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 Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates

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MessageSujet: Re: Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates   Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates - Page 2 EmptyMer 23 Nov - 16:43

« Tu peux crier aussi fort que tu veux, cela ne changera pas ce qui vient d’arriver ! » Je le regardais, incompréhensif. Qu'avait-il cru comprendre ? Je ne sais pas ce qui me retenait tant de lui broyer les os. Peut-être le peu d'amitié que j'espérais sauver ? Lorsque la situation s'inversa et que je me retrouvais à présent contre le mur, mon cœur s'accéléra davantage. J'avais peur. Tout ceci n'était pas le Dexter que je connaissais depuis des années, tout ceci n'était qu'une pâle copie de mon meilleur ami, qui me manquait déjà et je priais Dieu pour qu'il me rende la moitié qui m'était essentiel. « Comme tu peux penser cela de moi ? Je te forcerais jamais à m’aimer, mais je ne veux pas que tu fuis ce qui t’arrives là. » Je posais mon regard dans le sien. « C'est ce que t'es en train de faire, connard ! » Crachais-je. Je refusais d'admettre que j'avais apprécié ce baiser. Avec la meilleure volonté du monde, j'étais incapable d'admettre ça, aujourd'hui, ce soir. Pas dans l'état où nous étions. Je tentais de me dégager de son emprise, mais il me plaqua davantage contre ses meubles. Non sans me faire mal physiquement, par contre il me torturait moralement... « Il est question de ce que tu es ici. Pas de moi ou de mes sentiments. Tu crois que je ne sais pas que je suis entrain de détruire tout ce que nous avons été ? Tu crois que cela me fait plaisir ? Je veux t’aider. Laisse-moi t’aider, Gabriel ! » Je tentais de le repousser, mais je devais me rendre à l'évidence, les heures de muscu' avait porté ses fruits. Il était devenu plus fort que moi. Je me sentais inférieur, j'étais terrorisé. Moi qui d'habitude avait été celui qui s'amusait à soumettre n'importe qui, je me rendais compte qu'à présent, j'étais le soumis. Une fois de plus. « Tu m'aides pas là ! Tu m'enfonces ! » Lâchais-je, déjà épuisé - à cause de l'alcool - d'avoir essayé de me retirer de cette emprise.

Dexter s'appuya contre moi et m'attrapa les mains. Je tentais à nouveau de me dégager, mais le fait d'avoir placé les mains au-dessus de la tête, m'empêcha tout bonnement de gesticuler. Et il me compressait le corps contre ce meuble, j'étais emprisonné. Je tentais de comprendre la situation. Comment tout avait pu basculer aussi vite ? Comme tout pouvait être détruit en peu de temps ? « Tu as dit que ce soir on serait honnête l’un avec l’autre même si cela faisait mal. Tu as dit qu’on mettrait tout sur la table. Regarde-moi donc dans les yeux et dis-moi que tu n’as rien ressenti, Gabriel ? Dis-moi que cela t’a dégouté ? Dis-moi, que tu ne meurs pas d’envie que je recommence ? » Je fuyais son regard. Car j'étais incapable de lui dire le contraire. Je sentis ses doigts sur mes lèvres, réveillant en moi davantage de colère. [color=lightslategray] « Me forces pas à te le prouver…s’il-te-plaît…» Sur ces paroles, Dexter s'approcha de moi pour m'embrasser. Je tournais le visage, de peur de trop y prendre goût, à ces fameux baisers. Le contact brûlant de ses lèvres sur les miennes me donna l'envie de chialer. Car résister serait plus compliquer que je ne le pensais.

