Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah
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Sujet: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Ven 19 Avr - 2:20
Talullah & Enzo
La vie d’Enzo était un réel bazar et il devrait en parler lors d’une interview aujourd’hui. Il ne savait pas pourquoi il avait accepté la demande de la journaliste. Autant s’occuper le plus possible selon lui. L’italien lui avait donné rendez-vous dans le restaurant chic qui donnait une vue incroyable sur la mer. Il avait eu l’occasion d’emmener sa femme à plusieurs reprises, c’était son restaurant préféré. Certes, il aimait aller là-bas avec son épouse mais depuis quelques temps, il ne sortait plus avec elle pour la simple et bonne raison qu’il l’évitait. Leur relation s’était tendue suite à l’annonce de la grossesse de Ciara. Enzo ne voulait pas de cet enfant pour une seule raison, sa maladie. Il y a quelques mois déjà, l’italien avait appris qu’il était bipolaire. Imaginez la réaction de ce dernier après cette nouvelle que son docteur lui avait balancé en pleine figure. Le bipolaire s’était donc renfermé, n’acceptant pas sa maladie, sa faiblesse, il n’en avait parlé à personne. Personne. Même pas à son épouse. Le docteur lui avait par la suite expliqué sa maladie, les effets qu’il subirait ainsi que sa transmission. Voilà pourquoi Enzo ne voulait pas devenir un futur père.
Direction The Organic Panificio. Il devait être midi, dans ces eaux là. Comme toujours, il venait à l’avance, le jeune homme était assez ponctuel et détestait être en retard à ses rendez-vous, c’était une question d’habitude mais surtout de principe. Le volant à une main, il utilisa l’autre pour vérifier son téléphone. Il vérifiait si Ciara ne lui avait pas envoyé de message ou appelé. Sait-on jamais, par prudence. Il aimait malgré tout sa femme, c’était juste qu’il ne pouvait pas lui dire son secret. Pas pour l’instant en tout cas. Enzo arriva rapidement devant le restaurant, il donna ses clés au voiturier et s’engouffra dans l’établissement. Le décor était à la fois classe et reposant. Rien de tel pour déjeuner tranquillement sans prise de tête. Une réceptionniste l’accueillit avec un large sourire. « Bonjour mademoiselle, j’ai réservé une table pour deux au nom d’Enzo De Conti s’il vous plaît. » la jeune femme vérifia sur sa liste puis accompagna l’italien à sa table. Il avait demandé à ce qu’on lui réserve une table avec la magnifique vue sur la mer. Il désirait se faire plaisir car ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas fait de petit plaisir.
Le regard à l’horizon, Enzo ne s’était pas aperçu qu’une femme s’approchait de lui. Ce ne fut qu’après un raclement de gorge de la journaliste qu’il sortit de ses pensées. Il se tourna vers elle afin de la voir. C’était la première fois qu’il la voyait et honnêtement, il avait imaginé plusieurs fois la jeune femme. Et il fut surpris de l’apparence de la journaliste. Blonde, fine avec de belles jambes. Elle était très jolie. Vraiment. Malheureusement pour elle, les commentaires s’arrêtaient car Enzo n’avait d’yeux que pour son épouse. C’était elle la plus jolie. Avec son regard ravageur, Ciara en faisait tomber plus d’un. Mais qui faisait face à Enzo devait avoir aussi beaucoup de charme. L’italien lui lança un sourire chaleureux. Il n’avait pas sourit depuis un bon moment. Il se leva et tira la chaise qui était en face de lui. « Bonjour, M. De Conti, mais appelez-moi Enzo je vous prie. » dit-il en lui tendant la main. Il restait tout de même professionnel, il s’agissait uniquement d’une interview pour un magazine, il n’était pas là pour tromper sa femme. Il n’y pensait pas du tout d’ailleurs. Ils s’assirent tous les deux et ils se regardèrent droit dans les yeux. « Je dois dire que vous êtes très belle ! » un serveur vint les interrompre afin qu’ils choisissent leur vin. Enzo prit un bon vin et demanda l’accord de la journaliste. Une fois le serveur partit, il reprit la parole. « J’espère que mon histoire ne vous ennuiera pas trop. Je ne sais pas si je suis la bonne personne pour ce genre de chose ! » dit-il en rigolant. Il le pensait vraiment. Avec tous ses malheurs, il hésitait à dire toute la vérité ou bien à modifier quelques lignes de son histoire. Qui voudrait être bipolaire, et futur parent sachant qu’on peut transmettre la maladie au fœtus ? Surement pas Enzo. Oui il désirait fonder une famille mais sans qu’il y ait de problèmes quelconques. Pour une fois, il enviait son frère qui devait profiter de sa petite famille. CRÉDIT - CSS
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Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Dim 21 Avr - 15:34
Enzo & Tallulah
