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 lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "

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MessageSujet: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptyLun 5 Nov - 18:57

« savannah to lucas ; get ready for the race of your life. »

Savannah s'aventurait entre les tables du Barking Spider avec sa décontraction habituelle, un plateau chargé de boissons en équilibre sur l'une de ses mains. Ces jours-ci, son travail se faisait de plus en plus prenant ; entre son statut de serveuse qui étirait chacune de ses soirées et la gestion administrative qui entamait ses matinées, elle ne savait plus vraiment où donner de la tête, pis encore, elle ne savait plus où elle allait trouver l'énergie nécessaire pour gérer le tout. Il lui semblait désormais, qu'elle ne parvenait plus à concilier l'équilibre de sa vie professionnelle au bar et celui de sa vie privée, qui pourtant, sortait peu à peu de son obscurité. Mais peut-être était-ce parce qu'autrefois, elle se plongeait dans son job pour oublier ses déboires amoureux et aujourd'hui que ceux-ci ne sont plus aussi mitigés, elle se rendait compte à quel point elle mettait certaines choses de côté. Depuis qu'elle s'était rendue en Toscane pour empêcher Aidan de se marier à une femme qu'il ne désirait pas, la situation n'avait pas tant évolué ; certes, ils s'étaient enfuis ensemble et avait enfin pu se jeter dans les bras l'un de l'autre, mais une fois de retour à Los Angeles, ils s'étaient aperçus que le mariage n'était pas la seule question qu'il fallait résoudre. Qu'il y avait encore des détails à régler. Maintenant qu'elle réalisait que sa vie avec Aidan était enfin possible, qu'elle s'apprêtait à commencer, elle ne pouvait tout simplement plus attendre. Son travail n'était plus assez distrayant pour cela et elle demeurait inconditionnellement frustrée. Comme lorsque l'on attend qu'une cloche sonne, en regardant les aiguilles progresser dans une horloge. En parlant de temps, la jeune femme consulta l'heure et se rendit compte que son service se terminait enfin. Elle servit son dernier verre et rangea son tablier.

En effet, cette fois-ci, la jeune femme avait décidé de prendre son après-midi entier pour passer un peu de temps avec son meilleur ami, le Davenport. À une période où tout se détraquait avec Aidan, elle avait eu le réflexe de vouloir appeler le jeune homme et à cet instant, elle avait réalisé à quel point elle le mettait de côté à l'avantage de ses propres histoires. Elle s'était déplût à elle-même d'un pareil égocentrisme. Si elle était revenue à Los Angeles, ce n'était pas seulement pour Aidan et Billie, c'était essentiellement pour retrouver sa vie d'avant et donc, Lucas compris. Et elle ne supportait pas l'idée d'avoir délaissé ce qui leur appartenait à tout les deux, de ne pas avoir reconstruit immédiatement ce qu'ils avaient toujours partagé ; une complicité fusionnelle doublée d'une amitié qui n'a pas besoin de mots pour s'exprimer. Depuis quelques semaines donc, ils se voyaient quotidiennement ; Savannah avait appris pour la mort de son enfant, elle avait aussi compris que sa relation avec Cassandra s'était sérieusement dégradée et cela lui froissait le cœur. Les Davenport avaient toujours été de bonnes personnes, certes avec leurs caractères respectifs, mais certainement pas méritants d'un malheur comme celui-ci. C'est pourquoi elle faisait souvent sortir Lucas ; certes, ce n'était pas une solution pour lui que de fuir son foyer, néanmoins elle était sûre que cela lui permettait de s'aérer un peu les idées, et pourquoi pas de s'amuser avec elle. Elle ne pouvait décemment pas le voir malheureux. Aujourd'hui donc, il n'y aurait pas les enfants ; ils avaient pris l'habitude de poser River et Lily au parc, pour discuter ensemble ensuite, mais l'activité qu'elle avait prévu n'était pas du tout faite pour les bas âges. Cependant, elle était persuadée que cela séduirait totalement son ami ; les kartings. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres vermeilles, tandis qu'elle actionnait avec véhémence le moteur de sa moto fraîchement inaugurée la semaine précédente. Bientôt, elle roulait vers le quartier d'Hollywood.

Lorsqu'elle arriva, elle constata que Lucas n'était pas encore présent. Ce qui n'était pas son genre car habituellement, elle était toujours la dernière arrivée, parfois même avec du retard si la fermeture du Barking lui prenait plus de temps que prévu. Elle fronça légèrement les sourcils et s'adossa à sa bécane en allumant une cigarette, pour patienter.



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Lucas T. Davenport
Lucas T. Davenport

▐ PAROLES : 3111
▐ DATE D'ARRIVEE : 31/08/2011
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▐ AGE : 27 ans
▐ OCCUPATION : Rédacteur en chef & commentateur sportif.
▐ POINTS : 160
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MessageSujet: Re: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptySam 10 Nov - 12:21

