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 Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE

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MessageSujet: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyDim 18 Déc - 20:55



Reaver and Birdie


Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. Bien sûr ça ne résout pas tout, et ça n'excuse rien. Il n'empêche qu'il y a un adage qui le dit. Et qu'il est horriblement douloureux de se rendre compte que cet adage est vrai. Généralement Billy tombait sous le charme des mauvaises personnes. Enfin en apparence. Elle craquait toujours pour les gens dégénéré qui faisait souffrir tout ceux qui les entourait. Elle n'était pas vraiment capable de dire ce qui l'attirait vraiment là dedans. Le challenge d'essayer de le changer. Ou juste le sentiment que tout n'est pas si parfait dans la vie, comme elle. Ou peut être encore cette part d'ombre. Cette part d'ombre qui existe en tout le monde d'après elle. Mais elle a toujours été fasciner par ceux qui osait l'exprimer. Elle se souvenait bien de ce que lui avait dit Reaver. « Tu sais que je ne suis pas véritablement un prince, mais pardonne-moi à l'avance, si je te fais du mal à l'avenir. » Billy n'avait rien répondu. Evidement qu'elle lui pardonnerait. Elle n'était pas connu pour être rancunière. Et elle savait dans quoi elle se lançait. Mais elle aurait du lui dire. Elle aurait du lui dire qu'elle non plus n'était pas une princesse, et qu'un jour, éventuellement, elle se ramasserait et qu'elle lui ferait atrocement mal. Parce qu'au fond d'elle, elle le savait. Elle n'était pas voyante. Mais elle savait qu'un jour, éventuellement, elle l'écraserait. Parce qu'elle avait ça en elle. Qu'elle avait parfois une conscience défaillante, et un sens du bien et du mal assez étrange. Que sa tête était peuplé d'idée cruelle qu'elle mettait rarement à exécution, enfin jamais elle même, mais qui existait quand même. Parce qu'elle était trop calme, trop belle, trop gentille, trop intelligente pour ne jamais craquer et devenir un garce égocentrique. Mais ça n'excusait pas tout. En vérité ça n'excusait rien. Elle ne l'avait pas prévenu. Elle n'était même pas sûr que Reaver est eu l'occasion de voir cette part d'ombre à l'oeuvre. Quoiqu'elle avait déjà du monter des plans diaboliques devant lui. Mais ce n'était pas la question. L'histoire, c'était qu'il y avait un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. Un adage qui les bouffent de l'intérieur. Un adage qui t'explosent seulement à la figure sans vraiment te dire comment faire pour réparer ta merde. Parce qu'on se le dise. L'amour de résout pas tout. Ou en tout cas parfois tout est un peu long.

Elle avait du mal à ce souvenir comment elle avait fait pour se retrouver là. Comment elle était arrivé à ce foutre dans une merde aussi noir. Un soir, devant un lettre, Reaver devait être sortie. Elle s'était misérablement effondré. La terre c'était arrêté de tourner. le ciel restait d'un gris constant. Tout puait le malheur. Elle n'avait pas mis longtemps à réfléchir. Elle suffoquait et elle avait finit par s'évanouir. Heureusement Reaver était rentré pas longtemps après et avait appelé l'ambulance. Elle s'était rapidement réveillé. Et à partir de ce moment là Billy était resté silencieuse. A la seconde ou Reaver avait quitté l'hôpital, alors qu'on la gardait, elle, une nuit en observation. Elle s'était fait la malle, laissant une pauvre lettre derrière elle. Elle n'avait pas réellement réfléchit. Elle s'était senti mourir sans Birdie, et elle avait pensé que c'était la bonne solution.

Reaver,
Je tiens à te dire que je suis désolée. J'aurais surement du te le dire plus tôt, mais je voulais profiter de mes derniers moment avec toi. Je voulais qu'on soit heureux encore. Je ne voulais pas qu'on passe notre temps à nous éparpiller quand il n'y a rien à faire. J'ai une tumeur incurable et je vais mourir. Je suis désolé. J'avais prévu de partir sans que tu es à voir ça. Je ne voulais pas que tu es a gérer ma mort. Je ne voulais pas t'abandonner. Je suis rentrée à la Nouvelle Orléans. Parce que c'est là que je dois aller une dernière fois. N'essaye pas de me rejoindre. Je veux que tu gardes un meilleur souvenir de moi, que moi, malade sur un lit d'hôpital. Je ne veux pas voir la tristesse dans tes yeux. Je veux te voir à jamais me sourire, et m'embrasser. Je t'aime plus que tout. Tu es probablement la seul chose qui m'est donné envie de me battre. Je suis désolé mon amour.
Billy.


Dire qu'elle avait pleurer comme une madeleine en l'écrivant était un euphémisme. En même temps c'était surement le prix minimum à payer pour abandonner lâchement l'homme de sa vie. Et aujourd'hui elle n'arrivait même pas à ce souvenir comment elle avait fait pour prendre cette décision avec autant d'aisance. Ca lui paraissait absurde. Elle s'en était longtemps voulu. Se trouvant horrible de le faire souffrir comme ça. Pendant leur dernière interaction elle avait bien vu les dégâts, et elle s'en était voulu. Mais il avait fallu attendre la fin pour qu'elle se rende compte enfin, qu'elle n'avait aucune vrai raison à lui donner pour avoir choisit ça. Que tout était absurde. Monstrueusement absurde. Le souvenir était encore frai dans sa mémoire. Finalement rien, plus que la vérité ne l'avait fait souffrir. « On ne joue jamais avec le feu lorsqu'on n'est pas certain d'en sortir vainqueur, tu devrais le savoir. Tu as choisie de jouer. Que veux tu que je te dises ? Qu'est-ce que tu voulais dans toute cette histoire ? Pouvoir t'amuser un peu et revenir quand tu auras assez fais joujou ?» Elle s'était retrouver muette devant lui. Elle ne savait pas réellement quoi répondre. Elle était incapable de dire ce qu'elle avait voulu à l'époque. Elle avait seulement voulu respirer, et alors que Billy n'en était plus capable, elle s'était dit que Birdie avait raison, et que ça serait plus simple. Mais c'était absurde. Elle ne pouvait pas récupérer le système respiratoire de Birdie elle était morte. Et perdre Reaver en plus de Birdie n'arrangerait surement rien. Tout cette histoire était tout simplement absurde. Et elle n'avait rien à répondre.

Ca faisait quelques jours qu'elle avait pas revu Reaver. Il faut dire qu'il devait probablement l'éviter. Et elle n'arrivait pas à ce résoudre à l'appeler. Elle était trop sûr qu'il ignorerait son appel. Elle se rendait compte à quel point ce qu'elle avait dit serait dur à tenir. Mais elle était prête à beaucoup pour lui montrer à quel point elle pouvait être là. A quel point elle avait eu tord. A quel point elle s'en mordait les doigts. Pendant ces quelques jours elle avait été Birdie jusqu'à faire une overdose. Elle enchainait les sorties, composait jusqu'à pas d'heure, désaoulait rarement et dormait trop peu. Elle était un zombie. Hier soir elle avait retourner la totalité de sa chambre pour retrouver un petit objet qu'elle avait perdu. La clé de son ancien studio. La clé de son passé avec Reaver. Elle avait finit par s'endormir, saoule, au milieu de ses partitions, la trompette à la main et la clé dans l'autre. Clairement pas l'un des moments les plus mémorable de sa vie. Mais en tout cas surement l'un des plus pitoyable. Quand elle s'était réveillé ce matin, avec la clé dans la main, elle avait soupirer. Elle avait pas finit de désaouler, et avait encore la tête qui lui tournait, et l'estomac qui faisait des bonds. Elle fit une grimace et se dirigea sous la douche. Elle sentait clairement les transpirations d'alcool et ce n'était plus possible. Elle resta longtemps sous la douche. Comme pour essayer de laver Billy de Birdie et de son comportement dévastateur. Une fois sortie de la douche elle s'habilla plus comme Billy, d'une robe à fleur avec des collants opaque et des bottines à talon. Elle avait les cheveux attachés négligemment avec une tresse qui lui faisait un ravissant serre tête. Elle marcha sur la pointe des pieds pour que ces talons ne lui causse pas des dommages irréversible dans son crâne. Elle s'était faite l'une de ses potions magiques absolument dégueulasse qui devait lui faire passer la gueule de bois. Elle s'empressa de la boire avant de sortir prendre l'air. Elle rangea ses mains dans les immenses poches de son manteau, et tritura la clé dans tous les sens. Elle avait sa trompette sur le dos, rempli d'une multitude de partition qu'elle avait écrit pendant ces derniers jours. Elle avait mis un certain temps avant d'arriver devant le studio de Reaver. Non pas qu'elle ne savait pas ou il était. Elle connaissait le chemin par coeur. Mais parce ce qu'elle n'osait pas vraiment aller jusqu'au bout. Elle finit par prendre son courage à deux mains et par arriver devant le studio de Reaver. Elle mis la clé dans la porte et ferma les yeux. Elle avait relativement peur de ce qu'elle pouvait trouver. Mais quand elle rentra elle trouva l'appartement froid, et vide. Il était clairement pas rentré de la nuit. Elle préférait ne rien s'imaginer qui la mettrait dans un état plus désastreux qu'elle ne l'était déjà. Rien n'avait beaucoup changer. C'était peut être plus sale et plus bordélique, mais l'essentiel était là, comme si Reaver avait eu fondamentalement la flemme de changer quoique ce soit. De toute façon sur ce point là, fille et garçon sont plutôt différent. En tout cas Billy accordait beaucoup plus d'importance à leur environnement que Reaver. Et Reaver se fichait probablement que Billy y est vécu et y est fait son nie. Ou pas. Elle ne pris pas la peine de ranger comme elle l'aurait fait normalement. D'abord parce qu'il n'était pas la peine de lui donner plus de raison de s'énerver. Elle se laissa mollement tomber sur le sol, adosser à un mur. Elle attrapa les partitions qu'elle avait écrite ces derniers jours et sorti sa trompette. Elle ne savait pas vraiment quand il rentrait, ni si elle rentrait. Mais la seule manière qu'elle connaissait pour ce calmer, pour focaliser son esprit sur autre chose que ce que Reaver pouvait faire sans elle, c'était probablement jouer de la trompette. Elle commença à jouer, mélancolique, et douloureuse, la mélodie qui s'alourdissait le long soupire. Honteuse et repentit les notes qui n'osaient pas s'affirmer pour de bon. Amoureuse et triste le rythme qui exprimait les raté de coeur. Elle jouait les yeux fermé, maîtrisant la musique qu'elle avait composé pendant trois jours, modulant la musique de ses propres suffocations. Ses yeux étaient encore abîmer de ses jours de déchéance. Ses doigts tremblant, et sa musique aussi splendide qu'à son habitude. A vrai dire Reaver ne l'avait probablement jamais entendu jouer comme ça. Parce qu'elle ne s'était jamais permis de composer ses musiques depuis qu'elle habitait à LA. Parce qu'elle préférait jouer les morceaux des autres plutôt que de se révéler vraiment dans ses créations. Mais aujourd'hui c'était bien différent. Elle avait recommencer à composer parce que Birdie le faisait. Et elle s'était pris au jeu. Elle habitait tout entier la musique, qui lui avait tant manqué. A peu près autant que pouvait lui manquer Reaver maintenant.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyDim 18 Déc - 23:11

    Qu'il était ardu d'être humain, plein de failles et de faiblesses, constitué d'une raison parfois illogique et d'un palpitant trop passionné. Trouble et perdu, Reaver entrait dans une phase de sa vie où il se sentait prisonnier d'un mal dont il ne parvenait à sortir, sentant son esprit embrumé par les effluves d'un opium trop fort ; il ne savait où aller, ne savait quelle direction prendre, et ignorait vers qui se tourner. Trop de personnes gravitant autour de lui, trop de monde qui, soudain, avaient pris de l'importance, trop de gens avec qui les relations nouées étaient privilégiées et dans lesquelles il s'était trop investi. Billie était l’une de ses personnes. Il avait trop investi pour si peu pourtant. Et en une nuit tout avait été terminé. Il n’avait eu droit qu’à une lettre, lut et relu. Il avait été si misérable.

    Mais la sentence était tombée, telle une lame qui s’abat sur une tête pour le séparer de son corps. Il ne la reverra plus. Pour le jeune homme, c’était sur son cœur que le fil coupant était tombé, le séparant non pas en deux morceaux distincts, mais bel et bien un millier, qu’il ne saurait recoller seul. Et ce même palpitant avait manqué un battement sous la menace de séparation, alors que l’air était venue de même manquer au jeune prince, qui, peut-être trop choqué, trop surprix, incrédule, s’était raccroché à la poignée de cette chambre d’hôpital pour ne pas tomber sous le joug du désespoir. Il s’était imaginer qu’elle viendrait et lui aurait sortir une de ses phrases qu’elle avait le talent de lui dire « surprise ! Tu as crus te pouvoir te débarrassée de moi ? » Un silence… Un temps, deux temps, trois temps… et toujours pas un bruit. Ses jambes ne désiraient plus le porter et pourtant, il demeurait debout, fier et détruit, tremblant sans jamais le montrer, chancelant sans jamais tomber. Et il lui avait répondu à cette lettre. Lettre qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de lire ou même de connaitre son existence. C’était pour lui une délibération de son emprise.

    A Billie,

    En m'excusant par avance, si ma lettre te paraît trop dure ou sèche. Mais plus le temps passe, et plus mon coeur semble se broyer sous une vague de culpabilité vénimeuse que je ne me connaissais pas... Je ne sais plus que faire ni que penser, je suis perdu dans mes troubles, sans repères et prêt à imploser, cherchant une issue dans des délices hallucinogènes qui peu à peu rongent mon corps et mon esprit. Je ne devrais pas m'approcher de toi, pas plus que je n'aurais dû faire de toi ma courtisane, que vais-je gagner si ce n'est que briser mon coeur, en plus du tien, peut-être... Je vois mon esprit se troubler, seconde après seconde, lorsque je pense à toi, ton sourire, ta voix et ton parfum, ta douceur angélique et ton ombre blanche qui m'offrit depuis cette nuit-là, la plus tendre idylle qui m'a été permis de vivre. Qui suis-je pour pouvoir prétendre être ton prince, qui suis-je pour me laisser aller à cette folie pour toi ? Je ne suis qu'un homme encore jeune, plein d'ambition et de rêves défunts, consumés par de la poudre blanche dont je deviens dépendant... Plus je pense à toi, et plus je te veux, alors que ma raison me somme de regagner mes esprits et de ne plus t'approcher. Tu mérites bien mieux qu'une pauvre vie comme la mienne, qui n'aura rien à t'offrir et tout à te voler. Et pourtant mon égoïsme légendaire me foudroie sans cesse, je te veux et je t’ai eu, parce que mon désir se montre plus fort. Et maintenant tu me quitte. Tu me dis de ne pas te rejoindre et laisser la mort t’emporter et pourtant je voudrais venir et vaincre la mort pour toi, je voudrais être avec toi jusqu’à ton dernier souffle. Parce que tu es ma bien aimée.

    Mais même si je tente de me raisonner, même si je sens mes envies, mes pulsions, mes désirs, changer sans cesse seconde après seconde, ne sachant plus quoi faire, j’accepte ta dernière volonté, mon ange. Si tu savais cette douleur qui m'embrase l'âme à m'en enserrer le coeur, agonie barbare et cruelle qui me tenaille tant je me sens partagé... J'éprouve ce besoin de savoir que tu me désires encore, m'approprier ton corps une nouvelle fois pour une nuit parfumée serait la plus triomphale de mes envies, le plus jouissif de mes désirs alors accomplis, l'acte le plus ignoblement égocentrique ; car tu vaux tellement mieux, ma Billie. Sais-tu au moins ce que l'on dit de moi ? Bourreau et Prince, carnassier et sauvage, briseur de cœurs et loup invétéré s'en prenant aux plus douces courbes féminines. Les anges se dénaturent à mes côtés ; je leur vole leur âme et leur candeur, avant de repartir comme un gentleman aux airs princiers, leur ayant promis monts et merveilles, mots doux et sucrés, tendresse suave et bestiale dont elles ne peuvent plus se passer. J'ai tant eu peur de te briser, douce Billie. Et j’espère avoir été un véritable prince pour toi. Mais sache que j'aurai donné beaucoup, pour être dans ton cas et avoir ta tumeur afin que tu vives ... Car que serais le monde sans un ange comme toi ?

    Une missive bien trop floue, digne de mes plus grands troubles et de mon esprit perdu, qui ne veut guère signifier grand-chose, sinon de la douleur cruelle qui m'assaille de ne plus jamais te revoir.

    Prends soin de toi ;
    R.


    Il n'avait jamais cessé de repenser à cette lettre ; tumeur incurable, où, avec recul, et leur dernière rencontre, il prenait de plus en plus conscience que son amour n'était pas partagé. De simple mensonge pour le berner. Il devait se ressaisir, redevenir ce jeune homme sans attache, être celui qui ne vivait que de luxure sans sentiments, et cesser toutes ces mièvreries inutiles... De l'écho brumeux et si présent de leurs souvenirs, les quelques paroles de leur nuit embrasée lui revint en mémoire.

    BIRDIE – « J'ai bien fait de m'éloigner de toi et de t'abandonner. Parce que là je ne peux même plus te regarder.»

    REAVER - «« Mais visiblement notre histoire n'a jamais vraiment eu de valeur. Reste Birdie, et sors de ma vie. Littéralement. »


    Elle avait été consentante de son choix mais sur le moment la colère l'avait aveuglé... Et sous le joug d'une vérité lui revenant en souvenirs, il sentit son palpitant se serrer sous les serres acérées de la tristesse, son estomac se retourner, et doucement, alors que son regard peiné, il reprenait le chemin de son appartement. Conscient alors que cet amour démesuré n'était pas partagé depuis leur dernière rencontre, il dormait rarement chez lui. Prince de débauche, il vivait de sexe, de drogue, d’alcool et de rire. Le jeune homme repoussa doucement les draps de sa peau nue et se leva du lit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller cette belle inconnue. La plupart de ses amantes étaient éphémères et il ne se souvenait que rarement des prénoms de ses partenaires. Maintenant, il revenait à la vérité.

