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 Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.

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MessageSujet: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyDim 8 Avr - 1:38

Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. 120408011845656165


La matinée semblait calme aujourd’hui. Enzo s’était réveillé seul dans sa villa. Kendall avait préféré dormir dans l’appartement ; ce qui ne gênait pas du tout le jeune homme. Il aimait avoir sa liberté et la sœur de Ciara dans ses pattes, c’était un peu ennuyant au bout d’un certain temps, surtout qu’il était intéressé par l’aînée des Sandrelli. Les deux aimaient être indépendants, fort heureusement pour lui. Debout vers huit heures du matin, De Conti déambulait entre les cartons, signe du déménagement encore présent. Il était loin d’avoir fini. L’italien détestait cela voilà pourquoi aujourd’hui, il avait décidé de tout déballer, du moins une grande partie. Il en avait marre des cartons qui trainaient ici et là. Il avait engagé des hommes pour les meubles maintenant, il ne lui restait plus que ses affaires personnelles et ce n’était pas son genre de laisser des gens inconnus toucher à ses biens, hors de question. Il avait ses principes. Finalement, il regrettait que Kendal ne soit pas présente, elle l’aurait bien aidé et qui sait, peut être qu’ils auraient fini dans le lit, comme à chaque fois. Il n’en démordait pas moins qu’il profitait physiquement de la jeune femme. Elle aussi de toute façon. Une sorte de profit en attendant d’avoir sa belle. Il n’avait pas encore vu la demoiselle depuis qu’il avait atterrit à Los Angeles. En plus, il ne connaissait pas la ville, un peu perdu, il n’avait pas encore pris ses racines et essayait de faire des efforts pour s’intégrer. Il but son thé chaud qui le revigora. Il était prêt à faire le ménage. Difficile de le voir faire ce genre de chose mais comme il ne connaissait personne ici, il préférait faire ses affaires seul et puis il était maniaque. Le temps passa très vite et Enzo ne s’en rendit pas compte. Il était presque onze heures lorsque quelqu’un vint sonner à sa porte. Levant un sourcil, il se demanda qui pouvait bien venir le voir, surtout qu’il n’avait pas d’ami à LA. Ce ne pouvait être Kendall car la demoiselle n’aurait pas pris son temps pour sonner, puisqu’elle avait le triple des clés, oui oui, le triple. Il avait fait une troisième copie des clés parce que cette jeune femme pouvait être bordélique et si un jour il apprenait qu’elle avait perdu les clés, il pèterait un câble. Là, ce n’était pas une question de principe mais de prévoyance. On parle de Kendall là. D’un pas nonchalant, Enzo se rendit près de la porte et l’ouvrît. Au lieu d’un sourire accueillant, il fit une moue désagréable qui montrait à quel point il ne s’attendait pas à voir cet « invité ». Aidan. Son petit frère minable. Il venait à peine d’emménager à Los Angeles que voilà, il avait déjà derrière le cadet de la famille. Qu’avait-il fait pour mériter cela. Toujours devant la porte. Enzo parla d’une voix hypocrite. « Bonjour mon frère adoré ! Que me vaut cet honneur ? Tu t’es perdu dans ta propre ville ? » Il écarta la porte un peu plus, afin de le laisser passer. Si ses parents apprenaient qu’il avait chassé son petit frère, ils lui auraient fait la morale, même s’ils n’étaient pas proches de ce dernier. Quoi que, ça restait à vérifier ça. Néanmoins, il fit un bon geste et l’invita à entrer. Ils passèrent entre le peu de cartons qui restaient. Il avait presque terminé sa tâche. «Soit indulgent je viens d’arriver à LA. Les cartons sont encore emballés. Enfin ceux de Kendall. C’est fou ce qu’une femme peut avoir comme affaire personnelle. » Il roula des yeux et se dirigea vers la cuisine. Son petit frère le suivait.

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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyMar 10 Avr - 11:13

Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. Tumblr_la1twuP0gO1qbgivgo1_500
→ Mr & Mr. De Conti« On a le même sang mais c'est pas pour autant qu'on se ressemble, pas pour autant qu'on s'entend pas. Qu'on avance dans le même sens, pas pour autant qu'on s'aime pas.
»


    Silence. Angoisse. Cauchemar. Au beau milieu de la nuit, Aidan venait à nouveau de se réveiller en sueur. Le visage ruisselant, il s’accouda difficilement à son lit, son bras le faisant toujours autant souffrir. Apparemment, il n'avait pas fait que se réveiller mais avait aussi hurlé puisque Ciara débarqua dans sa chambre. Bien qu'ils étaient fiancés et tout proche du mariage maintenant, ils faisaient chambre à part et cela, depuis toujours. Entre eux, il n'y avait pas d'amour, juste une rancœur mal placé. Pourtant, c'était Ciara qui avait veillé sur lui après l'explosion, elle qui était passé chaque jour le voir à l'hôpital. Aidan n'était pas dupe, il savait qu'elle faisait surtout cela pour s'assurer qu'il n'allait pas mourir tout de suite mais aussi peut être parce que, dans le fond, elle finissait par l'apprécier. Depuis qu'il était rentré chez lui, Aidan passait ses journées à fixer le dehors sans avoir envie d'y mettre un pied. Sandrelli, le chien d'Aidan rebaptisé ainsi pour faire criser Ciara, était le seul à réussir à l'énerver au point qu'Aidan veuille bien faire un petit tour sur la plage avec lui afin de prendre l'air. Quant au Pub, il était fermé depuis l'accident d'Aidan et il ne savait toujours pas quand il aurait la force d'ouvrir à nouveau. Ciara s'avança vers lui et passa une main avisé sur son front. Au vu de son visage, il n'y avait rien d'anormal hormis une grosse crise d'angoisse. Bon dieu, combien d'homme auraient résisté à ce corps ? En nuisette, Ciara était penché au dessus de lui, veillant à sa santé. Tout homme sain d'esprit lui aurait sauté dessus depuis le temps mais Aidan, lui, n'avait jamais eu envie d'elle. Bien sur, il ne pouvait nier qu'elle était sublime, mais son coeur était réservé à Savannah, même si tout les opposé désormais.

    Finalement, Aidan se rendormi, cherchant dans son esprit une petite part de bon sens. Il revoyait sans cesse le visage de Reaver à ses côtés et la seconde d'après, c'était une gerbe d'étincelle suivit d'une explosion qui prenait toute la place dans son champs de vision. Depuis qu'Aidan était sortit de l'hôpital, il c'était peu à peu fermé au monde. Il n'arrivait pas à contacter ses proches même si il savait que l'accouchement de Charlie était tout proche dorénavant. Quant à Billy, il se sentait tellement responsable de ce qui c'était passé sur ce pont, qu'il avait du mal à pouvoir la regarder en face. Vers 07h00, Aidan émergea à nouveau et cette fois-çi, sans sursaut non commandé. Lentement, il se mit debout et partit sous la douche. Heureusement pour lui, ses blessures étaient bien plus jolies qu'avant même si il garderait quelques cicatrices, s'ajoutant à celle de l'accident qui l'avait envoyé en prison. D'après son médecin, il retrouverait un jour la mobilité complète de sa hanche mais il fallait être patient. En attendant, chaque déplacements lui soufflait un gémissement de douleur. Comme à son habitude, Sandrelli se tenait assis à l'entrée de la chambre de son maître, attendant patiemment que celui s'habille pour l'emmener en balade. Quelques mois en arrière, Aidan aurait balancé ce clebs sur aire de repos ou dans un refuge et ne se serait pas retourné. Mais il fallait admettre qu'il c'était attaché à l'animal et depuis, il était plutôt content de savoir que quelqu'un avait encore besoin de lui pour faire quoi que ce soir.