Il m'embrassait, avec un peu plus de force, de fougue, et sans doute plus d'envie aussi. En faisant cela, il avait non seulement réveiller des sentiments, mais ma colère avait pris le dessus. De rage, je fis basculé Dexter au sol qui m'emporta dans sa chute. Était-ce voulu ou non, je n'en savais rien, il me tenait les bras depuis tout à l'heure, j'aurais du prévoir. Quoi qu'il en soit, lorsque son corps s'écrasa au sol, j'ai simplement eu le temps de me rattraper sur les mains, n'écrasant pas mon ami de tout mon poids. Pourtant, j'aurais du me laisser aller. Je me redressais, de sorte à être à califourchon sur lui. Je posais mon regard dans le sien, les dents serrées. « Tu veux de l'honnêteté, Dexter ?! Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Depuis le jour où j'ai su que t'étais une pédale, j'aurais dû me méfier de toi. Tu me dégoûtes, Dexter ! Tu prends tes rêves pour réalité, tu crois pouvoir m'avoir, or je n'appartiens qu'à moi-même. » Criais-je en lui donnant un coup de poing du côté droit de son visage. « Je n'ai rien ressenti lorsque tu m'as embrassé d'ailleurs ne t'avises jamais plus de recommencer parce que JE NE T'AIME PAS !» Hurlais-je en donnant un second coup, du côté gauche de son visage cette fois-ci. Je lui avais dit ça, mais mon regard trahissait mes paroles. J'aurais réellement pensé mes paroles, je n'aurais pas eu cette petite étincelle en évoquant son baiser. Et je n'aurais pas eu mes yeux qui se seraient remplis de larmes. Évidemment qu'il ne me dégoûtait pas, évidemment que mon cœur avait envie de lui. Tout aurait été sans doute plus simple si mon esprit ne refusait pas catégoriquement de l'aimer. C'était sans doute les valeurs que j'avais reçu depuis l'enfance, et les propos de mon père face aux homosexuels qui me traumatisaient sans doute au point de ne pas vouloir tester une relation avec mon meilleur ami... Je mentais, et il le savait. Il me connaissait trop et je n'avais jamais réussi à lui mentir. Je m'étais senti tellement bien, tout à l'heure sur cette scène... J'avais tant apprécié le sentir si proche de moi. Le regard toujours plongé dans le sien, je restais au-dessus de Dexter. Toujours aussi en colère, - qui se rapportait à une profonde tristesse - je levais mon poing, prêt à-lui péter le nez. Mais j'arrêtais mon geste à une dizaine de centimètre de son visage. Je me redressais, horrifié. Je me rendais compte que j'avais frappé. Lui qui était tout pour moi... Je me reculais de lui, non pas par crainte qu'il revienne m'embrasser, mais parce que j'avais peur de moi-même. Je commençais déjà petit à petit à entrer dans mon monde, culpabilisant complètement ce que je venais de faire. Je n'osais même plus le regarder en face. Pourtant, nous étions tous les deux fautifs dans cette histoire, mais je venais de commettre l'impensable selon moi. Je l'avais fait... Je l'avais cogné.... Je ne voulais pas devenir comme mon père...Et je venais d'agir comme lui. En frappant.
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MessageSujet: Re: Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates   Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates - Page 2 EmptyMer 23 Nov - 21:26

Je l'embrassais à nouveau. Les choses n'avaient pas changés depuis tout à l'heure, mais j'étais plus déterminé que jamais. L'alcool guidant mes mouvements et mes lèvres contre cette bouche que je voulais domestiquer. J'étais entrain de déraisonner et je voulais croire plus que tout que mon meilleur ami avait des sentiments pour les hommes, qu'il avait des sentiments pour moi. Je m'imposais, cependant mon état me rendait faible et quand il me repoussa avec plus de violence. Je ne pu que chuter avec lui. Je fus légèrement choqué car ma tête heurta le coin de ma table basse. Je poussais un léger râle de douleur, toutefois ce n'était rien à ce qui allait bientôt me tomber dessus. Est-ce que je l'avais mérité ? Je suppose...Je levais mon regard vers mon meilleur ami alors que ma main essayait d’apaiser la douleur derrière mon crâne. Je connaissais cette colère. Je savais qu'elle était pour moi. Tu veux de l'honnêteté, Dexter ?! Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Depuis le jour où j'ai su que t'étais une pédale, j'aurais dû me méfier de toi. Tu me dégoûtes, Dexter ! Tu prends tes rêves pour réalité, tu crois pouvoir m'avoir, or je n'appartiens qu'à moi-même. » J’encaissais son coup de poing en tournant la tête et me prenant l'impact en pleine mâchoire. Je sentis quelque chose imploser dans ma bouche, mais je ne poussa aucun hurlement car ses mots m'avaient déjà assommés. Je fermais simplement les yeux en restant la tête tourné vers l’étagère au fond de mon salon. Qu'est ce qu'elle avait de spécial ? Rien de particulier, sauf peut-être le cadre sur celle-ci où reposait la photo de moi et de Gabriel. Nous dans un jour si souriant, un jour qui n'arriverait peut-être plus jamais. « Je n'ai rien ressenti lorsque tu m'as embrassé d'ailleurs ne t'avises jamais plus de recommencer parce que JE NE T'AIME PAS !» Je tournais ma tête machinalement et j'encaissais le second coup qui frappa juste sous l’œil. Je sentis tout mon corps se disloquer sous cette force qui conduisait mon meilleur ami. Il m'avait pas loupé et je ne doutais pas un instant qu'il n'avait pas retenu ses coups. Je sentais à présent l’après-coup de sa violence qui commençait à me tordre la peau. Je gardais pourtant les yeux fermés. J'attendais...