    Les ténèbres avaient englouti la ville depuis déjà plusieurs heures lorsqu’il rentra enfin dans l’appartement où il était supposé être héberger provisoirement. Provisoirement… Parce que ici c’était leur appartement et non le sien. Mais il était tellement peu chez lui qu’après quelques temps il s’était dit inutile de s’en allait. Certain disait que cela lui rappellerait trop de souvenir et qu’il était mieux de faire table rase en partant. C’était risible au fond, profondément niais. Après tout un appart’ reste un appart’ ?
    Plongé dans ses amères réflexions, il ne fit pas gaffe à cette demoiselle assise sur le mur du couloir. Il se dirigea directement en cuisine se chercher une bière, il ne la remarqua pas non plus en passant dans sa chambre pour enlever veste et balancer ses chaussure. Non. Mais quand il vit « cette chose » assise. Il lui fallut un long espace de flottement pour percuter que ce n’était pas un sdf et que c’était Billie et non un fantôme. L’espérance qu’il soit trop soul pour rêver lui vient en esprit mais non. Elle était là, silencieusement, le regardant. Ce fut l’apothéose, déformant son visage aux traits de fer d’une rage certaine. Elle était chez LUI ! Elle avait osé venir !

    REAVER - « - Tu te fous de ma gueule, mais ma parole t’es définitivement névrosée ?! »
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyLun 19 Déc - 15:54



Reaver and Birdie




« - Tu te fous de ma gueule, mais ma parole t’es définitivement névrosée ?! » Billy se mit à rire. Pas un rire très agréable à entendre. Un rire nerveux. A vrai dire il y avait une phrase qui représentait parfaitement son rire. Une phrase tirer de l'un des films préférés de Billy. Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire Et c'était exactement ça. Elle était clairement amoché par ces derniers jours, et essayait de se remémorer pourquoi elle était venue, pourquoi elle avait fait tout ça. Fight Club était l'un de ses films préférés, parce qu'il y avait une vérité horrible, des phrases frappantes, et une violence qui te remet en place. Fight Club avait toujours symboliser à la perfection son coté sombre. Elle était Jack. Elle était Jack et elle était Tyler. Mais aujourd'hui elle essayait de savoir si elle s'en tirait mieux que lui, ou si effectivement elle se rétamait autant. Mais finalement il y avait encore un espoir, car c'est en ayant perdu tout espoir que l'on trouve notre liberté. Et pourquoi avait-elle bien pu faire tout ça mis à part pour sa liberté ? Cette question était ridicule, parce qu'il devait bien savoir la réponse, depuis le temps... Ou alors c'est qu'il la connaissait bien mal. Mais elle était si secrète qu'elle n'aurait pas pu lui en vouloir réellement. Une névrosée c'est une personne qui souffre d'affectation nerveuse, caractérisé par des troubles émotionnels et affectifs, qui n'altère pas les fonctions intellectuels. Sinon on tombe dans la psychose mais c'est une autre histoire, qui ne concerne en rien Billy. Billy a presque toujours fréquenté un psychologue. Parce qu'on la regardait bizarrement à cause de ses parents homosexuels, parce qu'elle a perdu ses parents à l'âge de 14 ans. Et parce qu'elle a perdu sa soeur. Parce qu'elle est plutôt déglingué de l'intérieur, et qu'elle n'ose pas le dire. Parce que Billy est une boule de névrose prêt à explosé à tout moment. Alors oui, tout ça était immensément drôle. « Si tu savais à quel point tu as raison.» Elle parlait avec un calme affolant, et avec un sourire presque éclatant. Elle avait à la perfection recomposé le visage parfait de Billy, toujours heureuse, toujours calme, peut importe les sujets qu'elle abordait. Bien sûr tout se noyait dans ses yeux fatigués et tristes, mais elle ne cherchait pas à maintenir l'illusion. Elle se fichait d'ailleurs pas mal qu'il puisse lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle cherchait juste à tenir, pour elle. Parce qu'elle lui avait fait une promesse, et qu'à mon avis, vu l'état de Reaver, il lui faudrait une goute de perfection pour la tenir.

Elle rangea rapidement sa trompette, et ses partitions, et laissa le tout au sol. Elle se releva difficilement et commença à parcourir le studio des yeux. Ce n'était pas vraiment grand. Mais ça leur avait suffit. Il était difficile de tout retrouver de leur vie passé, tellement tout s'entassait sans aucune cohérence, et sans beaucoup d'hygiène. A voir l'espace elle avait eu un véritable coup de chance qu'il soit rentré. Il ne devait clairement pas y revenir beaucoup. Ce qui l'a rassurait sur le faite qu'il ne devait pas emmené de fille ici, parce qu'elle prendrait leurs jambes à leur coup... A moins d'être drogué... Elle ferma les yeux pour se sortir l'image de la tête. Elle passa dans la cuisine et s'arrêta sur le comptoir de leur cuisine américaine. Elle finit par lâcher « Au cas ou tu te demanderais ce que je fou ici... Hier soir, j'ai retrouver la clé du studio, et ça m'a rappeler la promesse que je t'ai faite. Que tu m'ignores, que tu me haïsse ou que tu t'éloigne, je serais là. Toujours. » elle passa sa main sur le comptoir ce qui laissa une trace de propre dans la poussière. Elle fit une légère grimace. « Je ne penses pas que tu veuilles que je m'excuse. Je penses pas que tu veuilles que je te donne des raisons. Tu n'écouterais pas, tu ne me croirais pas. De toute façon je n'ai pas de raison valable à te donner, j'ai réfléchi trop vite et mal, et tout paraît absurde maintenant. Mais ça ne t'intéresse pas mes erreurs...» Il devait souffrir et ce convaincre qu'il n'en avait plus rien à foutre d'elle. C'était peut être efficace un temps, mais un jour ça allait lui exploser à la gueule, et il allait souffrir encore plus. Il est mauvais de remettre sa douleur au lendemain, après on a une explosion comme celle qui a poussé Billy à devenir Birdie, et il n'en ressort rien de bon. Elle se surpris à sourire « Tu te souviens de notre arrivé ici?»

Flash Back


Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE Tumblr_l5zjww9i2y1qcr823o1_400

Birdie était rentrer habité à la Nouvelle Orléans depuis moins d'un mois, et Billy n'en pouvait plus de vivre chez sa tante. L'ambiance adolescente retardé et débauchés l'énervait prodigieusement, surtout qu'elle agissait comme ça meilleure copine, et que s'en était vraiment ultra agaçant. L'air de rien, elle avait proposé à Reaver d'habiter ensemble... Parce que ça leur couterait moins cher, et que bon lui non plus son chez lui n'envoyait pas du pâté. Il n'avait pas mis longtemps à trouver un petit studio qui ferait le nie parfait. Et le jour de l'emménagement Billy avait été d'une humeur merveilleuse. Elle avait attiré Reaver à l'intérieur, en lui montrant tout l'espace qu'il avait. Il faut dire que leur meuble attendait encore sur le trottoir, et qu'effectivement vide, tout ceci faisait assez grand.«Ca va être génial, plus de tutrice moralement retardé qui joue au lapin un peu partout dans la maison. Du calme, de l'espace... Du confort...» Reaver avait commencé à l'embrasser dans le cou, avant d'attraper ses lèvres et de la serré contre lui en glissant ses bras autours de sa taille. Billy embrassa Reaver de plus belle. « Et deux jeunes adultes qui jouent au lapin un peu partout...» Billy avait éclaté de rire avant d'embrasser Reaver.

Fin Flash Back


A y réfléchir il avait tout de même passé d'excellent moment dans ce studio. La plus part avait même été extraordinaire. Il n'y avait que dans sa tête que Billy déconnait et qu'elle était pas bien, pas dans son couple. Complètement perdue dans ses pensées, elle semblait être transporter dans un autre monde. Elle se mit à murmurer comme pour elle même.« Lentement, et sans vie, c'est notre amour qui s'enfuit. Je l'ai assassiné, m'en voilà meurtries.» Les paroles s'écoulaient lentement comme dans une chanson de blues.


Dernière édition par Birdie L. Salinger le Mar 20 Déc - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyLun 19 Déc - 21:59

    Ce rire enjôleur qui s’échapper de ses lèvres réveillait en moi l'envie pressante de la défigurer de mes mains. L'animal qui se terrait en moi souhaitait ardemment que je n’entends plus son rire à mesure que les coups pleuvraient, semblables à des caresses brutales qui laisseraient leurs traces indélébiles sur son visage d'ange. La force de mon amour pour elle était égale à la haine que je nourrissais à son égard. Je la haïssais tout autant que je l'aimais.

    BIRDIE - « Si tu savais à quel point tu as raison.»

    Je me retins de lui fondre dessus, tentant d’apaiser la fureur qui avait gagné mon esprit, je ne pouvais plus réfléchir, agir était hors de mon atteinte, je lui en voulais d’être là. Je détournais la tête dégoûtée pour la fixer intensément et la voir s’être invité chez moi augmentait la haine qui fondait lentement pour se rependre dans l’ensemble de mon corps tendu. Respirer, expirer, dictait mon esprit contracté, il fallait que le calme règne dans mes veines. Et j'avais envie de la traiter de salope ; mais tout mon être m'en interdisait. C'était étrange cette torpeur dans laquelle je me trouvais. D'habitude, cet affront de ne pas avoir suivi ce que je lui demandais, de ne pas être sorti de ma vie comme je lui avais recommandé de faire lors de notre dernière rencontre ; cet affront ce serait payé dans la seconde ; n'importe quelle autre fille n'aurait sans doute pas survécu socialement à ma colère. Seulement ; elle, elle ce n'était pas pareille. Parce qu’à cet instant je l’aimais autant que je la haïssais. Son rire incisif qui me tailladait la chair, me ramenant à des souvenirs si vivants encore, que je m'en tordais de douleur. Et ce rire, tranchant mon âme à la pointe de ses tintements rêches, me ramena à tant de désillusions, de désuétude, d'espoir avorté et de douleur, qu'enfin je portais mes yeux fauves sur Birdie, d'une oeillade carnassière et mauvaise. « La ferme ! » sifflais-je alors avec panache, dans un soufflement venimeux et autoritaire. Mes pupilles perçantes quant à elles, ne se délogèrent plus du regard de mon interlocutrice.

    BIRDIE - « Au cas ou tu te demanderais ce que je fou ici... Hier soir, j'ai retrouver la clé du studio, et ça m'a rappeler la promesse que je t'ai faite. Que tu m'ignores, que tu me haïsse ou que tu t'éloigne, je serais là. Toujours. »

    Et voilà c'était l'heure. L'heure de revoir Birdie dans notre studio. L'heure de fermer mon coeur et d'arborer un sourire bienveillant. L'heure de faire semblant d'avoir oublié à quel point mon coeur a souffert. L'heure de tourner la page et d'en ouvrir une autre. Nous nous sommes aimés, ou en tout cas je l'ai aimé de tout mon être, mais il était temps de passer à autre chose. J'aurais pu choisir une nouvelle page différente, une page dépourvue de son nom, une vie exempte de sa présence. Mais c'était impossible. Puisqu’elle ne souhaitait pas comprendre. Je ne voulais plus rien entendre, ne plus savoir, ne plus la voir, ne plus la connaître. C'est étrange, comme l'amour fusionnel peut s'effondrer tel un château de cartes.

    Face à Birdie, je me sentais dépérir un peu plus : et quelle mort lente, lorsque l'on voyait la façon dont elle jouait avec moi. Ainsi avais-je décidé d'y mettre un terme : je convenais de n'avoir plus aucun lien avec cette femme, du moins tant qu'elle n'avouerait pas son plaisir sadique de meurtrir d'avantage mes plaies par le sel de sa cruauté. Décidé à partir, je lui donnais si elle le souhaitait le studio tant qu’elle me fout la paix. Je ne voulais plus l'entendre, pas plus que je ne voulais croire à la douceur coupable de sa voix qui se faisait timide : elle m'avait déjà pris au piège une fois, pas deux.

    REAVER – « Oh mais oui tu seras toujours là comme ces dernier mois et quand tu en auras marre tu vas inventer quoi cette fois çi ? »

    Posant ma main sur la poignée, j'allais pour sortir lorsque la voix de Birdie s'éleva à nouveau. Mes yeux bruns se posèrent sur sa silhouette, d'une lueur indifférente mais froide. J'étais l'amant enseveli par les cendres de celle qui avait prétendu m'aimer.

    BIRDIE – « … j'ai réfléchi trop vite et mal, et tout paraît absurde maintenant. Mais ça ne t'intéresse pas mes erreurs...»

    Un rire jaune s'échappa de mes lèvres, si spontané qu'il trahissait ma faculté à ne pas la croire. A ne plus la croire, visiblement. Je m’éloignais de la porte pour me joindre à elle dans la cuisine. Ma voix suave s'éleva enfin, sans haine, sans amour, sans sentiment ; juste l'amertume. « C'est étrange, ce semblant de sincérité qui plane dans l'air mais qui sonne comme doucement hypocrite à mes oreilles. Ne disais tu pas lors de notre dernière rencontre que tu avais bien fait de t’éloigner de moi et de m’abandonner ? Tu étais consentante de ton choix alors maintenant laisse-moi en paix et pars. » A mon sens, je n'étais pas allé trop loin. Quoiqu'on en dise et quoiqu'on en pense, sous prétexte de bonne morale ou éthique je devais me taire ? « Tu te souviens de notre arrivé ici?» Mon cœur de faire un bond, autant de surprise que de cette autre chose que je ne définis pas… Non je ne voulais pas m’en souvenir. Je ne voulais pas me souvenir de notre nuit d’amour, de notre corps enlacé et de notre joie d’être ensemble, d’avoir notre appart’. Non je ne voulais pas.

    Il n’est pas toujours possible de décrire ce qui ne veut être expliqué. L’amour, la passion, la haine… Tant de sentiments ressentis et dont on ignore tout en vérité, incapable d’évoquer réellement leurs origines, leur fonctionnement exact. Et bien que différents, ils allaient ensembles avec tous pour cible cet organe si fragile : le cœur. Et l’on se sentait capable de tout dès que le palpitant se trouvait en proie à l’une de ses émotions : de tuer, d’aimer passionnément… Nul n’épargnait jamais le pauvre petit oiseau qui ne demandait sans doute rien. Et nos deux êtres si différents allaient passer par ces émotions, dans une histoire qui n’aurait peut-être pas dû naître.

    BIRDIE - « Lentement, et sans vie, c'est notre amour qui s'enfuit. Je l'ai assassiné, m'en voilà meurtries.»

    L’apocalypse. Ça devait ressembler à ça. Cet ensemble de poisons, mortels à long terme. L’amour. Le désir. La tentation. Des vendeurs de rêve dans un premier temps, et puis, plus le temps passe, plus ils deviennent néfastes. Ils vous tirent vers le fond, vous entraînent dans leur tourbillon infernal. Droit aux Enfers. Sans passage possible par la case « Rédemption ». Sauf si vous aviez une bonne étoile. Mais Reaver n’avait pas de bonne étoile.

    Cela aurait dû ressembler à un scénario de films d'amour à plein nez. Après cette déclaration ; les deux jeunes adolescents amoureux se jettent dans les bras l’un de l’autre. Un baiser digne d’une grande scène de cinéma américain pour se montrer à quel point, elle était idiote de l’avoir laissé et lui de ne pas l’avoir pardonné, amoureux l’un de l’autre. Et la vie qui reprend son cours dans une atmosphère de bonheur et de joie. Deux mains qui se caressent. Et deux regards pleins d’amour. Et la vie reprend avant tout ses malheurs. C’est comme ça que ça aurait dû se passer. Ils auraient dû être heureux. Ils méritaient d’être heureux. Ils n’avaient jamais rien fait pour s’attirer le courroux du destin. Ils s’étaient contentés de vivre leur petite vie d’adolescents en toute tranquillité. Mais on en avait décidé autrement. On s’était dit que ça pourrait être amusant de torturer ces pauvres enfants en saignant leurs cœurs à blanc. Un drôle de jeu quand même. Qui aurait pu souhaiter ça à quelqu’un, quel qu’il ou elle soit ? Diable mais n'y a-t-il jamais d'idylle à la fin heureuse dans cette foutue vie ? Quoiqu'à force d'un trop plein de bonheur, nous nous ennuierions bien vite.

    REAVER – « Je te propose d’être à toi une dernière nuit. Une dernière fois. Juste pour cette nuit. Ensuite tu disparais de ma vie. Mais sache que je ne reviendrais jamais vers toi. »
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyMar 20 Déc - 18:10



Reaver and Birdie




Etait-ce vraiment mal de dire qu'elle avait appris à ne pas écouter Reaver. Ou tu du moins à l'écouter à moitié. Elle savait percer lorsqu'il était blessé, lorsqu'il se renfermait, lorsqu'il mettait de coté toute rationalité. Aujourd'hui elle savait qu'il était dans ces quelques moments ou quoiqu'elle dise il aurait l'oreille peut attentive, et aurait une seule idée en tête. Il lui en voulait, il la haïssait, et c'était tout ce qui comptait. Elle pourrait parler autant qu'elle le souhaiterait ça ne changerait rien. Peut être jusqu'à ce qu'elle lui fasse entendre raison. Si c'était possible. Alors il pouvait lui dire de se la fermer autant qu'il voulait, elle n'écouterait pas. Il pouvait lui demander de partir, elle ne partirait pas. Il pouvait même fuir, elle le rattraperait. Billy était d'une rare détermination, et elle s'en voulait de lui avoir fait tant de mal. « Oh mais oui tu seras toujours là comme ces dernier mois et quand tu en auras marre tu vas inventer quoi cette fois çi ? » Car voilà ce qui allait cloché, voilà ce qui allait les étrangler vivant si elle ne réparait pas tout ça rapidement. L'égo déchirer, la confiance bafoué, l'amour assommé. C'était surement les blessures les plus difficile à réparer. Billy n'était même pas sûr d'avoir la force de faire quoique ce soit pour ça. Dans sa tête ses mélodies lui heurtait le cerveau et l'empêchait de réfléchir correctement. Elle se mit à regarder à travers la fenêtre et à fixer un point précis de l'extérieur pour faire revenir sa concentration, mais chose étrange se fut plutôt l'inverse qui se passa. Elle se revoyait avec Reaver, trainer dehors, lorsqu'il avait besoin de prendre l'air, qu'ils avaient fait cramer un gâteau. Billy lui tenait la main, et souriait, elle s'enroulait entre ses bras et l'embrassait. « Erreur d'un soir qui nous jette dans le noir. Confiance bafouée, amour assommé. Mes rêves s'éteignent avant que je ne t'étreigne. Erreur d'un soir qui força les au revoir. » Son regard n'avait pas quitté la fenêtre, et elle ne s'était probablement même pas entendu murmurer. Ses doigts tapaient doucement le rythme de la musique qu'elle avait dans la tête, et les paroles s'échappait de sa bouche comme l'air.

