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 I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN

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MessageSujet: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptySam 7 Avr - 13:19


I NEED YOU TO TELL ME SOME GOOD NEWS, CAN YOU ? « I need to tell you something and i need you to not panic. I need you to keep breathing. I need you to stay alive because... I swear to God, I need you to stay alive, alright ?»
Aidan&Billie

Il arrive à tout le monde d'avoir de mauvaise journée. D'enchainer merde sur merde, et de penser que le Karma ne vous laissera jamais tranquille. Il arrive même d'avoir de mauvaise semaine, d'être dans des périodes de dépression, de voir la vie en noir et blanc, et de se noyer un peu. Mais l'enfer... Pensez vous vraiment que l'enfer peut arriver ? Billie était prostrée devant le porche de la villa d'Aidan, il n'était visiblement pas là, et elle se sentait dans l'incapacité d'aller ailleurs, de le chercher, d'entrer. Elle avait même oublier la potentiel présence de Ciara, qui ne serait probablement que pour l'embêter. Elle se frottait énergiquement les avant bras comme pour gommer des marques invisibles. Pourtant au delà des marques invisibles ses poignets avaient été lacéré sans aucun doute par de la corde, et ses gestes compulsif ne faisaient qu'agrandir la rougeur de sa peau. Pleine de poussière, elle serait passé dans une cheminée que ça n'aurait pas été étonnant. Elle tremblait encore des émotions des heures passés, et arrêtait par moment de se frotter les bras pour se gratter avec plus de violence, le cou. N'importe quel psychologue serait capable de dire qu'elle était en proie à une crise due à un choc post traumatique. Rien de tout cela ne pouvait être réel. C'était bien trop impressionnant, bien trop dangereux, bien trop rare pour être réel. Tremblante elle sortie de dessous sa chemise un paquet de lettre qu'elle tritura dans tous les sens, essayant de trouver des réponses à toutes ces questions. Comment avait-elle pu en arriver là ? Enfin comment avaient-elles pu en arriver là ? Parce que Birdie y avait été plongé bien avant elle. Qu'avait-elle fait pour que tout merde autant.

Elles étaient nées, et elles n'avaient rien demandé à personne. Elles avaient failli mourir cette nuit là, mais la bonté humaine les avaient sauvé, et c'était bien la seule fois. Elles avaient grandis droite, et intelligente, petites filles modèles à papas. Papas partis trop tôt, adolescence fouillis, début de la vie adulte égaré, mais rien ne présageait tant de connerie. Rien ne présageait la mafia... Comme si en vrai la mafia existait en dehors des films d'action, et comme si des gens presque normaux pouvaient tomber dedans... Sérieusement c'était ridicule. Quel pouvait être le pourcentage de chance que Birdie rencontre un mafieux, pactise avec le mafieux, se fasse tuer par le mafieux, pour que Billie prenne la place de Birdie à des milliers de kilomètre de là, ignorant tout, pour que Billie rencontre le même mafieux, se tape le même mafieux, alors qu'elle ne s'est jamais tapée personne en dehors de Reaver, et qu'elle manque à son tour de se faire buter par le même mafieux ? Savez vous quel est le pourcentage de chance que ce genre d'histoire arrive pour de vrai ? 0,00000000000000000001 % peut être même moins je ne sais pas. Pourquoi avait-elle couché avec lui en premier lieu ? Parce qu'elle allait mal, qu'il s'était trouvé, là, et qu'elle était sensé le connaitre, et qu'on ne peut pas se douter qu'il existe des connaissances comme celle qu'il était. On ne s'imagine pas pouvoir rencontrer un mafieux naturellement. Et puis il était vraiment splendide, et irrésistible, et elle n'avait pas pu s'en empêcher. Oui c'est ça, ça avait été plus fort qu'elle, c'était comme satisfaire tout son coté malsain et autodestructeur en une seule nuit d'orgasme électrisant. C'était le genre de chose qu'on ne pouvait pas refuser, ressentir en même temps autant de plaisir et autant de culpabilité. C'était le paradis de la luxure, ou l'enfer de la luxure, on ne peut pas lui dire non. Mais avouer que la Karma est une bitch, ne pas être attiré par un seul homme à part l'homme de sa vie pendant 23 ans, et le seul autre homme qui nous pousse au vice se trouve être l'assassin de sa soeur... inutile de dire que c'est pousser le vice un peu loin. Pourquoi l'avait-elle appris ? Elle avait ignoré pendant des années que Birdie fricotait avec la mafia, elle avait cru pendant un an que sa soeur était morte d'une tumeur, pourquoi n'avait-elle pas continuer à vivre dans cette ignorance bienheureuse qui rangeait cette aventure dans la seule case des aventures coupables ? Pourquoi Thomas avait choisit ce moment là pour venir en aide à la jeune femme et creuser sa tombe un peu plus ? Pourquoi n'avait-il pas agit immédiatement lorsqu'elle était venu la première fois ? Pourquoi flinguait-il sa vie une troisième fois sans qu'elle n'est rien demandé. Pourquoi était-elle toujours la dernière au courant de tout. Pourquoi Birdie lui avait laissé se bordel ? Pourquoi Birdie lui avait proposer de prendre sa place aussi merdique ? Pourquoi Birdie s'était mise dans ce pétrin ? Pourquoi l'air de passe plus à travers ses poumons ? Pourquoi elle voit encore sa peau ? Pourquoi n'est-elle pas déjà devenu translucide à force de frotter dans cesse ? Pourquoi nait-on ? Pourquoi vit-on ? Pourquoi elle ne meurt pas ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Peut être avait-elle criait, elle ne savait plus. Elle s'était levé ce matin, tout était normal, mais la journée s'annonçait mauvaise, une rencontre avec un agent du FBI n'était jamais une bonne chose... Mais comment penser que ça puisse être aussi mauvais... ? « J'ai rencontré Luca, tu ne m'as pas menti à moitié, c'est l'homme le plus séduisant et le plus dangereux que je puisse rencontrer... Je pense que je lui plais, tant que je suis ses ordres, je serais riche... Tu avais tord de t'inquiéter, la mafia n'est qu'une armée illégale... Soit sage et tout ce passera bien... Tu me connais, je suis toujours sage...» Billie n'avait pas compris à qui sa soeur écrivait... Elle s'en fichait pas mal, elle imaginait encore le sourire de sa soeur entrant dans l'une des organisations les plus dangereuses de la planète... « Je crois que j'ai fait une connerie. Il tue des gens là bas, de sang froid. Luca n'est pas mieux que les autres. Avec eux, même la liberté a un prix... J'ai besoin de m'en sortir... Mais je crois que je suis descendu trop profondément. Je ne sais plus ou est le bien du mal, l'intelligent du stupide... Tu penses que je dois sauver ma peau, ou sauver celle des autres et tout faire arrêter... Tu sais je pourrais démanteler le réseau entier de la mafia de la Nouvelle Orléans... » Les larmes roulaient malgré elle sur les joues de Billie, bien sur qu'elle aurait du sauver sa peau l'idiote... Pourquoi devait-elle se comporter en héros ? Pourquoi devait-elle réparer ses erreurs ? Pourquoi ne pouvait-elle pas penser à elle un peu ? Pourquoi était-elle aussi impulsive et sans peur ? Pourquoi bordel? «Tu l'as tué bordel ! Tu l'as tué et tu me saute sans remord ? Quel genre de connard immonde et sans fond es-tu ? » Et elle avait foncé, émietté de l'intérieur droit dans la gueule du loup, sans penser une seule seconde à ce qui pouvait se passer lorsqu'on se frotte à un membre de la mafia... Pourtant elle devrait l'avoir compris. « Il n'arrivera rien à Luca, il mérite d'être sauvé, il est le seul avec un coeur... Aussi inaccessible que le mien, mais il est là, je le sens battre sous ma paume, tu l'as senti toi aussi... Tu tenais à elle, elle tenait à toi, et tu l'as tué salopard !» Elle l'avait frappé de toutes ses forces, mais qu'est ce qu'est la force d'une femme abattu face à un homme dans sa folie ? La connerie et le manque de réflexion était à priori une valeur commune chez les Salinger... Comme celle de s'intéresser au pire monstre de l'univers... A laisser entrer le loup dans la bergerie on sait généralement ce qui va se passer. Comment raconter les heures d'horreur qu'elle avait vécu ? La folie de Luca en proie à dix milles sentiments ? Comment supporter le remord d'un homme qui ne méritait aucune compassion ? Comment supporter l'humanisation qui nous avait tout arraché, et qui s'apprêtait encore une fois à nous regarder dans les yeux et à nous arracher le dernier petit souffle de vie parce que d'après ces patrons c'était lui ou nous ? Comment supporter de voir tout l'amour que portait un meurtrier pour sa dernière victime qu'il n'a pas sauvé ? « Dégage ! Sauve ta peau ! Dans une minute tu es une femme morte ! Vit pour elle !» Comment vivre pour elle ? Comment courir plus vite que nos jambes de peuvent le supporter ? Elle s'était retrouver inconsciemment devant la villa d'Aidan. Il n'y avait que chez lui ou elle pouvait aller. Retrouver son appartement vide n'était négociable. Voir Reaver et lui avouer sa trahison était improbable. Seul Aidan pourrait l'aider, la protéger, la soulager, l'aimer comme il l'avait toujours fait. Toujours assise contre la porte elle était éreinté, abasourdit, la tête rempli d'horreur, de flash, de souvenir, le coeur se vidant dans sa poitrine, comme si rien ne pouvait être pire. Pourtant demain ne serait pas mieux, il lui faudrait se faire pardonner à Reaver, elle avait tant besoin de lui. Comment avait-elle pu l'abandonner, comment avait-elle pu préférer la vie de Birdie à la sienne ? Il était le seul qui la maintenait en vie, le seul pour qui elle avait véritablement couru lorsque Luca lui avait ordonner de fuir. Le seul, toujours le seul. Enfin bien sur il y avait Aidan aussi. Reaver n'était pas le seul, il y avait Aidan... Ils étaient sa seule famille... Son univers, son sourire, son souffle... Elle avait attraper son portable et avait appeler Aidan... la sonnerie avait été éternel, et le bruit de répondeur horrible. « Aidan... C'est Billie... Je suis devant chez toi... Je t'en supplie... J'ai besoin de toi...» Pour le moment seul Aidan pourrait l'aider. Demain elle irait voir Reaver. Demain elle essayerait d'aller mieux, de vivre. De vivre pour Birdie comme Luca l'avait demander... Pourquoi fallait-il qu'elle fasse ce qu'il voulait ?
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyLun 9 Avr - 19:29