    Un jogging noir et un sweet-shirt plus tard, Aidan se retrouvait pied nus sur la plage de Santa Monica. Plus loin, Sandrelli courait comme un fou, inconscient de la tristesse du monde. Pour sa rééducation, Aidan devait marcher régulièrement et faire quelques exercices. Mais quand il voyait cette étendu de plage, il n'avait qu'une envie : courir. Joggeur dans l'âme, il était dorénavant impossible pour lui de pratiquer son petit échappatoire quotidien. Les mains dans les poches, Aidan finit par rester debout durant de longues minutes, fixant l'horizon. Il pensa alors à Charlie qui mettrait bientôt au monde leur enfant, à Savannah qui ignorait tout de sa mauvaise fortune et qui devait probablement trouvé refuge dans les bras de Thomas, de Billy qui devait se morfondre sur la mort de son unique amour et de ses erreurs passées et de Ciara, qui serait bientôt sa femme même si son coeur était pris par son propre frère. Ses pensées le ramenèrent ensuite chez lui où il trouva refuge dans son fauteuil favoris, Sandrelli allongé à ses pieds. Puis le téléphone sonna. Depuis son accident, Aidan n'était plus joignable par portable, celui-çi ayant était broyé lors de l'explosion. Il n'avait pas souhaité en reprendre un, préférant se couper du monde un peu plus. Mais là, le téléphone centrale venait perturber ses sombres pensées. Rageur, il partit tout de même le décrocher. « Aidan ? C'est maman », celui-çi manqua alors de s'étrangler. Rien que le mot maman le mettait dans tous ces états. « Que ce que tu veux Marie ? », lâcha t'il en se posant à nouveau sur le canapé. « Je vois que tu est toujours aussi mal polis. Je voulais juste t'informer qu'il serait bon que tu vois ton frère pour s'occuper de ton mariage, maintenant qu'il est à Los An ... », mais Aidan crut recevoir un camion en plein visage. « Quoi ?? Enzo est ici ? », sa mère semblait surprise qu'il ignorait cette information et lui signifia que c'était exact. Alors qu'elle lui demandait des nouvelles de Ciara, Aidan avait déjà raccroché.

    Moins d'une demi-heure plus tard, Aidan se trouvait devant l'adresse indiqué par sa mère. Avec surprise, il constata que son frère avait acheté une villa pas très loin de la sienne mais en plus grosse, bien entendue. Durant le trajet, Aidan avait du fumer une dizaine de cigarette même si celui-là lui était fortement déconseillé dans son état, tout comme la conduite. Mais il était hors de question qu'il prenne un taxi alors qu'il avait un break flambant neuf dans son garage. Irrité, Aidan frappa à la porte sans retenue. Au bout de quelques minutes, son abrutis de frère lui ouvrit la porte, sourire aux lêvres. . « Bonjour mon frère adoré ! Que me vaut cet honneur ? Tu t’es perdu dans ta propre ville ? », ironisa alors Enzo. « Pas de ça avec moi Enzo, que ce que tu fous ici bordel ? », lui répondit-il en guise de bonjour et entrain de force dans la villa. « Soit indulgent je viens d’arriver à LA. Les cartons sont encore emballés. Enfin ceux de Kendall. C’est fou ce qu’une femme peut avoir comme affaire personnelle », rajouta t-il. Kendall ? Furibond, Aidan se retourna vers son frère. « Parce que Kendall vit ici avec toi ? ». Décidément, la journée risquait d'être très longue.

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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptySam 14 Avr - 21:44



Los Angeles. Cette ville était animée jour et nuit. Cela changeait pour Enzo. En Italie, il n’avait pas l’habitude de voir tous ces casinos alignés les uns à côtés des autres, se faisant une concurrence interminable ; les jeunes qui sortaient lorsque la nuit tombait, dans les boîtes de nuit, dans les soirées étudiantes, dans les restos ; peut importe le lieu, LA était illuminée et vivante la nuit. Sa ville natale était moderne et animée mais pas de la même façon. Deux villes différentes, deux mondes différents. Il fallait avouer que ce monde lui convenait car il était du genre à bouger comme les américains. Il comprenait maintenant pourquoi son petit frère, Aidan et sa future épouse avait déménagé en Amérique de l’Ouest. L’unique but de l’aîné était d’empêcher le mariage arrangé entre les deux familles, Sandrelli et De Conti. Le jeune homme désirait que Ciara soit sienne et non pas celle d’Aidan. Cela l’enrageait tellement. La jalousie et lui ne faisait plus qu’un. En attendant de l’avoir pour lui, Enzo profitait d’être avec Kendall. Cette dernière lui avait proposé de venir à Los Angeles. Une très bonne idée au passage. Elle aussi, elle avait l’intention de détruire le mariage, elle n’aimait pas Aidan et trouvait qu’il n’était pas fait pour sa grande sœur.

Ce matin, le futur successeur de l’entreprise familial s’était levé du bon pied. Il avait dormi seul comme un bébé. Il s’était couché tard car comme tous les habitants de Los Angeles, il sortait pour se divertir. Il avait de quoi s’occuper dans cette ville. De Conti n’était pas encre très habitué mais il se repérerait assez rapidement. L’autonomie et le sens de l’orientation était son fort. Il ne reculerait devant rien. Il savait aussi où habitait Aidan. Dès qu’il était arrivé ici, la première chose qu’il avait fait était de savoir où habitait le cadet de la famille. Après tout, il pensait faire son entrée dans la vie de ce dernier dans quelques jours, après son installation dans la villa. Il fallait absolument qu’il voit Ciara. Tout d’abord pour lui faire changer d’avis, sinon, il emploierait la manière forte, il essaierait de la séduire à nouveau. Un jour, il s’était amusé à dire qu’il n’hésiterait pas à la kidnapper en dernier recours. Cependant, il ne le ferait, pas jusque là. Enzo n’avait pas envie d’aller en prison comme Aidan. Suivre son exemple n’était pas une bonne chose. Les cartons empilés les uns sur les autres commençaient sérieusement à agacer le jeune italien. Tout en prenant son petit déjeuner, Enzo déballait ses cartons, il laisserait ceux de Kendall parce qu’il estimait que la jeune femme ferait les siens. Il n’allait quand pas faire tout le travail. Hors de question. Il n’y avait pas que des vêtements dans les emballages mais aussi des objets de famille, des albums photos. Sa mère qui avait tant insisté pour qu’il emporte ça avec lui. Il en ouvrît un et observa les vieilles photos du temps où Lucia était encore là. Sa disparition faisait souffrir Enzo. Il ne laissait rien paraître de ses sentiments mais au fond, la disparition de sa petite sœur l’inquiétait sérieusement. La famille De Conti avait tant bien que mal cherché la petite Lucia par le biais d’un détective. Niet. Aucune nouvelle, aucune trace de sa petite sœur. Elle lui manquait. En second plan, il voyait Aidan, le cadet de la famille. Même si la famille ne l’aimait guère, il était présent dans toutes les photos. Néanmoins, il constatait que le jeune homme était vraiment mis de côté. Cela ne le gênait guère à Enzo.