« C'est étrange, ce semblant de sincérité qui plane dans l'air mais qui sonne comme doucement hypocrite à mes oreilles. Ne disais tu pas lors de notre dernière rencontre que tu avais bien fait de t’éloigner de moi et de m’abandonner ? Tu étais consentante de ton choix alors maintenant laisse-moi en paix et pars. » Elle fut soudainement rappeler à la réalité par la voix de Reaver. Tout semblait s'écouler lentement. Les mots s'échappait en autant de seconde qu'il y avait de lettre ou presque. La tête de Billy était embrumé d'une multitude de souvenir, et tout commençait à lui tourner. C'était soit l'un des effets secondaires de l'alcool qu'elle avait bu ces deux derniers jours, ou alors elle perdait juste pied. Elle s'appuya contre le comptoir, et essaya de concentrer son regard sur Reaver. Mais son regard était vitreux et déjà bien loin. Elle finit par fermer les yeux pour s'obliger à répondre. Elle laissa échapper un petit rire. Il était tellement aveuglé par sa haine qu'il n'arrivait plus tellement à saisir son fonctionnement. «Tu sors la phrase de son contexte, mon ange. Tu m'avais énervé, je cherchais à te blesser. Et de toi à moi si je te disais la vérité il y a peu de chance que ça te blesse.» A moins que l'amour ne puisse blesser. Peut être que ça l'aurait fait. De lui imposer autant d'amour alors que clairement elle l'avait laissé tomber. De lui jeter autant d'incompréhension au visage. Mais la dernière fois elle n'avait pas réfléchit. Elle avait été prise de court, et ce n'était du tout de cette manière qu'elle avait un jour imaginer expliquer la vérité à Reaver, si un jour elle le faisait. Elle n'avait pas vraiment penser se retrouver au pied du mur, avec un homme qui lui avait fait autant peur, que de mal, qui avait autant provoquer son désir, son incompréhension et même sa haine. Alors oui il n'était pas si étonnant qu'elle sorte ça de but en blanc, sans vraiment de cohérence avec ce qu'elle pensait dans sa tête.

« Je te propose d’être à toi une dernière nuit. Une dernière fois. Juste pour cette nuit. Ensuite tu disparais de ma vie. Mais sache que je ne reviendrais jamais vers toi. » On s'est déjà tous réveillé avec cette sensation de tomber.Comme si on était monté en haut de l'Empire State Building dans une crise de somnambulisme et qu'on avait basculer, qu'on s'était retrouvé dans le vide à descendre à toute allure. Mais finalement on se réveille, en sueur, et en ayant lancé nos bras violemment contre le matelas pour se rattraper d'une chute imaginaire. L'instant d'après on se sent débile, vaseux, et encore sous le choc. Tout avait été tellement réel. Alors que Billy était projeter dans son subconscient, dans des vapeurs profondes d'ou sortait ses traits de poésie et ses vertiges de désespoir, elle avait été réveillé brutalement comme si on la poussait dans le vide. Elle avait fait un mouvement infime, mais brusque pour se rattraper au comptoir et regarder Reaver d'un air parfaitement sidéré. Non seulement ce n'était pas du tout sexy comme proposition, et même si c'était Reaver il lui en fallait plus pour s'exister. Surtout lorsqu'elle était dans un tel état de déconnection. Mais en plus il était sérieux ? Il était près à juste comme ça, coucher une fois avec elle, et la faire disparaître de sa vie. C'était blessant. Comme si elle n'avait eu qu'une infime importance, et qu'elle pouvait être emporter comme un coup d'une nuit. Après c'était ridicule. Penser qu'elle s'était vraiment déplacer pour ça. Pour coucher avec Reaver. Certes il était son unique, son premier, et elle l'avait toujours imaginer comme son dernier, mais... Elle grimaça, les dents serré avant de se détendre brutalement. « Sérieusement ? Tu penses vraiment que je serais venue me faire une petite séance nostalgique pour m'envoyer en l'air dans un studio qui n'a pas été nettoyer depuis une éternité ? Si je suis en manque je vais chercher la première connaissance douteuse de Birdie et je vais dans un motel minable, ça sera moins dévastateur pour mon égo. » Elle se demandait s'il c'était vraiment rendu compte de ce qu'il lui proposait. Elle voulait bien comprendre qu'il avait du mal à lui faire comprendre, que ce qu'elle avait fait ne lui ressemblait pas, mais pour qu'il agisse comme s'il ne l'a pas connu en lui proposant des choses qui ne lui ressemblait pas du tout à elle, c'était abuser. « Et puis d'accord, tu peux avoir du mal à me croire, avoir du mal à me reconnaître, mais merde Reaver, tu as vraiment pensé que je pourrais accepter ? Je te demande pas de revenir vers moi, puisque c'est moi qui le fait. Je ne veux pas disparaître de ta vie. J'ai fait une ERREUR. Monstrueuse, absurde, impardonnable, et irréversible mais une ERREUR ! Je te le dirais dans toutes les langues, je t'expliquerais tout ce que tu veux savoir s'il le faut, mais si tu dois me tourner les talons je refuse que ça soit en pensant que je suis une immonde garce qui à fait ça dans le seul but de te blesser. Parce que sinon je serais pas là, à m'abîmer de culpabilité et de remord ! » Elle s'était presque mise à crier. Il fallait pas pousser, il pouvait tout lui reprocher, mais agir comme si elle était qu'une prostitué qu'on peut prendre pour jeter. Même si c'était sois-disant pour l'oublier. Son visage s'était fermé. Solidement fixé au comptoir, tout ses muscles étaient contracté, et elle se reformait une certaine carapace.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyJeu 22 Déc - 22:58

    BIRDIE - « Sérieusement ? Tu penses vraiment que je serais venue me faire une petite séance nostalgique pour m'envoyer en l'air dans un studio qui n'a pas été nettoyé depuis une éternité ? Si je suis en manque je vais chercher la première connaissance douteuse de Birdie et je vais dans un motel minable, ça sera moins dévastateur pour mon égo. »

    Notre relation sera un échec, nous nous détruirons mutuellement, comme nous l'avons toujours fait jusqu'à maintenant, car je suis incapable de changer, de devenir du jour au lendemain un jeune homme romantique et plein d'attentions. Je serai vil et fourbe, je continuerai ce jeu malsain, mais ce ne sera plus par haine comme c'était le cas jusqu'à maintenant, parce qu’elle m’a trahi, ce sera par désir. Un désir bien trop compliqué pour être compris par d'autres, bien trop sombre, bien trop puissant. J'ai besoin d'elle, elle est mon oxygène, ma dose de cocaïne journalière, je ne pourrais survivre sans sa présence à mes côtés, et si je la fais souffrir, ce ne sera que pour mieux souffrir moi-même. Elle brûlera en enfer à mes côtés, et nous règnerons en maitres incontestés, continuant ces joutes verbales incessantes, ces bassesses qui n'ont pas de prix, et tout cela pour ce désir destructeur. Je ne peux plus détourner mon regard du sien, son visage est si parfait, le moindre détail, que ce soit la couleur de ses yeux, ou encore son sourire charmeur, me transporte dans un autre monde. C'est terrible, je suis fou d'elle, et je souffre. Parce que je devrais pas l’aimer.

    Depuis qu’il connaissait la vérité, Birdie au yeux de Reaver représentée le fléau, serpent, élément de la tentation qui s'introduit discrètement au creux de vous par de belles paroles, des conseils plutôt avisé et un comportement parfois amusant, oui si l'on y mêle le serpent du "Livre de La Jungle" et du jardin d'Eden cela va de soit, qui vous resserre peu à peu sous son étreinte généreuse et chaleureuse, avant finalement de vous mordre doucement et avec sensualité vous enivrer de son parfum exotique, avant d'aller voir si le sang est plus juteux ailleurs, vous laissant ainsi mourant, accroc, imprégné de son venin et de sa morsure, comme une marque indélébile de votre appartenance éternelle a cet être. Un vieux philosophe latin avait dit une fois "Excuse toujours ton prochain et ne porte pas sur lui le jugement implacable de celui qui ne comprend pas les situations." Ouais bah moi je l'emmerde sa philosophie de mes deux. Que sa fiancée ce fait passé morte et on en reparle. Il était facile pour les autres, même ceux qui ont vécus ce genre des choses, d'être rationnel, dans ce qui est "bon" et "juste" , les doctrines de ce bon vieux Jésus et ses apôtres "Aimes ton prochain" Aimes ton cul ca vaux mieux ouais. Dans le fond, le comportement complètement illogique de Reaver indiquait sa position par rapport au Jugement Dernier ou même doctrines concernant l'éducation ou le modèle humaniste parfait. Reaver, lui, était tout simplement nihiliste, il se foutait bien de savoir s'il fallait mieux pour un Arabe être musulman ou juif, de savoir ce qui était bon et ce qui était mal, de la règle de bienséance en société pour ne pas choquer les mœurs, de la religion en général, superstition, capitalisme, la seule chose qu'il croyait lui, c'était qu'il était putain de trop accrochée à Billie, et que ça l'énervait. Il détestait tout simplement le fait de l'aimer. Le fait qu’il puisse continué à ressentir des sentiments pour cette belle blonde puisque si elle s’était fait présumer morte c’était bien pour pouvoir s’enfuir sans explication. Parce qu’on ne peut pas en vouloir à une personne morte –surtout si c’est dû à une tumeur- parce que la personne morte n’a pas demander à la faucheuse de venir la chercher. Elle était juste lâche et égoïste.

    REAVER – « Il m’importe peu de te perdre alors vas baiser avec n'importe qui, tu n'es que bonne à ça »

    L’agresser : faut croire que je n’étais plus bon qu’à ça. Il fallait tout le temps que je m'énerve, que je la blesse ou que je la provoque. J'avais beau savoir que c'était une connerie de lui répondre ainsi, je me sentais incapable de faire autrement. Retourner avec elle c'était souffrir, nous détruire mutuellement. L’écouter ça voulait également dire assumer les sentiments tellement contradictoires qui m'unissaient à elle. Et ça, c'était hors de question. J'étais fier et ça elle le savait. Je préférais de loin foutre le camp pour ne pas avoir à affronter notre combat passionné. Parce qu'au fond ça me faisait mal de la blesser, d'oser la bafouer ainsi en la rejetant comme une vulgaire poupée. Je suis rien d’autre qu’un trafiquant de produits illicites, alors on ne peut pas vraiment dire que je suis un type bien sous tous rapports. Faut croire que j'étais voué à ça, faire souffrir les gens. C'était devenu une habitude, j’avais dû l’a détruire à petit feu, ça expliquerait son mensonge. Ouais c'était ça. Une habitude, quelque chose dont je n'arrivais pas à me défaire. Car abandonner mes réparties cinglantes, mes regards glacials, c'était abandonner mes barrières. Et derrière ce tas informe d'impassibilité et de je m'en foutise, il y avait juste un gosse tourmenté par ses souvenirs, traumatisé par la mort de sa ex fiancée. Beaucoup m'avaient abandonnés avant elle, beaucoup d'être chers et de mon rare proche entourage. Je ne voulais pas montrer ça à Billie, jamais. Elle devrait toujours me voir comme l'enfoiré qui n’a plus rien à foutre d’elle.

    BIRDIE – «[ …] tu as vraiment pensé que je pourrais accepter ? Je te demande pas de revenir vers moi, puisque c'est moi qui le fait. Je ne veux pas disparaître de ta vie. J'ai fait une ERREUR. »

    Oublier – tout mettre de côté rien que quelques minutes. Cela semblait facile, à portée de main pour n’importe quelle personne qui le désirerait réellement. Pourtant depuis ma découverte sur Billie, cela me paraissait bien plus ardu que tout ce que j’aurais pu imaginer. Certains soirs, seul dans mon lit, je tentais de me convaincre que toute cette histoire n’était qu’une vaste plaisanterie et que ça finirait par arrêter de me faire autant mal. Et chaque matin, la douleur était un peu plus intense. Elle disait avoir fait une erreur mais avait-elle pensé aux conséquences de ses actes ? Avait-elle pensé au moins une fois à moi ? Mais je ferais mieux de prendre tout cela comme l’ouverture vers un autre avenir. Mais parfois, j’en venais à demander à quoi ça servait d’avancer si on avait perdu la seule personne capable de vous faire oublier les maux qui rongeaient votre quotidien. Et pourtant elle était coupable de mes maux, cette putain de douleur me rongeant de l’intérieur. Alors son erreur, elle pouvait bien la mettre ou je pense !

    BIRDIE – « Monstrueuse, absurde, impardonnable, et irréversible mais une ERREUR ! Je te le dirais dans toutes les langues, je t'expliquerais tout ce que tu veux savoir s'il le faut … »

    La douleur qui faisait vibrer sa voix, cette fragilité que je décelais en elle… Tout ça m’empêchait de partir, de rester le type impassible dont personne ne connait les sentiments. J’aurais tellement voulu pouvoir rester indéchiffrable, sans pitié, impassible à sa douleur, juste passer outre, lui dire d’arrêter de faire la gamine, qu’elle devait subir les conséquences de son erreur et me barrer pour fuir encore et encore. Parce que je n’étais plus bon qu’à ça. Fuir. Ouais, fuir comme un gamin piégé dans ses souvenirs, ne plus m’attacher à personne, je me l’étais juré.

    BIRDIE – « … mais si tu dois me tourner les talons je refuse que ça soit en pensant que je suis une immonde garce qui à fait ça dans le seul but de te blesser. Parce que sinon je serais pas là, à m'abîmer de culpabilité et de remord ! »


    REAVER - « Alors ça ne t’amusais plus de rester avec le gosse pathétique que tu te contentais de baiser, tu t’es fait passer pour morte et maintenant que j’ai vu qu’elle salope tu es tu dois réparer ça. Pourquoi ? Parce que seule Birdie ne peut faire des choses aussi ignobles c’est ça ? Billie doit se montrer présentable, être la douce colombe, elle est obligé de venir s'excuser et d'être emplis de remord & de culpabilité. Pauvre fille. Mais dégage, casse toi ! Barre toi, putain…je veux plus de toi j’ai assez donné de cette relation à la con ! »

    J’étais anéantie par un amour que ne comprenais pas, un amour à sens unique qui me démontais chaque jour un peu plus le semblant d’organe qu’on m’avais donné en guise de cœur et je voulais pas tout recommencer car entre nous deux c’était tout simplement impossible.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyVen 23 Déc - 12:17



Reaver and Birdie


« On vit comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédant : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factives. POUVOIR. FRIC. GOSSES. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalises JAMAIS et on est frustré pour l'éternité. Soit on y parvient, et on se rend compte qu'on s'en fout. ET PUIS ON CRÈVE. Et la boucle est bouclée. » Avec un peu de chance, ou pas. On ne s'en rend jamais compte. On enchaine les autres les uns derrières les autres, on ose croire qu'aucun ne ressemble au précédent, et on avance, on fait de nouveau rêve, et tout paraît presque parfait. La vie est faite pour être une douce ignorance. La plus part d'entre nous sommes des ignorants. Mais de bon ignorant. Des ignorants normaux, qui peuvent vivre comme bon leur chante. Parce qu'il n'y a pas de destiné, pas de Karma, et que de toute façon chaque jour est différent du précédent. Ils se mentent constamment à eux même, mais comme il ne le savent pas, ils s'en fichent. Et puis il y a l'autre catégorie. La catégorie anormal, et bien plus brillante que la moyenne. La partie qui se réveille un matin en sueur, qui se sent subitement mal, et qui voit sa vie défiler sous ces yeux, soudainement les répétitions lui apparaisse. Et les jours suivants il à l'impression d'être un pantin et de toujours faire la même chose. Connaissez vous cette sensation ? Celle ou plus rien ne vous appartient vraiment, ou quelqu'un vous force malgré vous à faire tout ce que vous faite. Un jour, vous avez une autre idée, mais il y a comme un mur, vous ne pouvez pas la réaliser. Il y a une destiné, il y a un con de Karma, on y peut rien, nous ne sommes que des pantins. Billy était ce genre de personne. Le genre de personne qui se réveille un matin et qui a tout compris. Ou qui pense avoir tout compris. Elle ne plains pas les autres. Parce que ce n'est pas une pessimiste. Pour elle, l'espoir demeure dans l'ignorance. L'espoir demeure dans la bataille factice que chaque être humain joue avec sa propre histoire, son propre destin. Mais quand l'ignorance ne vous aveugle plus. Que tout vos membres sont soudainement prisonniers de fil, que votre cerveau est dans une prison de verre impénétrable, tout devient horrible. On essaye de se battre, on essaye de respirer, et on essaye de ne pas succomber. Mais la boucle se boucle toujours.

Dans les faux derniers mois de vie de Billy, elle essayait de se battre. Elle essayait de changer, de lutter contre cette idée qui ne lui quittait pas l'esprit, qui l'achevait tous les jours et qu'elle voulait vraiment détruire. Pas du tout l'idée d'une tumeur comme elle le dit à tout le monde. Seulement celle que la vie est inutile, et vaine, qu'on est libre de rien, et qu'on est dans une géante prison, dont on ne peut s'échapper qu'en mourant. Mais Billy n'était pas non plus de ces personnes dépressive. Qui était prête à ce suicider. Elle tenait à cette vie. Parce que même lorsque tout le puzzles s'était refermé devant ces yeux, qu'elle avait vu les similitudes, elle avait vu un brun d'espoir, elle avait vu que Birdie à sa manière, apparaissait comme libre comme l'air. Elle ne savait pas comment elle faisait, même avec les donné qu'elle avait d'elle, Birdie était libre. Billy s'était battue bec et ongle contre cette dépression qui la prenait. Elle avait tout fait pour pimenter sa vie. Elle avait été des plus inventives avec Reaver, et avait tout fait pour rendre ces derniers mois magiques. Et en un sens il l'avait été. Mais à chaque fois elle s'écroulait, parce que tout était contrôler, et qu'elle n'arrivait quand même pas à sortir de ce carcan de personnalité factice qu'elle s'était construite avec le temps. Elle avait mal. Elle suffoquait, elle s'écroulait. Tout ça sous les yeux d'un monde ignorant et heureux, qui ne pouvait même pas comprendre la moitié de l'entendu de sa douleur. Billy n'arrivait même plus à comprendre pourquoi on avait créer les gens intelligent, si même eux ne pouvait rien faire pour améliorer ça. En plus, elle était particulièrement douée en droit, alors forcément que ça ne lui serait d'aucune utilité.