" Pas vraiment Docteur. Aucun souvenir ne me revient pour l'instant. Ca va faire un mois et rien du tout. Je n'ai pas l'impression que ça avance." La blonde baissa le regard, un peu désabusée et son docteur secoua doucement la tête : " C'est normal vous savez. Ca peut prendre du temps. Parfois, les souvenirs affluent très vite. Un mot, un lieu, une odeur. Parfois, ce n'est pas le cas. Vous savez, la mémoire est un mécanisme complexe et nous n'avons pas encore toutes les clés. Soyez patiente et surtout ne vous découragez pas. Passez du temps avec votre famille, vos amis. Eux, ils savent ce que vous avez vécu durant ces trois dernières années. Ils vous aideront." Elle soupira doucement, en ce moment elle avait plus tendance à fuir ses proches qu'à passer du temps avec eux. Elle aimait retrouver sa mère, passer du temps avec elle, lui poser des questions sur ses trois années de flou, mais sa maman n'avait finalement que peu de réponses surtout concernant la vie amoureuse de la jeune blondinette qui se montrait très discrète sur ce sujet. " Oui, je vais essayer." Elle sourit au docteur et se leva après avoir enfilé son cardigan beige qui mettait en valeur sa silhouette fine. Ils se serrèrent la main et la jeune femme retrouva sa voiture. Il était déjà presque midi et elle était attendue au " The Organic Panificio", un restaurant d'affaires assez chic par Enzo L. De Conti, un jeune homme d'affaires accompli à la vie un peu trouble. Elle devait dresser un portrait de lui, autant sur le côté perso que pro et la jeune femme attendait ce rendez-vous avec impatience. Elle admirait le jeune homme qui avait su mener d'une main de maître son entreprise et devenir un jeune homme d'affaires accompli.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle avait réussi à braver les embouteillages de L.A. et attendre le point B. Elle avait pu trouver une place facilement, un miracle et elle demanda le jeune homme à la réceptionniste souriante qui l'accueillit en entrant. Elle fut guidée jusqu'à une table et remercia d'un signe de tête la jeune femme avant de s'approcher du jeune homme et de se mettre devant lui, un sourire dessiné sur son visage. Même si le rendez-vous médical qu'elle venait d'avoir l'avait bouleversée, elle ne tenait pas à le montrer. Elle devait réussir à être pro et mener son interview avec brio. Son patron, le rédacteur en chef du journal où elle bossait lui avait conseillé de prendre un peu de repos, voire même de prendre un long congé sabbatique. Il craignait de voir que la jeune femme qu'il avait embauché il y a un peu plus d'un an n'était plus la même et surtout qu'elle avait perdu ses facultés et son talent de rédaction. Mais, il n'en était rien. Et heureusement ! Le jeune homme semblait plongé dans ses pensées, et elle se racla doucement la gorge pour lui faire part de sa présence, ce qui eut pour effet de le faire se retourner vers elle.
« Bonjour, M. De Conti, mais appelez-moi Enzo je vous prie. » Il lui tendit la main et elle la prit, la serrant d'une poigne vive. Après tout, dans son métier, on devait montrer qu'on en avait. Sinon, on se faisait vite écraser. " Bonjour Enzo. Tallulah Stanton mais vous pouvez m'appeler Tallulah." A vrai dire, les gens l'appelaient le plus souvent Lulla voire même Ollie, son premier prénom. Rare étaient les gens qui prenaient la peine de prononcer son nom en entier. « Je dois dire que vous êtes très belle ! » Elle laissa échapper un petit rire, surprise par ce compliment inattendu. Elle s'était attendu à un jeune homme froid, presque prétentieux et c'était tout le contraire. Enzo semblait charmant. Le sourire séducteur des italiens, l'amabilité prononcée. Bref, le rendez-vous devrait être plus agréable qu'elle ne le pensait. " Merci, je vous retourne le compliment. Vous êtes un des rares hommes d'affaires aussi séduisant." L'âge y faisait sûrement. Le jeune homme était assez jeune, contrairement à un patron d'entreprise. Un serveur arriva alors pour leur proposer du vin et la jeune femme laissa au brun le soin de choisir une bonne bouteille. Après tout, elle n'y connaissait pas grand chose. Le serveur repartit et ils se retrouvèrent face à face, souriants. « J’espère que mon histoire ne vous ennuiera pas trop. Je ne sais pas si je suis la bonne personne pour ce genre de chose ! » Elle sourit, indulgente, et haussa les épaules. Bien souvent, les gens qu'elle devait interviewer n'étaient pas très à l'aise mais elle savait les détendre et les rassurer. En général, si elle les choississait, c'est qu'elle savait qu'elle tenait un bon article. " Ne vous inquiétez pas pour ça. Je ne vous ai pas choisi pour rien. Je suis sûre que vous avez un parcours étonnant. De toute façon, je sais rendre les histoires les plus ennuyeuses palpitantes. Un talent de journaliste." Elle rit doucement avant de rajouter : " En tout cas, merci beaucoup d'avoir accepté mon interview. C'est gentil." Elle sourit, elle le pensait vraiment. Elle savait que le jeune homme avait un emploi du temps chargé et il avait quand même pris le temps de lui répondre et d'accepter, avec plaisir, sa demande. Le serveur ramena la bouteille et leur servit deux verres, laissant le soin à Enzo de goûter et d'apprécier le rosé servi. Elle leva son verre et l'approcha de celui de Enzo : " A cette interview." Ils trinquèrent et elle but une gorgée de son vin. Excellent. " Alors, vous préférez commencer par quoi ? " Elle laissait toujours ses interviewés choisir ce qu'ils voulaient raconter plutôt que de leur poser des questions sans leur laisser le choix. Cela contribuait à les mettre à l'aise et à les détendre.
