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 « alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson

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« alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson Empty
MessageSujet: « alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson   « alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson EmptySam 21 Avr - 16:37



lou-ann and jackson

Le regard porté vers l’horizon, Lou-ann se tenait face à un jeune homme bien bâti qui la regardait un sourire désolé aux lèvres. « Je veux dire, le prend pas personnellement… » Elle frotta ses bras dans l’espoir de se réchauffer, en vain. Sa colère grandissait à mesure que son interlocuteur continuait de parler. Sérieusement ? Il l’avait fait se lever à huit heures du matin, un des rares jours où elle pouvait se payer une grasse matinée pour lui faire un discours de rupture ? « C’est juste que je sors d’une relation longue et… » C’était trop, elle explosa. « Sérieusement !?! C’était ça ton urgence ? » Serrant les poings, elle inspira et expira lentement plusieurs fois afin de se calmer. « Tu voulais rompre avec moi ? » Le pauvre mec avait l’air désolé ce qui l’énervait d’autant plus. « Deux fois… on a couché deux fois ensemble ! » elle posa ses deux mains sur les épaules du docker et plongea ses yeux dans les siens. « Tu ne peux pas rompre pour la simple raison qu’on a jamais été un couple ! » Il n’était qu’un plan cul occasionnel et clairement pas un homme avec qui elle aurait voulu avoir une relation sérieuse. Les seules fois où ils s’étaient essayés à parler, il lui avait parlé des heures de ses maquettes de navire qu’il faisait en allumettes, lui racontant les moindres étapes de toute la construction. Il lui avait fallu quatre Margarita pour réussir à se tenir éveillée. « La dernière fois que tu m'as invitée au restau, tu as tenu à appeler TOUTES tes sœurs pour savoir ce qu’elles avaient mangé le soir même. Quand ton téléphone s’est éteint parce que tu n’avais plus de batteries avant que tu n’es plus appelé la sixième tu t’es mis à pleurer… si on avait été un couple, c’est MOI qui aurais rompu ! » Sérieusement, pourquoi fallait-elle qu’elle ne tombe que sur des boulets dans son genre ? Quand il lui avait envoyé un SMS en lui disant qu’il tenait absolument à la voir, elle s’était dit qu’il l’appelait pour qu’ils s’envoient en l’air dans un lieu incongru comme ils l’avaient fait jusqu’à présent. Car après tout, c’était là que résidait toute l’essence de leur « relation ». C’est pourquoi elle s’était ramenée maquillée à la perfection, les cheveux sentant le pamplemousse, des talons sexy, un imper lui arrivant mi-cuisse, mais surtout rien dessous si ce n’est un corset noir et rouge des plus sexy avec les portes jarretelles et le string allant avec. Ceci expliquant pourquoi elle avait si froid. A la seconde où elle était arrivée, il l’avait emmenée à l’écart et avait commencé son monologue de rupture. Elle se retrouvait à présent comme une conne, en plein milieu de la matinée dans une tenue sexy sur un port rempli de dockers et de passants. Cette matinée s’annonçait tout simplement magique. L’exaspération se montra sur son visage et elle agita ses mains, montrant qu’elle abandonnait l’idée de lui faire comprendre quoique ce soit, ce mec était de toute manière irrécupérable.

S’écartant du pauvre type, son regard se posa sur un autre. « Décidément, c’est ma journée. » Se trouvant à seulement quelques mètres d’elle, Jackson Monroe regardait au loin sans porter attention à ce qui pouvait l’entourer. Ils s’étaient rencontrés il y a plusieurs années de là et Lou en était tombé raide dingue en exactement trois secondes, le temps de le croiser donc. Ses airs de bad boy, son regard de braise, il lui donnait des frissons partout. C’était donc toute sourire et avec ses pare-chocs bien en vus qu’elle était venue à sa rencontre et avait réussi sans trop de mal à coucher avec lui par trois fois. Perdue dans son monde, elle s’était déjà imaginé dompter la bête et pensait qu’ils sortaient ensemble. Epoque insouciante où elle pensait comme le mec qui avait tenté de la larguer plus tôt que lorsqu’on faisait l’amour plus d’une fois avec quelqu’un cela voulait dire qu’on passait de « coup d’un soir » à « petite amie ». Grossière erreur. Petit un, il disparut du jour au lendemain sans donner de nouvelles. Petit deux, elle apprit qu’en plus d’elle, il avait couché avec pas mal d’autres filles dont une amie à elle qu’elle lui avait présenté à une soirée. Petit trois, il avait raconté à ses potes qu’elle était un coup très moyen et ne valait pas le coup. Conclusion, elle n’avait qu’une envie, lui briser toutes ses dents et lui les faire bouffer par l’arrière train. Nous avons donc d’un côté une splendide rousse vêtue simplement d’un imper et de dessous affriolants animée d’une rage folle et de l’autre côté un mec dans ses pensées catalyseur de toute la haine de la demoiselle. La question n’est pas de se demander ce que ferait une personne normale dans cette situation, mais bien ce que ferait Lou-ann Abbott. Car oui, si une personne saine d’esprit avait été dans cette situation elle aurait, au choix, passé son chemin ou serait venu dire ses quatre vérités au garçon de ses tourments. Seulement, cela faisait bien des années que la jolie rousse avait abandonné tout sens du ridicule et ce pour le meilleur, mais surtout pour le pire… Cette scène, les dockers et passants qui en furent témoin la virent au ralenti, comme dans un film. Le regard projetant des flammes, une démone rousse avait chargé en direction d’un jeune homme sans raison apparente. Poussant un râle au dernier moment, elle avait relevé son bras à l’horizontal afin de le plaquer au sol. Du moins, c’était le plan. Le résultat fut que l’homme se tenant trop près du bord, il perdit l’équilibre en arrière et, cherchant à éviter la chute, il agrippa la femme par son imper. Aussi surprenant que cela parut pour tous les gens les observant, la femme préféra chuter avec son imper plutôt que de le voir partir à la flotte avec l’homme. Sortant de sa tête de l’eau, elle se trouva nez à nez avec Jackson en mode panda car tout son maquillage avait coulé « alors tu es de retour en ville petit con ? » oui, Lou-ann Abbott avait toujours eu un grain.
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« alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson Empty
MessageSujet: Re: « alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson   « alors tu es de retour en ville petit con ? » ft Jackson EmptyDim 22 Avr - 10:45