«AIDILLY»
« It’s hard to force that smile when I see our old friends and I’m alone. Still Harder, getting up, getting dressed, livin’ with this regret. But I know if I could do it over, I would trade give away»



    Les bips stridents de la machine avaient brutalement cessés. La nuit était tombé depuis plusieurs heures maintenant mais Aidan avait l'impression qu'il faisait nuit sans arrêt depuis des jours. Ses yeux restaient anormalement fermés, le plongeant d'une obscurité plus terrifiante qu'apaisante. Derrière ses paupières, il repensait à ce qui c'était passé. Il ne comprenait pas tout, tout était allé si vite... Tout son corps lui rappelait cette fameuse fin d'après-midi, du bout de ses orteils à la pointe de ses cheveux. Pourquoi ? La question lui brûlait les lèvres depuis des jours maintenant mais aucuns mots n'avaient franchis le seuil de sa bouche. Le silence était devenu son allié depuis qu'il avait comprit à quel point le monde pouvait être noir et sans scrupule. Fermer les yeux, imaginer la suite. Demain, quelle sera la prochaine étape ? Demain, vais-je survivre à nouveau ? Quelles étaient les chances pour qu'Aidan y reste ? Nombreuses. Et pourtant, pour une raison qu'il ignorait encore, il était vivant. Certes, les battements de son coeur faisaient parfois quelques ratés et tout son corps traduisait un épuisement constant. Mais malgré tout, il était vivant. Mais derrière son corps blessé persistait une douleur méconnue pour tout spécialiste, celle d'avoir échappé à une mort certaine tandis que d'autres n'avaient pas eut cette chance. Pourquoi lui ? Douloureuse interrogation que celle-çi. Parce que que connaitre la réponse pouvait être un vrai fardeau pour la suite, parce que comprendre pouvait avoir des lourdes conséquences. Etait-il en vie parce qu'il avait un enfant à voir naître ? Devait-il resté de ce monde pour voir son bébé grandir et peut être, réparer quelques erreurs ? Il ne le serait probablement jamais.

    « Il s'enfonce ! », hurla une infirmière tout prête de l'oreille de son patient. Mais Aidan ne l'entendait déjà plus. Il c'était enfoncé dans un espace temps tout autre et il aimait à penser que les choses seraient différentes la-bas. Dans cette autre vie, peut être aurait-il l'audace de rattraper celle qu'il aimait depuis le jour ? Peut être aurait-il put empêcher son ami de périr dans une mort certaine ? Et la-bas, peut être que tout ça n'aurait été qu'un vilain rêve. « Vous êtes prêt ? A trois ... Un... Deux ... Trois, choqué ! », une pulsion foudroyante vint secouer Aidan dans sa torpeur. Si il c'était réveillé, il aurait sentit le contact froid et humide du défibrillateur sur son torse. Il aurait vut l'agitation autour de lui. Mais il était déjà loin, il était ailleurs, là où la vie vous semble moins compliqué. « Accroche toi bordel ! », Aidan ne le savait pas, mais l'infirmière qui s'occupait de lui avait perdu un patient une heure plus tôt. Fragile, elle ne pouvait pas accepter la mort d'un autre patient rapidement. Elle n'était pas sur de pouvoir supporter ce genre de pression à longueur de journée alors il fallait que ce jeune, lui, il s'en sorte. Elle devait le ramener la vie. C'était stupide, mais elle était persuadé que ce gars là avait encore un tas de choses à régler, qu'il n'avait pas fini de vivre sa vie et de rendre les gens heureux autour de lui. Lui, il ne pouvait pas mourir, il n'avait pas le droit ! Après tout, elle avait rencontré sa fiancée, qui n'était autre qu'une collègue, et elle lui avait promis de le remettre sur pied pour qu'il l'épouse et peut être qu'il lui fasse un ou deux enfants. « C'est bon, il revient ».