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Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Mer 24 Avr - 0:56
Talullah & Enzo
Le regard plongé à l’horizon, une main sous le menton, Enzo partait dans ses pensées les plus profondes. Elles passaient de sa maladie à sa femme, Ciara et leur future enfant. L’italien ne voulait pas de ce bébé, certes il désirait plus que tout fonder une famille avec sa bien-aimée, à ses trente ans, il était temps pour lui d’agrandir les membres des De Conti. Il en était conscient. Cependant le fait qu’il soit bipolaire, l’empêchait de penser à un avenir, il pensait constamment au présent, de peur de son attitude envers autrui. Il ne savait pas la réaction qu’il pouvait avoir à tout moment. Difficile pour lui de se concentrer, de trouver une solution pour la grossesse car il était fatigué. Sa maladie l’épuisait et réduisait ses heures de sommeil. Sa bipolarité était légère mais pesante. En plus, il n’était pas médicamenté, il n’en voulait pas. Alors, pour passer ses nuits, il admirait le visage de sa femme, il reconnaissait ô combien il était chanceux de l’avoir. Toutefois, son regard finissait toujours par se poser sur le ventre de Ciara, il imaginait le fœtus dans son ventre, si elle le gardait, sans écouter Enzo, son ventre grossirait au fil des mois. Que devrait faire Enzo ? Avouer qu’il était malade ? Oh non, il n’était pas prêt à montrer sa faiblesse, sa vulnérabilité. C’était le cas de le dire, il se sentait vulnérable. Dernièrement, il n’avait pas eu de crise, cela était dû aux exercices que le docteur lui avait conseillés. Et puis, lorsqu’il sentait qu’il allait droit vers une crise, il s’enfermait dans son bureau durant plusieurs heures, avec ses livres…c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour l’instant pour se calmer. Enzo fut surpris par la personne qui vint interrompre ses pensées. Au son de la voix, c’était une femme. Celle qu’il attendait pour répondre à une interview. L’italien avait alors prêté attention sur elle, la demoiselle Stanton. Il connaissait à ce moment uniquement son nom de famille. Il lui serra la poignée car ils n’étaient pas amis, et puis c’était un rendez-vous professionnel, ils n’étaient pas là pour prendre le thé. Tallulah. C’était le prénom de la jolie blonde. « Joli prénom Tallulah, peu commun mais joli. » affirma-t-il avec un sourire. Il voulait paraître le plus aimable possible. Etant PDG de l’entreprise familiale, il se devait de montrer une bonne image surtout qu’en général, les PDG étaient des vieux presqu’en fin de carrière ; ce qui n’était pas le cas d’Enzo. Il était jeune pour un chef d’entreprise financière. Ce n’était qu’après plusieurs années d’obligation envers Adriano, son père, qu’il put enfin réaliser son rêve. Son père lui avait exigé le mariage entre Aidan et Ciara. Néanmoins, c’était Enzo qui était tombé amoureux de la belle et non son frère. Jusqu’au jour du mariage où le jeune homme avait enfin compris que la chose la plus importante, du moins la personne la plus importante était sa femme. Il était prêt à donner sa vie pour elle.