lou-ann and jackson


Le port. Endroit magnifique pour une charmante balade au soleil, pour pouvoir flâner tôt le matin, avant qu’il n’y est trop de monde, sentir la brise fraiche sur son visage, respirer à plein poumon, se sentir vivant ... Sans déconner... Jackson n’était ni le genre des longues balades au soleil, ni même celui de la brise fraiche ou de quoique ce soit. Jackson avait plus ou moins passer la nuit ici, planter comme un poteau, à regarder autours de lui à réfléchir, comme un con, figer dans le temps. Ce qui lui passait par la tête ? Pas grand chose, trop de chose surement. Il ne maîtrisait définitivement pas la situation, mais ça n’aurait pas vraiment du le choquer... Il en avait l’habitude. Jackson n’avait pas encore trouver d’appartement. Bien sûr il lui arrivait de dormir chez des potes. Mais quels potes... Et pour un mec qui essaye de rester clean et de faire des pieds et des mains pour se faire pardonner d’une faute involontaire envers sa soeur, rester chez des mecs peut présentable n’était surement pas une bonne idée. Il ne savait pas tellement dans quel sens ou marché. Dès qu’il faisait un pas, il voyait déjà la chute s’était évident, elle l’attendait là, le sourire aux lèvres. La chute, la seule personne avec laquelle il était fidèle... Il avait bien des fois essayer de la tromper avec la félicité, la réussite... Mais honnêtement... Elles n’avaient même pas voulu de lui. Il ne savait plus trop comment il s’était retrouver sur le port. La chute l’avait surement entrainer là. D’ailleurs en mettant les mains dans ses poches, il tomba sur des sachets plein de coke... Il connaissait cette sensation, cette douceur, même à travers le plus solide et épais des pochettes plastique. Il retira ses mains de ses poches, légèrement tremblante, et les colla à son jean. Comme quelqu’un qui essaye de se contrôler alors que c’est peine perdu, comme un terroriste suicidaire qui s’apprête à se faire sauter avec un bombe. Il le sait, un policier le fouille, il est fait comme un rat. Il y touche, il est fait comme un rat. En vrai il ne savait même plus comment s’était arrivé là. Il n’était pas aller en chercher chez ses fournisseurs. Et de toute façon il voyait mal n’importe lequel de ses patrons se servir de lui comme dealer, comme au paravant, alors qu’il venait juste de sortir de prison, pour la deuxième fois, et qu’il était un aimant à flic. Mais dans ce cas là, il ne savait pas vraiment comment c’était arrivé là...

Il était resté là toute la nuit, droit comme un I, espérant se faire piller les poches pendant qu’il ne ferait pas attention. On ne sait jamais. Il se fichait bien de l’argent que ça pouvait lui rapporter, il était sorti de prison il y a moins de deux semaines, et il n’avait réellement aucune envie d’y retourner, dans l’immédiat, ni jamais. Il n’avait pas non plus envie de foutre en l’air sa cure de désintox. Alors il avait passé la nuit là, à penser. Parce qu’en vrai, il savait penser. Il le faisait souvent mal, n’arrivait jamais au bonne conclusion, mais il pensait. Enfin il observait et pensait la vie en dessin. C’était étonnant de vivre dans l’esprit de Jackson. Il vivait à travers une bande dessiner en noir et blanc qu’il dessinait au fur et à mesure. Les chutes étaient toujours noires et profondes. Les personnages principaux était d’ailleurs le sarcasme et le cynisme, qui copinait avec l’échec et la peur. La réussite, et la chance n’était que les ennemis de la nation. Le bonheur était le dictateur fachiste qui cherchait à tout détruire de la vie des héros. Les temps étaient dur dans le monde de la bd en noir et blanc, dans le monde de l’humour noir. Parce qu’il cherchait à s’en sortir, et que les ennemis ne faisait que se rapprocher de lui. Et quand on reste de nuit, je vous promet qu’on croise de bon cas sur le port. La prostituée en mode pink lady qui s’approche langoureusement de lui pour faire du racolage de bas étage. Jackson qui lui murmure doucement à l’oreille, avec un espèce de dégout non dissimuler «fouille ma poche et barre toi...» C’était probablement mal de l’enfoncer encore plus. Mais se débarrasser de la coke était son but numéro un de la soirée, et puis elle était dégueulasse et en aurait surement bien besoin. Et Jackson n’était pas le petit père des pauvres. Déjà il venait de la fournir gratuitement, c’était un noble geste de sa part... Si en plus il fallait qu’il la sauve de la débauche, on était pas sortit de l’auberge. Lui qui avait la débauche comme meilleure amie. La chute, La débauche, et Jackson. Un trio infernal, fidèle à lui même, et toujours là ou on l’attend.