« Il m’importe peu de te perdre alors vas baiser avec n'importe qui, tu n'es que bonne à ça » Billy fut une nouvelle fois sortie de sa torpeur. Finalement elle avait presque réussit. En changeant d'identité elle marchait avec tellement d'inconnu dans sa vie, qu'elle n'avait pas la possibilité d'en ressentir la répétition. En plus elle se mangeait des murs, se ramassait souvent, et restait dans l'incompréhension la plus total. Comme si elle était arrivé au limite de son intelligente, au limite de ses capacités actuels et que tout était à refaire. C'était existant, éreintant, terrifiant. Mais elle vivait, et elle savait pourquoi. A cette seconde elle avait véritablement envie d'écraser Reaver. Elle le connaissait bien, et elle savait qu'il faisait seulement pour la faire souffrir, pour l'évincer de sa vie. Mais ce qui l'agaçait surtout c'était qu'il employait les mêmes techniques qu'il employait avec tout le monde. Comme si elle était tout le monde. Bien sûr ça la blessait. Bien sûr il n'arrêtait pas de lui jeter des poignards, et elle accusait difficilement le coup à chaque fois. Mais elle n'en avait que faire. Parce qu'un jour, lorsqu'elle avait quatorze ans, elle l'avait choisit. Elle l'avait choisit en toute connaissance de cause. Elle avait accepté de rester forte malgré la douleur qu'il lui infligerait. Elle avait accepté de l'aimer dans toutes les situations. D'aimer tout chez lui. Sa force, sa débrouillardise, son humour, sa violence et sa méchanceté... Et elle bouillonnait parce qu'il utilisait cette méchanceté comme une fin en soit, comme si vraiment ça pouvait la détruire elle. « Tu m'énerve ! » c'était parti d'un coup et les yeux noir de Billy marquait bien le coup. « Je conçois parfaitement que tu sois énervé, déçu, détruit, haineux, tout ce que tu veux. Je conçois que tu veuilles que je souffre. En revanche mets y les forme bordel. Ne te contente pas de vouloir m'écraser avec une voiture pour ne pas t'excuser après. Ne te contente pas de penser me violer sur place en me rappelant le souvenir de ma soeur et de ses moeurs légères. Ne te contente pas de me traiter avec la même image erroné que tu as d'elle. Arrêtes moi tout de suite ton système d'auto défense pitoyable et agaçant. Enerve toi, explique toi. La colère et la haine sans but te détruiront. » Elle avait quitter le comptoir de la cuisine pour se rapprocher de Reaver, elle fulminait intérieurement, et elle était venu poser une main sur le torse de Reaver. «Enerve toi parce que tu m'aimes, et pas parce que tu me hais. Enerve toi pour ce que j'ai détruit, et pas pour ce que j'ai fais. Enerve toi pour les raisons qui m'ont poussé à faire ça. Enerve toi en connaissance de cause et pas devant une apparente cause. Enerve toi, et écoute moi bordel.»

Un peu plus et Billy tremblerait de rage. Voilà pourquoi souvent les colères de Billy était beaucoup plus terrifiante que celle de Birdie ou n'importe qui d'autre. Parce qu'elle était rationalisé, qu'elle arrivait parce qu'elle arrivait lorsque Billy n'en pouvait plus, qu'elle explosait et qu'elle crachait ses vérités avec une véhémence hors du commun. Parce qu'elle s'énervait à la fois contre quelque chose et contre quelqu'un. Que la colère était parfaitement adapté, comme le pied de Cendrillon pour la chaussure de verre. Les yeux brillant elle contemplait Reaver. La main sur son torse elle sentait son coeur battre et ça lui causait des frissons incroyable. Mais si elle était là, elle n'était pas là à moitié. Elle n'était pas là pour se battre pour lui à l'autre bout de la pièce, comme si elle avait peur de ce qu'il pouvait lui faire, de l'effet qu'il pouvait lui faire. Bien sûr elle en avait peur. Personne mieux que lui pouvait la faire autant souffrir. Mais le risque était à prendre. Parce que personne autant que lui pouvait la rendre heureuse. « Alors ça ne t’amusais plus de rester avec le gosse pathétique que tu te contentais de baiser, tu t’es fait passer pour morte et maintenant que j’ai vu qu’elle salope tu es tu dois réparer ça. Pourquoi ? Parce que seule Birdie ne peut faire des choses aussi ignobles c’est ça ? Billie doit se montrer présentable, être la douce colombe, elle est obligé de venir s'excuser et d'être emplis de remord & de culpabilité. Pauvre fille. Mais dégage, casse toi ! Barre toi, putain…je veux plus de toi j’ai assez donné de cette relation à la con ! » Elle ferma les yeux. En soit il avait presque raison. C'était effectivement l'image qu'elle avait donné. Elle remonta sa main pour la faire glisser sur la joue de Reaver, elle le regarda dans les yeux et déglutit, mais elle maintint le regard. « Gosse pathétique ? Sérieusement ? J'apprécie beaucoup le faite que mon unique soit un gosse pathétique... Je suis vraiment désolé de t'avoir fait croire que je pouvais avoir la lune alors que je suis tout juste bonne à figurer parmi les étoiles... Penses-tu réellement que deux jumelles puissent être aussi différente que ça ? Penses tu que je puisse être la blanche colombe et Birdie le monstre sans coeur. Remord et culpabilité vienne avec l'amour. Je suis surement mille fois pire que Birdie. Parce que je peux faire des choses ignobles malgré l'amour. Parce que je peux tirer un trait sur moi, un trait sur toi, en un claquement de doigts. Et parce qu'après je peux me rendre compte que j'ai probablement fait la pire erreur de ma vie. » Son coeur implosait dans sa poitrine. Les larmes commençait à lui piquer les yeux. Elle détourna la tête, et s'éloigna d'un pas de Reaver lâchant tout contact physique qu'elle pouvait avoir avec lui. « J'aurais peut être du faire comme toi à l'époque. J'aurais peut être du te prévenir que je ne pourrais que te faire souffrir, parce que je ne suis pas vraiment une princesse. Mais m'aurais tu cru ? » Elle replanta son regard encore larmoyant dans ses yeux avant de dire. « Je n'ai jamais voulu m'éloigner de toi. C'est moi que je fuyais. Je suis désolé que tu ai été un dommage collatéral. Tu n'as pas à pardonner à Billy, parce que je ne suis plus tout à fait la même. »

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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyVen 23 Déc - 22:24

    J’avais pris conscience depuis que j’ai découvert la vérité que ses habitudes sont juste impossible à changer, et que ma vie ne tournait pas autour d'elle. Billie ça avait du sens quand j'avais quinze ans, déjà parce qu'elle n'avait rien de la personne qu'elle est devenue, et que la première fille avec qui on partage son intimité a forcément une place particulière dans nos relations de tous les jours. D'ailleurs ce serait presque effrayant de voir la comparaison, surtout lorsqu'il s'agit de juxtaposer sa manière de se comporter avec les personnes qui l'entourent, voir qu'il fut un temps où jouer la victime et éviter coûte que coûte les confrontations ne faisaient pas partie de son quotidien. C'est ce qu'elle m'évoque.

    BIRDIE – « … Ne te contente pas de me traiter avec la même image erroné que tu as d'elle. Arrêtes moi tout de suite ton système d'auto défense pitoyable et agaçant. Enerve toi, explique toi. La colère et la haine sans but te détruiront. »

    Mon cœur se serrait à mesure que les paroles de Birdie remontaient à mon esprit. Ça me rendait totalement dingue de la voir se comporter comme si c’était moi le responsable de cette situation plus que désastreuse. Pour une fois, je n’étais pas responsable – pour une fois ma seule erreur a été d’assez stupide de croire qu’une femme pourrait m’aimer sincèrement et me protéger quoiqu’il arrive. Bille, c’était sûrement la seule femme qui avait réussi à me voir sous mon vrai jour, celle qui a toujours été là pour moi et ce peu importe les situations. Lors de mes nombreuses disputes avec ma famille d’accueil, c’est elle qui est reste coûte que coûte à mes côtés pour me sauver, pour m’extirper de ce tourbillon sombre dans lequel je m’enfonçais progressivement. Et j’ai refusé son aide – j’ai fuis pour ne pas avoir à affronter tout ça. Tout cela me semblait tellement irréalisable. J’ai le cœur en berne et je ne sais pas si cette fois-ci je réussirais à m’en sortir. J’ai tout offert à Billie : mon cœur, ma confiance, et surtout toutes ces perles d’espoirs qui me faisaient imaginer un avenir bien meilleur que tout ce que j’ai pu avoir jusqu’à présent. Elle les a toutes brisé une à une sans me laisser le temps de réaliser quoique ce soit. Lorsque j’ai découvert son complot pour être Birdie, je me suis senti trahi – perdu – idiot d’avoir cru à l’amour. Le pire dans toute cette histoire c’est que j’ai beau vouloir la détester, la haïr de toutes mes forces d’avoir agir comme une espèce de gamine immature je n’y arrive pas. Mes sentiments m’explosent chaque jour un peu plus au visage. Chaque matin en me levant et ne sentant pas son souffle parcourir mon visage pour me réveiller avec tendresse, la brutalité de la rupture me revient à l’esprit. Et là je réalise à quel point je suis seul et surtout à quel point je n’arrive pas à la détester parce que mon cœur lui appartenait à présent. Je vais devoir reprendre ma vie comme si de rien n’était, comme si cette vérité ne me faisait rien alors qu’au fond ce n’est pas le cas et j’ai beau faire comme si je m’en fichais, ce n’est pas le cas. Je n’ai plus envie de croire à toutes ces stupidités de l’amour, toutes ces personnes qui disent qu’on doit saisir notre chance lorsqu’elle se présente devant nous. C’est de la merde en boîte et encore le mot est faible. Je veux plus avoir à faire à quelconque sentiment amoureux, ceux qui me lient à Billie et qui me consument lentement sont déjà bien assez difficile à combattre.

    BIRDIE – « «Enerve toi parce que tu m'aimes, et pas parce que tu me hais. Enerve toi pour ce que j'ai détruit, et pas pour ce que j'ai fais. Enerve toi pour les raisons qui m'ont poussé à faire ça. Enerve toi en connaissance de cause et pas devant une apparente cause. Enerve toi, et écoute moi bordel.»

    L’attachement résonnait en moi comme une chose dès plus stupide. Une sorte de mécanisme imposé par la vie devant lequel bien des personnes tentaient de lutter de différentes manières. Certains se refusaient à aimer de peur de souffrir, d’autres prenaient leurs distances avec l’être humain en général pour éviter de tomber dans les pièges sordides de l’amour, et enfin certains luttaient de toutes leurs forces pour refuser tout ça et finissaient par y plonger la tête la première. C’était une triste réalité – et le pire c’est que ce comportement faisait partie intégrante de ma vie. Et je m’en voulais d’être si accro à elle. Je refusais d’être blessé à nouveau, de souffrir de quelques manières qu’il soit. Le sexe me paraissait être la solution idéale, baiser jusqu’à s’en briser le souffle et recommencer sa petite vie le lendemain comme si de rien n’était, avancer sans vous raccrocher à tous ses fantômes qui bousillaient votre existence avant, voilà ce que je comptais faire. Mais tout à fini par me détruire à nouveau, impossible de recommencer si elle devait être là. Je voulais à tout prix l’oublier mais comme tout être qui voulait arrêter de fumer, l’objet de son désir ne devait pas être devant lui, se pavanant.

    REAVER – « TU TE LA FERME ! »

    Elle lui faisait mal avec ses paroles, avec ses expression faciales, chacun de ses mots donnent un coup de plus à son coeur tenant à peine dans sa poitrine, qu'elle tentait d'arracher toujours un peu plus en lui gueulant dessus, le prendre pour la suite le piétiner. L’attachement était une putain de foutaise.

    BILLIE – « Je suis surement mille fois pire que Birdie. Parce que je peux faire des choses ignobles malgré l'amour. Parce que je peux tirer un trait sur moi, un trait sur toi, en un claquement de doigts. Et parce qu'après je peux me rendre compte que j'ai probablement fait la pire erreur de ma vie. » Déchirure. Poignard qui se plante dans son cœur. Doux poison qui se diffusent dans ses veines. Il se détourna violement. J’avais l’impression de n’être que l’objet d’une libertine, tu la prends, tu la jettes… Un vulgaire kleenex. Pas très glorifiant…

    Dès l’instant où sa peau rencontra la mienne, chaque parcelle de mon corps en était électrifiée, c’était… Volcanique, violent, brulant. Dès l’instant où nos chaires se touchaient, je pouvais sentir mon cœur entamait une course folle dans ma poitrine, me laissant haletant. Et pourtant ce n’était rien d’autre qu’une main posait sur ma joue. Maintenant, j’ai compris ce que voulait dire le mot Masochisme. Car chaque fois que je posais mon regard sur elle, que ses doigts parcour mon corps, je crevais de douleur, ne supportant même plus l’absence de ce contact meurtrier depuis tant de temps. Il ne fallait pas qu’elle sache, même il ne fallait pas que je sache à quel point je peux tenir à elle. Rester impassible, imperturbable, lui faire croire que cela n’a pas d’importance, lui montrer toute la cruauté dont je suis capable. Juste la faire souffrir. Ouais fallait que je la fasse souffrir autant qu’elle arrivait à rendre ma douleur insupportablement désirable.

    BILLIE – « … Parce que je peux tirer un trait sur moi, un trait sur toi, en un claquement de doigts. Et parce qu'après je peux me rendre compte que j'ai probablement fait la pire erreur de ma vie. »

    Comment avais-je pu tomber amoureux de cette fille ? Comment ma gravité avait pu s'inverser jusqu'à ce que ce soit elle qui me maintienne au sol ? Je ne le savais pas. N'avait jamais voulu savoir. Je l'avais laissé rentrer dans ma vie cette nuit à la place, même en sachant que ça serait une belle connerie, je l'avais fait. Je m’étais attaché à elle au point de ne plus pouvoir vivre sans elle et au fond elle le savait. Elle savait très bien qu’elle pouvait revenir dans ma vie en un claquement de doigt mais je ne voulais pas ou je ne voulais plus être dépendant d’elle. Je m’éloignais d’elle, je devais partir loin d’elle. « J'aurais peut-être du te prévenir que je ne pourrais que te faire souffrir, parce que je ne suis pas vraiment une princesse. » Je m’avança et me figea à nouveau face à la porte, froid, pommé, et posa la main sur la poignet, prêt à quitter cette pièce que je fréquentais au final peu souvent. « Je n'ai jamais voulu m'éloigner de toi. C'est moi que je fuyais. Je suis désolé que tu aies été un dommage collatéral. Tu n'as pas à pardonner à Billy, parce que je ne suis plus tout à fait la même. » Ce fut les paroles de trop. Elle n’avait jamais voulu s’éloigner de moi ? Aussi je me retournai brusquement, me précipitant à nouveau vers elle, attrapant son visage entre mes mains avant de parler d’une voix glaciale :

    REAVER – « Tu m’as laissé tomber tout comme les autres. Tu ne vaux pas mieux et tu veux que je te pardonne ? Pourquoi ? Parce que merde Billie, je t’aime. Je t’assure que je voudrais pouvoir revenir en arrière, oublier tout ça et revenir vers toi mais c’est impossible. Ma vie sera plus simple si tu ne reviens pas. »
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyMar 27 Déc - 11:37

« TU TE LA FERME ! » DONG. Billy ne s'y attendait pas, et elle se prit comme une décharge électrique qui la fit faire un bon. C'était foudroyant. Elle qui détestait lorsqu'il s'énervait. En général elle avait une technique imparable contre les gens qui s'énerve, faire tout ce qu'il demande, être la plus gentille, et caresser dans le sens du poil. L'autre technique était de ce paralyser, et de ne plus agir. Bien sur ce n'était probablement pas la bonne chose à faire dans ce cas là. Et jouer la gentille ne résoudrait probablement rien. Quoique là, la meilleure chose à faire était de se taire. Se taire pour réfléchir. Pour le laisser réfléchir. Mais franchement elle avait du mal. Elle était venu avec un objectif bien précis en tête. Et elle refusait de lui céder tant qu'elle y voyait encore un espoir. Et a vrai dire tant qu'il réagissait il y avait un espoir. « Tu m’as laissé tomber tout comme les autres. Tu ne vaux pas mieux et tu veux que je te pardonne ? Pourquoi ? Parce que merde Billie, je t’aime. Je t’assure que je voudrais pouvoir revenir en arrière, oublier tout ça et revenir vers toi mais c’est impossible. Ma vie sera plus simple si tu ne reviens pas. » BAM flèche en plein coeur. Saviez vous que les mots d'amour dit avec de la haine son bien plus douloureux que la haine pour la haine? On peut faire abstraction de la haine, on peut s'en protéger, ce dire que c'est irraisonné. Mais généralement l'amour, lui nous atteint en plein coeur. Et une fois qu'il nous atteint, il laisse la haine s'y déployer comme un poison. Et puis on s'éteint. « Tu penses que te laisser tomber était le plus simple ? Le plus simple était de tout te dire. De te dire que j'allais mal, de te demander de l'aide. Après tout tu me l'aurais surement apporté. Mais je ne pouvais pas, parce que ça concernait des choses dont on ne parlait pas. Parce que ça devait être quelques choses entre moi et moi, et que je ne pouvais pas tout te balancer et te laisser travailler avec mon bordel. Et qu'après Birdie m'a exposé l'idée la plus débile qui soit. Et ça m'a brisé le coeur, mais j'ai pensé que ça te ferait moins souffrir de me perdre d'une tumeur, plutôt que de devoir tirer un trait sur moi parce que j'ai trop changer, parce que je te fais horreur. Finalement c'était surement de l'égoïsme, que je dissimulais derrière un égoïsme humaniste bien ficelé. Et puis c'était trop dur, alors je n'ai pas pu rester à la Nouvelle Orléans. Et la suite la connait, et tu m'en veux pour la suite. La simplicité n'a pas de sens. »Ces explications paraissaient si ridicule. Il était presque évident qu'il ne pourrait pas comprendre. Elle même ne comprenait pas. Elle s'éloigna en même temps que lui et marcha un petit peu dans le studio avant d'aller s'assoir. Il n'y avait surement qu'une seule personne capable de faire perdre pied à ce point là à Billy. Elle ne savait plus quoi faire. Rien avait de sens sans lui. D'ailleurs rien avait de sens du tout. Ce qu'elle avait fait n'avait aucun sens, ce qu'elle faisait aujourd'hui n'en avait aucun pour lui non plus. Et elle ne savait même plus comment faire pour qu'il la regarder autrement qu'avec des yeux haineux et douloureux. Pour qu'il lui demande enfin n'importe quoi. N'importe quoi sauf de partir et de ne jamais venir le revoir. Elle regardait ses genoux avec insistance. Comme pour savoir s'il lui permettrait d'aller assez loin si elle voulait fuir. En même temps c'était évident, puisqu'il ne la rattraperait pas. Et il fallait vraiment qu'elle arrête de vouloir fuir. C'était une sale manie qui lui avait couté beaucoup. Elle avait presque envie de courir et de se ruer dans les bras de Wesley pour lui avouer toute la vérité, et lui demander un coup de main. Mais elle se doutait plutôt qu'au moment ou Wesley serait la vérité c'est pas vraiment un coup de main qu'elle voudrait lui donner, mais un coup de poing... Sans mauvais jeu de mot.