Les deux adultes se complimentèrent tour à tour, histoire surement de détendre l’atmosphère. Surtout pour l’italien car il était sur le point de raconter sa vie privée à une journaliste. « Merci…en général, les PDG sont de vieux croutons ! » osa-t-il avouer. Ils rirent ensemble pendant un moment. Il avait raison de toute façon. « Mais avec plaisir…au moins ça va m’occuper ! » il prit une profonde inspiration, cela lui permit de chercher par où et par quoi commencer. « Si je vous dis que ma vie, celle que j’ai enfin voulu n’est plus celle qui me plait, vous me croyez ?! » il vit que la jeune femme le regardait attentivement, Tallulah était à son écoute. Contrairement à d’habitude, il se détendit. « Commençons par le commencement. Je suis marié depuis Novembre dernier. Au mois de Janvier j’ai appris que j’étais malade et que c’était héréditaire. Le problème vous voyez Tallulah c’est que ma femme est enceinte. Elle ne sait rien de tout ça. A vrai dire, personne ne sait. Sauf mon psy. Je ne veux pas de cet enfant parce que je ne veux pas qu’il porte le même fardeau que moi. Ce qui au final, a crée des tensions entre mon épouse et moi. On ne se parle plus comme avant, alors imaginez l’ambiance à la maison ! Je crois que j’ai tout dit en résumé ! » Quelle vie pour le jeune homme. Il attendait à présent la réaction de la journaliste. Enzo fut à cet instant soulagé de s’être confié.
Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Lun 29 Avr - 6:57
Enzo & Tallulah
La blondinette devait avouer que même si elle attendait avec impatience cette interview, le rendez-vous qu'elle venait d'avoir avec son médecin l'avait quelque peu bouleversée, et elle aurait aimé avoir un petit moment devant elle avant de se rendre à son lieu de rendez-vous sur Venice. Mais non, elle était déjà juste et sitôt quittée l'hôpital, elle avait pris la direction du restaurant plutôt classe où Enzo lui avait donné rendez-vous. Enzo de Conti. Un nom connu, une bouille d'ange, un CV déjà bien rempli pour ses 30 ans. Un vrai phénomène dans le milieu des affaires. Réaliser une interview sur lui était une chance pour la blondinette puisque le jeune homme ne donnait que très rarement d'interviews et il détestait apparemment parler de lui. Pourtant, il avait accepté rapidement, et elle était sûre que son papier serait plutôt bon. Elle était déjà bien préparée et elle avait fait un tas de recherches sur lui, autant personnelles que professionnelles. C'est le gros défaut des journalistes, la curiosité. Ils sont incapables de se rendre à une interview sans avoir décortiqué un minimum le personnage. Enfin, la blonde avait toujours été curieuse, elle le reconnaissait et elle se servait de ça dans son boulot pour faire au mieux le travail qu'on lui demandait. Elle s'occupait en général uniquement de la rubrique " courrier du coeur" mais il lui arrivait de devoir faire des articles, et elle adorait ça. Elle était jeune encore, et elle savait qu'elle devait prouver à son patron qu'elle était une bonne journaliste avant d'avoir un poste plus important au sein du journal où elle bossait.
Arrivée au restaurant, elle rejoignit rapidement le jeune homme bien ponctuel pour un chef d'entreprise ultrabooké et elle se présenta à lui, souriante et avenante. Il la salua tout aussi chaleureusement et lui proposa même de l'appeler Enzo. Il semblait chaleureux et ouvert, et cette première impression de lui la rassura sur la suite de l'interview. Elle craignait de se heurter à un mur. « Joli prénom Tallulah, peu commun mais joli. » Elle sourit et hocha doucement la tête. Ses parents avaient craqué sur ce prénom aux résonnances peu connues et même si parfois, elle avait détesté ce prénom trop original, aujourd'hui, elle en était fière. " Merci, c'est un prénom original c'est vrai mais mes parents ont toujours été des originaux." Ou presque. Ils pouvaient être très classiques parfois, ce qui la faisait rire. Le jeune homme la complimenta alors et elle reçut le compliment avec plaisir, le lui retournant. Elle devait avouer que Enzo était encore mieux que sur les photos de lui qui paraissaient régulièrement dans la presse. Il avait un charme fou et un sourire à se damner. Pour un chef d'entreprise, ça changeait et la blondinette n'hésita pas avant de lui confier sa pensée, ce qui lui tira un petit rire : « Merci…en général, les PDG sont de vieux croutons ! » Ils rirent ensemble et Tallulah hocha la tête, bien d'accord avec lui : " Je n'osais pas le dire ... Mais oui. J'en ai déjà rencontré et en général, ils frôlent plus la soixantaine que le début de trentaine. C'est ce qui fait de vous un homme aussi intéressant, je pense. Un succès comme le vôtre à votre âge, ce n'est pas courant. Vous avez du bosser énormément pour ça, non ? " La jeune femme voulait le mettre à l'aise pour qu'il se sente libre de lui parler. Tout l"intéressait : son parcours professionnel, sa jeunesse, sa vie personnelle, sa vie professionnelle actuelle. Elle voulait brosser un portrait du jeune homme, un portrait global et plus elle saurait, mieux ce serait.