Est-ce qu'il allait encore me frapper ? Est-ce que cela allait être encore long ? Je lui en voulais même pas. S'il avait besoin de défouler, je préférais qu'il le fasse sur moi. Est-ce que les amis ne sont pas fait pour cela ? Je n'avais pas peur de la noirceur de Gates. Je l'avais côtoyé pendant plus de quinze-ans. Je terminais par ouvrir les yeux et je le vis le poing hésitant à me frapper encore. Je plongeais en lui. J'essayais de lui dire qu'il le pouvait s'il le souhaitait. J'étais là pour lui. Je l'aimais et j'aimais donc cette part d'ombre. J'étais prêt à la prendre dans mes bras, à l'éteindre et lui apporter un peu de ma lumière si cela pouvait lui apporter quelque chose. Je le laissais s'éloigner. Je m'asseyais sur le sol de mon salon. Je me penchais légèrement et je crachais un filet de sang qui se répandit dans une flaque informe. « J'espère que cela t'a fait du bien ? » demandais-je sans le regarder, mes yeux fixant le flot grenat à mes pieds. L'alcool ne m'aidait pas ici. J'aurais aimé vous dire que j'avais su lire à travers les lignes de cette colère, que je savais qu'il m'aimait mais qu'il ne voulait pas se l'avouer, que c'était le début d'une formidable histoire d'amour car nous nous aimions et c'était cela le plus important...Là, mon cerveau et mon visage étant autant meurtris l'un, l'autre. C'était trop – trop d'informations, trop d'émotions et leurs contraires en même temps et tout cela beaucoup trop vite. « En, tout cas, j'ai bien compris l'image, tu n'aurais pas à me le répéter.»

Je me levais avec tout l'accablement du monde sur mes épaules. Il restait mon ami. Gabriel restait la personne que j'aimais et cela n'avait pas changé, mais ses mots tournaient en boucle dans ma tête à présent. Il ne m'aimait pas. Je le dégoutais. Je n'avais pas à l'approcher à nouveau. Je n'étais qu'une pédale...Je fis craquer ma nuque car tout mon corps me faisait souffrir à présent. Je sentis une douleur au fond de ma bouche et je me pencha à nouveau pour recracher un morceau d'une de mes dents. Je regarda ce bout de moi-même choir dans la paume de ma main. Je fis une première approche vers Gabriel. Il se méfiait, peut-être qu'il pensait que j'allais lui en mettre une ou l'embrasser. Je le vis reculer et je lui attrapa la main de force. Je lui jeta ma dent dans la main et je le força à refermer le poing. « Tiens, dernier cadeau de la pédale...Maintenant, dégages de chez moi. » Ma voix était plutôt calme, même si elle se voulait autoritaire. Jelui tournais le dos et je marchais jusqu'à la fenêtre. Je voulais plus le voir, c'était clair. J'avais peut-être détruit notre amitié en l'embrassant, mais il l'avait enterré avec ces mots. C'était cela qui faisait si mal et non ses coups. Je n'avais plus la patience d'attendre car je sentais les larmes me monter aux yeux. Je commença à sangloter et je lâcha sans me retourner. « PUTAIN ! DEGAGES DE CHEZ MOI GABRIEL ! », hurlais-je entre deux sanglots même si au fond de moi je voulais qu'il reste, qu'il me prenne dans ses bras. J'allais rester ainsi puis quand je serais enfin seul. J'allais tomber au sol. J'allais me recroqueviller sur moi-même et j'allais pleurer toutes les larmes de mon corps. Non, je trouverais pas le repos dans un sommeil réparateur. Cela aurait été trop simple. Je resterais dans ce demi-sommeil à greloter seul à me dire que la seule personne que j'aimais sur cette terre, me détestait plus que tout. Ce monde n'était qu'une chienne...
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MessageSujet: Re: Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates   Time to be wicked my friend Δ ft. Gabriel P. Gates - Page 2 EmptyMer 23 Nov - 23:06