Etre dans ce studio était une torture. Elle aurait vraiment du le retrouver ailleurs. Ici, il y avait bien trop de souvenir. Des souvenirs heureux qui lui sautait à la mémoire, et voulait déclencher une avalanche de larme. Si Billy n'avait composé aucune musique depuis qu'elle avait emménagé dans la cité des anges, et qu'elle était avec Reaver, elle avait toujours la plume au bout des doigts. Elle adorait écrire, et gribouillait presque constamment dans un journal intime qu'elle planquait des regards indiscrets de Reaver. De temps en temps elle ne pouvait s'empêcher d'écrire des poèmes, qu'elle chantonnait à Reaver. Généralement le soir, ils restaient longtemps allonger sur le canapé. Le plus souvent c'était Billy qui se blottissait dans les bras de Reaver, parce que c'est dans l'ordre des choses. Mais parfois c'était Reaver qui venait s'installer contre Billy, pour se reposer, et parce que la voix et les caresses de la jeune femme était vraiment d'un bienfait hors norme sur Reaver. Ils étaient un peu comme infirmière et patient. Comme deux amis d'enfance, comme la muse et son artiste. Dans ses moments là Billy laissait échapper comme un murmure, un chant léger qui dévoilait ses poèmes les plus doux. Billy laissa échapper un sourire triste à se souvenir. Ils étaient bien, même parfait tous les deux. Pourquoi donc avait-elle fait une croix dessus. Elle ne tarda pas à murmurer, comme elle le faisait autrefois, sans qu'elle ne s'en rende compte vraiment, juste parce que depuis qu'elle était rentrée, les paroles qu'elle avait écrit ces derniers jours lui hantait l'esprit. « Lentement et sans vie, c’est notre amour qui s’enfuit, je l’ai assassiné, m’en voilà meurtrit. » Elle avait plongé dans son souvenir, et ses yeux vitreux et absent se remplissait déjà de larme. « Erreur d’un soir qui nous jette dans le noir, Confiance bafouée, amour assommé, Mes rêves s’éteignent avant que je ne t’étreigne. Erreur d’un soir qui força les au revoir. » la mélodie s'élevait surement un peu plus fort, et Reaver devait maintenant entendre les paroles distinctement. Les premières larmes perlaient au yeux de Billy qui semblait être prise dans une transe. « Désespoir silencieux qui bouscula nos adieux, Mensonge et perfection ne font pas de bonne relation, Je me suis éteins en vain. Rien n’arrête le chagrin, Désespoir silencieux qui engendra nos reproches haineux » Ses doigts jouaient dans le vide sur les touches d'un saxophone ou d'une trompette imaginaire. Dans la tête de Billy elle avait même les quelques instruments à corde et le trombone qui lui raisonnait dans l'âme. « Lentement et sans vie, c’est notre amour qui s’enfuit, je l’ai assassiné, m’en voilà meurtrit. »Billy paraissait parfaitement déconnecté, comme si tout avait été mis sur OFF, que l'ordre violent de Reaver avait parfaitement éteint Billy, et l'avait transporter dans des rêves douloureux. « Mes rêves change, tout se mélange, Je t’aime trop fort, mais à la mort, Rien ne survis, je nous ai trahis, Mes rêves change, ça te dérange. » Sa voix se brisait dans les larmes qui roulait doucement. Larme salé, et larme d'alcool, qui lui brulait les lèvres. « Amour adolescent qui nous a donné de l’élan, Tout s’est compliqué, la vie m’est arrivé, Incapable d’y faire face, je me ramasse, Amour adolescent qui me laisse un vide béant.» Sa voix commençait à s'éteindre dans sa gorge, ses doigts sur ses instruments imaginaires commençaient à trembler. « Lentement et sans vie, c’est notre amour qui s’enfuit, je l’ai assassiné, m’en voilà meurtrit. » Sa voix n'était redevenu qu'un simple murmure. Ses doigts s'était posé tremblant sur ses genoux. Son regard s'écrasait sur le tapis. Elle resta un moment hébété, comme si la connexion avec notre monde se faisait difficilement.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptySam 7 Jan - 1:33

    Que le fossé était immense, entre l'adolescent souriant et tapageur, et cet adulte froid rongé par la cruauté, ce goût d'hémoglobine sur les lèvres. Et elle restait là statique face à lui, quand de son regard de braise il la dardait d'une froideur inhumaine ; il lui en voulait d'être partie, de lui avoir ainsi tourné le dos, de s'être faite voleuse et d'emporter avec elle un morceau de son cœur dont la plaie n’avait pu être soigné , il avait tant perdu à cause d’elle. Le jeune homme n'avait eu de vrai explications, aussi la voir face à lui n'éveillait que sa rancoeur, et cette haine enfouie au fond de ses entrailles et qu'il s'évertuait à montrer trop souvent, lui le jeune homme passionné aux excès sentimentaux. Dieu qu'elle était belle tout de même, et que cela le faisait encore plus souffrir, réveillait la bête noire vombrissante de sa colère, actionnait son palpitant de coups indignes et démesurés contre sa poitrine... Un mélange de souvenirs, de nostalgie, de rires... Reaver serra la mâchoire sans jamais quitter le regard de la belle ; tous deux restaient stoïques, aucun ne plierait face à tant de douleur insupportable. Pourquoi fallait-il que le coeur saigne encore, quand bien même le temps avait coulé ? Cruelle tortionnaire, que le supplice était adouci par sa beauté et ce soulagement de la revoir, de ne pas être morte, par les tintements de leurs rires d'adolescents résonnant jusqu'à ses oreilles. Reaver n'avait pas changé, il était resté le même seulement la vie lui avait ôté le peu de sourires qu'il n'avait jamais eu. Et la voilà qui le fixait elle aussi, sa beauté transcendante le foudroyant alors que paradoxalement il ne la désirait pas, pas plus qu'il ne restait figé. Peut-être parce que la splendeur presque métaphysique de la belle demoiselle se heurtait à son charisme inéluctable, et pour autant cette rencontre clashait et se foudroyait, comme de l'électricité dans l'air, le genre de heurt divin se produisant tous les mille ans, irréel, transcendant. Mais bien sûr qu'elle était divine, avec cette fragilité émanant d'elle dont il était tombé amoureux autrefois, et pour laquelle son coeur battait encore... Que tu es cruelle, douce Billie, à planter tes azurs dans l'abysse d’un homme détruit aux airs froids, princesse sybarite aux pas aériens qui vient éveiller le poison des souvenirs passés. Il souffre et il se noie, mais il demeure aussi un ce même jeune homme au passé sombre et son coeur a vu tant de plaintes gémissantes qu'il se fait barrière à sa propre douleur. C'est l'histoire d'un amour défunt tant que le pardon n’aura pas sonné ...

    BILLIE – « … Et ça m'a brisé le coeur, mais j'ai pensé que ça te ferait moins souffrir de me perdre d'une tumeur, plutôt que de devoir tirer un trait sur moi parce que j'ai trop changer, parce que je te fais horreur. Finalement c'était surement de l'égoïsme, que je dissimulais derrière un égoïsme humaniste bien ficelé. … »

    Sa voix feutrée, cristalline, mélodieuse, belle. Insoutenable. Serrant de nouveau sa mâchoire pour ne pas fermer les yeux, ne pas serrer les poings, ne pas sentir sa gorge se nouer sous les effluves sucrées et délicieuses de leur passé, il préféra la haïr que de s'en remettre à ses yeux, le timbre vaporeux de sa voix, son sourire... à elle. Et dans cette voix pourtant lui revenant comme les échos de souvenirs enfouis, d'autres mots, bien plus assassin, bien plus beaux, bien plus homériques, se mêlèrent à d'autres, prémices de mémoires lointaines endormies dans ces mêmes murs.

    ***

    — Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas.
    — Et moi, j'aime. Tu as trop de prénoms dont les autres peuvent se servir, j'en veux un qui n'appartienne qu'à moi. Comme tu peux être mienne...
    — Et tu choisis Lady Day?
    — Je choisis Lady Day.
    — C'est étrange.
    — C'est transcendant, c'est comme toi.


    Un sourire en coin, amusé et taquin, alors que le jeune garçon posa ses mains puissantes sur les hanches frêles de sa dulcinée. Et autour d'eux, les spectres dansants des passants se faisant fantômes sans saveur, inexistants, passant à leur proximité sans que le couple ne les voit, ne les entende, ne s'en soucie. Sans qu'ils ne se trouvent enfouis dans ce tourbillon de va-et-vient dans lequel est plongé ce parc, bondé de monde, noyé dans la masse, avec en son centre deux amants qui n'en a que cure.

    ***

    Le présent se fait plus acide lorsqu'on se heurte à la douleur de son passé. Aujourd'hui, les amants n'étaient plus, le vacarme enthousiaste du parc avait laissé place à un silence macabre bercé par des murmures angoissés, provocation dite. A sa voix harmonieuse mais stoïque, Reaver ne cilla pas ; la colère qu'il avait pour la si jolie demoiselle lui rongeait tant le coeur, d'un acide féroce, qu'il ne pouvait lui pardonner... Pas maintenant ..

    REAVER - « Maintenant que tout es dit tu peux partir... Encore une fois. »

    Ces derniers mots, résonnant comme la rancoeur et le reproche de l'avoir quitté ce jour-là, se firent syllabes meurtrissant le cœur et la chair alors qu'il ne la lâchait plus du regard.

    « Lentement et sans vie, c’est notre amour qui s’enfuit, je l’ai assassiné, m’en voilà meurtrit.»

    Relevant alors la tête, son palpitant loupant battement sur battement d'une rengaine fatigante, il garda sa mine fermée aux traits parfaits comme ses yeux abyssaux dardèrent ses prunelles brodées d'étoiles.

    « Désespoir silencieux qui bouscula nos adieux, Mensonge et perfection ne font pas de bonne relation, Je me suis éteins en vain. Rien n’arrête le chagrin, Désespoir silencieux qui engendra nos reproches haineux »

    M’annonçait-elle qu’elle renonçait à nous deux ? Que cela était simplement un adieu ? Que notre relation ne pouvait aboutir suite à de nos nombreux démence ? Provocation, mensonge, haine, chagrin. Notre amour ne se résume qu’à cela maintenant ? J'avais peur.

    « Lentement et sans vie, c’est notre amour qui s’enfuit, je l’ai assassiné, m’en voilà meurtrit. »

    Quelle faute avait-il commise pour que leur amour s’enfuie ? Lui qui pourtant avait toujours su que jamais, il ne la rendrait entièrement heureuse aurait dû s’en allait avant d’être attaché à elle. Depuis toujours, il n'avait pensé qu'à s'éloigner d'elle, demeurant source de douleur, son égotisme faisait tant de victimes autour de lui que Billie ne pouvait en échapper. Et il avait raison, il l’avait en quelque sorte détruit, il devait être le seul responsable de son départ. Sans doute n'était-il pas fait pour l'aventure amoureuse, trop forte, trop passionnée pour son palpitant déjà plein d'excès, s'il demeurait avec elle, il finirait par la tuer... Il fallait qu’il s’en aille.

    « Mes rêves change, tout se mélange, Je t’aime trop fort, mais à la mort, Rien ne survis, je nous ai trahis, Mes rêves change, ça te dérange. »

    Qu'elle laisse donc leurs baisers mourir parmi les cendres, leurs regrets se pâmer, geindre, blêmir, crier au silence et à l'ineffable, qu'elle brûle leurs chairs aimées par sa simple plume sur cette feuille. Qu'elle plie, qu'elle souffre, qu'elle se torde d'amertume et qu'elle accepte... Ainsi, peut-être, parviendra-t-il à lui sauver la vie. Car il était loin d’être un prince et il ne pouvait lui apporter rien de bon. Même si, Reaver ne se faisait tendre avec sa bien-aimée Billie. Elle pourtant, tant chérie, adorée, aimée jusqu'au plus profond de ses entrailles ; porter pour elle un amour à en crever, à se sacrifier sur n'importe quel autel était pour lui quelque chose de naturel.

    « Amour adolescent qui nous a donné de l’élan, Tout s’est compliqué, la vie m’est arrivé, Incapable d’y faire face, je me ramasse, Amour adolescent qui me laisse un vide béant.»

    Mais la douleur qui perça dans sa voix me poussa à réagir. Je me levai, me précipitant vers elle. Ma main attrapa son bras et le regard résolument posé sur le sol. M’approcher, c’était signer mon arrêt de mort, je pouvais succomber à tous moment. Sans un mot, je l’attirais contre moi, refermant mes bras sur elle et la blottissant contre mon torse. J’avais juste envie de la serrer dans mes bras, d’oublier nos disputes,
    notre « jeu ». J’étais jaloux à en crever, possessif, et certainement
    désespérément amoureux de cette fille au point de la haïr de tout mon
    cœur. Pathétique hein ?
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyDim 15 Jan - 10:52

« Maintenant que tout es dit tu peux partir... Encore une fois. » Soudainement Billy se sentit fatiguée d'avance. Elle ne savait plus vraiment comment réagir, elle ne savait plus ce qu'elle pouvait dire pour arranger les choses. Par contre elle n'avait qu'à ouvrir la bouche pour les empirer. Tout devenait comme ça maintenant. Peut être est-ce ça de devenir adulte. De ne jamais savoir comment réagir. D'être au bord du gouffre constamment. Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La seule question est : « qu’est-ce qui va nous tomber dessus en premier ? ». On est toujours au bord du gouffre. Si elle s'en allait peut être qu'elle pourrait se sentir mieux un instant, ne plus ressentir rien du tout, mais rapidement viendrait le manque. Parce que Reaver était sa drogue. Elle le savait trafiquant, et si elle détestait ça, il fallait dire qu'il s'y connaissait en drogue. Lorsqu'elle était loin de lui, le parfum de sa peau lui manquait atrocement, sans son regard dans le sien elle se sentait perdu. Sans ses battements de coeur elle avait le sentiment d'être une coque vide. Sans son souffle régulier elle ne respirait plus correctement. Reaver était typiquement ce qu'on pouvait appeler sa drogue. Elle avais l'impression de ne jamais avoir vécu sans lui. Il était son unique, et elle ne savait pas comment elle pouvait penser autrement. A cause de lui elle était un piètre Birdie. Comment être une libertine alors qu'on passe ses nuits et ses jours à ne penser qu'à un seul. Heureusement pour son image que les apparences sont bien trompeuses, et qu'il lui suffisait de trainer avec des garçons, leur sourire, et se rapprocher d'eux, flirter sans conséquence pour qu'on l'imagine en tant que la croqueuse d'homme qu'elle avait toujours été. Mais à la vérité, si ça l'amusait, elle n'en faisait rien. Au final elle en était peut être tout bonnement incapable. Même saoul, elle gardait le coeur sur terre. Quoique ces derniers temps il était bien loin de sa poitrine.

Il avait beau lui demander de s'en aller, encore. Elle ne bougeait pas. Elle n'arrivait pas à assimiler ce qui se passait. Enfin si elle assimilait, mais comme à chaque fois qu'elle se trouvait dans situation délicate, elle perdait pied, ne savait plus quoi faire, et devenait parfaitement immobile. Elle était comme pétrifié, par une peur de faire encore le mauvais choix. Comment ça ridicule ? Elle le contemplait les yeux embué de larme. Que pouvait-elle faire de plus que lui présenter ses remords, ses excuses, essayer de lui expliquer? Combien de temps pouvait elle resté là, immobile, le coeur lourd et l'âme absente ? Probablement longtemps. Quoiqu'elle finirait surement par s'évanouir sous la lourdeur de ses pensées. Dans le passé tout était si différent. Billy ne pouvait pas dire si c'était mieux ou pire, mais c'était différent. Si sa relation avec Reaver avait toujours été parfaite, Billy avait toujours un vide énorme qui se creusait en elle. Elle n'était jamais complète, et souffrait de cette enfermement constant qu'elle s'imposait. Birdie lui manquait. Mais dans son couple il est vrai qu'elle n'avait jamais eu aucun problème. Billy et Reaver était l'un de ses rares couples qui pourraient vous faire gober aux histoire de l'amour éternel, sans paraître niais et pompeux. Quoiqu'ils pouvaient peut être paraître niais et pompeux tellement ils étaient parfait. Mais c'était le propre de Billy d'être parfaite, presque au delà de la perfection. Reaver était bien au delà de l'imperfection et c'était ça qui marchait si bien dans leur couple. On ne comprenait pas quel force magique pouvait bien les pousser l'un vers l'autre, mais à la vérité cette force était absolument irrésistible. Bien sûr les proches de Billy pour la plus part ne faisait que répété qu'elle était trop bien pour lui. Mais ça n'avait guère d'importance puisqu'il était parfait pour elle. Vraiment Billy et Reaver était l'un de ses rares couples. Leur colocation était sans tâche, ils faisaient tout d'un commun accord comme si ça avait été naturel toute leur vie. Il gardait en souvenir leur début enfantin pour agrémenter les tâches les plus ingrates et les rendre plus accessible. Pour peu ils auraient vécu d'amour et d'eau fraiche ça n'aurait pas été étrange. Mais la mort de Billy était venu foutre un point d'orgue à tout ça. Comme pour venir les narguer. Et oui la perfection n'a pas sa place dans le monde, voilà ce que j'en fait. Et le faite que Billy ne soit pas vraiment morte ne changeait rien au message, il en était peut être même plus forte. Jamais Billy aurait pensé pouvoir être celle qui s'éloignerait de Reaver. C'était complètement impensable et sur réaliste. Il était son oxygène. Et quand il y aurait plus personne de sa famille à LA, Reaver aurait été sa famille. Mais il faut croire que la vie en décide autrement. Pendant un cours instant le destin lui a jouer un sale tour et elle s'est retrouver coincé avec ses capacités de réflexion douteuse et égoïste. Elle a perdu pied deux minutes. Elle a tout perdu. C'est aussi simple que ça.