La sonnette retentit alors qu’il finissait de regarder l’album. Il le referma et le rangea sur le carton. Il se demanda qui pouvait bien être derrière sa porte. Il savait qu’il n’avait pas eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec les voisins alors il en supposa que ce devait un de ses voisins. Il prit au passage un tee-shirt et l’enfila. Maintenant vêtu d’un jean et d’un haut, il se dirigea vers la porte d’entrée. Quand il l’ouvrit, une déception s’empara de lui. Une seule personne pouvait être la cause de se ressentiment. Aidan. Son frère avait trouvé sa villa et une seule personne ne connaissait l’adresse d’Enzo, ses parents. Il pensa que c’était sa mère qui devait avoir informé le cadet. Sa mère pouvait être collante ; elle avait une manie de s’occuper de tout ce qui ne la regardait pas. Elle était trop curieuse pour Enzo. De temps à autre, cela l’énervait. Enzo lui souhaita ironiquement la bienvenue et le laissa entrer. Aidan avait l’air contrarié. « J’ai emménagé ici pour m’occuper de ton mariage bien sur ! » le sourire aux lèvres. Evidemment, ce n’était pas la vérité. Ils se dirigèrent vers la cuisine. Enzo sortit un verre pour son frère. « Tu veux quelque chose à boire ? T’as pas l’air en pleine forme. Qu’est-ce que t’as encore foutu ? T’as encore des problèmes ? Oh non, tu sais quoi, j’ai pas envie de savoir. Ma journée a bien commencé pour le moment ! » en effet, il avait remarqué que son frère avait une démarche différente que la dernière fois où il l’avait vu. Après, cela faisait un bon moment qu’il ne l’avait pas vu donc entretemps, Aidan avait peut être changé sa façon d’être. Enzo en profité pour lui parler de son déménagement et de Kendall ce qui donna l’impression d’irriter encore plus son frère. « Oui Kendall vit avec moi. Ca te dérange ?! T’as pas à te plaindre, tu as Ciara pour toi » Il afficha un faux sourire. Enzo était dégouté.
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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyMar 17 Avr - 21:22

    Si Aidan devait faire une liste de ces 10 cauchemar, celui où Enzo débarquerait à Los Angeles pour lui rendre la vie impossible serait certainement en bonne position. Depuis tout jeune, l’aîné De Conti c'était toujours donné comme rôle de pourrir la vie de son frère, de toutes les façons possible. A bien y réfléchir, Aidan ne comprenait pas vraiment pourquoi. En règle générale, les frères sont toujours en guerre mais cela reste dans le domaine du supportable. Mais pour Enzo et Aidan, se rendre le vie impossible était presque devenu un sport de haut niveau. Le seul moment où la tension descendait, c'était quand Lucia, leur petit soeur, se trouvait dans les parages. Comme des goss prit en faute, les deux frangins stoppaient leur dispute pour s'occuper de leur soeur. Finalement, c'était peut être elle la plus maligne de tous, elle qui avait toujours vu du bon en chacun, même en ces parents. Pourtant, elle avait toujours eu cet air détaché, cette nonchalance dans l'attitude. Toujours lointaine, elle se disait rêveuse, faisant ainsi voyager ses aînés qui voyait en elle une sauveuse inespéré. Mais malgrè ça, Aidan restait toujours le vilain petit canard, l'enfant qu'on met de côté parce qu'il ne représente pas grand chose. Aidan avait très vite compris que si il avait était une fille, tout aurait été différent pour lui. Ainsi, quand Adriano appris que sa femme attendait un second fils, il se détacha direct de son bébé, parce qu'il ne pouvait en rien lui apporter plus qu'il n'avait déjà. Mais quand Lucia vint au monde, ses espoirs d'avoir une fille comme icone remontèrent en flèche.

    Pourquoi fallait-il que son insupportable de frère vienne l'emmerder jusqu'ici ? Sur le chemin de la villa, Aidan chercha en vain une issue possible pour qu'il rentre. C'était peut être idiot de se sentir autant en difficulté dans une ville aussi grande que Los Angeles, mais Aidan connaissait assez bien son frère pour savoir qu'Enzo serait constamment sur son chemin maintenant qu'il avait emménagé en ville. « J’ai emménagé ici pour m’occuper de ton mariage bien sur ! », commença celui-çi avec un sourire non dissimulé. Aidan sentit son poing se crispé. Depuis toujours, il rêvait de lui foutre son poing dans la figure et d’effacer un moment son air supérieur et son sourire ravageur. « Efface moi ce petit air satisfait, pas besoin de me faire du charme à moi, ça ne marche qu'avec les bécasses ! », lança t'il sans vraiment réfléchir. Quelques semaines en arrière, Aidan aurait bien entendu visé Ciara, mais il était obligé de constater qu'elle avait prit soin de lui depuis son accident. Mais ça bien sur, Enzo ne le savait pas et Aidan ne comptait pas raconter ces histoires à son frère. « Tu veux quelque chose à boire ? T’as pas l’air en pleine forme. Qu’est-ce que t’as encore foutu ? T’as encore des problèmes ? Oh non, tu sais quoi, j’ai pas envie de savoir. Ma journée a bien commencé pour le moment ! » , dit-il en lui tendant un verre. Aidan haussa les sourcil en signe d'agacement et s'adossa au bar qui lui servait de cuisine. Pendant quelques secondes, il put reposer sa hanche douloureuse et prendre le temps de se concentrer sur autre chose que la présence indésirable de son aîné. « Et bien elle va mal finir si tu ne me donne pas la vrai raison de ta présence ici. Ne me fais pas croire que tu es là simplement pour organiser mon mariage. Jusqu'as présent, tu ne t'est jamais dérangé pour qui que ce soit et encore moins pour moi. Allez parle maintenant », dit-il en soupirant presque.

    Aidan se doutait bien de l'objet véritable de sa visite. Ciara, après tout, avait été sa maîtresse avant qu'Aidan ne la reçoive chez lui, ou plutôt avant qu'elle ne s'incruste aux USA. Curieusement, Aidan ignorait presque tout de leur idylle. Ciara n'était pas vraiment le genre à se confier et encore moins sur sa relation passé avec un homme qui l'avait trahis. Aidan ne pouvait s’empêcher de rire à chaque fois qu'il y repensait. Enzo était vraiment un abrutis fini, ça ne cesserait jamais de l'amuser. « Oui Kendall vit avec moi. Ca te dérange ?! T’as pas à te plaindre, tu as Ciara pour toi » et comme il fallait s'y attendre, Enzo afficha une moue renfermé et aussitôt, un rictus se créa sur son visage parfait. Aidan, lui, était plutôt satisfait, même si il était étonné d'apprendre pour lui et Kendall. « Non non ça me vas... Après tout, elle est pas mal et puis c'est une Sandrelli, c'est toujours mieux que rien », lâcha Aidan avec un amusement non dissimulé. Aidan connaissait la belle pour l'avoir déjà vu lors de son passage éclair à Rome quelques années plus tôt. Kendall ne ressemblait en rien à sa soeur, si ce n'était dans son sale caractère et dans leur façon de vouloir tout diriger. Malgrè tout, Aidan ne savait dire laquelle des deux était la plus responsable. « Mais dis moi, j'y pense, Adriano est entrain de mourir et toi tu viens vivre ici ? N'as tu donc plus aucune considération pour ton illustre père ? », si Aidan n'avait pas aussi mal un peu partout, il ne se serait pas retenu pour rire aux éclats.
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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyDim 22 Avr - 15:40