La vie n'était vraiment pas un cadeau pour Lucas en ce moment. Bien sûr tout le monde autour de lui savait pourquoi, et ce pour deux raisons. Premièrement, c'était la mort de son fils quelques mois plus tôt qui l'avait plongé dans un état moral très faible. Et oui, la mort d'un enfant, encore d'un bébé ce n'était pas du tout évident, et ça détruisait les parents. Après tout la chose la plus logique ne serait pas de vivre, d'élever ses enfants, les voir grandir, passer des moments exceptionnels avant de mourir vieux et avoir des petits enfants ? Et pourtant ce jour là, le destin avait bouleversé la nature des choses en prenant le fils de notre jeune journaliste. Un véritable drame pour la famille lorsqu'un chauffard avait percuté le véhicule de Lexie, la soeur de Lucas qui avait sur sa banquette arrière Caleb dans son siège enfant. Et c'est cet accident qui avait pousser Lucas à aller doublement mal puisque tout cela avait eu de grandes répercussions dans la vie du journaliste mais également dans toute celle de sa famille. Bizarrement, les parents des deux jeunes s'étaient un peu rapprochés de leurs enfants et avaient su tenter de consoler nos deux jeunes mariés. Quel comble quand même de devoir subir le décès de son enfant pour que ses parents reviennent dans votre vie... Enfin tout ce bordel dans la vie de Lucas avait amené la deuxième raison qui lui foutait un peu le moral dans les chaussettes. En effet, de ce drame était né une belle crise de couple. Cassandra et Lucas s'étaient mariés il y a un petit peu plus d'un an mais depuis maintenant un petit moment, la jeune femme avait quitté le domicile. Rien n'était facile entre eux ces derniers temps, et les prises de tête étaient devenus quotidiennes. Par le passé ils avaient surmontés de nombreuses épreuves ensemble, et ils avaient toujours combattu envers et contre tous pour préserver leur magnifique petit couple, mais là ils se détruisaient tout seul et si Lucas avait beaucoup essayé de se montrer fort et présent pour sa femme, cette dernière elle ne l'était pas du tout pour lui puisqu'elle passait son temps déprimée au fond de son lit. Bien entendu c'était normal pour une maman de pleurer son bébé, mais repousser sans cesse Lucas, ça ne l'était pas, enfin ce n'était pas dans les habitudes de Cassy, même quand elle allait mal. Donc suite à tout cela, Lucas se retrouvait chez lui à s'occuper de la petite Lily, non sans l'aide de sa soeur Lexie. Et bah oui, il avait besoin de sa soeur, et même si elle allait mal elle-même, elle restait présente pour son jumeau.

Enfin aujourd'hui Lucas allait passer un bon moment quelques heures dans sa journée et il en était persuadé puisqu'il avait rendez-vous avec sa meilleure amie Savannah. Enfin tout n'était plus pareil entre eux depuis son retour d'entre les morts l'an dernier, mais ils restaient proche. Néanmoins pas autant que par le passé et l'un comme l'autre en étaient conscients. Mine de rien la jolie brune avait passé quatre ans loin à ne donner aucune nouvelles, et du coup ils avaient du temps à rattraper. Ce temps ils essayaient de le rattraper, mais ce n'était pas la chose la plus simple à faire. En tout cas pour le moment, Lucas devait finir un papier pour le journal avant de filer. Sauf que lorsqu'il leva les yeux vers l'horloge de son bureau, il se rendait compte qu'il avait déjà rendez-vous dans une heure avec Savy. Et autant dire qu'il ne serait sûrement pas à l'heure. Il termina donc son article le plus rapidement possible, et c'était juste cinq minutes avant son rendez-vous. En comptant la route à faire jusqu'au karting, il allait avoir une bonne dizaine de minutes de retard, autant dire pas grand chose, mais la ponctualité était en général une qualité apprécié chez Lucas. Bah là dommage pour Savannah. M'enfin toutes les fois où c'était lui qui faisait le pied de grue, elle n'allait pas lui en vouloir. C'est donc à peu près un dizaine voir une quinzaine de minutes plus tard qu'il arriva sur le parking et qu'il se gara avant de filer de retrouver Savy qui l'attendait déjà devant, appuyer sur sa nouvelle moto et tirant sur sa cigarette. Il s'approcha un petit sourire aux lèvres avant de l'embrasser et de la taquiner directement : « J'adore ta nouvelle moto, par contre tu veux mourir jeune toi... Rouler en moto, la clope, que des choses dangereuses » Puis il reprit son sérieux pour s'excuser de son retard : « Désolé j'étais entrain de boucler un article, d'où mon petit retard. Mais pour me faire pardonner je te promets de pas trop t'humilier sur la piste »
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MessageSujet: Re: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptyDim 25 Nov - 17:50

« savannah to lucas ; get ready for the race of your life. »

Savannah était installée contre sa bécane, une cigarette coincée entre ses lèvres vermeilles ; ses yeux cristallins vagabondaient rêveusement d'un être à un autre, s'arrêtant rarement plus de quelques secondes sur chacun d'entre eux, et pourtant, il semblait qu'elle englobait dans son regard chaque détail des scènes qui se déroulaient successivement autour d'elle. C'était sans doute pour cela qu'elle appréciait si peu l'attente d'une personne et qu'elle préférait largement être en retard plutôt qu'en avance ; elle privilégiait l'urgence à la stagnation. Son impatience enfiévrée l'empêchait généralement de s'attarder sur les futilités de la vie quotidienne - telle qu'un enfant s'abaissant pour récupérer ses billes, ou bien une petite fille tentant maladroitement de se faire des tresses, ou encore un homme explosant de rire à la remarque d'un ami - mais lorsqu'elle le faisait, elle sentait gronder au fond de son abdomen une telle vitalité, qu'elle peinait à demeurer immobile bien longtemps. Sa première cigarette étant achevée depuis maintenant quelques minutes, Savannah en ressortit une seconde qu'elle alluma avec l'habilité que lui conférait l'habitude, inhalant avant d'expirer la fumée dans l'air frais de l'après-midi. Lucas ne devrait sûrement pas trop tarder, songea-t-elle en consultant sa montre une énième fois. La jeune Monroe le savait aussi débordé qu'elle, lorsqu'il s'agissait de leurs jobs respectifs et elle savait aussi qu'un article quelconque pouvait parfois grignoter un temps supplémentaire à celui qu'il était censé accorder à d'autres activités – en l'occurrence, la rejoindre dans ce cas présent. Elle se figurait aussi qu'intimement, il prenait ce temps au travail pour ne pas avoir à rentrer trop tôt chez lui, mais elle n'osait réellement avancer cette hypothèse ; c'était sa méthode à elle. Longtemps, il n'y avait eu personne pour l'attendre à son domicile, c'est pourquoi elle préférait rester à son bar plutôt que de rejoindre sa solitude usuelle, ou ses obscurs soucis. Ça ne voulait certainement pas dire qu'il avait adopté cette tactique, malgré les malheurs divers qui s'étaient abattus dernièrement sur lui ! - d'autant plus qu'il avait Lily à sa charge. Savannah se plongea dans le flux irrépressible de ses pensées, sans s'apercevoir du temps qui s'écoulait, si ce n'est pas la calcination progressive de sa fine Lucky entre ses doigts.