Le jour s’était levé qu’il ne l’avait pas remarqué, qu’il avait toujours les poches pleines, et qu’il ne savait toujours pas quoi faire. Il fallait qu’il aille travailler. Qu’il se trouve un appartement, un truc un peu salubre peut être, pas la piaule qu’il squatte de temps en temps, quand il pleut, et qu’il ne reste pas planté comme un con dans la rue, toute la nuit. Il n’a même pas les yeux cerner, il ne connait plus trop la fatigue, ce n’est en prison que l’on apprend à dormir. Tu as toujours peur de te faire violer dans ton sommeil par ton gardien de cellule... Il aurait pu faire du théâtre, à le regarder il aurait été parfait dans le rôle du lampadaire... Jackson ne remarque plus rien, ni personne. La phase d’observation est passé depuis longtemps, maintenant il dessine dans sa tête, en attendant que dans le dessin une issus possible se dessine et que la coke finisse par disparaître elle même. D’ailleurs dans un dessins ça ne demanderait pas grand chose, un coup de gomme. Mais Jackson savait être plutôt fidèle à la réalité, et même en noir et blanc on arrivait à ressentir les couleurs qu’il avait dans la tête... Même s’il n’y en avait pas beaucoup, on ressentait les chauds et les froids, sa palette de noir et blanc était certainement l’une des plus riches.

Soudainement il ressentit un choc sur son flanc gauche. Un truc qu’il n’avait pas vu venir, qu’il n’avait pas sentit, que son dessin n’avait pas capté, qu’il n’avait probablement pas observer. D’un geste rapide, il avait saisit cette chose, ou plutôt seulement son imper, alors qu’il perdait son équilibre et se dirigeait tout droit vers la flotte. La chute dont je vous parlait justement. Pour une fois ce n’était pas prévu, ce n’était pas attendu, c’était étrange. Car la personne au lieu de le retenir, ou de faire je ne sais quoi, bascula avec lui et tous les deux finirent dans le port.... Alors que Jackson s’enfonçait dans l’eau, son cerveau fut immergé détruisant son dessin mental comme une explosion hydraulique. En une seconde néanmoins il se dit que se débarrasser de la coke dans le port ce n’était pas une si mauvaise idée. De toute façon la coke mouillé c’était infâme, alors autant la laisser couler, ou la laisser flotter peu importe, il serait loin. Il vida rapidement ses poches sous l’eau, restant probablement un temps important sous la surface de l’eau, et finit tout de même par sortir la tête de l’eau, encore un peu sous le choc de ce qui venait de se passer. Mais le plus choquant ne fut pas de se retrouver dans l’eau sale du port. Mais plutôt de se retrouver face à un panda roux, qui faisait légèrement peur...Le plus impressionnant fut tout de même lorsque le panda se mit à parler... « alors tu es de retour en ville petit con ? » Bon il devait la connaître... Ou alors elle s’attendait à ce qu’il la reconnaisse, et lui ne remettait pas du tout le panda sur le corps qu’il ne voyait pas puisqu’elle était dans l’eau. Il se rapprocha du bord, dans l’espoir de pouvoir grimper et remonter sur la terre ferme. Non parce que baigner non loin de petit sachet blanc ce n’était pas la meilleure idée. Et que l’eau du port n’était pas des plus accueillante... «je suppose qu’on a déjà coucher ensemble... Mais tu devais avoir un sac sur la tête...» Jackson était sans doute l’une des personnes les plus agréable qui soit avec les femmes. Non a vrai dire c’était un véritable con, et c’était bien la seule connerie qu’il affichait ouvertement. Les femmes étaient toute, ou presque des dégénérés de toute façon. Et la preuve l’une d’entre elle venait de lui foncé dessus sans grande raison apparente. En même temps il se demandait comment elle espérait qu’il la reconnaisse... Ca faisait au moins trois ans... Sa bite n’a pas une aussi grande mémoire que ça... Il finit par réussir à monter sur le bord de l’eau, et lança un regard noir à ceux qui s’approchait de lui. «bon le panda, si tu veux sortir de ta bouse tu attrapes ma main...» Délicatesse même, quand tu nous tiens. Mais quand on y pense, il était plutôt agréable... Et avait tout de même proposer son aide, ce qui était en soit un exploit...
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