Ce n’était pas aujourd’hui qu’Enzo avait envie de voir la tête de son frère. Lui qui était prêt à ranger tous les cartons posés dans le salon, il devrait remettre sa tâche à plus tard. Pas très enjoué de sa présence, l’aîné fit tout de même des efforts et le fit entrer. La dernière fois qu’ils s’étaient revus, c’était quand Enzo l’avait appelé pour qu’il vienne en Italie afin qu’il sache qu’Adriano était malade et qu’il devrait épouser Ciara. Malheureusement, De Conti premier du nom ne pouvait avoir les deux, l’entreprise et Ciara. Hier encore, Marie l’avait téléphoné pour lui faire de l’état de son père. Il se dégradait de jour en jour ; le temps qui lui restait se raccourcissait. Ainsi, la bourgeoise française lui rappela qu’il était nécessaire que le mariage est lieu et qu’il se prépare à succéder son paternel. Enzo était prêt depuis longtemps déjà, il n’attendait que ça. Non pas qu’il souhaitait sa mort mais le futur héritier de l’entreprise avait hâte de faire monter en flèche la réputation. Il ne portait pas n’importe quel nom. De Conti. Ce nom signifiait la richesse du pays en Italie. De plus, le jeune homme ne cherchait pas à trouver du travail alors des diplômes remplissait son CV ; non il désirait absolument la place d’Adriano. Ses intérêts étaient tout ce qui le motivait. C’était un homme égoïste, sans scrupule, froid et direct. Il fonçait et ne regardait pas devant lui. Tout ce qu’il voulait c’était d’être à la tête de l’entreprise familial, être le PDG. Adriano lui avait gâché son enfance. Très tôt, il s’était préparé à remplacer son père. Au départ, il ne voulait pas prendre sa place, des disputes s’enchaînaient à longueur de journée, des punitions tombaient pour que monsieur De Conti est le dernier mot. Et puis, à ses seize ans, lorsqu’il avait passé sa première journée dans le bureau de son père, Enzo avait été séduit. Il ne voulait pas forcément être comme son père côté caractère, mais il voulait être un homme puissant comme lui, connu et riche. Le pouvoir, c’était ce qui l’avait intéressé. C’était cette raison qui l’avait poussé à se calmer et à travailler d’arrache pied. Dans le salon, les deux frères se regardaient et se lançaient déjà des pics. A peine arrivé, que la tension entre eux s’était intensifiée. Enzo sortit un mensonge. Il ne voulait pas aider pour le mariage, il voulait empêcher qu’il se produise, quitte à mettre derrière son dos, ses parents. Son père ne pourrait pas changer son testament parce qu’il n’y avait personne d’autre en qui il avait confiance. Son fils aîné était la seule personne apte à le succéder. Aidan voulait absolument savoir ce qu’Enzo faisait à Los Angeles. Il le savait et pourtant, il n’avait qu’une seule envie, l’entendre dire. Enzo posa ses mains sur le bar et prit son air sérieux, hautain pour répondre à son cadet puisqu’il tenait à savoir les vraies raisons de sa venue. « Ok…pas besoin de te faire un dessin de toute façon. Je suis venu afin d’empêcher le mariage. Ciara ne t’épousera pas. » dit-il avec colère. Il accentuait le reste de ses phrases en appuyant son index à intervalle régulier contre le bar. « Jamais. Tu m’entends, je ferai tout pour que ça n’arrive pas ! » Enzo était un lion en cage. Dès qu’il s’agissait de Ciara, le jeune homme s’énervait, voyait rouge. D’ailleurs quand Adriano l’avait engueulé après la découverte du coup monté d’Enzo, les deux hommes s’étaient disputés. Il y avait longtemps de cela qu’ils ne s’étaient pas criés dessus. Cette fois ci, Enzo désobéirait à son paternel, sans son accord, il détruirait le mariage d’Aidan. Son petit frère en profita pour le narguer. Kendall était effectivement une Sandrelli mais elle n’était pas Ciara loin de là. Elles avaient peut être toutes les deux un sale caractère mais les italiennes ne se ressemblaient pas sur tous les points. Enzo s’en voulait vraiment de s’être fait passer pour Aidan, il avait été con. Cependant, d’un autre côté, s’il n’avait pas fait ça, il n’aurait eu aucune chance que Ciara se laisse séduire. L’infirmière écoutait ses parents. Ces derniers lui avaient dit qu’elle était promise à un certain Aidan De Conti alors elle ne pouvait qu’accepter. Si Enzo ne s’était jamais fait passer pour frère, il n’aurait jamais eu un regard de la part de la belle italienne. Aucun. « La ferme Aidan ! T’as pas l’air en forme donc j’ai un avantage sur toi et je n’hésiterai pas à te foutre une raclée ! « dit-il d’un air menaçant. Les frères se lançaient des regards meurtriers mais cela ne faisait rien à aucun des deux. Ils avaient en effet l’habitude de se faire la guerre. Son cadet continua et cette fois ci en rapport avec leur père. Il n’avait pas tout à fait tort le cadet. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Toi non plus tu ne le portes pas dans ton cœur ! » il soupira puis répondit tout de même à sa question. « Je ne m’entends plus trop avec lui depuis cette histoire de mariage. Mais passons…et puis Adriano et Marie ont insisté pour que je m’occupe de tout. Je ne pouvais pas refuser. » il fit un sourire hypocrite. Pour changer, il s’intéressa de nouveau à l’état de son frère. Il sourit de nouveau d’un air amusé. « T’as joué le prince charmant et t’es allé sauver une belle ou quoi ?! On aurait dit qu’un camion t’a roulé dessus ! » il sortit du pain de mie et du Nutella. Il avait soudainement envie de manger quelque chose de sucrée. « T’en veux ?! »
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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyVen 4 Mai - 13:03

    Ne vous êtes vous jamais demandé qu'elle était la personne que vous révériez de faire souffrir ? Et bien Aidan, si. Lorsqu'il était en prison, loin de tout, éloigné du peu de chose qui gardait en mémoire, il aimait penser aux atrocités qu'il pourrait subir aux personne qu'il haïssait. C'était un échappatoire comme un autre, une sorte d'exutoire auquel il se rattachai comme une bouée de sauvetage. Alors il imaginé Enzo venir ici, se retrouver à sa place, couché sur cette couchette inconfortable, plongé dans le noir avec pour seul occupation : replonger dans ses souvenirs. Il aimait à penser qu'Enzo serait devenu fou ici, derrière ses barreaux, à faire des cauchemars, comme Aidan en faisait si souvent. Pas de doute qu'Enzo ne se serait jamais habitué à la vie carcérale. Tout en lui sentait l'argent, le luxe et l'arrogance. Il transpirait le pouvoir et la connerie. En prison, il aurait été la cible des gangs, de ces groupes de prisonnier formant une ligue afin de déstabiliser les petits nouveaux. Aidan, lui, même si il provenait du même cocon que son aîné, n'avait pas cette attitude. Il ne représentait ce milieu aisé, cette classe qu'on apparentait aux nouveaux riches. Lui, il c'était enfermé dans une bulle, ne se mêlant à personne. Il y avait bien Jackson, son compagnon de cellule, mais ce mec s'avéra être un vrai connard sordide et cruel. Alors pour passer le temps, Aidan aimait voir Enzo souffrir comme lui même avait souffert de l’indifférence de sa famille, de l'accident qui l'avait envoyé ici.