Quelques minutes plus tard, elle entendit au loin une porte claquer et machinalement, elle releva la tête vers l'auteur de ce bruit si significatif, qu'elle guettait depuis que le contact de sa moto avait été éteint. Comme son intuition le lui avait soufflé, c'était bien Lucas qui venait d'arriver. Ce dernier se dirigeait désormais vers elle à grands pas, un large sourire peint sur sa face angélique – et elle ne pu s'empêcher de le lui retourner. Il n'était pas rare qu'elle trouva le Davenport beau ; elle le connaissait depuis maintes années et avait vu l'évolution du petit garçon, à l'adolescent et enfin à l'homme adulte qu'il était à présent et les années qui avait glissé sur lui n'avait fait qu'embellir sa stature ; elle devait bien l'admettre. Elle se redressa légèrement, tandis qu'il déposait deux bises fraîches sur ses joues en disant ; « J'adore ta nouvelle moto, par contre tu veux mourir jeune toi... Rouler en moto, la clope, que des choses dangereuses » Un sourire malicieux étira les lèvres rosées de la mexicaine ; il se lançait déjà dans une partie de taquineries, qui ne serait sans doute pas la dernière aujourd'hui. Mais, s'il mettait le couvert, elle était bien prête à répliquer ; « Il n'y a que toi pour me complimenter et me vexer en même temps  » avança-t-elle avec amusement. Il est vrai qu'elle acceptait aisément le fait qu'il appréciait sa bécane – elle avait travaillé dessus durant des mois et voir cet effort reconnu lui mettait un baume au cœur … et un éclat à son orgueil évidemment -. Quant à vivre dangereusement, elle estimait avoir suffisamment de maîtrise pour ne pas avoir d'accidents ; d'où la vexation qu'elle prétendait ressentir, qui était pourtant bien fausse. « Ce ne sont des choses dangereuses que pour ceux qui ne savent pas les maîtriser,» ajouta-t-elle avec un air particulier sur le visage qui semblait vouloir dire ' peut-être toi, par exemple. ' « En parlant de choses dangereuses ; tu en veux une ? Ou cela représente un trop gros risque pour toi ? » s'enquit-elle en lui proposant innocemment une cigarette. Elle avait oublié le détail ; s'il fumait ou non. Peu importe, il avait tout aussi le droit de refuser sa proposition. À présent qu'il était là, ses traits s'illuminaient d'une chaleur intérieure ; comme si elle rayonnait d'une joie mystérieuse qu'elle n'éprouvait qu'en sa présence. C'était Lucas après tout, il avait bien cet effet sur elle.

Ils marchèrent bientôt côte à côte et Savannah demanda ; « qu'est-ce qui t'as pris autant de temps ? » Car elle était bien évidemment curieuse de connaître ses motifs ; elle se rendait compte que plus ils passaient de temps ensembles, moins ils étaient capables de se cacher des choses. Les moindres broutilles de la journée pouvaient naturellement entrer dans la conversation, des futilités qu'ils n'auraient sans doute jamais eu l'idée de confier à qui que ce soit d'autres. Cette nonchalance imprévisible et spontanée lui avait manqué ensemble, et lorsqu'elle pouvait en jouir, elle n'hésitait pas. « Désolé j'étais entrain de boucler un article, d'où mon petit retard. Mais pour me faire pardonner je te promets de pas trop t'humilier sur la piste » La jeune Monroe éclata de rire et balança son poing dans l'épaule de son ami, comme pour lui faire regretter ces dernières paroles moqueuses. Décidément, elle était bien heureuse d'avoir choisi les kartings : là au moins, ils avaient autant de chances l'un que l'autre, de gagner ou de perdre. « Prépare tes billets Davenport, le perdant offre le dîner. » dit-elle en lui faisant un clin d'oeil frôlant la provocation.

Quelques minutes plus tard, les deux jeunes gens s'approchaient des guichetiers pour payer leurs participations respectives et bientôt, on leur confiait à chacun un équipement ; notamment un casque, un blouson, et des gants de conduite. « Tu peux me tenir ça ? » demanda-t-elle, en lui tendant le casque, pour qu'elle puisse enfiler le blouson qu'on venait de lui confier. Ce dernier était d'ailleurs particulièrement grand pour une silhouette aussi longiligne que la sienne ; elle avait l'impression d'être la petite fille qui enfile les vêtements de son père pour avoir chaud le soir, et cette pensée l'amusa brièvement. C'était bien la première fois qu'un sentiment comme celui-ci venait l'habiter – du vivant de son père, ou depuis son décès.


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Lucas T. Davenport
Lucas T. Davenport

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MessageSujet: Re: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptyMar 27 Nov - 0:49