Ils trinquèrent d'ailleurs à cette interview une fois que le serveur les eut servi et la blondinette lui demanda par quoi il voulait commencer. Le jeune homme resta un instant silencieux, son regard quittant le visage de son interlocutrice pour se fixer un instant sur l'horizon. Il finit par se retourner vers elle et esquissa un mince sourire avant de commencer : « Si je vous dis que ma vie, celle que j’ai enfin voulu n’est plus celle qui me plait, vous me croyez ?! » La jeune femme le dévisagea, perplexe, son visage esquissant une moue curieuse. Elle se demandait ce qu'il voulait dire par là. Elle avait appris qu'il avait épousé la femme qu'il aimait, celle destiné à son frère. Il semblait parfaitement heureux et sa carrière connaissait un envol phénoménal. Elle fit un signe de tête pour l'inciter à continuer, ce qu'il fit : i « Commençons par le commencement. Je suis marié depuis Novembre dernier. Au mois de Janvier j’ai appris que j’étais malade et que c’était héréditaire. Le problème vous voyez Tallulah c’est que ma femme est enceinte. Elle ne sait rien de tout ça. A vrai dire, personne ne sait. Sauf mon psy. Je ne veux pas de cet enfant parce que je ne veux pas qu’il porte le même fardeau que moi. Ce qui au final, a crée des tensions entre mon épouse et moi. On ne se parle plus comme avant, alors imaginez l’ambiance à la maison ! Je crois que j’ai tout dit en résumé ! » La jeune femme resta un instant silencieuse, ébranlée par les confidences du chef d'entreprise sur sa vie privée. Malade ? Mais il semblait parfaitement en forme. Elle but une gorgée de vin et lui demanda : " Si je puis me permettre, de quelle maladie souffrez-vous ? Vous craignez que l'enfant que porte votre femme ne soit atteint par cette maladie ? " Elle soupira doucement avant de poursuivre : " Ca doit être horrible ... Pourquoi n'avez pas vous parlé de ça à votre femme ? Elle pourrait comprendre, non ? Je sais que vous vous aimez beaucoup." Elle esquissa un petit sourire, leur histoire d'amour était assez connue dans la ville.
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Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Dim 12 Mai - 5:06
Talullah & Enzo
« Je vous l’accorde. Les PDG sont le plus souvent vieux, souffrant de rhumatismes ! » dit-il une fois de plus en rigolant. « En effet, j’ai dû travailler d’arrache pieds afin que mon père puisse voir mon potentiel même si je dois l’avouer, il avait toujours eu l’intention de me confier l’entreprise. C’est tout mon héritage et je suis fier de reprendre le flambeau. il eut un moment d’hésitation. Il savait pourquoi Adriano, son père, l’avait mis à la tête de son entreprise. « En réalité si je suis PDg, c’est parce que mon père ne pouvait plus assumer son rôle. Je l’ai donc remplacé. Tallulah, vous, savez, c’est dur de montrer au concurrent de quoi vous êtes capables surtout lorsqu’on vous prend pour un jeune incapable. Je dois me montrer sévère… » son père avait eu plusieurs problèmes de santé passant par ses crises cardiaques ainsi que son cancer. Le malheureux, il avait fini par payer ses erreurs. Malgré le respect que ressentait Enzo envers son père, le jeune italien était bien conscient du caractère de son paternel. Le jeune De Conti lui ressemblait particulièrement sur certains points. Son interlocutrice et lui trinquèrent pour ce déjeuner, cette interview qu’il avait bien voulu lui accorder. En ce moment, s’occuper l’esprit était le mieux qu’il pouvait faire. Ne plus regarder comme avant son épouse l’attristait profondément car malgré leurs problèmes conjugaux, Enzo aimait toujours autant sa femme. Durant deux années de souffrance, il avait espéré épouser Ciara, aujourd’hui, l’italien avait enfin la chance d’être à ses côtés, il ne devait pas tout gâcher. Ses souvenirs, les plus douloureux étaient ceux qui précédaient son mariage. Faire des coups bas, rendre jalouse son épouse en sortant avec sa sœur juste pour qu’elle puisse retourner auprès de lui ; faire alliance avec Charlie, la mère de son neveu pour détruire le mariage qui était destiné à être celui d’Aidan afin de prendre sa place. Enzo avait dû faire pas mal de choses pour avoir Ciara. Il était sur et certain de mérité sa bien-aimée. Il donnerait sa vie pour elle.