    Toujours en face l'un de l'autre, se fixant comme deux chiens hargneux avant la grande bataille. Enzo, le chien modèle, droit et à la fois si effrayent, et Aidan le chien plus jeune mais aussi plus dangereux car ayant manqué d'une certaine retenu tout au long de sa vie. « Ok…pas besoin de te faire un dessin de toute façon. Je suis venu afin d’empêcher le mariage. Ciara ne t’épousera pas. » , déclara t'il, jetant un regard de défi à son cadet. Contre toute attente, Aidan émit un léger rire, déstabilisant durant une petite seconde Enzo qui s'activa de rajouter : « Jamais. Tu m’entends, je ferai tout pour que ça n’arrive pas ! ». Visiblement, Enzo était bien décidé à empêcher cette union. Aidan souria étrangement, un rictus à la fois sincère et déroutant. Avec aisance, il se glissa jusqu’as l'un des tabouret afin de reposer sa hanche douloureuse. « C'est bien beau tout ça mais laisse moi juste te rapeller que c'est toi le premier qui tenait à cette union », dit simplement Aidan, pesant chaque mot. C'est Enzo qui avait été chargé d'arranger ce mariage, Enzo qui avait tenu à ce que cela soit fait au plus vite afin d'obtenir la société De Conti et encore Enzo qui avait certifié à son frère que ce qu'il voulait avant tout, c'était la boite et non la fille. Il fallait bien l'avouer, Aidan prenait un malin plaisir à voir la confusion sur le visage de son aîné ainsi que sa fureur non dissimulé. Enzo était un chien fou en ce moment, luttant contre des pulsions divergentes. Dans le fond, c'était lui le plus coincé des deux. Obligé de céder aux caprices de son père pour garder le contrôle de la société et forcer de taire ses sentiments sous peine de tout perde. Aidan souria. Pour une fois, ce n'était pas lui le plus emmerdé.

    « La ferme Aidan ! T’as pas l’air en forme donc j’ai un avantage sur toi et je n’hésiterai pas à te foutre une raclée ! », dit-il comme seule récompense à sa situation merdique. Là, par contre, il marquait un point. Aidan n'aurait pas la force suffisante pour se battre contre son frère, comme presque tout le monde en vérité. Il pourrait esquiver un ou deux coups, mais n'aurait pas le dessus. Malgrè tout, il ne se laisserait pas faire et préféré souffrir comme un taré plutôt que de supplier Enzo de ne rien tenter. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Toi non plus tu ne le portes pas dans ton cœur ! », répondi Enzo après l'attaque non feinte de son jeune frère. Visiblement, entre Kendall et Enzo, ce n'était pas l'amour fou. Ce qui confirmé encore plus les convictions d'Aidan : Enzo aimait toujours autant Ciara et tout ce qui pouvait le rapprocher de la belle était bon à prendre. Kendall n'était rien d'autre qu'un pion de plus dans la réussite de son plan tordu. « Certes. Mais je ne couche pas avec Kendall, ça fais toute la différence. Ca fais quoi de se te taper les deux frangines ? », demanda t'il avec un air désintéréssé. En réalité, lui même avait posé cette question à Ciara. Elle n'avait peut être pas couché avec Aidan, mais elle partagé sa vie, ce qui d'une certaine façon était pire que tout le reste. « Je ne m’entends plus trop avec lui depuis cette histoire de mariage. Mais passons…et puis Adriano et Marie ont insisté pour que je m’occupe de tout. Je ne pouvais pas refuser. », dit-il en affichant un sourire acerbe. Là encore, Aidan pouvait constater que l'entente entre les deux leaders n'était plus au beau fixe. « Mais c'est surprenant ça dis moi. Mais on sait tous les deux qu'il y a une bonne raison pour que ce soit moi qui épouse Ciara et non toi. Ton cher papa à d'autre projets pour toi . », attaque rondement menée. Aidan posa ses mains bien à plat sur le bar, savourant sa répartie et l'effet qu'elle aurait sur son ainé.

    « T’as joué le prince charmant et t’es allé sauver une belle ou quoi ?! On aurait dit qu’un camion t’a roulé dessus ! », demanda Enzo, l'air visiblement très amusé par l'image que renvoyait Aidan. Dommage que c'est deux là ne s'entendent pas, sinon Aidan aurai était ravi de partager sa petite expérience sur un pont en feu, comme l'aurai fait n'importe quelle fratrie. Mais pas la leur, bien entendu. « Quand tu parle de belle, tu parle de Ciara ? Non ce rôle là je te le laisse bien volontiers. », dit-il comme seule raison. Si jamais Enzo apprenait ce qui était réellement arrivé à son frère, pas de doute qu'il serait déçu que cette explosion ne l'ait pas rayé de la carte. Alors autant resté évasif, pas besoin de lui donner satisfaction encore une fois. Enzo sembla être déçu du peu de réponse que lui donna Aidan et partit fouiller dans un placard. Il en ressortit un sachet de sucréries. « T’en veux ?! », proposa t'il. Empoissonnées ? Ne soyons pas non plus paranoïaque. De toute façon, Aidan ne pouvait plus rien avaler depuis l'accident. Il emit un grognement de protestation. « Bon alors. Prend note. Pour les fleurs, je crois savoir que Ciara aime les Lilas ou un truc du genre. N'oublie pas je suis allergique aux pralines, alors merci d'y penser quand tu commandera la pièce montée ... », entama Aidan avec désinvolture.
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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyMar 22 Mai - 4:45