Une vie qui n'en était plus vraiment une ? Non pas à ce point là pour Lucas voyons ! Disons que la vie en rose ne l'était plus depuis quelques temps, et plus le temps passé, et plus il avait l'impression de voir son avenir s'assombrir. On va pas se le cacher, le jeune homme était marié avec Cassandra, ils avaient connu des hauts et des bas, mais ils avaient toujours tout surmontés ensemble. Sauf que depuis la mort de leur fils, le couple s'était déchiré, ils n'arrivaient plus à s'entendre et à surmonter cette terrible épreuve, et ça s'était conclu par une séparation le temps, comme ils le disent si bien, de voir comment les choses évoluent. Mais du côté de Lucas, il n'oubliait pas la moindre seconde sa promesse dans cette église, puis dans cette mairie où il avait promis de prendre soin de sa femme, et de l'aimer et la soutenir jusqu'à ce que la mort ne les sépare. Il restait persuadé qu'elle était la femme de sa vie, mais elle semblait voir les choses différemment. Et du coup ils ne vivaient plus ensemble pour le moment, et plus les jours passaient, et plus le jeune homme avait l'impression de voir Cassandra s'éloigner pour ne jamais revenir. Et le seul moyen pour lui de ne pas rentrer immédiatement et se confronter aux problèmes de sa vie était de rester au journal et de se plonger à fond dans son travail. Lorsqu'il était au bureau, il était comme déconnecté de cette triste réalité, mais bien sûr tout cela n'était qu'éphémère puisque bien vite la réalité venait le rattraper. Sauf peut être aujourd'hui... En effet, après cette journée passé derrière son bureau c'était avec un petit retard qu'il s'apprêtait à aller retrouver Savannah, sa, ou plutôt son ex meilleure amie ? Enfin c'était complexe entre eux. Ils avaient toujours été très proches, avaient grandis près l'un de l'autre, puis la belle s'était envolé, était passée pour morte jusqu'à ce qu'un soir il la croise dans un bar comme serveuse. Ce soir là il avait bel et bien vu un mort revenir à la vie. Il avait commencé par lui en vouloir de s'être joué de lui, jusqu'à ce qu'elle lui explique la véritable raison de sa disparition si longtemps. Mais tout n'était plus vraiment pareil pour les deux, et pour cause même si ils s'appréciaient toujours autant, quatre années avaient passé, ils avaient tous deux vécus beaucoup de choses et avaient évolués ce qui rendait leur amitié un peu différente. Mais ne croyait pas que ça les stoppaient, au contraire, ils faisaient le nécessaire pour que leur complicité perdure, que leur amitié soit plus forte encore, bref, ils voulaient retrouver cette relation d'antan et aujourd'hui ça passerait par une petite séance karting, rien qu'à deux, sans avoir à surveiller les enfants au parc ou ce genre de choses.

Le jeune homme voyait les minutes passer, et il détestait être en retard, pourtant aujourd'hui c'était le cas. Et miss Monroe pour une fois allait découvrir les joies de patienter seule bien sagement -pour une fois, elle n'allait pas se plaindre si ?! xD-. Le jeune homme arriva enfin à destination, se gara et repéra au lieu la jolie brune qui l'attendait tout près de sa nouvelle moto. Y avait pas à dire, c'était la grande classe cette bécane, une belle bête quoi. Elle était si impatiente qu'elle avait allumé une clope ? Ou une simple habitude ? En tout cas il la salua et ne put s'empêcher d'ouvrir les hostilités en la taquinant un peu. C'était tellement bon en même temps de la voir sourire, et répliquer avec ce sourire angélique sur son doux visage. Elle répondait donc qu'il était le seul à savoir la complimenter et la vexer en même temps, ce qui le faisait un peu plus sourire avant de répliquer : « C'est l'avantage de te connaître depuis si longtemps... Loin de moi l'idée de te vexer voyons » dit-il avec un air moqueur. Après tout ce petit jeu ne faisait-il pas partie d'une amitié normale ? Néanmoins elle avait une bonne répartie, ou surtout un certain talent pour le tacler indirectement, parce que oui, sa phrase comme quoi ce n'était dangereux que pour ceux qui ne savaient pas maîtriser ces choses lui était bien destiné, mais sans l'être directement ! Il fut donc prit d'un très léger rire qu'il essaya d'étouffer rapidement « Je le cache pas, je n'ai pas le permis pour maîtriser ça, mais ça ne m'empêchera pas d'avoir envie d'en faire un tour à l'occasion » Bien sûr il savait les bases de la moto, mais il savait également qu'il avait quasi aucune chance de monter seul un jour sur le dernier bébé de Savy. Puis il accepta la cigarette de la demoiselle tout en ajoutant : « Ouais pourquoi pas, je te remercie. Une de temps en temps ça fais pas de mal, et surtout ça détends » D'un côté il n'avait pas besoin de se détendre, il allait passer un moment avec Savannah, c'était déjà en soit quelque chose qui allait le détendre, mais la nicotine envahissant ses poumons, les libérant lentement par un souffle calme et profond, c'était une sensation de bien être, et il adorait ça. Mais il n'était pas accroc. Non un paquet de clopes chez lui durait un mois, et encore, c'est pour dire à quel point il fumait peu.

Cette cigarette il allait la savourer tout en marchant en compagnie de la mexicaine. Cette dernière lui demandait donc la raison de son retard et il s'excusa en lui donnant la raison avant de plaisanter en disant que pour se faire pardonner il ne l'humilierait pas sur la piste.Même si elle ria aux éclats, la belle lui mit un coup dans l'épaule pour montrer son désaccord, et il fit semblant d'avoir mal avant d'ajouter : « C'est que tu m'as fais mal … Enfin presque » dit-il avant de rire à son tour. Puis ce fut au tour de Savy de le provoquer avec ce clin d'oeil, juste après lui avoir dit de préparer les billets car le perdant payerait le dîner. Il acquiesça d'un signe de tête tout en ajoutant : « ça tombe bien, j'ai pas eu le temps de déjeuner ce midi avec cet article, alors j'ai les crocs, et hâte de me faire inviter maintenant... » L'un comme l'autre était sûr de lui. En même temps ils étaient tous deux bons sur la route, alors si ils excellaient également dans le karting, ça serait vraiment serré, et ils pouvaient donc continuer leur provocation dans le but de se déstabiliser mutuellement...
Enfin ils se retrouvèrent à l'intérieur, et après avoir payé, il était l'heure d'enfiler le matériel adéquate, de choisir son bolide et en piste ! La jolie brune lui demanda de lui tenir son casque et c'est ce qu'il fit après avoir mit son blouson et ses gants. Lorsqu'elle eut mit sur ses épaules ce blouson, Lucas ne put s'empêcher de rire tout en lui rendant son casque. Il faut dire que c'était si grand pour elle ! « Déjà moi je me sens un peu ridicule là dedans, mais alors toi c'est encore pire. T'es sûre que tu ne veux pas que j’aille leur demander du douze ans pour toi ? » Puis le jeune homme enfila son casque, se dirigeant vers un kart en compagnie de Savannah : « Je supporte pas ce truc, j'ai l'impression de rien entendre et d'avoir la tête trop lourde. Comment tu fais pour le supporter sur ta moto ? C'est une torture comment ça sert » Se plaindre ? Tellement pas le genre de Lucas xD. Même si c'est vrai qu'il avait la tête compressé là dedans, mais bon le but était bien d'être protéger par cet équipement...
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MessageSujet: Re: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptyJeu 27 Déc - 0:13