    « Quel jour somme nous ? », demanda t'il. Le jour c'était levé, il ne devait pas être plus de 6h du matin. Depuis combien de temps était-il ici ? Il avait l'impression d'avoir passé plus d'une année dans ce lit, le regard rivé l'extérieur. Vers un monde qui lui faisait peur à présent. Il n'avait appelé personne. Toujours en froid avec Charlie, il avait préféré ne pas lui imposer tout ça, surtout qu'elle était proche d'accoucher maintenant. Sa famille ? Il n'en n'avait plus depuis longtemps, hormis une jeune soeur qui n'avait certainement pas besoin de ça en ce moment. Seule Ciara était au courant. C'était plutôt ironique comme situation, mais elle seule était venue le voir. « Dimanche, Monsieur », surpris, Aidan hocha négligemment la tête. Une semaine et demi. Doucement, il se releva sur ses oreiller et jeta un regard lointain en direction de la fenêtre. Il devait sortir maintenant. Il avait trop retardé ce moment, il devait sortir d'ici et tout dire, tout lui dire, à elle. Leurs vies étaient tellement compliquées .. Tremblant légèrement, il se leva et partir enfiler son jean ainsi qu'une chemise que lui avait déposé Ciara lors de garde de la veille. « Monsieur De Conti, restez-assis. Vous n'êtes pas encore rétabli, le médecin désire vous garder encore quelques jours ... », implora l'infirmière présente. Mais Aidan la repoussa, continuant de s'habiller. Son bras le faisait atrocement souffrir, ainsi que sa hanche, mais il préféra se mordre la lêvre plutôt que de retourner se coucher. « Je n'en rien à foutre de ce que veux votre boss. Je peux lui signer toutes les décharges qui veux mais il faut que je sorte. Dites lui que a fiancée travail dans cet hôpital, Ciara Sandrelli, elle pourra s'occuper de moi », il n'aurait crut prendre Ciara comme un échappatoire possible.

    Finalement, il réussi à sortir de l'hôpital, bien que le corps médical trouvait ça trop risqué. Boitant, il appela un taxi et lui demanda de le déposer chez lui. Il avait l'impression d'avoir disparu depuis des mois maintenant ... Pourtant, rien n'avait changé. Le monde avait continué de tourner, la vie semblait poursuivre son cour, seul Aidan semblait ne plus rien suivre du tout .. Enfin, le taxi arriva dans l'allée indiqué et Aidan lui tandis un billet, le seule qu'il possédait dans son porte-feuille. Par miracle, celui-çi avait été retrouvé sur le lieu de l'accident, ce qui avait permis à l'équipe de secouriste de l'identifier. Aidan sortit alors du taxi et se mit à marcher en direction de sa villa. C'est alors qu'il la vit, elle. Avachis sur les marches du perron, elle semblait dans un pire état que lui. Il se stoppa alors. La confrontation arrivé bien plus vite qu'il ne l'avait pensé. Vu son allure, elle comprendrait certainement qu'il ne venait pas de faire ses courses. Le bras en écharpe, il remonta finalement la petite allée pour s'approcher. « Billy ... », murmura t'il, sa voix se perdant également dans l'émotion. Comment lui dire ? Comment avouer à sa soeur que son unique est mort et que vous êtes en partit responsable ?
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 10 Avr - 19:05


I NEED YOU TO TELL ME SOME GOOD NEWS, CAN YOU ? « I need to tell you something and i need you to not panic. I need you to keep breathing. I need you to stay alive because... I swear to God, I need you to stay alive, alright ?»
Aidan&Billie

Elle avait du s'endormir sur le pas de la porte. Fatiguée, brisée, incapable de bougée, de réfléchir et de faire quoique ce soit de cohérent. Tant pis si elle avait faim, froid, peur ... Elle était comme figée sur elle même, le regard vide et froid, le cerveau bloqué littéralement sur tout ce qu'il venait de ce passer. D'ailleurs elle n'aurait probablement pas faim, elle n'aurait peut être même pas froid tellement ses sens étaient centrés sur elle même, sur l'horreur de ses pensées, de ses souvenirs. Elle était incapable de savoir comment elle avait atterrit ici, elle se souvenait de peu de chose, c'était comme si les heures précédentes s'effaçait au fur et à mesure, laissant toujours les heures de supplice qu'elle avait vécu comme les dernières qu'elle avait pu vivre. Elle savait juste qu'elle avait besoin d'Aidan, qu'il fallait qu'il arrive, que... Elle ne savait même pas ce qu'elle pourrait lui dire, comment elle pourrait expliqué tout ça. Si elle saurait trouver les mots. Si elle devait lui dire au risque de l'inquiété, de le terroriser. Mais elle avait besoin de lui, seul sa présence, faute de celle de Reaver qui ne la recevrait probablement pas aussi bien que son frère, pourrait l'apaiser et réenclencher correctement le cycle de sa mémoire qui semblait s'éteindre dans son cerveau. Elle était incapable de ce souvenir depuis combien de temps elle était assise devant cette porte, ni même si quelqu'un était passé à coté d'elle... Parce qu'elle s'en doutait au cas ou Ciara était passé à coté d'elle alors qu'elle s'était assoupi, il y avait aucune chance que l'italienne la réveille pour la faire rentrée... Quel garce celle là... Au moins son cerveau avait tout de même garder quelque capacité primaire... Elle ferma les yeux dans l'espoir de ramener des bribes de souvenir qui ne serait pas toujours les mêmes...

Elle était arrivée furax dans un bar ou elle était presque sûr de trouver Luca, comme si c'était une seconde nature chez elle de trouver tous les pourris... Les mains remplis de lettre de sa soeur, les yeux déchirés par les larmes, teintés d'une rage pure. Elle lui avait hurlé dessus, à plein poumon, lisant en tremblant des lettres de sa soeur, qui ne parle que de lui. En bien généralement, quoique la peur semblait souvent monter dans les lettres de sa soeur... Ses mains tremblaient de rage, et elle voyait Luca dépérir sous ces yeux aux fur et à mesure de ces paroles... Il avait même chercher à ce défendre le con... Elle était repartie ce soir là, elle était sortie du bar, enfin de la cours glauque derrière le bar, et avait entreprit de rentrer chez elle, ou d'aller chez Aidan, pas plus soulager qu'il y a quelques heures... Comme si on pouvait ce soulager de ce genre de nouvelle. Parce qu'en plus de connaître l'assassin de sa soeur, il avait fallu qu'elle couche avec lui, qu'elle prenne son pied avec lui à un point inimaginable, alors que dans sa tête et dans son coeur il n'y avait véritablement qu'une seule personne qui comptait. Pourtant elle n'était pas allé bien loin ce soir là... Elle avait sentit une masse s'abattre sur sa tête, et sur le coup avait presque été soulagé de ne plus avoir rien d'autre à ressentir que la douleur du coup... Seulement elle s'était réveillé plusieurs minutes après dans un vieille entrepôt désaffecté solidement attaché à une chaise. Les liens la serrait atrocement, et la poussière environnante l'asphyxiait . Elle cherchait quelqu'un mais n'arrivait pas à tourner suffisamment la tête pour observer quoique ce soit... Soudainement Luca apparu dans son champ de vision, et ce fut surement la pire image qui lui resterait en mémoire. Il semblait atteint d'une folie hors du commun, le regard brulant et révulser il faisait les cent pas devant elle, tenant un revolver dans la main. Il s'acharnait sur sa tête, le revolver bougeant alors dans tous les sens, et faisant sursauté Billie à chaque mouvement brusque. Pourquoi ne pouvait-elle s'empêcher de le provoquer alors qu'un coup sur le détente et elle rejoignait sa soeur en un rien de temps... Elle n'arrivait même pas à réalisé, c'était tellement irréel. Se retrouver séquestré par un agent de la mafia... Puis tout s'était accéléré, elle avait probablement trop tiré sur la corde, et il s'était violemment rapproché d'elle, un visage à faire peur, et l'avait giflé avec la main qui tenait la revolver, elle avait presque sentit les os se déboité sous le cou, et avait étouffé un hurlement de douleur... Puis il s'était approché encore plus et lui avait murmuré à l'oreille. « Si tu savais le regard qu'elle m'a lancé juste avant qu'on la descende... Et je n'ai rien fait... » son souffle sur sa peau l'irradiait de toute part, ses mots lui brisaient les sens. Et puis finalement contre toute attente au lieu de continuer dans la provocation il l'avait libéré de ses liens... Lui avait volé un baisé brulant et coupable qui lui donnait envie de vomir avant de la laisser partir... Elle avait couru, et puis... Pour aller ou ? Trou noir, et ça revenait en boucle, inlassablement les mêmes images...