La journée virait au cauchemar depuis qu’Aidan avait franchi le pas de la porte. Un sentiment de regret avait profondément touché le futur PDG, à la fois lasser et énerver de le voir chez lui sans avoir prévenu son arrivée, c’était d’un pas nonchalant qu’il l’accueillait. Son regard ainsi que son attitude en disait long. La conversation n’avait jamais été le fort entre eux deux et le simple d’être dans la même pièce attisait les foudres de Zeus. La seule personne qui pouvait retarder ces bombes explosives avec des mots justes et clairs, qui les aimait sans aucune préférence, qui maintenait les liens familiaux, c’était Lucia. La seule et unique Lucia. Enzo s’étai senti seul, abandonné lors de sa disparition, de plus, il n’avait personne sur qui se défouler, Aidan quand à lui, était en prison. Il n’avait même pas fait l’effort de le contacter durant son séjour pour lui annoncer la mauvaise nouvelle concernant leur petite sœur. Il préférait rester loin de son cadet. Plus c’était le cas, plus il se sentait mieux. Néanmoins, depuis que son frère et sa sœur n’était plus à la maison, il s’était quelque peu ennuyé. En effet, une fois ses études finies, le bel italien avait eu plus de liberté, plus de temps à lui ; de ce fait, parler avec quelqu’un de son âge lui avait été fort difficile. Les amis n’étaient pas son quotidien, à force d’être une personne peu fréquentable par rapport à son acharnement sur le travail, sur son caractère plutôt froid, il ne s’était pas fait beaucoup d’amis. Outre le fait qu’il soit seul, les parents De Conti restaient constamment derrière son dos. Marie, qui d’un côté épiait ses faits et gestes afin de raconter à son cher mari les quelques déboires que le jeune homme provoquait parfois, dans les soirées huppées auxquelles le successeur de M. De Conti était invité, d’un autre côté son paternel, qui malgré lui, couché presque atteint de la phase terminale dirigeait son entreprise et remettait son fils aîné sur le droit chemin, lors de ses petits moments où il était lucide, finalement, le cher Enzo n’avait pas une minute à lui, pas une minute de tranquillité. Dans ses moments de délire, à deux doigts de craquer, il espérait que Lucia franchisse la porte, le rassure et le choie comme elle avait l’habitude de le faire, contrairement à Aidan où la moindre pensée à son égard semblait être enfouie dans la partie la plus obscure d’Enzo. Ils ne s’étaient jamais donnés la vie facile, tous les soirs, attablés donc en famille, se regardaient d’un air meurtrier attendant que l’un tende la perche pour répliquer. Tous les jours, ils agissaient ainsi. Apparemment, les bonnes vieilles habitudes étaient encore là. Ce fut donc sur un ton agressif qu’Aidan lui demanda les raisons de son emménagement à Los Angeles, la même ville que lui et Ciara. La réponse était évidente mais le cadet voulait absolument l’entendre de la bouche d’Enzo. Il prenait un malin plaisir à faire de sortir de ses gonds l’aîné, histoire de s’amuser un peu. Pour une fois, Lucia n’était pas là pour arrêter le conflit verbal. Aidan savait que son frère éprouvait des sentiments ambigus pour la demoiselle qui serait sa future épouse. Sa satisfaction ce montrait par ce sourire sournois qu’il employait. A chaque fois qu’Enzo le voyait utiliser cette expression, il avait envie de le baffer. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, les expressions qu’affichait Aidan ne lui avaient pas manquées non plus.

«Ca c’était avant que je ne rencontre Ciara ! Tu le fais exprès ma parole ? Sinon, j’aurai négocié avec père.» le regard dur, il toisait son petit frère comme un inconnu. Sa présence restait désagréable pour lui, son attitude agaçait plus que tout le jeune homme. Pourquoi leur mère avait appelé Aidan ? Trop curieuse, elle avait l’art et la manière de fourrer son nez partout. «Et enlève moi ce sourire de satisfaction. Tu me rends malade. » Il roula ses yeux d’un mouvement furtif. Non seulement il était agacé par la présence de son frère mais il était énervé. Il se contrôlait pour ne pas que la situation dérape car si leur mère devait apprendre qu’Enzo avait frappé Aidan jusqu’à lui faire mal en plus de son état actuel, il serait sans doute sermonné et l’aîné voulait absolument éviter cela. Il n’aimerait pas entendre la voix de sa mère dans sa tête. Et puis, son père en rajouterait une couche. Parfois, le successeur d’Adriano De Conti se demandait pourquoi il devait subir tout ceci. Il s’était dit qu’à la mort de son père, il serait libre de faire ce qu’il voulait. Marie Beaumont n’aurait aucun droit sur lui, elle n’avait même pas un quelconque droit qui lui permettait de diriger l’entreprise. Enzo en serait le seul chef, LE seul, l’unique PDG de l’entreprise. Lorsque viendrait la mort de son géniteur, tous les journaux parleront de lui, de ses futurs stratagèmes qui feraient remonter la cote de ses banques. « J’ai l’occasion d’évaluer les compétences de chacune et je dois dire que Ciara l’emporte ! Et Ciara t’apprécie autant au lit que dans la vie courante ? »dit-il d’un air sérieux. Il espérait seulement que son frère lui dise qu’il n’y avait rien entre eux. Cependant, Aidan était imprévisible, il pouvait se prendre au jeu, il avait embobiné plusieurs fois son grand frère quand ils étaient jeunes. Maintenant, Enzo se méfiait de toutes les réponses que ce dernier lui donnait. « Samuel, fais attention à ce que tu dis…je peux avoir les deux, l’entreprise et Ciara et je vais le prouver à père. Il est fou, la maladie lui fait dire n’importe quoi. En attendant, songe que j’ai plus d’un tour dans mon sac…» Il grinça des dents. Mécontent de la réflexion de son frère. Les seuls fois où il l’avait nommé par son prénom français, c’était lorsque ce dernier l’avait vraiment contrarié. Cela voulait-il dire qu’Enzo ne pouvait pas tout avoir, qu’Adriano pensait à Aidan alors que tout ce temps, il l’avait mis de côté ? C’était injuste parce qu’Aidan lui n’était pas amoureux de la Sandrelli, il n’avait jamais été pour ce mariage, au contraire, Enzo l’y avait forcé. Parfois, l’aîné se trouvait stupide. Il ne pouvait pas s’en vouloir car il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer Ciara avant que le mariage arrangé soit d’actualité. Le jeune homme avait essayé de soutiré des informations à son petit frère pour savoir la cause de son état. Il fut de suite déçu en entendant sa réponse. Il resterait donc sans réponse. Alors il proposa quelques sucreries, son invité refusa. Enzo haussa alors ses épaules et se servit tranquillement. Quand à l’homme qui lui faisait face, il en profita pour lister quelques détails à propos du mariage. D’un air enragé, il prit une feuille et un crayon au coin du bar et nota de rage ce qu’Aidan lui disait. «Si j’oublie pour les pralines, c’est pas grave ? Tu ne m’en voudras pas ? » s’écria le jeune homme d’un ton ironique. En même temps, il saurait les fleurs préférés de Ciara, peut être qu’après, il pourrait lui offrir un bouquet de fleur. Avant, il faudrait qu’il aille la voir. Elle ne serait pas ravie de sa présence ici, à Los Angeles, mais il avait tellement envie de la voir, même un simple regard de sa part lui ferait le plus grand bien. Il n’aurait jamais pensé qu’il tomberait sous le charme de la belle italienne. Le temps qu’ils avaient passé ensemble avaient été magiques. Il y avait eu depuis le début une sorte de jeu entre eux. Ca avait tout de suite collé. « Je demanderai à Ciara en personne pour les fleurs si t’es pas sur ! Ca me fera sortir un peu.» C’était plus un prétexte pour la voir qu’autre chose. Adriano lui avait formellement interdit de trop l’approcher, conscient des sentiments qu’il ressentait pour la jeune promise d’Aidan, il ne voulait prendre aucun risque. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’Enzo avait l’intention d’empêcher que le mariage est lieu. Son père en ferait une crise s’il apprenait les intentions de son fils aîné. Il ne manquerait plus que ça, la mort d’Adriano De Conti sur le dos d’Enzo. « Dit moi ce qu’il te faut d’autre parce que Marie va me faire un caca nerveux, je voudrais éviter ça. Demain, elle va me téléphoner pour savoir où en est le mariage, j’en suis sur et certain.» il soupira bruyamment. Il ne prenait même pas la peine de regarder son frère.