« savannah to lucas ; get ready for the race of your life. »

Savannah esquissa un petit sourire suite aux diverses taquineries du Davenport. L'atmosphère éthérée de camaraderie qui s'instaurait peu à peu lui rappelait une période lointaine – lorsqu'ils n'étaient nullement chargés de responsabilités aussi lourdes, mais enfantines, ni même de projets planifiés à l'avance qui encombrent leurs emplois du temps respectifs et qu'ils se doivent d'assumer aujourd'hui. C'était une belle époque lorsqu'elle y repensait, dorée à souhait et pleine de promesses ; elle se souvenait parfaitement de la première fois où elle avait aperçu le visage de Lucas Davenport. C'était dans un bus de voyage ; elle était assise à l'avant et la seule compagnie qu'elle avait, c'était un téléphone portable qui n'avait aucun réseau et qui lui servait simplement à jouer à des jeux débiles. Aux premiers abords, elle avait pensé qu'il s'agissait d'un petit bourgeois narquois comme il y en avait tant dans les colonies de vacances, mais ce jour-là il s'était assis à côté d'elle, lui avait proposé une canette de soda avec ce petit sourire angélique qui le caractérisait tant, et systématiquement un courant statique et amical était passé entre eux ; dès lors, ils étaient devenus inséparables, que cela soit sur les plages de Floride ou bien les montagnes du Colorado ; ils étaient liés, presque autant que l'est la Terre et le Ciel. Ils avaient ensuite passé chacune de leurs vacances estivales ensemble, comme s'il ne pouvait en être autrement ; dans un sens, ils avaient grandi l'un avec l'autre. Il était un frère, non pas comme l'était Jackson, non c'était littéralement différent ; elle ne ressentait pas le besoin oppressant de le protéger à n'importe quelles occasions, parce qu'elle savait intimement qu'il pouvait très bien se débrouiller seul et dans un sens, ça l'avait toujours réconforté. Il avait été son égal, son alter-ego. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait choisi de migrer vers la cité des anges, lorsqu'elle avait exprimé le désir de quitter Chicago ; parce qu'il y était déjà, qu'il était heureux avec Cassandra et sa fille nouvelle-née, et qu'elle ne pouvait imaginer aucun nouveau départ dans sa vie, sans sa présence revigorante à ses côtés. Aujourd'hui, il ne restait que quelques empreintes de cette intense et fraternelle amitié ; comme un parfum encré sur un oreiller, ou bien une impression agréable qui caresse la mémoire. Ils ne pouvaient se remémorer exactement la dernière fois où ils avaient réellement partagé un instant d'insouciance il y a cinq ans, mais ils savaient que ça avait été vrai, que ça avait existé. Et désormais, même si le lien était brisé, ils s'acharnaient à le reconstituer, fil par fil avec délicatesse et précision, peu importe le temps que cela pouvait prendre – c'est l'effort, le désir et l'intention qui compte, et c'est amplement suffisant.

« Je le cache pas, je n'ai pas le permis pour maîtriser ça, mais ça ne m'empêchera pas d'avoir envie d'en faire un tour à l'occasion » Savannah réprima le rire railleur qui faillit lui échapper à l'énonciation d'un quelconque « permis » et ses mains vinrent caresser un bref instant le métal de sa bécane. La dernière fois qu'elle avait passé un examen de ce genre, c'était lorsqu'elle avait seize ans et c'était uniquement pour une voiture ; puis, elle avait longuement aidé son père ainsi que son frère au garage, suffisamment pour comprendre et s'approprier la mécanique et savoir comment l'utiliser. Combien de fois avait-elle dompté des bolides dans les petites rues de sa ville natale ? Suffisamment pour savoir qu'un permis n'était pas utile ; elle savait et du moment qu'elle ne se faisait pas prendre, c'était suffisant – de plus, elle n'avait à l'époque pas assez d'argent pour se permettre un nouveau permis et s'était donc contentée des quatre roues. C'est pourquoi elle riait au permis de « maîtrise » bien qu'elle ne niait pas qu'il devait être de rigueur pour certain, évidemment. « Et bien on est deux, » dit-elle en parlant de ce permis de conduire, et apercevant sa mine surprise, elle lui adressa un petit clin d'oeil amusé avant de commencer à se diriger vers l'établissement. « Mais je pense passer un examen bientôt, » ajouta-t-elle tandis qu'ils marchaient côte à côte. « Maintenant que j'ai mon bar, je devrais pouvoir mettre suffisamment d'argent de côté. Même si entre nous, ce n'est qu'une formalité. » Il était indéniable qu'elle maîtrisait sa monture métallique comme une véritable artiste ; avec plus d'aisance peut-être que Michel-Ange et son pinceau – sans prétention. Elle lui proposa une cigarette, avant de s'intéresser davantage à celle qui se consumait entre ses doigts tandis qu'il disait ; « Ouais pourquoi pas, je te remercie. Une de temps en temps ça fais pas de mal, et surtout ça détends » Ce qui n'était pas du tout le cas de la Monroe ; elle était une fumeuse invétérée – ce qui n'était pas le cas cinq ans plus tôt. Disons qu'elle avait transféré son stress dans la nicotine et que depuis, celle-ci ne l'avait plus jamais quitté. Il était bien rare de la voir autrement qu'une cigarette entre les lèvres et peu se risquait à lui faire la morale sur des questions de santé élémentaires – ils auraient bien trop peur de subir la répartie parfois froissante de la Monroe. Cette dernière n'ignorait pas qu'elle était parfois comparée à une véritable vipère dans ses mauvais jours ; et loin de s'en vexer, elle trouvait que cette représentation lui correspondait bien ; si au moins cela permettait d'avoir du personnel actif et appliqué, soit. Cela la faisait plus rire qu'autre chose – il n'y avait que ces stupides filles qu'elle embauchait comme serveuses pour croire à la dureté de son myocarde ; Jason, Jackson et Aidan eux, savaient parfaitement qu'elle n'était pas si impitoyable qu'elle le paraissait ; même si elle le semblait énormément aux yeux de personnes ne la connaissant pas.

