pour ça qu'on finit toujours pas se retrouver. On est complètement dingues, tarés, fous, on devrait très certainement être enfermés lui et moi mais non, on est dehors, on vit et on... et on se débrouille, on vit, on fait ce qu'on peut pour ne pas craquer, il a sa drogue, et moi j'ai... Moi j'ai mes équations et j'ai mon monde. Respire Harry, respire... Est-ce que c'est parce que je suis sur le point de peut être mourir dans cette voiture que je réalise soudainement que j'aurais dû tout simplement laisser Stefan tranquille et le laisser... Eh bien le laisser toute la cocaïne du monde s'il le veut. Si c'est ça qui le rend heureux, si c'est ça qui le permet de fonctionner, pourquoi pas? Oh Harry tu es con, et tellement hypocrite, comment tu réagirais toi si on te priver de ... de Clyde par exemple. One day Stefan will get better, but obviously not today. Je respire, je respire, je compose le fameux numéro.

"Hello 911, what's your emergency?"

"My emergency? I'm trapped in a fucking car, and I just had a panic attack. I've got another passenger with me and I think his nose his broken, he lost a lot of blood... Oh and there was a fucking earthquake just five minutes ago, but you know, no big deal. By the way, this is Harry Stone, yes, the one owning the hospital you're working for, so you better send someone pretty fast or I swear to god you will lose your job. And we're on venice main street, along with probably a lot of people hurt or in shock."

Sur ces bonnes paroles, je raccrochai le téléphone avant de me tourner vers Stefan. Je fis de mon mieux pour garder un visage impassible face à tout ce sang. Difficile à faire, je vais avoir du mal à me sortir cette image de la tête. "Stop for one minute you idiot, if you need money, I can lend you some... and no you don't need to come back to the hospital."J'hausse les épaules, là tout de suite, je viens de prendre cinq ans de vieux, peut être que j'ai des cheveux blancs qui viennent d'apparaître là, dans mes mèches couleur ébène. Peut être, on s'en fout là tout de suite. Je tends une main vers Stefan mais je finis par m'arrêter à mi-chemin, pas la peine d'en rajouter une couche. Respire juste Harry, c'est tout ce que tu as besoin de faire respirer. Alors que je me concentrai sur ma respiration, j'entendis le bruit caractéristique d'une ambulance et quand je jetai un coup d'oeil dans les vestiges de mon pare-brise. "So I guess we're alive... oh and by the way... Happy Valentine." Quoi? Il a beaucoup de rouge sur son visage et c'est vrai qu'on est encore le 14. Ou le 15, je ne sais plus.

Quoi qu'il en soit... Worst Valentine Ever.

The End
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