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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptyMer 30 Mai - 11:57

    A croire que les deux frères devaient toujours être en constance rivalité. Depuis tout jeune, Aidan avait bien comprit qu'il perdrait face à Enzo, l'ainé, le chouchou des parents. A l'école, il triomphait, tandis qu'Aidan s'enfonçait royalement. Les week-end, il partait en séminaire avec Adriano, profitant des chambre d'hôtel, des course de rallye et autre évènement sportif. Il se faisait bien voir par les associés de son père, par ses collègues et futur entrepreneurs. Physiquement, il avait tout prit d'Adriano. La carrure imposante, le visage aux traits parfait, le regard droit et assuré et même cette niaque qu'on les grands hommes. Il avait le teint ambré des italiens du sud, la même peau bronzé qu'Adriano qui avait passé son enfance en Sicile. Quand on les mettait à côté, on devinait immédiatement qu'Enzo était le fils prodige, le digne représentant de la lignée De Conti. Quand Marie posait son regard sur son fils ainé, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir fière, fière d'avoir mis au monde un enfant si parfait, si fort et si téméraire, si volontaire et déterminé. Dans le fond, peut être avait-elle cette jalousie, cette rancœur de ne pas le voir devenir le médecin réputé qu'était son propre père. Marie n'avait jamais rien eut à dire sur l'avenir de son fils ainé. Dés sa naissance, il était prédestiné à devenir le leader De Conti, la jeunesse doré parfaite pour reprendre le flambeau de l'entreprise si cher à Adriano. Contrairement à Aidan , il n'avait pas eut le choix, il avait eut l'affection des parents mais pas la possibilité de choisir son avenir.

    « Ca c’était avant que je ne rencontre Ciara ! Tu le fais exprès ma parole ? Sinon, j’aurai négocié avec père. », cracha Enzo. Satisfaction. Apparemment, la belle italienne avait fait son chemin dans la tête d'Enzo. Quand Aidan c'était aperçut de leur petit manège, il était persuadé que Ciara n'était qu'une femme parmi tant d'autre dans la vie d'Enzo. Qu'elle n'était pas si différente des autres femmes qu'il pouvait fréquenter. Pourtant, Ciara semblait avoir hypnotiser Enzo, elle semblait l'avoir rendu ivre, ivre de colère qu'elle s'en ailler, ivre de désir pour elle. Etait-elle plus désirable maintenant qu'elle appartenait à un autre ? « N’empêche que quand je t'ai demandé ce qui te poussé à accepter ce deal, tu m'as simplement dit qu'on était gagnant tous les deux et que tu pouvais devenir le dirigeant de la boite. C'était ton plus grand rêve, non ? ». C'était il y a un moment maintenant. Aidan c'était rendu dans leur villa romaine. Pour la première fois depuis des années, Aidan avait remis les pieds dans la maison de son enfance. Il avait put fouler à nouveau la pelouse de la demeure De Conti, admirer ses plants de fleurs impécablement entretenu par un jardinier. Il avait alors revut sa mère, Marie, toujours aussi droite et cintré dans son tailleur hors de prix, toujours cet air de grandeur sur un visage pincé par la vie dont elle n'avait pas révé. Il avait retrouvé Enzo dans une aile du bâtiment. Le grand Enzo, qui ne semblait pas avoir tant changé depuis qu'Aidan avait disparut de sa vie. Son assurance avait augmenté, ainsi que sa corpulence mais l'homme restait le même. Enzo l'avait guidé jusqu'a Adriano, qui se mourrait dans une chambre médicalisé à l'étage. Même à son chevet, Aidan n'avait rien ressentit sinon de la pitié. Il lui avait jeté un seul regard avant de quitter la pièce et d'entendre le marché que lui proposait son frère et sa mère : accepter d'épouser une parfaite inconnue pour renflouer l'entreprise familiale, en faillite.

    « J’ai l’occasion d’évaluer les compétences de chacune et je dois dire que Ciara l’emporte ! Et Ciara t’apprécie autant au lit que dans la vie courante ? », lui demanda t'il, sans vraiment attendre de réponse. Enzo avait du cran. Avec une raison qui échappait à Aidan, Kendall avait accepté ce marché. Elle s'envoyait Enzo tout en sachant que sa soeur l'aimait encore, du moins c'est ce qu'il pensait. Il avait déjà surpris des conversation entre Ciara et Kendall, quand celle-çi s’éclipsait dans sa chambre pour passer un appel. Elles semblaient plutôt complices, à la différence des De Conti qui se vouait une haine farouche depuis des années. « Elle ne se plaint pas. Il parait même que je fais partit de son top 5, j'espère pour toi que tu te trouve dans ceux là aussi. » Aidan souria. Bien sur, c'était totalement faux. Aidan et Ciara se détestaient trop pour coucher ensemble même si ces derniers temps, ils c'étaient rapprochés. Mais Enzo n'en savait rien, peut être même imaginait-il qu'Aidan commençait à apprécier Ciara et que l'épouser ne lui posait plus de problème. Il ignorait tout du reste : de Savannah, Billie et de l'enfant que portait Charlie. « Samuel, fais attention à ce que tu dis…je peux avoir les deux, l’entreprise et Ciara et je vais le prouver à père. Il est fou, la maladie lui fait dire n’importe quoi. En attendant, songe que j’ai plus d’un tour dans mon sac…» Enzo c'était emporté, ce qui amusa Aidan. Cela faisait des années qu'il n'avait plus entendu quelqu'un l'appeler Samuel, si ce n'était sa mère quelques heures plus tôt. Il n'avait jamais vraiment accepté ce côté francais, même si cela lui était favorable de temps en temps. Parlant parfaitement le francais, Aida y voyait quelques avantages, tout comme sa culture avancé sur la France. « Tu me menace maintenant ? Et tu pense qu'Adriano vas t'écouter ? Tu sais aussi bien que moi qu'il ne pense qu'as lui. Tu n'est qu'un pion sur son échiquier. A moins que tu l'étouffe dans son oreille, Adriano n'acceptera jamais un autre deal que le sien. Tu ne voudrais pas risquer de perdre l'entreprise quand même ? », ricana Aidan. Mais il savait qu'Adriano ne pourrai jamais exclure Enzo de ses plans. Lucia étant portée disparue depuis des années, la famille avait perdu espoir de la revoir un jour. Il ne restait qu'Aidan, ce qu'Adriano refuserait, même sous la torture. Enzo restait son seul espoir de voir son entreprise briller à nouveau. « Je demanderai à Ciara en personne pour les fleurs si t’es pas sur ! Ca me fera sortir un peu.», proposa Enzo avec une envie non dissimulé. Aidan se redressa. D'un seul coup, il y vit un danger. Ciara le détestait et elle le ferrai certainement courir un moment. Mais elle l'aimait aussi, ce qui pouvait faire pencher la balance. Aidan préféra la jouer rusé. « Si tu veux te faire rouer de coup, pourquoi pas. Je suis qu'elle vas adorer l'idée de te savoir en couple avec Kendall ... », au moins, les choses étaient claire. Aidan possédait une information précieuse qui jouerait en sa faveur à un moment ou un autre. « Dit moi ce qu’il te faut d’autre parce que Marie va me faire un caca nerveux, je voudrais éviter ça. Demain, elle va me téléphoner pour savoir où en est le mariage, j’en suis sur et certain.». Visiblement, jouer l'organisateur du mariage n'était pas un cadeau pour Enzo. « Je t'aiderai bien mais comme tu le vois, j'ai besoin de repos. Faut que tu fasse un gros truc, les petits plats dans les grands. Je suis sur que Marie à déjà réserver un emplacement de rêve à Rome. Je sais qu'ils sont ruinés, mais faut absolument que sa brille. C'est pas tous les jours qu'un De Conti se mari ... »