Les deux jeunes gens arrivèrent bientôt auprès du matériel ; Savannah avait jeté à regret les restes de son mégot à l'entrée, et enfilait désormais les accessoires de «  sécurité » qui leurs étaient attribués avant de pouvoir s'approprier les kartings. Judicieux, sans doute. Elle demanda au Davenport de tenir son casque le temps d'enfiler sa veste qui se révéla affreusement grande pour elle, ce qui brièvement lui fit penser à son père ; son cœur se comprima, avant de se relâcher doucement. Depuis qu'elle avait procédé à ses funérailles l'an passé, qu'il était enterré et qu'elle en avait terminé avec la paperasse, il était rare qu'elle pensa à son géniteur. Penser à sa mère, c'était bien plus fréquent, car elle l'avait toujours idéalisé dans son esprit dépourvu de souvenirs maternels ; mais son père, elle avait passé son enfance à le voir dans un fauteuil déglingué, flanqué devant la télévision une bouteille de whisky sur les genoux. Un ivrogne, un raté ; elle n'avait jamais pu le détester, mais elle n'avait jamais pu l'aimer non plus, du moins comme n'importe quelles autres petites filles aiment leurs paternels ; c'était différent. Aujourd'hui, il suffisait qu'elle enfile une veste trop large pour songer à lui, et une vague d'amertume la submergeait ; et honnêtement, elle trouvait ça légèrement pathétique sur les bords. « Déjà moi je me sens un peu ridicule là dedans, mais alors toi c'est encore pire. T'es sûre que tu ne veux pas que j’aille leur demander du douze ans pour toi ? » Savannah s'extirpa de ses pensées avec un rire irrépressible au fond de la gorge ; son visage emprunta une moue offusquée et elle répondit ; « Ça m'empêchera pas de te foutre une raclée mon vieux, » Ce qui était parfaitement vrai ; qui pouvait nier que Savannah était un adversaire redoutable ? Son large sourire promettait une honteuse défaite à celui qui se mettrait en travers de son chemin. Ils se dirigèrent ensuite vers les kartings, se trimbalant chacun un casque à bout de bras, lorsque Lucas lui dit ; « Je supporte pas ce truc, j'ai l'impression de rien entendre et d'avoir la tête trop lourde. Comment tu fais pour le supporter sur ta moto ? C'est une torture comment ça sert » Un sourire malicieux repris possession des lèvres vermeilles de la belle, qui passa son bras autour des épaules du gars avant de le décoiffer énergiquement en disant ; « C'est vrai que tu dois avoir l'habitude de te sentir léger là-dedans, » Un rire innocent s'échappa de sa bouche, alors qu'elle ajoutait ; « C'est une question d'habitude, tu finis par t'y faire. Et honnêtement, je suis tellement concentrée sur la route et sur mon surplus d'adrénaline que sourde et indisposée ou non, ça ne fait pas grande différence à mes yeux. » Elle s'éloigna vers son propre karting et juste avant de mettre son le dit casque, elle lâcha ; « Bonne chance buddy, » Elle paraissait complètement enthousiaste à l'idée de débuter ; c'était dingue. Habituellement, une femme n'est pas excitée à l'idée de faire une course de voitures, n'est-ce pas ? Mais pour une femme comme Savannah, ayant grandi parmi des hommes, ce n'était pas plus étonnant que de connaître parfaitement les éléments d'un moteur, ou quoi que ce soit d'autre.

Elle monta à l'intérieur de son véhicule écarlate et le conduisit avec dextérité jusqu'à la ligne de départ. Ses doigts frémissaient d'impatience et pour ainsi dire, elle ne savait pas si elle devait ce sentiment à la route qui s'étalait devant elle, ou bien à la compétition tacite qui s'était instaurée entre Lucas et elle. Dans les deux cas, elle était incroyablement pressée d'appuyer sur l'accélérateur, ce dernier brûlait presque la plante de son pied, lui semblait-il. Bientôt, un homme d'une certaine corpulence vint se placer sur le bas côté de « l'arène » et ce n'est qu'à cet instant que Savannah distingua dans la paume de sa main une arme qu'elle savait être utile pour annoncer le départ. Ses pupilles se dilatèrent en un instant ; elle haïssait les armes à feux, c'était littéralement viscéral – pire encore, elle était pétrifiée par le traumatisme issu de ces objets de malheur. Bien entendu, lorsqu'elle avait proposé à Lucas une petite partie de karting, elle n'avait pas songé à ce détail ; momentanément, elle avait oublié que chaque course débute avec un coup de feu. Une fine pellicule de sueur s'installa sur son front, tandis qu'une violente nausée soulevait son estomac à cause de l'appréhension. Elle écartait soigneusement chaque image que ce bruit à venir allait faire ressurgir dans son esprit, car la Monroe ne souhaitait pas transformer cet agréable après-midi en malaise inopiné. Puis, le coup retenti et elle sursauta involontairement. Déjà la voiture de Lucas s'élançait au-devant d'elle, alors que son pied actionnait enfin la pédale adéquate. Damn it, songea-t-elle alors qu'elle roulait à une vitesse affolante derrière le Davenport. Tandis qu'elle conduisait, sa peur s'effilochait et la soulagement se diffusait dans ses membres. Elle déglutit plus facilement, alors qu'elle empruntait un virage particulièrement serré ; c'était fini, elle n'avait pas besoin de se faire le moindre bile et en sortant de ce véhicule, ce sera comme si rien ne s'était passé – puisque rien ne s'était concrètement déroulé en-dehors des limites de ses pensées. Elle mania son volant avec habilité, tout le long du circuit ; mais malgré sa dextérité hors pair, elle ne parvint pas à rattraper son retard sur son meilleur ami qui franchit bientôt la ligne d'arrivée avant elle. Savannah imaginait déjà l'air victorieux qu'allait emprunter ses traits, et sentait qu'elle n'allait pas tarder à devoir ranger son encombrante fierté sur le côté. Elle descendit, ses jambes lui parurent légèrement flageolantes, mais elle parvint à se maîtriser ; plus particulièrement lorsqu'il revint vers elle avec son air qui semblait vouloir tout dire. « Roh la ferme, c'était bien joué. » dit-elle, de mauvaise grâce comme à chaque fois qu'elle perdait contre lui – mais un sourire tendre venait s'afficher sur ses lèvres, brisant la carapace dure de ces paroles. « Je suppose que tu vas jamais me faire oublier ça, hein ? » ajouta-t-elle en riant.