Sans même s'en rendre compte. Bloqué dans son immobilité charmante, elle s'était mise à chanter leur chanson écrite au gré de beaucoup de larme d'alcool, agrémenter de désespoir. C'était l'une des seules chansons qu'elle avait écrite en tant que Billy et non en tant que Birdie. D'ailleurs elle était moins rythmé. Elle raisonnait plus comme un long slam mélodieux. C'était probablement une chanson qui irait à tous les amoureux meurtrit. Une chanson qui néanmoins n'aiderait pas beaucoup au pardon. Billy l'avait seulement écrit pour pouvoir respirer. Parce que les mots s'entassait dans la gorge, formait des noeuds avec ces larmes, et l'étouffait. Elle avait tout simplement eu besoin de s'ouvrir, de respirer, d'étancher sa soif de poésie, et de culpabilité. La chanson n'était pas destiné à parvenir au oreille de Reaver. Parce qu'en soit, elle était persuader que ça le mettrait hors de lui, comme à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche ces derniers temps d'ailleurs. Mais comme elle n'avait pas pu s'empêcher d'écrire ses mots sur le papier. Alors qu'honnêtement si quelqu'un de son groupe tombait sur ses lignes, ils auraient vite des question sur son identité. Birdie est très très loin de la vile amoureuse. De la même manière alors qu'elle se trouvait devant lui et qu'au fond d'elle, elle savait que la chanter serait une catastrophe, elle n'avait pas pu s'en empêcher. C'était comme si les mots par flot voulaient sortir absolument et était près à tout détruire pour arriver à leur fin. On aurait un bon synopsis de film d'horreur quand on y pense. Mais contre toute attente il ne s'énerva pas. Son visage se crispa au fur à mesure des paroles et il finit par s'approcher d'elle. Billy ne réagit pas complètement perdu dans son immobilité. Il se rapprocha et finit par attraper son bras. S'est le contact de sa peau sur la sienne qui lui déclencha une légère décharge électrique et qui la réveilla. Elle releva les yeux vers les siens, mais ne trouva pas son regard qui se buttait à regarder le sol. C'était étrange. Elle s'attendait presque qu'il se mette à être violent, qu'il attrape le bras et la repousse contre à mur pour la sommer d'arrêter ses conneries. Son ventre en tremblait d'avance, mais elle était juste incapable de se soustraire à se contact. Soudainement, contre toute attente il l'attira contre lui, et la blottit contre son torse. Elle fut tellement surprise qu'elle eut presque un mouvement de recule, avant de se laisser complètement aller, et d'encercler son corps de ses bras. Sa peau bouillonnait, et elle avait de la peine à se rappeler la dernière fois qu'ils avaient partager une étreinte. Et puis ce n'était pas la même chose. Leurs étreintes passés étaient douce, magique. Alors que celle-ci paraissait juste violente, nécessaire, impossible, brûlante et interdite. Billy laissa retomber sa tête contre le torse de Reaver, elle ferma les yeux et profita de ses sensations retrouvées. Son rythme cardiaque s'accélérait se calquant sur celui de Reaver qui lui résonnait dans les oreilles. Le contact des mains de Reaver sur sa peau la brulait malgré son T-shirt. Sa respiration quand à elle retrouvait un calme et une sérénité parfaite qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. Au fond de son ventre une boule d'angoisse se formait, la peur que tout s'arrête, qu'il réalise se qu'il faisait, qui il avait entre les bras. Alors qu'elle n'avait qu'une envie profiter de chaque seconde de contact, d'imprimer dans sa mémoire ses moments désiré et non avoué elle laissa échappé « Je t'aime tant... Ca me détruit. » comme un murmure funeste qui malheureusement rappelait peut être tous les événements qui s'était passé avant. Elle fit une grimace qu'il ne put voir, et se mordit violemment la lèvre, pour se punir d'avoir lâcher ces mots. Certes elle les pensait tous, et ils étaient d'ailleurs sortie avec une sincérité déconcertante. Mais est-ce que Reaver les accueillerait de la même manière qu'elle l'entendait ? Enfin, avec un peu de chance, le murmure se serait étouffé contre le torse de Reaver et il n'aurait rien entendu. Et dans tous les cas il lui restait quelque bonne seconde pour profiter de se retournement de situation.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyLun 16 Jan - 23:33

    BILLIE - « Je t'aime tant... Ca me détruit. »

    Et pourtant si tu savais. Mon amour. Tu es celle qui me détruis. Une fois de plus je me meure. Piteusement je ramasse à la petite cuillère les débris qui subsistent de ma fierté. Toi-même tu sais bien que je m'en fiche. Rien n'a d'importance sinon toi. Je parcoure honteusement les pages de ma mémoire, y cherchant le prochain fruit de ma torture. Mon amour. Je commence à me plaire ainsi. C'est un peu ma drogue à présent. J'occupe la plus grosse partie de mon temps à représenter dans mon esprit les instants de bonheur que tu as bien voulu m'accorder. Je m'isole, me coupe au reste du monde et te consacre toute ma pensée. C'en est même devenu un passe-temps, une passion dirais-je. Ne trouves-tu pas cela beau, mon amour ? Je pense qu'il n'y a rien d'aussi merveilleux. C'est beau de souffrir. Nous sommes là, naïfs et innocents, respirant la joie et l'insouciance, quand tout à coup le malheur nous bouscule, il nous renverse. Il dépend le degré de joie que nous respirions avant, la force avec laquelle le malheur nous heurte, alors nous souffrons selon des plafonds différents. Je doute que le mien soit possible à définir à travers un degré. Il est dur de s'y habituer, certes. Mais à un moment ou un autre on finit par apprécier ce mal qui fusille nos entrailles. Oui, nous l'aimons. Il est devenu comme un nouvel organe. Sans lequel il nous est impensable de vivre. Ne me crois pas fou mon amour. Cette souffrance, elle est le dernier lien qui me rattache à toi. Dans mes entrailles elle s'est creusée. Au plus profond de mes tripes elle s'est forgé une muraille, elle gagne en puissance au fil des jours. Rien ne peut l'atteindre. Dans mon ventre elle s'est confectionné un nid douillet. Elle est mon seul souvenir de toi. Mon amour, ne la blâme pas. Depuis trop longtemps elle m'accompagne. Je ne peux que me consacrer à elle, entièrement, corps et âme. Avertie, je jette tout mon être dans la braise de ses milles et une facette. Je craque l'allumette qui lui servira à m'embraser sous la plus atroce des douleurs. Mon amour ne soit pas inquiet, cette douleur m'est familière. Elle m'aime également. Elle m'aime je te promets, car je la chéris. Je la chéris car elle est le seul cordon qui tant bien que mal m’unit à toi. Parce que bien que tu l'ai faite naitre en moi, cette souffrance, cette affreuse douleur, cette plaie béante, malgré ça Billie, je t'aime. Oui parce qu’avec tous mes dis, tous mes actes pour que tu partes de ma vie je t’aime. Et c’est bien ça le problème.
    Et tandis que je te sers dans mes bras, te blottissant contre mon torse je ressens cette paix après la tempête. Silence incontournable, imparable. Calme insoutenable, blafard. L’ambiance blême m’éprend et je ne sais que faire. Je n’ai aucune envie d’abaissait toutes les barrières que j’avais jusque-là érigées entre nous.

    REAVER – « « je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Mais je ne veux pas vivre en me demandant constamment si ce sera la dernière fois que je te verrais, que tu me laisseras seul ça ne serais pas vivable, ni pour toi, ni pour moi. »

    Et pourtant, il la camisole toujours entre ses bras, ses gestes se firent caresse, son souffle brûlant se fit porteur de frissons de plaisir, et ses lèvres, rencontre sensuelle de la lascivité, se posaient sur sa peau blanche avec une chasteté chargée d'érotisme et de désir enflammé. La main du jeune homme vint se poser sur la joue de la demoiselle alors que ses lèvres glissèrent le long de son cou, zone érogène sur laquelle il déversait que peu de baisers mais posés avec délicatesse et alanguissement. Et ce soir donc, il n'avait pu que céder, même si ces paroles disant le contraire, ces gestes disaient autre. La tentation s'était faite trop grande, à en entendre sa respiration d'aussi près jusqu'à ressentir les tressaillements de sa poitrine se soulever à chaque souffle inspiré, il ne pouvait que la vouloir d'autant plus ; rien qui pourtant ne demeurait que purement luxure, il s'agissait d'un sentiment étrangement différent. Quelque chose de beau, fusionnel et macabre à la fois, seul un fou meurtrier, transi par sa grande passion pouvait ainsi trouver de telles pensées : car il la voulait pour lui, dans son entier, corps et âme. Ce n'était guère une histoire charnelle, mais bien plus encore, c'était la volonté de toucher son âme du bout des doigts, de l'ancrer dans sa chair à s'en tatouer la peau, de ne l'avoir que pour lui, lui et personne d'autre. Que nul autre ne blasphème sa peau de poupée de porcelaine, et qu'elle ne pense qu'à lui, lui seulement et aucun autre. C'était la possessivité dans son apogée maladive, c'était l'envie de posséder l'autre plus loin encore que dans les lois morales admises, c'était la vouloir esclave et reine à la fois, qu'elle fasse partie de sa vie seulement et de vouloir la tuer si elle venait à en bafouer cette promesse. Chose complètement ironique connaissant leurs passé et la cause de leur rupture. Le désir, impulsif et sauvage, de lui soutirer son dernier souffle ; la tuer pour mieux la conserver, pour qu'elle ne soit qu'à lui, pour qu'il puisse admirer sa beauté endormie. Les pensées d'un fou, obsessionnelles et passionnées, la frénésie fiévreuse à l'état le plus pur jusqu'à la déraison. Jamais encore, Reaver n'avait ressenti d'affect aussi virulent, même dans sa haine la plus farouche contre son plus coriace ennemi, il n'avait trouvé autant de véhémence à ressentir ainsi ; Billie n'était pas qu'un nom ni un visage, elle était une partie du trouble de son âme. En un regard, elle l'avait touché.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyMer 18 Jan - 10:52

Dans la vie, on espère tous une chose : être heureux. Foutaise. Le bonheur est pour les niais et les simples d'esprit. Laissez moi vous parlez de ce que les génies, les torturés font de ce bonheur. Chez eux, le bonheur est un vide immense, un vide immense et dévastateur qui induit immédiatement un manque. Un manque cruel, et destructeur. Le bonheur est chez eux destructeur. Alors que tout ce qui s'éloigne du bonheur est salvateur. Là est leur vrai plaisir. D'ailleurs ils ne vous parlerons qu'en terme de sourire, de plaisir, de désir, de rire, d'avenir peut être. Les êtres très intelligent savent tout ça. Et lorsqu'ils ne le savent pas, ils s'en rendent compte bien assez tôt. Billy a été bouffée par un bonheur lancinant et coupable. C'est la perfection de son bonheur déplacé qui la mise à terre. Et comment de nos jour, le bonheur pourrait-il être autre chose que déplacé ? Tout s'effondre sans cesse, comment une personne décente pour rester debout, immobile avec le sourire béat du bonheur sur les lèvres ? Tout ça sans ressentir un dégout pour soit, un manque accablant de culpabilité ? Billy l'avait ressentit, elle s'était tirée une flèche en plein coeur, elle avait tuer le bonheur. Maintenant elle pouvait être sûr que ça n'arriverait pas deux fois. Le bonheur est rancunier, il a un égo énorme, et une fois blessé il ne revient jamais vers les mêmes personnes. Billy ne s'y attendait même pas. C'était comme si dans son coma de bonheur elle avait commencer à s'épelé la peau et à en retirer chaque centimètre afin d'être une écorché parmi les autres, au sens propre cette fois. Une baffe ne lui laisserait pas seulement une marque rouge qui s'effacera vite, elle lui laissera une trace brulante dans la chair, et marquera sa mémoire d'une empreinte digital sanguinolente. Une caresse fera d'ailleurs de même. Car avez vous déjà essayé de caresser de la chair à vif ? C'est vivifiant, douloureux, mais vivifiant. Est-ce exactement de ça qu'il s'agit, de se sentir vivre, et pas d'être endormi par un bonheur factice. Billy connaissait parfaitement la sensation de s'effondrer. De sauter d'une falaise et de voir la mer et les rochers se rapprocher en dessous d'elle. Ses hauts de coeur, ses moments d'horreurs, les compressions de douleur, les battements loupés, les entrailles qui se déchirent, et qui remonte brutalement. Billy avait toujours été un peu trop sensible. C'était d'ailleurs ce qui lui laissait penser qu'elle était faible, qu'elle ne s'en sortirait jamais. Mais croyez moi, vous tous qui avez la peau plus dur que du cuir, qui pensez que rien ne peut vous arrivez, que vous êtes des immortels insensible à la douleur. Il viendra toujours un jour, ou quelqu'un parviendra à tellement polir votre peau, à si bien la nettoyer, qu'elle deviendra aussi fine qu'un voile de soie. A ce moment là, vous ne serez plus rien, car vous ne saurez pas y faire face. Billy à elle la douleur dans la peau depuis qu'elle est petite. Elle s'est longtemps laissée dévastées, mais maintenant, elle connait chaque parcelle de son corps, et comment celle-ci réagit à-t-elle, ou t'elle douleur. Elle est un véritable almanach de la douleur. Et quand une survient. Elle n'a plus qu'à fermer les yeux, à s'imaginer enfant courant sur le port avec ses papas et Birdie, ou à s'imaginer dans sa chambre avec Birdie et Wesley. Ou chez Aidan et Savannah avec Birdie. Ou encore dans son studio avec Reaver, pour avoir un sourire qui lui vient sur les lèvres et l'envie de dire « Je suis toujours vivante. » Alors que vous cette même douleur vous donnera envie de dire « Je vais mourir » Ne croyez pas au bonheur, c'est une affabulation pour les enfants, un somnifère qui cherche à vous faire croire que la douleur n'existe pas. Mais vous pouvez croire en la douleur, c'est en elle que réside tout l'amour du monde, tous les sourires les plus brillant, les plus grands fou rire, l'amitié la plus sincère, et l'amour le plus pur. La plus malsaine aussi, mais c'est une autre histoire.

« je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Mais je ne veux pas vivre en me demandant constamment si ce sera la dernière fois que je te verrais, que tu me laisseras seul ça ne serais pas vivable, ni pour toi, ni pour moi. » Associé à ces paroles ses doigts parcourant sa peau faisait l'effet de mini scalpel qui entaillait sa chair, elle resserra son étreinte de peur de le voir s'en aller. Mais elle était toujours vivante, ils s'aimaient, au diable le reste, les cicatrices. Elle se laissa aller sous ses caresses, frissonnait de l'échine jusqu'au bout des doigts sous son souffle. Elle se mordit la lèvre inférieur pour laisser imploser son coeur quand il déposait ses baisers dans le creux de son cou. Depuis toujours son cou avait été la zone la plus sensible. Si elle n'était pas sûr d'être dans le studio dans lequel elle avait habité des années elle serait persuadé d'être au beau milieu d'un volcan en Islande, et d'être ce coeur de lave près à exploser, entouré d'élément glacials et déchainé. Elle était ce coeur de lave encore calme et bouillant, titiller par tous les éléments dévastateurs de l'île. Tout sentait le calme avant la tempête. On entendait le volcan crépité, on sentait l'air s'amuser. Soudainement Billy se rappela de ce que Reaver avait dit quelques minutes avant, et ne pu s'empêcher de penser que si elle se laissa aller maintenant, elle ne serait plus capable de lui résister, et tout finirait dans une explosion certes magnifique, mais peut être mortel. Elle se détacha légèrement de Reaver à contre coeur, et fit glisser sa joue sur la main du jeune homme, avant de poser avec délicatesse ses deux mains sur le torse du jeune homme. Elle leva les yeux qu'elle avait jusque là garder fermé, et avait planter ses prunelles brulantes dans celle de son coeur. Elle avait donner quelques faibles impulsions suffisamment clair pour faire reculer Reaver qui en moins de deux pas s'effondra sur le canapé qui était derrière lui. On ne dirait pas comme ça, mais c'était sa manière de faire ralentir le mouvement. De prendre le contrôle. Elle vint s'assoir sur ses genoux, face à lui, plaçant ses jambes de chaque coté des siennes. Délicatement elle amena ses mains pour encadrer son visage. D'une main légère et frissonnante elle caressa le visage de Reaver et vint lui fermer les paupières. Elle déposa de doux baiser qui relevait plus de la découverte, du doux plaisir et de l'envie de posséder quelque chose comme si c'était la première. Elle en déposa un sur chaque oeil, murmurant « Je suis là.», elle descendit vers le cou, juste en dessous de l'oreille. « Toujours là. » Elle vint poser ses lèvres sur les siennes et l'embrassa avec une tendresse passionné qui lui avait manqué. Elle glissa ses mains dans ses cheveux et appuya son baiser. « Tu es ma famille, ma maison, mon âme, mon coeur, sans toi je n'ai plus nul part ou aller» Il y avait dans ses baisers cette confiance aveugle qu'elle pouvait éprouver pour un homme des plus malhonnêtes. Il y avait la douleur et la résignation de n'être qu'à lui seul, depuis trop longtemps, et pour encore longtemps. « Laisse moi le temps et tu ne douteras plus, que je ne suis qu'à toi. » Voilà l'autre avantage d'être une écorchée vive depuis longtemps. On paraît n'avoir plus peur de rien. On ne tremble pas à l'idée de donner son coeur, d'avouer qu'on ne vit pas sans l'autre. C'est la peur qui nous ronge bien avant l'amour. Alors autant ce laisser aller maintenant à l'amour. Quitte à choisir je préfère mourir d'amour que de peur.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyDim 22 Jan - 21:21


    L'envie de caresser sa peau d'opaline lui brûlait les doigts, le désir de la sentir contre lui le consumait de l'intérieur. Un poison violent contorsionnant son estomac et affolant son palpitant de glace, il respirait l'envie d'abandon des sens, le frémissement suave et lascif de s'approcher d'elle, de dévorer sa peau comme un lion croque les ligaments d'un agneau, l'espérance de sentir cette brûlure au creux de ses reins, transpirant la sueur de leurs organes. Et son regard déjà, dévorant, contemplatif, plein de promesses charnelles et de tant d'autres encore indescriptibles, se posait sur elle, à l'en détailler comme jamais auparavant il n'avait autant détaillé personne. Elle reposait dans la clarté tamisée des lumières vacillantes, à la fois bien trop pâle et bien trop belle. Ses cheveux étaient ce voile de ténèbres au ciel des tempêtes, maigres et disloqués, sublimes. Ses cils, crispation de douleur, à la parfaite courbe de ses yeux éteints, regard à la fois absent et las, infligeant un jugement infâme et indifférent ; ses yeux transpiraient la douleur, elle était la Perséphone qui se donnait en offrande des regards inconnus. Tous, ignorent qui elle était vraiment, mais lui la regardait avec véracité, il sondait son âme comme il lui offrait la sienne. Ses rétines noires dénonçaient l'impuissance des autres à la comprendre et à l'aimer, elle reposait entourée par les rocs tranchants, emportée, elle tenait à peine en équilibre, contemplative et indifférente. S'appropriant la douleur dans ses paumes, éthérée, glacée, glaçante... La douleur que l'on ressent dans l'échancrure du col, tout au fond de son coeur, que l'on porte sur les épaules par des plaisirs fugaces et malsains. Mais il l'observe, diable asservi à sa beauté, subjugué par son mystère, transcendé par son aura sombre. La princesse se fait désirable, le sombre prince lui, n'en demeure pas moins intriguant. Il a la couleur des parfums qui vous chamboulent, le regard qui darde le monde avec moquerie et orgueil, la prestance et l'arrogance d'un roi, le halo de mystère des plus grands saints souillés. Il la veut, elle l'obsède, et ce n'est pas pour rien qu’il s’était allé; c'est elle, qu'il veut posséder. Pas pour une nuit, pas pour une semaine, ni pour un mois ; il la veut, tatouée sur sa peau, ancrée dans sa chair, clouée à son âme. Il soupire légèrement, souffle chaud mais bref, avant de venir s'asseoir face à elle, son visage restant sérieux quant à la réplique de Perséphone, maîtresse des Enfers. Puis il l'observe encore, son regard dévore ses courbes comme un prosélyte envers son idole, il sent cette flamme consumer ses sens tandis qu'il lutte pour ne pas la toucher, et pourtant sa peau d'opaline est diablement tentante. Venimeuse obsession qui frappe son âme et son corps, il ne peut s'empêcher d'avoir ces pensées fantasmées ; ces souffles échangés, ces entractes gémissants, ces draps qui se froissent... Brèves visions de quelques secondes mais qui attise son envie ; ce n'est pas affaire de luxure, c'est affaire de bien plus. Il n’avait pu que céder en la souillant de baiser sur sa peau, tout lui indiquait de prendre cette direction ; son cœur réclamait sa peau.