Elle réouvrit les yeux brutalement pour ne pas revoir une autre fois la scène et tomba nez à nez sur Aidan, le bras en écharpe. Son regard s'agrandit mort d'inquiétude ... Que lui était-il arrivé... Elle chercha à se relever pour lui sauter dessus, comme si elle l'avait attendu des jours... Ce qu'elle avait peut être fait d'ailleurs, sans s'en souvenir... Mais en se relevant ses jambes se dérobèrent et elle retomba sur elle même. Trop rapide probablement... Elle fit un second essai plus lent et si elle tanguait largement elle parvint jusqu'à la hauteur d'Aidan, ou elle s'effondra à moitié dans ses bras, lui faisant surement mal à sa blessure sans le vouloir. « Aidan... Ca fait des heures que je t'attends... Enfin je crois... Qu'est ce qu'il t'est arrivé... Tu vas bien ? » Pour un peu elle oublierait presque ce pour quoi elle était venu. Et comme elle ne savait pas par ou commencer, valait mieux qu'il la rassure sur son état avant qu'elle puisse dire quoique ce soit... Elle fut prise d'un violent vertige et n'eut d'autre choix de s'accrocher à Aidan... « Ouh... Je suis désolée, vertige... on peut rentrer? »Elle essaye de se détacher d'Aidan pour pouvoir arriver jusqu'à la porte, sans trop l'inquiété de son état à elle, voulant d'avantage avoir des réponses que raconter sa mésaventure...
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 10 Avr - 22:19

    Elle semblait si fragile, si lointaine ... Quand il la vit allongé sur les marches du perron, Aidan sentit son coeur se soulever. Coup de massue. Il comprit à son visage que quelque chose c'était passé, qu'elle venait de passer un moment qu'elle préférait oublier. La peau tiré, le visage cireux et les yeux aussi ternes qu'un puit sans fond, Billy ne tenait même plus sur ses jambes. Frêle. Quand il regardait sa petite soeur, Aidan ne pouvait s’empêcher d'haïr la terre entière pour le mal qu'elle avait connue. Du haut de ses 23 ans, elle avait connue tant de malheurs, tant de souvenirs qu'elle n'aurait jamais du rencontrer. Etait-il juste de la priver de ses parents ? De lui enlever les seuls être qui c'étaient occupé d'elle et de sa soeur ? Qui avait choisis de leur donner tout leur amour ? Était-il juste qu'elle perde tout aussi subitement sa soeur jumelle, sa moitié ? Et comme si cela ne suffisait pas, elle avait perdu Reaver, mais ça, elle l'ignorait encore. Fiévreux, Aidan c'était approché d'elle, sentant à chacun de ses pas une douleur inconnue dans la poitrine, comme un coup de poignard lui rappelant la lourde tache qu'il devait accomplir. Sa hanche avait beau le faire souffrir, plus rien ne comptait en cet instant que la présence de Billy, tout près. Sa peau était aussi blanche que de la farine à peine poser sur le pain et ses mains tremblaient d'une façon effrayante. Etait-elle déjà au courant ? Mais Aidan savait bien que non. Non, si elle avait sut, elle ne serait pas dans cet état. Si elle savait, elle ne lui aurait probablement pas ouvert les bras comme la venue du Messie. De toute façon, il devait s'y attendre. Rien ne l'aiderait, il devait tout lui dire lui même, personne ne lui viendrait en aide à présent. Il allait devoir tout lui dire sans se cacher derrière ses blessures, sans passer par quatre chemins. A nouveau, il allait devoir cacher son propre chagrin pour que Billy puise faire son deuil. Reaver venait de rejoindre Birdie et, quelque part, cela faisait sourire Aidan.

    « Aidan... Ca fait des heures que je t'attends... Enfin je crois... Qu'est ce qu'il t'est arrivé... Tu vas bien ? », dit-elle d'une voix plus que faiblarde. Elle avait essayait de se mettre debout et ses jambes c'étaient brutalement effondrées sous son poid, comme un jeune poulain peu après sa venue au monde. Tremblante, elle vint cherche son appuie auprès de lui, faisant grimacer de douleur Aidan qui préféra serrer les dents. « Sa va ... », mentit t'il plutôt facilement. Il n'avait pas envie de se plaindre de ses malheurs alors que ceux de Billy seraient encore pire dans peu de temps. Bien que tout son corps était endolori, il préférait prendre sur lui. Après tout, lui, était en vie. Pour Reaver, il n'était pas en droit de crier sa douleur, juste de fermer sa gueule et d'assumer la seconde chance qui lui était donné. « Ouh... Je suis désolée, vertige... on peut rentrer ? ». Idiot, Aidan tenta de se remettre debout. Il fut lui même surprit par une chute de tension et manqua de s'écrouler sur une Billy en piteux état. Si il y avait des voisins derrière leurs fenêtres, ils devaient probablement s'amuser de la situation. Entre l'un mourant et l'une en état de choc, le voisinage avait de quoi prolonger les ragots durant des jours. Dans ce petit lotissement, il ne se passait jamais rien. Aidan n'avait jamais crée de lien avec ses voisins, hormis un bonjour par çi, par là. Il ne tenait pas à se faire d'amis, aimant la discrétion et la solitude. Mais il était presque sur que son attitude avait déjà dut faire jaser le voisinage, notamment avec ses éclats de voix régulier avec Ciara. « Je t'en pris », murmura t'il en poussant la porte après y avoir inséré la clée.

    La maison était resté telle qu'elle, bien heureusement. Ciara n'avait pas fait plus d’effort que d'ordinaire, ses affaires étant éparpillées un peu partout. C'est alors que surgit Sandrelli, le chien, du second étage, venant faire la fête à son maître. Agissant comme un pantin mal articulé, Aidan lui caressa mollement la tête avant de laisser passer Billy et de refermer la porte derrière eux. Visiblement, Aidan avait au moins manqué à quelqu'un ces derniers jours. Boitant, il aida Billy à rejoindre le canapé le plus proche tandis qu'il se laissé lui même s'avachir dans le fauteil à bascule. Un silence s'installa alors, le temps pour chacun de reprendre son souffle et de retrouver bonne contenance. En face d'elle, Aidan pouvait voir le visage cerné de Billy, ainsi que des lacérations au niveau de ces mains. Remonté à bloc, il se redressa d'un coup, ignorant la douleur vive dans tout son corps. « Que ce qui t'est arrivé Billy ? Parle moi. C'est quoi ces marques ? », demanda t'il en pointant son doigt sur ses poignets. Il avait un mauvais pressentiment. Qu'avait il manqué durant son hospitalisation ? Que c'était il passé pour que Billy se retrouve dans un tel état et vienne chercher son aide ? Finalement, il regretté un peu de n'avoir prévenu personne de son accident. Il regretté de c'être muré dans sa douleur plutôt que d'avoir pris des nouvelles de ses proches.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMer 11 Avr - 10:29