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Lucas T. Davenport
Lucas T. Davenport

▐ PAROLES : 3111
▐ DATE D'ARRIVEE : 31/08/2011
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▐ AGE : 27 ans
▐ OCCUPATION : Rédacteur en chef & commentateur sportif.
▐ POINTS : 160
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MessageSujet: Re: lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. "   lucas&savie ð " take comfort to your friends, 'cause everybody hurts, sometimes everybody cries. " EmptyLun 7 Jan - 22:46

Dire qu'entre les deux c'était l'amour fou ne serait pas véritablement vrai. Ou presque ! Puisque c'est vrai que depuis leur rencontre, les deux jeunes amis avaient été un très long moment inséparables, passant le plus clair de leur temps ensemble jusqu'à ce que chacun commence à avoir sa vie privée. Mais ça ne les empêchait pas de se voir quand même quasiment tous les jours, se racontant tout et n'importe quoi, et rigolant de tout. La taquinerie entre eux était une chose qui avait toujours existé, et il y avait presque aucune limite entre eux concernant leurs petites gamineries. La seule barrière à ne pas franchir, c'était celle de la douleur, et ça ils en étaient pleinement conscients. Ils savaient les sujets sensibles, ce qui pouvait fâcher, et ils avaient le don de se chercher. Enfin aujourd'hui c'était surtout Lucas, et d'ailleurs à ce petit jeu, il avait une certaine maîtrise, c'est ce qui faisait peut être que Savannah ne râlait pas trop. Après tout dans la vie il ne faut pas se prendre trop au sérieux et il faut savoir rire de tout en toute situation. C'est bien là la qualité première d'une personne, que de savoir se moquer de soi-même. De l'auto-dérision, il en fallait, pour certains plus que d'autres, mais même les plus grandes icônes de la planète savaient rire d'elles-mêmes. Néanmoins tout n'avait pas toujours été si beau entre les deux là. La disparition de Savy pendant quatre ans lors de son exil au Mexique avait un peu détruit leur relation. Mais seulement un peu. On ne reviendra pas sur les raisons de ce départ, de cette mort simulée et du retour de la jolie brune en ville, mais avec des explications, Lucas avait réussi à pardonner à la demoiselle. Quatre années avaient créés un véritable fossé dans l'amitié des deux et c'était avec envie qu'il essayait de reconstruire cette complicité d'adolescent qu'il avait lassé à un certain endroit. Ils avaient tous deux grandis, évoluer en tous points de vues, mais pourtant, depuis un an, leurs efforts semblaient payer puisqu'ils se retrouvaient très régulièrement, déjà pour emmener les enfants au parc, ce qui leur permettait de discuter longuement de tout et de rien comme par le passé, mais lorsque Lucas avait du temps devant lui, il n'hésitait pas à aller boire un verre au bar de Savy afin d'échanger quelques mots, ou encore comme aujourd'hui, ils se voyaient rien que tous les deux pour partager un moment amicale, en l'occurrence aujourd'hui à cette piste de karting. En un an, on pouvait aisément voir l'évolution constante, progressive et minutieuse de leur amitié. Les voici donc sur le parking, Lucas rejoignant la jeune femme, et la chariant un peu sur sa monture et le fait que lui ne saurait pas géré un tel engin. Après tout lancé sur une route, une moto peut nous tuer si on la maitrise mal, ou même tuer. Le secret résidait dans la confiance en soi, et la maitrise de son véhicule, ce qu'il n'était pas sûr d'avoir. Mais il n'était pas contre un petit tour. Après tout c'était un peu dangereux comme activité la moto, c'était risqué, et le risque il adorait ça. L'adrénaline était une chose propre à chaque homme, et chez Lucas, ça lui procurait un certain plaisir du moment qu'il maitrisait ce danger. Et il avait toute confiance en Savy pour monter sur cette bécane. Même si en général c'est les hommes qui conduisent et les femmes derrière, il n'avait aucune honte à passer derrière elle pour profiter du vent sur sa peau et la vitesse se ressentant dans chaque battement de coeur. Et c'est alors qu'elle riait et disait qu'ils étaient deux à ne pas avoir ce permis qu'il prit conscience qu'il avait été prêt à mettre sa vie entre les mains d'une femme vivant dans l'illégalité. Ah bah oui, rouler sans permis si elle se faisait serrer c'était risqué. Comme quoi il n'était pas le seul à aimer le danger^^. « Bravo, je l'ignorais. Tu sembles tellement à l'aise que je pensais que tu faisais les choses bien, je te savais pas hors la loi Miss Monroe » Puis voyant sa surprise, elle ajouta qu'elle comptait bien le passer rapidement, ce qui fit sourire timidement Lucas : « C'est mieux ouais, surtout le jour où tu te fais arrêter quoi... » Lucas moralisateur ? Ouais ! Totalement son genre à la jeune demoiselle. Il aimait beaucoup la taquiner, mais il était aussi un peu protecteur envers elle. Bon pas toujours sur son dos, mais à petite dose. Et puis même si elle n'avait pas besoin de ça pour savoir toute l'affection qu'il lui portait, ça restait une petite preuve d'attachement à la personne. C'est vrai que par le passé elle n'avait pas énormément d'argent, et que maintenant que le Barking Spider était à elle et qu'en plus de cela il tournait bien, elle visait un petit peu plus confortablement, ce qui en soit n'était pas négligeable. « Ouais, suffira de faire les choses bien et ça ira tout seul. En te voyant sur ta moto je pensais bien que tu l'avais déjà, donc tu devrais pas avoir trop de mal à convaincre les examinateurs de ton talent... » S'en suivit une petite cigarette avant de pénétrer dan le bâtiment. Lucas n'était pas un accroc de la nicotine, ni même un ancien fumeur, mais parfois, il aimait se laisser embrumer par une grosse dose de fumée, ressentant la nicotine parcourir ses veines.