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MessageSujet: Re: Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli.   Te revoir me réjouis, si tu savais. En fait non, c'était juste histoire d'être poli. EmptySam 30 Juin - 5:25



« C’est notre père qui a tant insisté pour que se soit toi le futur mari de Ciara ! Je n’avais pas le choix… »Enzo se rappelle encore de la conversation avec son géniteur. Elle s’était déroulée dans l’immense bureau d’Adriano, à ce moment là, cet homme dont le visage marqué par quelques rides montrait un certain âge, pouvait encore marcher avec une canne. Les deux hommes toujours présents de la famille De Conti se disputaient à propos du mariage arrangé. Enzo avait essayé maintes fois de faire comprendre à son père qu’il n’était pas d’accord que son cadet épouse la belle italienne. Il la désirait pour lui et lui seul. Quand à Marie Beaumont, elle devait être derrière la porte, l’oreille tendue afin de suivre toute la discussion. L’aîné des trois enfants en avait eu plus qu’assez de devoir obéir à son paternel et pourtant, il avait fini par accepter son triste. L’entreprise était finalement plus importante que la demoiselle Ciara Sandrelli. Pourquoi ne pouvait-il pas la choisir ? Une unique pensée avait traversé l’esprit d’Enzo. Si le jeune homme ne pouvait choisir la jolie brune c’était parce qu’à cause d’Adriano, il n’avait pas eu d’enfance, il avait passé toutes ces années à travailler d’arrache pied pour être à la hauteur de son père et de prendre sa place. Au lieu de s’amuser comme Lucia ou Aidan, il avait travaillé dans son bureau toutes les nuits. Il avait attendu trop longtemps et le fait de savoir qu’une femme avait la capacité de le rendre vulnérable, le perturbait. Cependant, son rêve d’être un futur PDG avait pris le dessus et donc l’avait ramené à la raison. Ainsi, il avait appelé Aidan pour lui annoncer son futur mariage avec l’italienne. Ce ne fut que quelques plus tard que l’état de leur père s’était aggravé, il était passé de la canne à une chambre médicalisée. Tout cela était la faute d’Adriano en plus, s’il n’avait pas fait une bêtise avec l’entreprise et n’aurait pas causé leur faillite. C’était une honte pour Enzo, cette erreur dévoilait la faiblesse d’Adriano De Conti aux yeux de tous les concurrents. Il fallait absolument qu’il reprenne les commandes. En plus, son père était trop têtu pour l’écouter. Il le laissait donc faire. Durant son adolescence jusqu’à la disparition de Lucia, le jeune homme l’avait admiré, il avait été son plus grand admirateur. Puis, cette lueur qui brillait dans ses yeux avait disparu de jour en jour après que sa petite sœur était partie. Même si Enzo s’était disputé avec elle juste avant sa disparition, leurs parents se retrouvaient en quelque sorte comme le bouc émissaire. Il mettait la faute sur eux. Après tout, ça l’était puisque leur mère reprenait les lettres que Lucia écrivait pour Aidan. Le futur PDG l’avait su à un certain moment, pourtant, il n’avait rien fait pour le dire à Lucia. Il s’en moquait complètement. Toutefois, il ne s’était pas douté une seule seconde que cela causerait la perte de sa sœur chérie. Il s’en voulut énormément car il savait qu’elle disparu de son propre gré.

« Tu…» Enzo était fou de rage. Aidan lui disait qu’il faisait parti du top 5 de la demoiselle. Il avait ainsi eu des rapports sexuels avec elle. Il n’avait pas le droit. Le pire dans tout ça, c’était qu’il savait que son grand frère était amoureux d’elle. Il ne voulut pas le croire. « Tu mens !! Il me semble que tu ne l’apprécies pas. J’entendais Lussia dire que Ciara ne se plaisait pas ici. Que ça n’allait pas. Alors à moins que la situation ait changé, ce que je doute fort, je pense, non je suis sur que tu mens ! » s’écria-t-il. Il paraissait sur de lui mais au fond, il doutait. Peut être que Ciara avait fini par apprécier Aidan, vu qu’elle devrait l’épouser, elle avait fini par changer d’avis. Il espérait seulement que non. Ensuite, il en profita pour lui dire qu’il pouvait avoir l’entreprise et Ciara. Encore un autre mensonge. Il essayait seulement de se persuader lui-même. Aidan répliqua et fut dur avec son grand frère. Néanmoins, il n’avait pas tort. Jamais Adriano ne changerait d’avis « Qui ne tente n’a rien comme on dit ! Même si ce n’est pas gagné » murmura-t-il à la fin. Il ne perdrait quand même pas espoir. Ce n’était qu’une question de temps. Il devait réfléchir, trouver un plan pour annuler le mariage. Ce serait difficile de repousser la date du mariage sauf si un imprévu important tombait. Enzo souffla bruyamment. Maintenant, il notait ce que son frère lui énonçait. «Le statut de couple avec Lussia c’est superficiel, ça ne compte pas. Lussia et moi on a les mêmes intentions. Et puis c’est elle qui est venue me voir…» dit-il pour se défendre. Il avait couché deux trois fois avec elle, mais ça ne signifiait rien pour lui. La jeune femme essayait de rendre sa sœur jalouse. Elle ne voulait pas qu’elle reste avec Aidan car elle ne l’aimait pas. « De toute façon, tu n’as rien à dire sur elle et moi. Ca ne te regarde pas ! » Il changea ensuite de sujet. Il ne désirait pas s’attarder sur le sujet sensible. Il en avait marre et il s’énerverait pour rien. «J’ai choisi la ville de Taormina en Sicile pour le mariage puisqu’encore une fois, c’est moi qui doit m’occuper de tout. » c’était une ville merveilleuse qu’Enzo avait choisie pour eux. Un de ses endroits préférés. Même si ce n’était pas son mariage et qu’il était contre, il avait fait un effort pour faire les choses bien.

Il était temps à Aidan qu’il quitte la villa de son frère. Ce dernier en avait déjà marre de la voir chez lui. Cela l’irritait comme s’il faisait une réaction allergique. Il n’avait jamais eu l’habitude de rester aussi dans une même salle alors ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Il le regarda d’un sourire hyprocrite. «Je pense qu’il serait temps que tu rentres chez toi, non ? » il sortit de la cuisine en direction de sa porte d’entrée. « En effet, je te mets à la porte. Mère et père m’ont dit de ne pas en venir aux mains avec toi, d’organiser le mariage mais ils n’ont pas dit que je devais t’accueillir chez moi comme ça.» il ouvrit la porte et attendit que son petit frère s’avance. Enzo l’attendait avec un sourire sincère. Ce sourire signifiait qu’il avait hâte qu’il parte de chez lui. Il avait besoin d’être seul à nouveau. Comme tous les jours, lorsque Lussia n’était pas là. Il ne prit pas le temps de lui dire au revoir qu’il referma la porte derrière lui. Enzo souffla doucement et s’éloigna de la porte, prêt pour une journée d’ennui et de souffrance.


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