Caché dans la peur, dans la honte, le jeune homme ne souhaitait révéler à personne sa maladie. Etre bipolaire n’avait rien de gratifiant. Au contraire, il vivait dans une profonde solitude car il se sentait seul, seul face à cette nouvelle qu’il devait affronter. Certes, ce n’était pas forcément héréditaire mais Enzo ne voulait prendre aucun risque vis-à-vis de son enfant. Le souci, c’était qu’il était surement trop tard pour avorter. Rien que d’avoir cette pensée, le PDG était dégoûté. Il n’aimait pas ce mot, il le détestait. Avant d’avoir eu connaissance pour sa maladie, il avait toujours été contre, cependant, la donne changeait, il craignait que sa progéniture souffre comme lui. En effet, Enzo souffrait intérieurement ! Ce n’était pas facile de vivre avec tous les jours. Ciara ne s’était pas encore rendu compte qu’il était différent car lorsqu’il savait qu’une crise allait débuter, il prenait toujours une bouteille de vin et se dirigeait vers sa bibliothèque. C’était son endroit, son lieu de prédilection, celui qui lui permettait de retrouver son état normal. Les livres étaient sa solution, mais combien de temps ? Sa crise passait et il sortait de son coin, comme si de rien n’était. Son épouse ne remarquait rien parce qu’elle savait que si son mari allait dans son bureau, c’était pour travailler et il n’aimait pas être dérangé. Tallulah voulut en savoir plus sur la maladie d’Enzo ; ce qui le crispa. Après quelques hésitations, il décida de se confier. Elle serait la première à la savoir. Enfin presque. « Une maladie maniaco-dépressive…elle pourrait surement comprendre oui, mais j’ai tellement honte ! Tallulah, j’ai toujours été en bonne santé, c’est une faiblesse pour moi ! Je ne devais pas être malade…qu’est-ce que mon père dirait ? » ce fut à cet instant qu’il pensa à son paternel. Que dirait-il ? Que son fils prodige n’est pas capable de gérer l’entreprise familiale, qu’il est fou ! Enzo inspira profondément, pris d’une panique soudaine, il sortit une cigarette. Il n’avait pas pensé à son père, il l’avait oublié celui-là. « Puis-je ? » il n’attendit pas l’accord de Tallulah pour allumer sa cigarette.
Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Sam 18 Mai - 8:01
Enzo & Tallulah
La jeune femme ne regrettait absolument pas sa décision d'interviewer le jeune PDG, Enzo de Conti. Elle avait toujours été intéressée par ce personnage haut en couleur, charmant et ambitieux qui avait réussi malgré son jeune âge à reprendre les affaires de son père et à les faire prospérer. Elle savait aussi qu'il avait une vie amoureuse des plus intéressantes et du coup, elle s'était dit que faire un portrait professionnel et personnel de cet homme pourrait être une bonne idée pour le journal. En plus, ça la sortait de ses lettres romantiques. Un peu de changement ne pouvait faire que du bien.
Ils s'étaient donnés rendez-vous dans un beau petit restaurant chic de Venice, restaurant que le jeune homme avait choisi et la jeune femme ne pouvait qu'apprécier ce choix. Une vue sur la mer, des serveurs efficaces, une carte intéressante. Elle ne mangeait pas souvent dans ce genre d'établissement et elle allait en profiter.
Très vite, ils rentrèrent dans le vif du sujet, la jeune femme avait beau trouver le jeune homme très sympathique, elle savait rester pro. Elle était là pour réaliser un article et pour ça, elle devait commencer à lui poser des questions. Elle ne put s'empêcher de lui faire une remarque sur son jeune âge, avouant que d'habitude, on s'attendait à des vieux débris lorsqu'on parlait de PDG. Enzo eut un rire malicieux comme amusé par la fraîcheur et la spontaneité de Lulla et il hocha la tete : « Je vous l’accorde. Les PDG sont le plus souvent vieux, souffrant de rhumatismes ! » Elle laissa échapper un petit rire et hocha la tête : " C'est pour ça que je suis ravie de me retrouver face à vous ! Ca change et c'est un changement plutôt agréable." Elle sourit malicieusement. Bizarrement, elle se sentait à l'aise avec lui comme s'ils se connaissaient déjà. Peut-être était-ce parce qu'il était simple et chaleureux. Elle s'était attendue à quelqu'un de plus ... orgueilleux, froid et elle se retrouvait face à un jeune homme des plus charmants.