Soudainement Billie ne savait plus vraiment pourquoi elle était là... Elle avait ressentit un besoin immense de ce retrouver auprès d'Aidan, de pouvoir se sentir vivante, de pouvoir respirer à nouveau, et de tout oublier dans les bras protecteur de celui qu'elle considérait comme son grand frère. Mais elle devait s'en douter... Ce qu'elle venait de vivre n'était pas vraiment quelque chose qu'on pouvait raconter. Pas à Aidan. Pas à ce lui qui ferait tout pour la protéger... Ca le tuerait de savoir ce qui lui était arrivé pendant son absence... Il finirait toujours par se sentir coupable... Alors que pouvait-il y faire ? Si Billie s'en était sortie vivante grâce à la pression du souvenir de Birdie sur Luca, Aidan n'aurait jamais eu cette chance s'il s'était interposé entre eux, et Luca n'aurait probablement pas hésiter une seule seconde. Oui il n'aurait pas hésiter une seule seconde, et à cette heure là elle serait entrain de pleurer le dernier membre de sa famille. Alors non, il ne pourrait pas s'en vouloir, il n'aurait pas le droit de s'en vouloir... Ce qui s'était passé était pour le mieux... C'était à Billie d'encaisser ses fautes... Les fautes de sa soeur aussi.. Mais à personne d'autre... Elle gérait le traumatisme comme il le faudrait... Elle se débrouillerait... Mais elle ne pouvait pas vraiment tout lui déballer... Ca serait indécent et cruelle de sa part... Elle lui ferait tellement mal avec sa douleur... C'était inimaginable. Et quand bien même elle aurait pu lui raconter elle n'aurait pas su comment faire... Comment trouver les mots juste pour décrire ce qu'elle avait vécu... Elle n'arriverait jamais à prononcer les mots séquestrations, révolver, ou un seul des mots qui pouvait traduire justement ce par quoi elle était passé... Il était trop tôt, et sa mémoire défaillante lui imposant de revivre à l'infini ses derniers heures, lui torturait trop le crâne pour qu'un seul mot correct puisse sortir de ces lèvres vermeilles. Mais pourquoi était-elle donc venu ici, si elle ne pouvait et ne voulait plus rien dire ? Elle était dans un tel état, qu'Aidan ne tarderait pas à se poser des questions. Qu'il s'énerverait probablement si elle ne lui en donnait pas... Il refuserait forcément qu'elle lui cache quelque chose d'aussi important que ça... Elle le savait... Elle le connaissait trop bien... Et puis il l'a connaissait trop bien, et surtout elle donnait l'impression d'être passé dans une machine à laver de poussière, de c'être débattu avec un lion, et même la peur se lisait encore sur son visage, et la douleur. Sans oublier la marque de la gifle qui avait laissé une entaille de la crosse de révolver sur sa paumettes... Il ne passerait jamais à coté, c'était certain... A elle de ce montrer suffisamment fine pour savoir ce qui lui était arrivé à lui, plutôt que de raconter ce qui lui était arrivé à elle... Car ils avait l'air véritablement débile ces deux là... Tous les deux au moins aussi amochés l'un que l'autre, comme s'il venait de vivre la guerre en Irak rassembler en seulement quelques heures. Mais visiblement ni l'un, ni l'autre n'était près à libéré sa terrible nouvelle... Quand elle avait demandé s'il allait bien, il avait à peine articuler son sa va, tellement que Billie ne croyait pas un seul instant son mensonge. Néanmoins elle attendit de rentrer à l'intérieur avant de dire quoique ce soit... C'était comme si parler et se ternir debout était absolument hors de ses moyens... En même temps elle ne savait plus depuis combien de temps elle était dehors, sans manger... Elle avait peut être fait peur aux voisin qui sait.

Elle se laissa tomber dans le canapé, à moins que ça ne soit ses jambes qui refusèrent de la porter une seule seconde de plus et qui lâchèrent tout. Malgré la faim qui commençait à se faire ressentir, elle n'avait vraiment pas la force d'aller chercher quelque chose à manger, et préféra se tourner vers Aidan... « Pas la peine de mentir... On dirait que tu t'es fait rétamé par une voiture de course... Dis moi que tu ne t'es pas battu avec Reaver... », A vrai dire c'était encore la solution la plus pausible. Car que pouvait-il bien lui arrivé à Los Angeles pour le mettre dans un état pareille ? Ce qui l'inquiétait c'était que si Aidan était dans cet état après s'être battu avec Reaver... Reaver non plus ne devait pas être dans un état jolie jolie. Elle se réveilla brusquement pour appuyer ses derniers mots, « Dis moi que tu ne t'ai pas battu avec Reaver... Il va bien ? » Elle savait bien que si Aidan ne s'était pas battu avec Reaver il s'énerverait pour avoir oser prononcer son prénom devant lui alors que lui même allait mal... Mais que pouvait-elle dire d'autre. En ce moment Aidan détestait son ancien meilleur ami, et avec tout ce qui s'était passé entre Reaver et Billie, il ne serait pas plus étonnant que ça que les deux anciens amis est testé leur testostérone l'un sur l'autre... Pour le plus grand déplaisir de Billie qui ne voulait voir ni l'un, ni l'autre blessé... Et cette phrase ne signifiait pas qu'elle ne s'inquiétait pas pour Aidan, seulement qu'elle ne supporterait pas avoir deux blessés sur les bras... Déjà qu'un ... Elle eut envie de s'endormir mais la voix d'Aidan résonna dans ses oreilles... « Que ce qui t'est arrivé Billy ? Parle moi. C'est quoi ces marques ? » Elle regarda ce qu'il pointait et découvrir les marques de lacération... Comment expliquer se genre de marque autrement que parle le faite d'avoir été attaché violemment ? Elle ne pouvait pas annoncé un jeu sexuel avec Reaver puisqu'elle venait de s'inquiété pour lui ... Et puis de toute façon l'idée de parler jeu sexuel avec Aidan ne lui donnait pas vraiment plus envie que de parler séquestration et mafia... Elle soupira et finit par lâcher dans un murmure... « Rien de très grave... Mais c'est finit maintenant... Je te le promet... Je vais bien... Je vais aller bien... Tout est finit... Je vais mieux... » Elle ne s'en était pas vraiment rendu compte mais ces paroles avaient pris un certain automatisme, comme si elle était entrée dans une certaine trans et qu'elle alignait des mots comme pour s'en convaincre elle même. Elle envisagea de fermer les yeux, de dormir pour se reposer, elle se sentait vraiment faible, trop faible... Elle avait besoin de partir.. Mais à l'instant même ou ces paupières se fermèrent elle vit le visage de Luca, les yeux révulsés de folie la regarder... Elle rouvrir les yeux dans un sursaut, et se remis en position assise... « Il faut que je mange... » C'était apparu comme une évidence, comme si son corps ne la laisserait jamais tranquille, et vu qu'elle n'arriverait pas à dormir... Il fallait bien qu'elle mange pour se garder éveiller... Elle se leva péniblement et avança jusqu'à la cuisine. Elle se retourna légèrement « Tu veux quelques choses ? » Après tout malgré la situation parfaitement anormal.. Il n'y avait pas vraiment de raison de ne pas agir de manière normal, non ?

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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyLun 16 Avr - 23:42

    Lorsqu'il était entre la mort et la vie, une chose c'était imposé à Aidan : devait-il mourir ? C'était étrange, mais il avait presque eu l'impression d'avoir le choix. Quand ses yeux c'étaient fermé brutalement après le premier choc, une ombre c'était allongé sur Aidan, comme venant là spécialement pour l'escorter de l'autre côté. Autour de lui, plus rien n’existait, plus rien ne semblait avoir d'importance. La terre aurait put cesser de tourner que cela n'aurait rien changé pour le jeune De Conti. Alors, rester ou partir ? Abandonner ou re-essayer ? La mort semblait alors un échappatoire intéressant. Après tout, si il partait tout de suite, il n'aurait pas à affronter son destin. Il pourrait observer de loin la colère de Ciara. En partant, il éviterait de gâcher sa vie en épousant une femme qu'il n'aimait pas et qui n'avait d'yeux que pour son propre frère. Il éviterait aussi d'être un aussi mauvais père qu'Adriano, ne manquant ni à son frère ainé ni à sa mère qui l'avait enterré le jour où il était entré en prison. Mais si il mourait, qui s'occuperai de Billy ? Qui prendrait soin d'elle ? Reaver n'était plus là, même si ces derniers temps il lui avait plus fait de mal que de bien. Birdie était morte également et Wesley repartie au pays. Et Savannah ? Serait-elle heureuse à nouveau ? Pourrait-elle endurer la perte de son amour ? Aidan, lui, y avait survécu, même si ces quatre dernières années avaient été plus un parcours de survie qu'une réelle envie de vivre. Alors il avait choisi de vivre, de rester pour ce qui méritait d'être sauvé. Pour connaitre son enfant et réparer un passé plus que chamboulé.