Je le vis s'asseoir au sol et cracher du sang. Je baissais le regard. Ce dernier étant remplis de regret. « J'espère que cela t'a fait du bien ? » Je restais sans voix. Je venais de le frapper et me demandait si j'allais bien. Était-ce sensé m’aider à aller mieux ? Devais-je me sentir bien de m'avoir quelque peu défoulé sur lui ? Non. Je me sentais mal. Si mal. J'agissais comme mon pire ennemi. Par des coups. Et l'image du sang s'échappant de la bouche de Dexter me fit repenser à ma propre image il y a de ça quelque temps. J'avais dit à Dexter que je m'étais battu lors d'une soirée. Il y avait cru, car j'avais été très convainquant. Mais en réalité il s'agissait de mon père. Il m'avait cogné car j'avais osé dire que la viande qu'il m'avait servit n'était pas assez tendre, en d'autres termes, je lui avais dit qu'il avait fait son travail à la barbare. Un animal trop stressé donne forcément une viande de qualité moyenne. Il m'avait frappé pour si peu, et ce jour-là avait sans doute été le plus douloureux. Il m'avait rabaissé plus que je n'aurais cru et n'y avait pas été de main morte en tabassant tous les membres de mon corps. J'étais dans mon monde, je repensais donc à toute ces histoires qui me torturaient l'esprit. « En, tout cas, j'ai bien compris l'image, tu n'aurais pas à me le répéter.»

Je le vis se relever, avec quelques difficulté il faut dire. Cette vision me perturba davantage. Il s'approcha lentement de moi. Imbécile comme je suis, soumis comme je l'étais à présent avec lui, je reculais. Non, au lieu de lui faire face, je reculais. Mais il s'approcha de moi pour m'attraper la main. « Tiens, dernier cadeau de la pédale...Maintenant, dégages de chez moi. » Après qu'il m'ait fermé le poing je le vis s'en aller vers le fenêtre. J'en profitais pour ouvrir la main qu'il avait lui-même fermé. Je restais figé sur cette dent, et la laissait finalement tombée sur la moquette. « PUTAIN ! DEGAGES DE CHEZ MOI GABRIEL ! » Hurla Dexter en pleurant. Je restais silencieux, a regardé cette situation déstabilisante. Trop. Je m'en voulais, je lui en voulais. Quinze ans d’amitié. Quinze ans de connerie. Quinze ans de délires. Quinze ans de confiance. Quinze années qui étaient tiré d'un trait noir à l'indélébile. Jamais je ne retrouverais mon Dexter. Jamais il ne retrouvera son Gabriel.