Elle lui fit remarquer que pour s'imposer, il avait du travailler beaucoup, sûrement plus qu'un PDG classique. Il avait du faire ses preuves, elle n'en doutait pas. Arriver à la tête d'une entreprise si jeune peut parfois être difficile. Il hocha la tête, redevenant plus sérieux et répondit : « En effet, j’ai dû travailler d’arrache pieds afin que mon père puisse voir mon potentiel même si je dois l’avouer, il avait toujours eu l’intention de me confier l’entreprise. C’est tout mon héritage et je suis fier de reprendre le flambeau." Il fit une petite pause et sembla hésiter un moment avant de reprendre : 7 « En réalité si je suis PDg, c’est parce que mon père ne pouvait plus assumer son rôle. Je l’ai donc remplacé. Tallulah, vous, savez, c’est dur de montrer au concurrent de quoi vous êtes capables surtout lorsqu’on vous prend pour un jeune incapable. Je dois me montrer sévère… » La jeune femme hocha la tête, intéressée par les confidences du jeune homme. Elle avait vaguement entendu parler de la santé vacillante du paternel de Conti mais ce n'était que des rumeurs. Peut-être n'avait-il pas voulu se montrer vieillissant et faible, lui qui était connu pour sa force légendaire. " J'imagine. Vous avez du subir beaucoup de pression. Reprendre les rênes d'une telle entreprise, devoir continuer et perpétrer ce que votre père a fait, ne pas le décevoir. Ça fait beaucoup." Elle s'imaginait elle-même devoir reprendre une entreprise comme ça, elle n'aurait pas pu. Elle n'était pas assez responsable, pas assez mature pour ça. " En tout cas, vous avez fait du bon travail Enzo. Votre travail est reconnu, vous avez fait des miracles et je suis sûre que votre père est fier de vous." Elle lui sourit gentiment et but une gorgée du vin que le jeune homme avait choisi.
Le ton devint alors plus intime et il lui avoua souffrir d'une maladie héréditaire et qu'il venait d'apprendre que sa femme était enceinte. Bien entendu, elle n'était au courant de rien pour cette maladie. La blondinette put lire l'angoisse dans les traits du jeune homme et elle fut bouleversée par cette révélation. Il semblait si ... si normal, si en bonne santé. Dans la force de l'âge, la vie qui lui souriait et il avait fallu qu'il apprenne un truc comme ça. Curieuse, elle l'interrogea sur la nature de la maladie et sur la réaction de sa femme si elle venait à l'apprendre. Il resta silencieux un moment, perdu dans ses pensées et il finit par souffler : « Une maladie maniaco-dépressive…elle pourrait surement comprendre oui, mais j’ai tellement honte ! Tallulah, j’ai toujours été en bonne santé, c’est une faiblesse pour moi ! Je ne devais pas être malade…qu’est-ce que mon père dirait ? » Le jeune homme montrait devant elle sa fragilité, ses angoisses les plus fortes. Apprendre qu'on souffrait d'une maladie de cette sorte devait être horrible. On devait se dire qu'on n'était pas normal, qu'on ne le serait plus jamais. La jeune femme, elle-même, amnésique se sentait comme différente des autres. Pourtant, elle savait que c'était temporaire mais elle se sentait parfois folle, dévorée par l'angoisse de ne jamais voir sa mémoire revenir. " Je comprends ... C'est difficile de se sentir soudain coupé de son monde, d'avoir le sentiment de ne plus être comme les autres. Mais vous ne devez pas avoir honte Enzo. Ca ne change pas l'homme que vous êtes. Vous êtes toujours le même avec vos qualités, vos défauts et cette chose qui vous bouffe. Vous devez apprendre à vivre avec et vous verrez, vous le vivrez mieux." Elle marqua une courte pause et continua : " Mais vous devez en parler à votre femme. Vous avez besoin de son soutien et elle, elle a besoin de savoir ce qu'il vous arrive pour être là pour vous, pour comprendre vos réactions. Elle doit être perdue et vous avez besoin d'elle autant qu'elle a besoin de vous." C'était ça l'amour, non ? Pouvoir se reposer sur son partenaire, tout partager avec lui. " Ce genre de maladie se soigne plutôt bien maintenant, je suis sûre qu'avec un traitement adapté, vous ne sentirez qu'à peine les effets."
Elle avait de la peine pour lui. Sans le connaître, elle se sentait affectée comme s'il s'agissait d'un proche à elle. Elle trouvait la vie parfois tellement injuste. « Puis-je ? » Elle sursauta, et s'aperçut qu'il avait pris une cigarette et qu'il était en train de l'allumer. Elle hocha la tête : " Bien sûr, sans souci." Elle lui sourit et rajouta : " L'enfant sera forcément touché par cette maladie ? Ou il peut avoir une chance sur deux de ne pas être atteint ? " Elle imaginait le bonheur de cet homme apprenant qu'il allait devenir père stoppé par la peur de voir son enfant comme lui. Différent.