    Assis dans le fauteuil, la pénombre était presque réconfortante. La maison semblait ne pas avoir vu le jour depuis des lustres. Pourtant, Ciara y demeurait constamment, sauf si Aidan ignorait quelque chose. Les volets étaient tiré et un air frais passé à travers la fenêtre. « Pas la peine de mentir... On dirait que tu t'es fait rétamé par une voiture de course... Dis moi que tu ne t'es pas battu avec Reaver... », à l'évocation de son nom, Aidan frissonna de l'intérieur. Il lutta alors pour ne pas vomir tant la pression dans tout son être était foudroyante. C'était comme si un courant d'air glacé avait traversé ses poumons et venait de le clouer au sol, incapable d'émmetre le moindre mouvement. J'aurais préféré, pensa t'il en son fort intérieur. Oui, Aidan aurait tout donné pour se prendre une dérouillé par Reaver et évité la suite. Pour le laissé le frapper et entendre au loin l'explosion et se dire qu'ils avaient eu de la chance de ne pas y être. « Dis moi que tu ne t'ai pas battu avec Reaver... Il va bien ? », répéta alors Billy, réveillant Aidan. Dormir. Poser sa tête sur l'oreiller et aretter de penser. Mais la voix chevrotante de Billy le poussait à rester éveillé. « Non on ne c'est pas battus , promis », répondit-il en prenant soin de taire les sanglots dans sa voix. Non, il ne vas pas bien. Non, Reaver vas mal Billy et je suis désolé de te le dire comme ça, pensa t'il à nouveau en retenant chaque sons.

    Pour changer de sujet, il préféra parler d'elle. « Rien de très grave... Mais c'est finit maintenant... Je te le promet... Je vais bien... Je vais aller bien... Tout est finit... Je vais mieux... » dit elle. Aidan sentit alors qu'elle lui mentait, qu'elle était terrifiée. Billy c'était mise à parler comme un automate, comme si chaque mots avaient été pré-enregistré. Tout est finit ? Cette phrase alerta aussitôt Aidan qui se rapprocha d'elle, cherchant à capter son regard. Et alors qu'il allait lui parler, Billy sembla comme réveiller lors d'une transe et se remit sur pied, tremblante. « Il faut que je mange... » et en même temps que ces paroles, elle se leva et partit en direction de la cuisine. Aidan la suivit alors des yeux. Chancelante, elle avait tout l'air d'avoir passée un mauvais moment et tout en elle trahissait le pire. Aidan tenta alors de se lever et finalement, se ravisa. « Tu veux quelques choses ? ». Manger. Depuis combien de jour n'avait-il pas quelque chose de comestible dans le ventre ? Quel était son dernier repas ? Il avait perdu quelques kilos durant son séjour à l'hôpital mais visiblement, Billy semblait encore plus amaigris que lui. « Comme toi ... », il la vit alors se servir et résigné, puisa la force nécessaire pour tout lui dire, pour se délivrer. « Billy ? Est-ce que tu a entendu parler de l'explosion qui c'est passé sur le pont, à l'est de la ville ? », il fallait bien commencer par quelque chose ..
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 17 Avr - 10:05

Le silence. Pas du tout le silence agréable, régénérateur, que tout le monde veut après une longue journée, bruyante et éreintante. Non le silence coupable, le silence froid et pesant. Le silence horrible de deux personnes qui ont des milliards de choses à se dire et qui ne savent pas vraiment par ou commencer. Comme si toutes les tentatives tombaient dans un vide infini, et que leurs oreilles ne parvenaient même pas à les entendre. Que leurs gorges se serraient, et gardaient au fond d'eux des images horribles qu'ils n'auraient jamais du voir. Ils se fixaient dans cette infini, conscient du mensonge de l'autre, cherchant à faire plier l'autre, à entendre la mauvaise nouvelle de l'autre plutôt qu'à devoir dire la sienne. Comme si dans leur yeux la gravité de la nouvelle allait se dévoiler et qu'il pourrait commencer par la plus banale des nouvelle. Mais si chacun des deux l'avaient vécu comme l'apocalypse, c'était une explosion nucléaire qu'ils prévoyaient lorsque la nouvelle serait sortit. C'était aussi le silence de l'épuisement. L'un comme l'autre ressemblait à des déchets tombés du lit. Ils étaient deux soldats blessés qui n'avaient plus rien à faire sur le champ de bataille, mais qui n'avaient rien trouver de mieux à faire que d'y retourner, parce qu'ils ne savent plus quoi faire d'autre. Ils se précipitaient dans la gueule du loup dans le pire état qui était inimaginable. « Non on ne c'est pas battus , promis » La phrase tombait sur le sol, se brisait dans un fracas silencieux, ne signifiait plus rien. Elle aurait pourtant du la rassurer. Ils ne s'étaient pas battus. Ils allaient bien. Reaver allait bien. Mais Aidan ne l'avait pas dit... Peut être parce qu'il ne l'avait pas vu, et qu'il n'en savait rien. Que Reaver avait le chic de se mettre dans des emmerdes noires, surtout quand elle n'était pas là... En même temps en ce moment elle lui aurait probablement empirer la situation avec sa nouvelle poisse. Oui la phrase aurait du la rassurer. Mais si ce n'était pas ça, c'était quoi ? Qu'est ce qui avait bousiller Aidan à ce point ? Qu'est ce qui le rendait aussi morose, aussi silencieux, aussi douloureux à regarder ? Billie sentit un poids peser dans sa poitrine. Comme si on l'avait subitement forgé avec du plomb. Mais d'ou sortait cette lourdeur ? Du silence ? De la fatigue ? De l'envie de s'en aller ? Mais pourtant elle ne l'avait pas. La peur qu'elle avait de dormir, de fermer les yeux, de le revoir, l'empêchait d'avoir ce souhait là. C'était comme si mourir maintenant signifiait mourir avec son visage graver sur ses rétines. Et c'était inconcevable. La mort n'en serait que plus douloureuse. Et si tous ses membres criaient pour que la douleur sourdes s'arrête. Si son coeur s'enfonçait de part son poids au plus profond de ses intestins en s'étranglant lui même. Elle ne concevait rien d'autre que de regarder Aidan, d'apprendre la nouvelle. De l'encaisser, de ne pas fléchir, et de se relever. De se relever encore et encore jusqu'à ce qu'elle soit capable de dormir.