« Demain... On parlera de moi dans la presse... Je te le promet... » Lâchais-je de la manière la plus neutre. J'ouvris la porte et quittais la maison de mon ami ? Désorienté. Je le laissais dans le doute. C'était mesquin, mais j'avais besoin de ça. De me sentir ne serait-ce qu'un peu intéressant et supérieur dans cette vie de merde. Je marchais, sans but. Je marchais d'un pas las. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi, j'avais besoin de me défouler. Non je n'irais pas me bagarrer, je n'étais pas dans l'état de le faire. Non, je n'irais pas baiser des filles, je n'en avais sûrement pas la force. Non, rien de tout cela. Ma rage survint à nouveau, et cette fois-ci personne ne pourra m'empêcher d'arrêter. J'approchais une petite ferme, il faisait sombre, mais je marchais souvent le soir, je m'étais habitué à cette faible lumière que pouvait donner les lampadaires. Je pénétrais dans une ferme, et m'abaissa. Je soulevai mon jeans et empoigna le couteau Muela que j'avais toujours sur moi et me dirigeait vers les étables. Je tenais toujours mes promesses. Demain soir, aux informations du journal télévisé on parlera de moi. Cette nuit, de nombreux animaux d'une petite ferme ont été retrouvés égorger durant la nuit. Les policiers pensent qu'il s'agit-là d'un acte commis par plusieurs personnes, une enquête est ouverte. Dexter comprendrait sans doute directement que j'étais le seul et unique capable de faire ça. En me faisant souffrir, il avait fait remonter en moi Pearly l'affreux, celui que tous redoutait, celui que j'avais tant cherché à enfermer.

J'étais conscient, mais l'alcool jouait très certainement sur mes actes. Je n'étais donc peut-être pas tout à fait conscient. La rage que j'avais contenu avec Dexter ressortait à présent ici, dans cette ferme. Je tordis le cou des cinq gros lapins. J'égorgeais les deux porcs, sans grande difficulté. Il y avait des chevaux, deux. J'eus plus de mal à les égorger, non pas parce que j'avais de la peine, mais parce que je restais soucieux à ma vie. Je ne voulais mourir écraser par un cheval. Non. Je pris un malin plaisir à éventrer une vache et a poignarder les quelques moutons. Je faisais un vrai massacre dans cette ferme. Les animaux que je n'avais pas achever restaient au sol, à crier la mort. Les propriétaires n'étaient sans doute pas présent, sinon la police aurait déjà rappliquer. Je quittais les lieux malgré tout, ne voulant pas séjourner en prison. Je rentrais chez moi, avec ma colère complètement assouvie. J'avais tuer. Des animaux. Mais j'avais du tuer pour me sentir mieux. Peut-être qu'en fin de compte j'étais pire que mon père ?

Je ne pris même pas la peine de me déshabiller, j'entrais dans la douche avec mes vêtements remplis de sang. Cette douche limite froide me fit redescendre sur terre. Je ne regrettais pas mon acte, mais je savais que l'alcool avait jouer un rôle primordial dans cette haine. Je m'étais laisser tomber dans la cabine de douche et laissant l'eau me geler la peau, je pleurais tout les larmes de mon corps. Je n'avais jamais pleurer de la sorte. Je n'avais jamais ressentis une telle douleur m’envahir. Était-ce ça perdre un ami ? Dexter était bien plus qu'un ami et je venais de le perdre. Sans lui, je ne vivrais plus, s'était survivre, que j'allais faire. Je n'aurais plus aucune envie de faire quoi que ce soit et je me renfermerais sans doute dans des idées les plus noires. En sortant de la douche, nu, je me rappelais même pas m'être déshabiller, je m'entourais d'une serviette et me rendit dans la cuisine. Je sortis une bouteille d'alcool, me l'enfilait à en être dégoûter. Je la buvais jusqu'à en chialer. J'agissais comme lui... Comme mon père. Et Dexter me manquait déjà et ce n'était que les premières heures de notre ''séparation''. Qu'en sera-t-il de mon état d'ici plusieurs jours ? Qu'en sera-t-il du sien ? Je ne faisais que penser à lui. L'alcool ne me fit oublier rien. Que du contraire, je ne fis que me morfondre davantage sur cette amitié disparue. Je pensais à Dexter, en m'endormant, je pensais de lui en me réveillant plus tard dans la nuit. Je pensais à lui, continuellement. Il était mon obsession et ma destruction.

-END -

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