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Sujet: Re: Dis, tu voudrais pas devenir mon amie ? feat Lullah Mer 29 Mai - 3:17
Talullah & Enzo
Parfois, se confier à quelqu’un pouvait soulager la conscience. Cependant, Enzo n’était pas du genre à agir ainsi. Il était plutôt solitaire donc les amis, il n’en avait pas beaucoup. Même pas un membre de sa famille n’avait été un confident pour lui. Aidan et Enzo se détestaient, l’aîné ne voulait pas embêter sa petite sœur avec ses problèmes et ses parents plus occupés à compter les billets à la banque. Non, il n’avait définitivement personne avec qui parler. Et aujourd’hui, Enzo sautait le grand pas. Il ne dévoilait pas sa vie avec quelqu’un qu’il connaissait mais avec une inconnue, une journaliste du nom de Tallulah Stanton. C’était à ce rendez-vous que les deux jeunes gens se voyaient pour la première fois car avant, ils n’avaient eu qu’une conversation téléphonique. The Organic Panificio était le lieu idéal pour parler de sa misérable vie qu’était la sienne. Un endroit paisible qui réussirait à contenir sa rancœur, sa tristesse. Un endroit qui détenait la plus belle vue de LA selon Enzo. Et se serait en compagnie de la journaliste que l’italien allait enfin se confesser.
« Merci Tallulah, ça fait d’avoir une reconnaissance de votre part. Ce n’est pas tous les jours facile mais je fais de mon mieux ! Je l’espère oui qu’il soit fier de moi. Je n’ai pas été pendant longtemps derrière son ombre pour rien ! » dit-il d’un ton amer et à la fois admiratif. L’italien avait toujours envié son père jusqu’à être jaloux certaines fois. Il avait tant aimé être comme lui, ressembler à ce modèle qui l’avait élevé. Mais depuis le mariage, sa relation entre son paternel et lui avait quelque peu changé. Enzo avait désobéit son père le jour du mariage ; au lieu de laisser Aidan épouser Ciara, il s’était levé pour contester cette union. Il avait remplacé son cadet et avait pu enfin épouser la femme qu’il aimait.
Ce fut alors que le jeune homme révéla enfin sa maladie. Pas exactement avec le terme mais il avait déjà balancé le plus dur. Il s’était soudain rendu compte qu’Adriano, son géniteur n’était pas au courant de son état de santé. De toute façon, qu’est-ce qu’il dirait ? « J’ai confié mon entreprise à un malade mental ! » quelle honte pour Enzo ! La blonde avait l’air de comprendre ce qu’il traversait car sn discours fut sincère et émouvant. Elle devait surement se sentir à part parfois. Enzo, c’était tout le temps. Tallulah lui conseilla d’en parler à Ciara afin qu’il n’y ait pas de secret entre le couple ; après tout, ils étaient mariés, plus rien ne devait les séparer. Pas même sa maladie. La journaliste avait raison, l’italien devrait dire la vérité à sa femme. Leur relation se détendrait un plus peu voire à retrouver sa normalité. Il sortit alors une cigarette et son briquet. Heureusement pour lui, ils étaient assis à une place pour les fumeurs. A vrai dire, l’italien avait réservé cette place pour cette raison, il fumait quotidiennement sans pour autant en abuser.
« Une chance sur deux en faite. Elle n’est pas forcément héréditaire ! Mais je ne voulais pas prendre de risque avec le bébé… » soudainement honteux d’avoir eu une telle pensée, celle d’avorter. Enzo se massa les paupières avec ses doigts. Sa vie était un calvaire, il ne voulait qu’une seule chose : vivre heureux. Plonger dans le bonheur total aux côtés de Ciara. « Bipolaire. » il regarda à nouveau la jeune femme qui était face à lui. Il avait enfin eu le courage de lui dire sa maladie. Le jeune homme se rendit compte que cela le soulageait finalement, en parler l’avait fait prendre conscience de sa stupidité. Il en devait énormément à Tallulah. « Je suis bipolaire ! » osa-t-il répéter une fois de plus. Un léger sourire s’afficha, il arrivait enfin à prononcer ce mot. Complexé par sa maladie, il n’avait jamais osé l’appeler par son nom. Aujourd’hui, il avait sauté le pas. « Je ne veux pas prendre de médicaments…je ne suis pas prêt pour ça. » malgré son effort, Enzo ne voulait pas ingurgiter les médicaments que son docteur lui avait prescrits. Ces substances avaient fait écho et pas dans du positif. Donc l’italien essayait de retarder au maximum sa prise de médicaments. Etre dépendant pour rester normal n’était pas ce qu’il souhaitait.