    Elle avait pris le contrôle de la situation en se mettant à califourchon sur lui, et quand bien même il eut voulu filer, ce qui n’était à cet instant pas le cas, il n’aurait pas pu. Il y avait trop de force dans l’étau qu’elle maintenait. Elle était si présente qu’il aurait pu hurler, elle n’aurait pas cillée. Il se laissa faire, trop secoué pour réagir correctement de toute façon. Il était prisonnier dans la cage dorée qu’elle formait si bien, dans ses bras, dans sa chaleur et dans son odeur… Il était parfaitement conscient que ce parfum, l’odeur de sa peau, pouvait le rendre complètement fou. Il se laissa faire, fermant les yeux tels qu’elle le voulait avant de sentir doux baiser. « Je suis là » une simple murmure qui lui rappela qu’il avait perdu finalement, lui qui avait bataillé, tout fait pour se convaincre de se barrer et d’aller loin d’elle, de ne pas craquer … Il en était incapable, incapable de l’abandonner, de ne pas penser à elle pendant cinq secondes. Et tandis qu’elle déposa ses lèvres une deuxième fois sur son cou, sa main caressait son dos et l’autre était tendrement posée sur son crâne, enfouie dans ses cheveux bruns. Il la voulait pour lui seule. Ses doigts devenant caresses, ses lèvres sur les siennes, il cessa de l’embrasser un instant, plongeant ses yeux dans les siens ; son corps frémissait légèrement, la passion le dévorait, prenant possession de ses membres. « Tu es ma famille, ma maison, mon âme, mon cœur, sans toi je n'ai plus nul part où aller» Sans rien dire, il déposa ses lèvres sur le haut de son front, fermant les yeux. Il ne voulait pas écouter sa raison qui lui hurler qu’elle l’avait laissé, qu’elle s’était enfui le laissant seul. Il était son cœur, sa famille, son âme ? Foutaise. « Laisse-moi le temps et tu ne douteras plus, que je ne suis qu'à toi. » mais il l’embrassa, désirant la faire taire, il ne voulait pas parler, ni même s’expliquer, ni même converser autour de ce qu’ils allaient faire, ni même justifier cette acte parce que au fond ça ne voulait rien dire, il voulait qu’elle devienne à ses yeux une femme parmi tant d’autre, de ces femmes avec qui il couchait et qu’il jette au petit matin. Mais il préférait de loin les plaisirs de la chaire avant elle plutôt qu’avec de pales autres filles. Elles n’étaient pas Billie. Et elles ne lui arriveraient jamais à la cheville.

    J’ai fermé les yeux un court instant, inspirant profondément avant d’hoché doucement la tête avant de la bousculer pour qu’elle se retrouve sous moi. Mes doigts posés sur sa hanche délicate s'enfoncèrent dans sa chair blanche et délicate alors que je fermais les yeux, sentant mon coeur battre enfin pour des battements d'envies charnelles : j'étais vivant, mais je me contenais de lui sauter à la gorge, réprimant mes pulsions avec ardeur. Quelle atroce vérité que d'avouer que ma seule envie, était encore de la plaquer sur le dos, de lui voler des baisers ardent et de lui ôter peut-être trop brutalement ses vêtements. Je me perdais dans cette envie de luxure partagée avec elle, sa douceur animait ma bestialité et mon appétence, mais il me fallait réprimer mes pulsions. Avec elle, je ne voulais pas être brutal ou tortionnaire, je voulais être prince.


HJ : Ah je vous avez pas dit ? Il est devenu muet mon Reaver.
Non désolée, j'ai pas trouver les mots, lui non plus donc, bon, il se la ferme. '.'
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptySam 28 Jan - 18:50

Billy était sensible, trop sensible. Birdie s'était toujours moqué d'elle, et la traitait d'Amelie Poulain. Car oui les filles et leurs cultures à la Française maîtrisait aussi bien le langage de Molière qu'elles dévoraient le cinéma de la douce France. Et Birdie avait toujours imaginer Billy aussi douce, aussi généreuse, et aussi rêveuse qu'Amelie Poulain. D'ailleurs tout comme Amelie, Billy avait lentement laisser glisser sa vie hors d'elle pour satisfaire peut à petit celle des autres. Et il était presque trop tard lorsqu'elle s'en aperçu. Elle avait perdu la plus grande partie de sa vie avant de se rendre compte que Birdie avait eu raison. Que pendant vingt deux ans, elle avait été Amelie Poulain qui regarde à la télé sa vie parfaite défiler. Elle n'avait eu pas d'autre choix que de ce cacher derrière une nouvelle vie plus fantasque, déguiser au regard de tout le monde. Mais ça n'amenait à rien. Parce qu'il manquerait toujours quelque chose. Quelque chose qu'elle laisserait sans cesse derrière elle, si elle continuait à chercher un bonheur aussi parfait qu'elle pouvait l'être avant. Billy avait toujours été ultra sensible, sans jamais l'accepté. Elle avait passé sa vie à vouloir être folâtre, et à refuser le rôle d'une Amelie Poulain qui lui allait pourtant si bien. Quand elle avait rencontrer Reaver c'était un peu comme si elle avait découvert celui qu'elle attendait dans sa sensibilité non feinte mais dissimulée. Elle était resté muette à coté de celui qui avait l'air si différent et si parfait à ces yeux. Pour la première fois de sa vie Birdie n'était intervenu en rien. Billy seule s'était battue discrètement pour charmer le dur à cuire qu'était Reaver. Ses airs d'ingénues, sa peau pâle, ses yeux rieurs, sa bouche fine était déjà, même à l'époque autant d'attrait irrésistible qu'elle possédait. Et sa gentillesse incroyable, sa finesse d'esprit, son humour avait sur déstabiliser celui qui ne voulait voir en elle qu'une petite cruche amoureuse du bad boy des temps modernes. Bien sûr dans les souvenirs tout paraît plus facile, plus parfait, et la douceur de leur geste leur ferait presque oublier la violence des débuts. Parce qu'à la vérité, ils étaient parfait ensemble. La belle et la bête dans sa splendeur, et sans toute les poils de la créature...

Et si Billy n'avait pas tout foutu en l'air pour quelques secondes de désespoir et de découragement ils auraient peut être été à l'instant... Exactement dans la même position. Billy ne saurait comment dire comment tout ceci était arrivé. Elle avait perdu le décompte de sa mémoire au moment même ou elle avait changer d'identité. Elle s'était retrouver dans le vaste monde du déguisement et du jeu et essayait tout ce qu'elle trouvait pour s'en sortir aussi reconnaissable qu'elle pourrait. Elle avait changer de masque plusieurs fois, n'en trouvant aucun qui ferait reconnaître à Reaver la jeune ingénue de ses débuts, perdue et désespérée sans la seule personne qui la rendait entière. Elle ne savait même plus quel masque avait fait son effet, mais elle se laissait bien trop volontiers glisser dans les bras trop chéri de son âme soeur. Elle frissonnait d'avance en sentant ses doigts s'approcher de sa peau. Elle avait peur de fermer les yeux et de les rouvrir et de voir que ce n'était qu'un rêve. Elle préférait le dévoré du regard, déguster mentalement chaque centimètre de sa peau. Son regard s'arrêtait à la commissure des vêtements et s'évadait dans les hautes sphères de l'imagination pour imaginer le reste. Inconsciemment elle l'avait enfermé dans une prison doré de tendresse perdu, et d'amour à revendre. Car ces deux là, s'il y a bien quelque chose qui doit venir à bout d'eux, c'est l'amour.

Normalement elle aurait du réfléchir à vive allure, ce dire qu'un retournement de situation aussi vif n'était pas possible. Que Reaver avait probablement plus d'une botte dans son sac, et qu'elle ne mettrait pas longtemps à souffrir de l'erreur débile qu'elle aurait fait de se laisser aller sous le désir grandissant. Mais rien n'était normal. Elle était comme un gosse la veille de Noël alors que ça serait le premier depuis des années qui fêterait autours d'un sapin et sous la neige. Elle était cette enfant diabétique face un buffet de sucrerie à volonté, avec la permission que tout irait bien, et qu'il pouvait manger tout ce qu'il voulait. Alors que son cerveau s'était fait la malle, avait creuser comme un des Dalton tout son corps à la petite cuillère pour s'évader de la stricte surveillance de Lucky Luke, son coeur galopait plus vite que Jolie Jumper et tirait plus vite que son ombre. Alors qu'elle aurait probablement s'arrêter, poser les cartes sur la table, et discuter tranquillement des événements passé et à venir, elle se laissa glisser sur le canapé, laissant Reaver l'emprisonner sous lui. Il n'était plus question de laisser encore une fois les résidu d'une rationalité dérangée venir gâcher un tel instant, et c'était avec plaisir qu'elle laissait son coeur imploser dans sa poitrine. Elle soupirait sous les baisers de Reaver, et alors qu'il semblait se contenir avec une force qu'elle ne lui imaginait même pas à l'instant précis, elle glissait agilement ses mains sur son torse dans l'unique but de lui retirer sa chemise. Elle remonta l'une de ses mains contre la nuque de Reaver, alors que l'autre suffisait parfaitement à faire glisser le tissus sur les muscles saillants du jeune homme. Si elle avait simuler être une libertine dans la peau de Birdie, elle était maintenant que Billy, qui retrouvait pour la première fois depuis neuf mois la moitié qu'elle avait égaré dans les méandres de l'esprit vicieux d'Amelie Poulain. Elle captura les lèvres du jeune homme, laissant ses doigts glisser avec envie et habilité sur la peau brulante du jeune homme. Tant pis pour demain, après demain et les jours suivant, aujourd'hui elle se sentait vivante, et entière, et si demain elle devait se sentir misérable et mourante et bien qui vivra verra de toute façon.

HJ Alors je te bas en tant que muette ?
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyLun 13 Fév - 20:02

    Passé, oubli, néant… que deviennent tous ces innombrables instants qui nous sont dérobés ? Le temps s’écoule devant nos yeux sans que l’on puisse le toucher. Ce temps envieux qui dilue nos souvenirs comme les vagues léchant la grève. Que ne donnerais-je pour que tu suspendes ton cours ? Que ne sacrifierais-je pour garder la mémoire de ses sentiers perdus dans le flot de l’éternité ? Pour conserver une trace de ce que nous étions ? Cruel est ce temps qui efface cette multitude de souvenirs à chaque minutes passées, à chaque page de notre vie, inlassablement années après années. Prisonnier de cette éternité… oui je l’étais.

    Le tambour de son palpitant s'affola, encore et encore, emporté par une ivresse qui n'avait plus de nom, il ne put résister à sa promesse de ne pas la faire sienne. Elle qui l’avait ruiné. Et pourtant il la désirait dans son entier, du creux de ses reins jusqu'au galbe de son front, l'avoir pour lui en tout temps et pour toujours, dans une folie qu'il pensait passagère et embrumée par les odeurs de ce parfum sucré fait d'argan et de ses propres épices suaves. Comment pouvait-il savoir, en ces funestes instants, pauvre diable qu'il était, que la nature de la belle poussait à rendre fou quiconque échangeait un baiser de la sorte avec elle. Car c’était bien cela, un simple baiser et il était fou d’elle. Il redevenait le Reaver datant. Il la voulait, encore et toujours, quand bien même elle était sienne dans ses bras en l'instant. Jamais encore, Reaver n'avait donné autant de passion ni n'avait senti son palpitant s'affoler dans une frénésie guerrière et aussi forte, était-ce seulement humain que de prêter telle passion à une autre personne ? Le désir, la passion, la folie douce s'étaient emparés de lui, dans une tendresse des plus rares qu'il n'avait encore jamais donné à personne et le coup me fut dur à encaisser : je prenais conscience que j'avais besoin d'elle. Et puisque toutes les personnes ayant joué ce même rôle étaient parties, dont même elle, allait-elle encore une fois me quitter lorsqu'elle sentirait qu'elle constituait l'un de mes piliers

    Nos langues se lièrent alors que glissant mon corps contre le sien, il sentit alors les doigts fins de Billie venir se loger sur ses épaules pour lui défaire de son t-shirt. Encore d'autres baisers, et le jeune homme ôta alors ledit vêtement qui glissa à terre, tandis que ses lèvres descendaient à son cou et à l'échancrure du décolleté de sa chemise blanche dont il fit doucement sauter les premiers boutons. Ses lèvres vinrent caresser lentement la naissance de sa poitrine avant de remonter de nouveau, les portant à celles de la douce. Mes mains d'abord sages se perdirent dans la jungle raffinée de ses cheveux, jusqu'à descendre à la recherche de la moindre parcelle de sa peau brûlante ; le galbe délicieux de sa poitrine caché par une chemise blanche qui me gêner, précédemment je n'avais que retirer quelques boutons j'entrepris de continue à lui ôter ledit vêtement. Ses hanches divinement sculptées, ses côtes saillantes, son ventre chaud, la cambrure de ses reins et ses cuisses trop tentantes. Nos respirations s'accélérèrent sous le feu de l'envie, alors que ma main audacieuse vint à la recherche d'une de ses cuisses, la soulevant à la hauteur de ma taille pour mieux l'y loger ma demande de se glisser sensuellement à son entrejambe demeurait des plus explicites alors que je lui débarrassais de sa chemise qui tomba à terre dans un bruissement d'étoffes.


HJ : Je me laisse pas vaincre aussi facilement, il a toujours pas retrouver sa langue mon Reaver.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyVen 17 Fév - 21:31

Billy était quelqu'un de cérébral. Peut importe sa sensibilité aux émotions, elle ne se laissait que rarement submergé par ses sentiments. La raison avant tout, il fallait placer les neurones avant toute chose. On peut facilement dire que c'est agaçant d'agir avec ces neurones en priorité. Parce que ça vous colle des migraines, des cas de conscience, et que lorsqu'on se plante et bien on ne peut s'accuser que soit même de ne pas avoir réfléchit correctement. Alors qu'au moins quand on y a pas réfléchit, on peut dire que c'était de l'impulsivité vicieuse et coupable. Mais il y avait un avantage absolument parfait à être cérébrale. C'était les black out que le plaisir pouvait provoquer. Passer un certain seuil, qui arrive bien plus rapidement que chez les impulsif, agissant en questionnant leur coeur en premier, les neurones s'entrechoquent en une pagailles monstres et crée cette électricité délicieuse qui ne fait qu'alimenter le désir. Alors que les premières caresses, la présence du corps de l'autre, l'échange des chaleurs corporel, font rapidement grimper le rythme cardique, le sang afflux soudainement plus vers le cerveau et fait sauter les plombs avec l'agilité dont certain font preuve en matière de désarmement des soutiens gorges féminin. Et ces quelques moments de blackout était une pure merveille dans la vie de Billy. Comme un moment de pose, ou soudainement tout prend un sens, ou ta peaux peut s'électriser à loisir sans que ton cerveau n'analyse la chose, ou ton coeur peut tambouriner sans que le cerveau ne panique et ne se fâche. Et Reaver était depuis bien longtemps passé maître en l'art de faire sauter les plombs dans la tête de Billy. Une main qui venait se blottir au creux de ses hanches, un baiser dans le coup, et le bal pouvait commencer, les plombs, les uns après les autres pourraient danser de joie et se faire la malle. C'était d'ailleurs à cause de cette histoire d'électricité que malgré tout le désir de Billy dans la peau de Birdie à être aussi libertine que sa soeur, elle n'y arrivait pas. Aucune autre présence masculine pouvait déclancher la panne soudaine d'EDF dans son esprit, et ses neurones refusaient irrémédiablement quiconque n'éteindrait pas les lumières là haut avant de commencer. Aussi déprimant cela puisse être Reaver était encore à ce jour le seul capable de savoir y faire avec le cerveau défectueux de Billy.