Elle ne s'était pas rendu compte de son absence. De son automatisme. De son traumatisme. De la terreur qu'elle ressentait encore, et qui lui causait des pertes de mémoire. Qui l'empêchait de savoir quel jour elle était. Depuis combien de temps tout ça c'était passé. Comme si elle se sentait incapable de se remettre sur les rails de la réalité. Si elle se rendait compte du temps qui s'était passé depuis l'incident, elle serait qu'il faudrait s'en remettre, qu'elle ne risquerait plus grand chose. Qu'il ne fallait pas abuser. Alors que coincé dans son traumatisme, elle avait une justification puissante à sa terreur. Puisqu'elle revivait l'instant seconde après seconde, qu'elle soit éveiller ou endormit. Quoique pendant son sommeil tout était mille fois pire. Elle se réveilla brusquement. Elle se souvenait. Il ne fallait pas qu'elle dorme. Elle devait manger. Depuis combien de temps n'avait-elle pas manger au juste ? Probablement depuis le même temps que l'accident. Mais comme elle ne savait plus quand c'était... Elle se leva automatiquement vers la cuisine, ne se souvenant plus trop de ce qu'Aidan avait dit avant. Comme si tout s'était remis dans un brouillard sans fond. Que rien ne restait à accrocher à sa mémoire si ce n'est le visage d'Hermès. Elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main dans le frigo. La première chose qui aurait l'air consistante. Ou pas. Elle fit rapidement deux sandwich avec ce qu'elle trouvait de bon, elle se retourna vers Aidan, et l'observa consciencieusement. Il avait l'air amaigrit, fatigué, sous le choc, et avait l'air d'avoir mal partout. De son brouillard noir, et par dessus le visage d'Hermès s'insinua une idée qui l'inquiéta. Comment se serait-il fait ça ? Si ce n'est en ce battant ? Avec Reaver probablement. Depuis combien de temps était-elle dans la maison ? Lui avait-il déjà dit quelque chose ? Non... Elle s'en souviendrait tout de même. Elle releva les yeux vers Aidan, et de la manière la plus sérieuse du monde, et morte d'inquiétude, elle reprononça les mots déjà prononcé et dont elle ne se souvenait plus. « Dis moi que tu ne t'es pas battu avec Reaver... Il va bien ? » S'il y quelques minutes elle ne savait plus comment elle était arrivé devant la villa d'Aidan, maintenant elle ne se souvenait plus de comment elle était arrivé dans la cuisine. Comme si elle n'était qu'un tableau d'ardoise au fond d'une salle de classe, et que constamment les élèves venaient effacé ce qui était écrit, et que seul restait dans sa mémoire les écrits que certain élève avait marqué avec insistance et qui même une fois effacé marquait le tableau pendant des semaines. « Billie ? Est-ce que tu a entendu parler de l'explosion qui c'est passé sur le pont, à l'est de la ville ? » Elle releva ses yeux hagards vers lui. Tout se bousculait dans sa tête. Elle s'angoissait de ne pas se souvenir, et d'avoir l'impression de se vider de sa mémoire courte au fur et à mesure. Normalement les traumatisés enfouissaient le traumatisme, pas les heures qui venaient après. Ca n'avait pas de sens. Mise à part qu'elle soit complètement masochiste. Une explosion sur le pont ? Il y a combien de temps ? Qu'est ce qui avait explosé ? Est-ce que ça avait un lien avec ce qui lui était arrivé à elle ? Pourquoi lui parlait-il de ça ? On se fichait bien des nouvelles en ce moment. « Je n'ai pas eu l'occasion de regarder les informations non... » ou elle ne s'en souvenait plus de toute façon. Mais elle ne voulait pas l'affoler avec ces pertes de mémoires. Quand elle aurait encaisser le coup, tout reviendrait normalement. Ca serait automatique. Comme un ras de marée d'information probablement inutile. « Pourquoi tu me dis ça Aidan ? » Elle fut soudain pris d'une panique certaine, l'angoisse montait du fond d'elle, et agitait ses membres déjà nerveux, et fébrile. Son regard cherchait à s'accrocher sur quelques choses. Cherchaient des informations à se mettre sous la dent, voulait des réponses. Elle ne supportait plus se silence. Elle voulait savoir. L'attente la tuait. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? » Il ne lui parlait pas de ça impunément, ce n'était pas son genre, et elle avait l'air trop mal pour qu'il parle de quoique soit d'autre qu'elle, s'il n'avait pas d'information plus capital à lui révélé. Et vu son état, il en avait. Elle eut un mauvais pressentiment qu'elle n'osa révéler, comme si le dire risquait de faire advenir les choses. Elle s'était rassise sur le canapé, encore plus tremblante de d'habitude. Regardant le sandwich qu'elle avait dans les mains sans vraiment oser le manger. Elle avait tendu le sien à Aidan, mais se doutait qu'il ne mangerait rien non plus.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 17 Avr - 13:05

    « Mais que ce que tu fous là ? », surpris, Reaver braqua ses yeux sur l'étrangé, ou plutôt sur un gars qu'il connaissait bien mais qu'il avait décidé de rayer de sa vie. Aidan. Pourquoi venir ici ? Pourquoi l'attendre en bas de chez lui et vouloir lui parler ? « T'en fais pas, j'suis pas là pour m'excuser de quoi que ce soit... J'suis là pour parler de Billy ... », commença t'il en sortant une cigarette de l'arrière de son jean. Reaver le fixa à nouveau, ses yeux ressemblant plus à des soucoupes trop pleines qu'as des pupilles normales. « J'crois pas que ça te regarde Aidan. Maintenant fiche le camps », lui avait-il lancé en passant de lui, mains dans les poches. Aidan l'avait alors laissé faire, toujours adossé à son break garé en double file. Peu importe les klaxons. « Bon, sérieux, que ce que tu veux ? », visiblement, le petit manège d'Aidan avait fonctionné. Déjà, deux flics commençaient à s'approcher d'eux et Reaver ne semblait pas bien à l'aise à leur vue. « J'te l'ai dis. Je veux qu'on discute de Billy, entre adulte. Tu t'en sens capable ? », ricana t'il en ne bougeant pas d'un pouce. Reaver manqua alors de lui mettre une droite et aussitôt, les flics accoururent. Aidan sauta alors au bord de son break et comme c'était à prévoir, Reaver grimpa à côté de lui. « Alors démarre bordel ! P'tain j'te jure que je vais te le faire regretter ! Ca ta pas suffit notre dernière rencontre en taule que tu veux déjà m'y renvoyer ? », le sourire aux lèvres, Aidan démarra le break qui fila à toute vitesse, laissant les flics bien derrière. « Dommage qu'ils étaient là, j'aurai bien aimé voir ton crochet du gauche », plaisanta t'il et il crut apercevoir Reaver rire secrètement.

    ***

    « Dis moi que tu ne t'es pas battu avec Reaver... Il va bien ? », répéta alors Billy. Aidan ouvrit alors les yeux. Depuis l'explosion, il revoyait sans cesse les dernières images avant l'accident. C'étaient les seuls souvenirs dont il se rappelait avec lucidité et clairvoyance. Soudain fiévreux, Aidan regarda Billy, comme si elle était sortie directement d'un rêve. Il la voyait presque flou tant son esprit était embrouillé. Quand elle se rapprocha de lui, Aidan sentait venir la sentence approcher. Que dire ? Sa tête se mit douloureusement à lui rappeler son dernier souvenir sur le pont et tout son corps sembla protester à cette image. Il voyait bien que quelque chose n'allait pas. Pourquoi cette allure si chétive ? Pourquoi ce visage si terne et sombre ? Et ces lacérations ? Aidan avait beau chercher, il n'arrivait pas à comprendre ce qui était arrivé à sa petite soeur. La seule chose qu'il comprenait, c'est qu'il n'avait pas été présent pour elle. Il n'avait pas sut la protéger, il avait faillit à son devoir de grand frère. « Je n'ai pas eu l'occasion de regarder les informations non... », répondit-elle à sa question. Aidan leva presque les yeux aux ciel, se rendant compte qu'il devrait tout lui dire, depuis le début. Malgrè tout, il trouva ça bizarre que Billy ai put échapper à cet accident. D'après Ciara, les médias avaient parlé de ça durant des jours et des images de l'explosion avaient été rendus publique. Aidan avait alors put voir l'étendus des dégâts mais très vite, la nausée l'avait envahie et il avait tout stoppé.