Après la petite discussion pour se rendre jusqu'à la piste, il était maintenant l'heure de s'équiper. Après tout le karting pouvait devenir une activité très légèrement dangereuse, et les chocs être assez violents, surtout lorsque l'on perd le contrôle et qu'on file directement dans les pneus ! D'ailleurs heureusement que les pneus sont là pour freiner les fous parfois xD La jolie brune demanda à son meilleur ami de lui tenir son casque pendant qu'elle enfilait son blouson, au détail peut être que ce dernier était beaucoup trop grand pour elle, et que la jeune femme à la taille mannequin était assez ridicule là dedans. Pour une fois qu'elle n'avait pas la classe. Là dans cette tenue, elle n'aurait même pas réussi à accrocher le moindre mec. Le beau brun ne manqua donc pas de la charier un peu ce qu'elle ne semblait pas apprécier. Du moins elle ne manqua pas de répliquer que ça n'allait pas l'empêcher de le battre. Et ça ne pouvait qu'arracher un rire à notre jeune homme. « Tu ne perds pas ta motivation c'est bien. Mais c'est vrai que si j'arrête pas de rire en te regardant la dedans tu vas pouvoir me passer devant assez facilement, c'est pas cool de me déstabiliser. » Et le pire c'est qu'elle ne disait pas seulement ça parce qu'il s'était moqué, mais parce qu'elle était persuadé qu'elle pouvait le battre. Bon d'un côté elle était une adversaire redoutable, et le côté garçon manqué de la demoiselle ressortait derrière un volant. Les voici donc devant les kart', prêts à installer leurs casques sur la tête lorsque le jeune homme annonça qu'il n'aimait pas ce genre de choses car ça sert un peu beaucoup la tête. Mais c'était une torture à endurer malheureusement pour pouvoir passer ces longues minutes sur la piste. D'ailleurs Lucas s'est dit un instant qu'il aurait mieux fait de passer son casque sur la tête un peu plus vite si il avait voulu éviter qu'elle ne lui ébouriffe les cheveux. Il avait horreur qu'on lui touche les cheveux, mais l'avantage c'était qu'il allait se décoiffer dans quelques secondes avec ce casque. La remarque de Savy fit rire Lucas avant qu'elle n'enchaine en disant qu'elle était tellement concentré sur la route qu'elle faisait totalement abstraction du casque sur sa tête. « On va voir ça, si tu dis vrai c'est pas ce casque qui m'empêchera de l'emporter dans quelques minutes alors. » Puis les deux prirent place dans leurs kartings respectifs, s'encourageant une dernière fois avant de fixer le casque sur leur tête et de prendre la route.

Face au feu, attendant le top départ, Lucas lança un dernier regard complice à Savannah, un léger sourire sur le visage. Et oui, jusqu'au bout ils se défiaient, et puis pour rappel le perdant payait ensuite le dîner, et même si dans le fond il s'en fichait, il n'était pas un mec ruiné donc pouvait très bien offrir le dîner à sa grande amie. Mais il avait le goût de la compétition, et surtout pour lui l'important n'était pas de participer, mais de gagner ! Lucas sentait la chaleur du moteur autour de lui, le ronronnement de ce dernier perçant la carapace du casque et le cuir du volant sous ses doigts qui se refermaient autour de ce cylindre. Quelques secondes plus tard, un coup de feu retentit, et c'était parti pour la course. Grâce à son réflexe, Lucas prit les devants et rapidement mademoiselle Monroe se retrouva dans sa roue arrière, et bien souvent, il ne put s'empêcher de lancer des petits coups d’œils derrière lui pour voir où était Savannah. Mauvais comme il était, les deux fois où elle arriva à tout vitesse derrière lui, il tenta de lui barrer la route avec succès. De nombreux tours plus tard, les voici enfin sur la ligne d'arrivée, notre jeune homme ayant montré tous ses talents de pilote pour rester devant Savannah tout au long de la course. Lucas sortit du karting, sourire aux lèvres et retira enfin cette prison sur sa tête pour aller vers Savy quand cette dernière le stoppa directement, lui demandant de se taire. Comment avait-elle su qu'il avait prévu de faire son malin ? Sûrement parce que depuis l'enfance, elle savait comment agissait notre beau brun. Puis d'un rire, avant même qu'il n'ouvre la bouche, elle lui annonça qu'elle était sûre qu'il allait lui rabâcher cette victoire un long moment. Ce fut son tour d'adopter un petit sourire sur les lèvres pour passer son bras autour de l'épaule de Savannah et lui dire : « Exactement ! Tu sais que j'adore te rappeler certaines choses, et cette victoire va en faire partie... Surtout que je te rappelle que tu étais très sûre de toi et que t'espérais gagner pour que je payes le dîner... Mais t'a échoué dans ta mission chérie » Puis il reprit toujours dans sa taquinerie : « Tu vas pas pleurer hein ? »
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