Alors que ces lèvres descendaient vers la naissance de sa poitrine Billy ferma les yeux pour laisser petit à petit le plaisir l'envahir, le désir monter. Il ramena sensuellement sa main vers l'une des cuisses de Billy pour la remonter vers sa hanche et se glisser jusqu'à elle. Dans un jeu de question réponse muette, elle vint encercler le corps du jeune homme de ses fines jambes. Ses mains avides parcouraient sensiblement la peau nu du jeune homme, venait ébouriffer ses cheveux. D'un geste explicite elle le ramena à ces lèvres et y scellèrent les siennes dans un baiser brulant qui eut sitôt fait de leur exploser leur coeur à l'unisson. Alors même qu'elle continuait à embrasser Reaver, et que l'une de ses mains tenaient sa nuque, elle descendit sa main libre d'une caresse le long du torse musclé de Reaver pour s'arrêter sur sa ceinture qu'elle ouvrit bien rapidement avant de désamorcé le jean encombrant. Les mouvements s'accélérait au fur à mesure que leurs respirations s'intensifiaient, que leurs coeurs brulant battaient en battement désordonnés comme s'ils cherchaient pas n'importe quel moyen à rejoindre l'autre. La peau de la jeune femme irradiait sous le corps de son partenaire. Dans des mouvements agiles le restes des vêtements superflus finirent par rejoindre les autres étoffes sur le sol. Depuis les années ils avaient beau se connaître par coeur, savoir à la perfection ce qui ferait décoller l'autre, ils se redécouvrait comme leur première fois. Titillant néanmoins les endroits sensibles avant de lâcher la pression. Faire grimper le plaisir. Le frustrer. Le faire exploser.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptyJeu 1 Mar - 23:18

    Mon cœur habité d'un souffle nouveau, je pouvais sentir la moindre de ses palpitations salvatrices et dangereuses, accompagnant le moindre de mes souffles brûlants s'accélérant sous le joug du désir. Je ne voulais pas, je ne voulais pas que nous nous abandonnions l'un à l'autre, non pas parce que je voulais la repousser, mais parce qu'au contraire je la voulais dans son entier, je la voulais à moi, je désirais la posséder, corps et âme, cette nuit et pour les autres nuits persanes à venir. Mais qu'avions nous concrètement, Billie et moi, sinon la certitude que nos âmes mutilées ne pouvaient se trouver une histoire commune, trop magnifiquement accablés de douleur pour que nous nous trouvions un avenir radieux, proche ou lointain ; je voulais Billie dans les bras d'un homme bien, loin de la décadence souffreteuse qu'on avait toujours connu, loin du sel de ses propres larmes, loin de la douleur et des doutes, loin de moi. Mais en ces glorieux et inoubliables instants, j'étais plus proche d'elle que je ne l'avais jamais été, et je sentais le point de non-retour bientôt franchi, autant que mon cœur, infidèle serviteur, qui battait avec effervescence sous ses caresses, sous ses baisers, sous la moindre de ses respirations dont j'étais tombé amoureux. Je bénissais son oxygène, jusqu'à me l'approprier et l'enfermer dans mes poumons, couvrant son corps de déesse de mes mains audacieuses ne répondant plus de moi alors que nous quittâmes nos vêtements terminant leur course sur le sol. Ma raison ne répondait plus, elle ne me dictait plus cette effroyable réalité que je devrais affronter au petit matin, j'oubliais tout, jusqu'à ses mensonges, jusqu'à mes maux et les siens propres, jusqu'à l'alcool parfumant mes lèvres et ma venue ici. Il n'y avait plus qu'elle, moi, et ce désir qui outrepassait la simple luxure de l'avoir pour moi cette nuit ; le plaisir que nous nous donnions n'était pas notre but ultime, car l'avoir contre moi, la sentir sur ma peau, goûter son épiderme lumineux, m'apportait plus encore que ce que je n'avais pu imaginer. Elle n'était pas une de ces filles faciles de plus passant dans mes draps, elle n'était pas la simple allégorie lubrique que je m'offrais pour faire passer le temps, elle était bien plus, et cette nuit mon désir accru par l'appel de ses baisers avait implosé, irradiant mon être et le sien. Savourant ses formes de mes lèvres et de mes mains habiles, je parcourais la félicité de son corps de poupée, de ses hanches saillantes au galbe de sa poitrine, il n'y avait plus de monceau de chair délicieuse que je n'avais plus exploré sous les coups de reins lascifs que nous nous donnions. Sous la sueur de nos organes battant, de nos corps entremêlés et de nos gémissements décuplés par la jouissance montante, nous nous abandonnions l'un à l'autre comme nous avions toujours su le faire ; et ses ongles s'enfonçant dans ma chair brûlante, à en griffer mon dos de passion, éveillèrent en moi un peu plus de bestialité mêlée à une suave tendresse se logeant dans mes yeux quand mes souffles venaient dépeindre le plaisir de notre étreinte enflammée. Mes mains crispées sur sa peau d'opaline redessinèrent la courbe divine de ses hanches jusqu'au rebondi de ses cuisses puis de sa poitrine de femme-enfant, mutilée par sa propre souffrance elle n'en demeurait pas moins éthérée et transcendante. L'amour avait en ses traits la beauté d'un ange, je voulais inscrire son nom de sainte au creux de mes bras pour qu'elle puisse venir s'y loger, chaque fois que la tristesse l'assaillait. Elle se faisait ma princesse indienne, belle sybarite à la chevelure d'ébène, au parfum d'encens et à la peau frappée de l'or le plus pur des orfèvres. Puis mes mains conquérantes redessinant encore ses courbes délicieuses et ses monts galbés, sans pudeur ni retenue, je me faisais maître de la courtisane en la pliant à mes désirs, faisant cambrer son corps et frémir son échine, lui insinuant ce plaisir qui la rendait folle tout autant que moi. Cette nuit fut celle qui enterra notre relation si pure et platonique, mais qui éveilla les démons obsessionnels des amants qui se voulaient l'un à l'autre.

    La mécanique du cœur ne répond plus de raison lorsque la passion est enclenchée : elle cesse de fonctionner ou au contraire affole ses rouages dans un emballement que l'on ne contrôle plus. Pauvres petits mortels, au cœur qu'ils pensent bien accrocher et pourtant si faible, parcouru de soubresauts pour un sentiment ou un autre, mais si démuni face au poids de la fatale destinée ; c'était ce que nous étions : de simples mortels. Les rayons chauds du soleil caressant ma peau, j'entrouvris les yeux. La sentant dans mes bras, j'avais l'esprit serein et apaisé, les sens sublimés par l'extase, la sentir contre moi demeurait le plus doux des somnifères, avec elle enfin, je dormais bien. Mais son absence, même minime, alors même qu'elle ne se tenait qu'à quelques mètres, ce manque qui m'obsédait de sa peau contre la mienne, suffisait à me sortir d'un sommeil lourd, je commençais à comprendre que nous étions fatalement liés. Moi sans elle, je ne dormais plus, j'étais insomniaque et malheureux.... Elle à mes côtés, c'était elle qui souffrait, d'une douleur nitescence et funeste, d'une beauté macabre ayant cet arrière-goût de poison, telles les lèvres que Juliet offre à Romeo lorsque se jouent les dernières litanies. Mes yeux se plissèrent pour se protéger de l'agressivité de la lumière matinale, passant une main dans mes cheveux décoiffés, mes rétines se posèrent nonchalamment sur la silhouette de Billie. Je poussais alors un bref soupir, inaudible, trahissant mon état d'âme ; la réalité me frappa. Je ne pouvais qu'en retirer l'inévitable : il fallait posait la question fatidique celle que nous voulons tous éviter. Je me redressais alors dans le lit, taciturne, mon regard allant se perdre dans les draps blancs recouvrant mon corps nu alors que je me faisais pensif moi aussi, passant une énième fois une main dans mes cheveux d'ébène. Mon coeur se souleva d'une affreuse douleur, à moins qu'il ne s'agissait d'une gêne, je l'ignorais, mais je savais dores et déjà que nous nous devions d'écrire un nouveau présent pour nous deux. Cette nuit d'amour, qu'avait-elle changé ? Etais-je amoureux, allions-nous nous abandonner aux moeurs communes des mortels en se retrouvant de temps à autres dans ces mêmes draps en nous prétextant "suffisamment bons amis pour partager un peu plus", ou est-ce que, accablés par la gêne voire la souffrance, allions-nous nous éviter... Etait-ce la fin de notre histoire, ou un nouveau début, là demeurait la question. Et alors que mes esprits se remirent peu à peu en place, sortant de la brume de l'éveil matinal, je comprenais pourquoi la veille j'avais voulu résister à ce nuit de plaisir : nous avions franchi un pas à ne pas franchir. Et je m'en voulais, je me haïssais d'avoir été faible alors que dans notre binôme, j'avais toujours été celui qui demeurait fort, celui qui avait les solutions , certes pas toujours les meilleures, mais j'étais la voix de notre pseudo conscience de débauchés, quand bien même nous en avions une. Et cette nuit, j'avais cédé. Fermant les paupières, j'intériorisais la haine à mon encontre ; en venant me blottir contre Billie, j'étais venu la faire souffrir malgré moi. Quelle qu'en était l'issue, si la veille j'étais parti avant notre étreinte passionnée ou resté comme je l'avais fait, je l'aurai faite souffrir quoiqu'il advienne ; mon rôle de bourreau me rattrappait quoi que je fasse. J'avais cette ignoble envie de prendre mes affaires et de partir sans un mot pour ne pas l'accabler un peu plus, de fuir la réalité comme je savais si bien le faire, de taire cette douleur par un peu plus d'opium et de tout effacer en passant le seuil de la porte. Mes prunelles alors se posèrent sur Billie, attendries, autre fois elle était ma petite poupée si frêle et cassable maintenant elle était tout autre. Je glissais alors hors du lit, revêtant mon sous-vêtement et mon pantalon dont je ne pris pas même le soin de reboutonner. Mais la réalité m'explosait en pleine figure. Nous deux. Elle et moi, deux entités contradictoires et pourtant si complémentaires. La fatalité faisait que notre union serait impossible, car nous n'aurions jamais ce petit bout de paradis rien que pour nous, entourés d'enfants, mariés et complétement heureux. Je ne pouvais songer à un tel avenir avec elle car nos destinées ne pouvaient se mêler. Car je ne voulais pas que notre destinée soit mêlée. D'un geste désespéré je me saisis de mon paquet de clopes mes doigts tremblants. J'en allumai une première avec mon briquet argenté. La fumée s'engouffrait dans mes poumons, bouchant mes veines, puis resortait de mes narines dans une nuée opaque. Je fumais pour combler mes envies lubriques, pour les oublier. Je ne pouvais me résoudre à effacer les événements d'hier soir. J'écrasai divinement le mégot sur la cendrière. Une deuxième clope vint se logeait à l'embrasure de mes lèvres. Je tirai une bouffée regardant au loin le ciel triste et beau d'une mélancolie maladive.
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MessageSujet: Re: Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE   Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire. REAVER&BIRDIE EmptySam 3 Mar - 10:44

Il n'y a que de rare endroit ou l'on peut se sentir en sécurité, heureux, et se laisser envahir par une sensation de toute puissance, et de bien être. Heureusement peut être. Car cela rendait ces moments parfait. Billy se réveilla doucement sans même ouvrir les yeux. Elle avait se sommeil paisible et lourd d'un enfant comblé qui ne se brise que lorsque cet équilibre parfait semble sur le point de se rompre. Pour le première fois depuis dix mois elle avait dormit d'un seul rêve ininterrompu, protégée par les bras de celui qui était tout, réchauffée par sa chaleur douce. Dans l'esprit encore fleur bleu de Billy, ces sommeils de princesse ne se produisait que dans de rare occasion. Lorsque la famille se trouve réunit, joyeuse et que le cocon ne pourra jamais être plus chaleureux. Ou lorsqu'on a trouver sa moitié parfaite, qui en dépit de tout, vous rendra entière. Il était inutile de dire qu'au font d'elle, Billy était persuadé que Reaver était cette personne, et quand bien même elle cherchera à affirmer le contraire pour apaiser son coeur meurtrit, son sommeil d'ange lorsqu'elle est dans ses bras sera toujours là pour dire le contraire. Elle pourrait subitement oublier toute part d'ombre qui trône dans son cerveau dans l'espoir de tout faire voler en éclat, encore une fois. Elle ne voudrait profiter que du parfum de sa peau, de sa présence. Pourtant elle ne tarda pas à sentir que lui aussi se réveillait. Le coeur de Reaver qui battait d'un sommeil de plomb toute la nuit, eu subitement quelque raté qui éveillèrent chez Billy c'est angoisse lancinante qu'elle connaissait trop bien. Bien qu'elle ne fut plus habitué depuis quelque temps à se réveiller dans les bras d'un homme, elle n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qui se trouvait à coté d'elle. C'était l'évidence même. Comme si même de loin, ils étaient appeler à s'attirer comme des aimants. Il faut dire que Billy n'avait jamais rien connu d'autre. Avant Reaver, elle ne trainait avec Birdie, Wesley et ses papas. Et puis elle était tombé sur un ado rebelle, casse couille, étrange, bien moins lumineux qu'elle, et pourtant, elle en était tombé inconditionnellement amoureuse. Les contraires s'attirent c'est bien connu. Mais c'était devenu bien plus qu'une simple attraction passagère, qu'une passion destructrice qui te laisse vide. Quoique les derniers événement prouve le contraire. Mais ils s'étaient apprivoisé, étaient venu combler à la perfection la vie de l'autre. Billy n'avait d'ailleurs pas souvenir d'ou tout avait commencé à capoté. Ils avaient un avenir radieux devant eux, un gros paquet de dispute en perspective, du sexe comme on l'imagine rarement dans un couple qui tient depuis aussi longtemps, des fous rires les envoyant limite à l'hôpital, des larmes et quelques vases cassés, de l'amour à revendre, et des milliers d'étoiles dans les yeux, et un coeur qui fait des envolés lyrique à chaque fois que l'autre rentre dans une pièce. Ou ils avaient tout pour eux, et même les complications étaient le challenge de leur couple. Pourtant le raté du coeur de Reaver à son réveil, marqua un changement, comme si la complication paraissait trop grande, trop douloureuse, et qu'ils n'osaient plus réparer les dégâts.

Malgré les sentiments contradictoires qui naissaient dans la poitrine de Billy, elle garda les yeux fermé pour profiter de l'illusion trop parfaite que tout était comme ça l'avait toujours été. Elle s'attendait presque à ce que comme d'habitude après une nuit d'osmose parfaite qui avait agiter un peu leur existence, ils restent des heures au lits, sous le soleil qui traversait les fenêtres, à profiter encore de la chaleur de leur deux corps, et de la présence revigorante de l'autre. C'était un rituel qu'ils faisaient le plus régulièrement possible, même alors qu'ils habitaient ensemble, et que leur nuit agité pouvait facilement avoir lieu toutes les nuits de la semaine... L'ignorance des mauvais signes est toujours un moyen efficace contre le désespoir, et elle préférait nettement rester dans une demi somnolence à profiter du confort des draps et du souvenir de la nuit passé. Elle restait immobile dans le lit, la peau rafraichit par les exercices de la veille, les paumettes roses sous l'action du soleil. L'immobilité l'empêchait presque de sentir la douleur de Reaver qui commençait à vraiment bouger. Cependant elle ne put rester dans son entêtement au bonheur lorsque ce dernier se leva du lit pour se rhabiller. Elle ouvrit brutalement les yeux, comme arracher des doux rêves de Morphée. Son coeur se serra en voyant les gestes nerveux de Reaver. Elle supposait aisément ce qu'il pouvait penser. Après tout, elle n'était aujourd'hui qu'une fille d'une nuit, ayant ressasser des années de relation. Le genre de fille qu'on ne peut pas jeter le petit matin, et qu'on ne sait pas comment garder auprès de sois. Remettre le couvert avec une ex est souvent une chose désastreuse pour les deux parties, surtout lorsque les deux parties se déchirent entres elle, d'amour et de haine. Au fond elle savait bien ce qu'elle avait à faire. Elle savait bien que c'était son tour de simplifié la vie de Reaver, de lui apporter la solution toute faite qui lui enlèverait un poids, là vidant au passage de toute substance. Elle tira le draps vers elle et s'enveloppa dedans avant de se lever et de marcher silencieusement jusqu'à rejoindre Reaver. Son coeur lourd raisonnait dans ses pas léger. Son cerveau encore assommer par la félicité de la nuit dernière peinait à se remettre en marche. Il était là, devant la fenêtre et tirant nerveusement sur ses cigarettes à attendre que la réponse s'impose à lui. A attendre l'heure ou le glas pourrait sonner pour les deux amants. Billy se glissa doucement derrière lui, et l'encercla de ses bras frêle qui se refusait de trembler. Elle l'embrassa dans le dos, et chercha à profiter encore de la dernière étreinte qu'ils auraient. Il était magnifique dans sa nervosité. Elle était brisée dans sa magnificence. « Je sais que cette nuit ne changera rien pour toi. Si elle me persuade que je suis creuse et sans vie sans toi, elle ne te permettra probablement pas de me pardonner tout le mal que je t'ai fait. » Elle se détacha de lui pour venir lui faire face, et planta ses yeux qui brillait de larme qui ne sortirait qu'une fois qu'elle serait hors de sa vue. « Je t'en pris de me croire, je n'étais pas venu te convaincre de me reprendre en te sautant dessus. Je ne pars pas parce que j'ai tout ce que j'étais venu te prendre une dernière fois. Je ne m'enfuit pas. Je ne m'en vais seulement parce que ce n'est plus chez moi. Mais je serais là, pas loin, et le jour ou tu pourras me pardonner, je serais là. » Alors que Reaver jetait sa cigarette, Billy s'éleva sur la pointe des pieds et l'embrassa tendrement, comme pour sceller un accord tacite, qu'elle l'attendrait, peut importe le temps que ça prendrait. « Je t'aime, et je ne pourrais pas vivre sans toi » C'était horrible à dire, mais c'était la stricte vérité. Elle ne parviendrait jamais à l'oublier, et le voyait déjà partout sur la tête des futurs passants qu'elle croiserait dans la rue. Elle s'éloigna de lui, et retourna s'habiller rapidement, son coeur s'émiettant lentement alors que chacun de ses gestes l'éloignaient de Reaver, pour les jours, les semaines, les mois à venir. Elle jeta un dernier regard entendu à Reaver, murmura un je t'aime qu'il ne put pas entendre, mais du pouvoir lire sur ses lèvres, et sortit du studio. Elle se retrouvait débile dans la rue, comme l'une de ses filles qui font tous les matins, presque la même marche de la honte, quittant leur amant dans les habits de la veille. Billy soupira bien malgré elle, et enfonça ses mains dans son manteau, la mort dans l'âme, la beauté, le bonheur, et la félicité de la nuit qui venait de s'écouler l'envolant bien vite de son esprit pour laisser place au vide, et au silence.


TERMINÉ
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