    « Pourquoi tu me dis ça Aidan ? ». Le ton de sa voix était étrange, comme si elle comprenait peu à peu ce qu'il s’apprêtait à lui dire. Il ne savait pas par où commencer, il ne savait pas comment engager le sujet. Il n'avait qu'une envie : dormir et ne se réveiller que lorsque tout serait rentré dans l'ordre. Seulement voilà, il y avait Billy et elle était en droit de savoir. Elle devait savoir, tout. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? », demanda t'elle comme un échos. J'aimerais bien savoir, pensa t'il. En vérité, il n'avait pas d'explications. Il savait que c'était l'explosion d'un véhicule qui avait servi de tremplin pour faire exploser le pont. Il savait également que la personne visé était Luca, soit Hermes, si il avait tout compris. Mais ce qu'il savait surtout, c'est qu'il n'était pas le seul à avoir perdu la vie ce jour-là ... Billy s'assit de nouveau sur le canapé, posant son regard inquiet sur Aidan. Elle lui donna le sandwich mais juste à sa vue, Aidan sentit son estomac se contracter et il le refusa d'un hochement de tête. Posant ses mains sur les genoux tremblant de Billy, Aidan entama : . « J'étais sur ce pont Billy. Il y a eu un énorme bruit et ensuite le pont à commencer à trembler ... J'ai pas tout de suite compris ce qui arrivé mais ... les voitures se sont mises à brûler les unes après les autres ... », c'était la seconde fois qu'il décrivait l'accident. Il avait été obligé de donner sa version des faits à Kellyan, un agent de terrain qui c'était en partie occupé de l’enquête. Mais malgré le fait qu'il est déjà raconté tout ça, en parler à Billy était une chose bien plus compliqué. Il savait que dans quelques minutes, elle le détesterait, elle lui en voudrait probablement de n'avoir rien put faire pour Reaver, mais il était pret à accepter tout ça. Sa voix se mit alors à trembler, ainsi que ses mains qui vinrent écraser les genoux endoloris de Billy. Celle-çi pointait ces deux grand yeux clairs sur Aidan, attendant nerveusement la suite. . « Je n'étais pas seule dans la voiture Billy ... J'étais avec Reaver » et alors, sa voix se brisa en un sanglot et il fut incapable de poursuivre, tiraillé par des images de l'accident et par un tas d'émotions incontrôlables.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 17 Avr - 14:08

Rien n'avait vraiment de sens. Billie n'était qu'un vilain trou noir dans lequel venait se perdre sentiment, son, bonheur. Elle n'était qu'un évier sans bouchon. Tout ce qu'elle faisait, tout ce qu'elle entendant partait directement dans les égouts avant même qu'elle ne les assimile. Rien n'avait vraiment de sens. Elle essayait de rassembler son esprit pour savoir comment elle en était arrivé là. Naissance, mort de ses parents, Reaver, mort de Birdie, Birdie, Reaver, Luca, Birdie, Billie... Pourquoi tout s'était intensifié. Non rien avait de sens, elle allait se réveiller demain matin. Birdie serait vivante, elle serait fiancé à Reaver, et elle aurait finit ses études de droit un an plus tard et alors ils se marieraient. Birdie arrêterait peut être de faire la tronche de faire la gueule à Reaver, et avec Wesley elle serait ses demoiselles d'honneur. Aidan serait le témoin de Reaver. Et puis tout serait parfait. Oui demain elle se réveillerait, et le soleil brillera dehors. Oui c'était forcément ça. Sans quoi rien n'avait de sens. Rien n'était vraiment logique dans cette histoire. Tout s'écroulait et déraisonnait. Il y avait de quoi devenir fou. Rien n'avait de sens. « J'étais sur ce pont Billie. Il y a eu un énorme bruit et ensuite le pont à commencer à trembler ... J'ai pas tout de suite compris ce qui arrivé mais ... les voitures se sont mises à brûler les unes après les autres ... » Elle ferma les yeux. Serra les dents. Rien avait de sens. Rien avait de sens. Tout était un mauvais rêve, et elle allait se réveiller. Tout irait mieux demain. Elle allait se réveiller. Elle ferma les yeux. Le visage de Luca l'agressa. Sa folie, sa décrépitude, l'amour coupable, la violence. Elle ferma les yeux encore plus fort, luttant contre la terreur de ses images pour ne pas à avoir affronter le cauchemars que lui imposait Aidan. Rien avait de sens; Rien était réel. Il n'y avait pas eu d'attentat sur le pont. Il ne pouvait pas y avoir eu d'attentat sur le pont. Pourquoi y aurait-il eu un attentat sur le pont ? Pourquoi maintenant ? C'était ridicule, rien avait de sens. Elle allait se réveiller, tout irait bien. Luca. Elle sursauta malgré elle, ouvrant brusquement les yeux pour contempler le visage détruit d'Aidan. Rien avait de sens mais tout était plausible. Aidan affaiblit, blessé. Un accident... Tout prenait du sens. Et il avait l'air sincère. Mais on ne se rend jamais compte que l'on rêve tant que nous sommes dans le rêve. C'est au petit matin qu'on se rend compte de l'absurdité de ce qu'on vient de rêver. Et aussi plausible que tout cela puisse être, il fallait que ça soit absurde. Cela devait être absurde. Rien ne pouvait avoir de sens. Les mains d'Aidan s'écrasèrent contre ses genoux, et Billie fut arrachée à sa rationalisation irréelle. Il lui faisait presque peur. Il lui faisait presque mal. Sa douleur était insupportable. Elle le revoyait perdre Savannah sous ses yeux et s'était intolérable qu'il puisse ressentir de nouveaux cette douleur. Elle se rapprocha de lui, pour essayer de le prendre dans ses bras, pour le réconforter. Après tout rien avait de sens. Ils allaient se réveiller demain matin, et tout serait bien, tout serait beau. Elle devait le lui dire, il n'avait pas à autant souffrir puisque ce n'était qu'un rêve. Parce que ça ne devait être qu'un rêve. « Je n'étais pas seul dans la voiture Billie ... J'étais avec Reaver » Alors qu'elle s'apprêtait à le prendre dans ses bras, à la expliquer la théorie du rêve, à l'aider à se calmer, tout s'était soudainement figé au milieu de nul part. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi lui disait-il des atrocités pareilles ? Pourquoi cherchait-il à la faire souffrir de la sorte ? Pourquoi insinuer les choses les plus atroces ? Elle se retira brutalement de l'étreinte qu'elle avait instauré. Elle le regarda avec un regard perdu, effrayé, haineux. Encore une fois ses pupilles n'arrivèrent pas à se fixer dans l'espace. Le silence se faisait insupportable et le cerveau de Billie semblait recevoir une information qu'elle refusait littéralement de traiter. Alors qu'elle s'était raidit violemment, sa voix claqua dans l'air, froide, accusatrice. « Tu mens ! » C'était partie tout seul. C'était la seule explication plausible. La seule qu'elle voulait entendre d'ailleurs. Pourquoi il faisait ça ? Elle n'en savait rien, mais il ne pouvait pas y avoir d'autre explication. D'ailleurs ce n'était pas logique ? pourquoi Aidan se serait retrouver dans la même voiture de que Reaver, c'était antithétique et complètement improbable. Non et puis même cette histoire de pont, de voiture qui brûle.. On n'était pas a Bagdad. Les yeux de Billie était brillant de fièvre, et alors qu'elle se levait pour marcher de manière frénétique, on pouvait voir les gouttes de sueur perler sur son front. Elle refusait d'écouter une quelconque réalité, et se perdrait bientôt dans son propre délire. Son corps réagissait violemment à tout ce qui lui était arrivé dans les jours passés et elle renonçait à la réalité pour vivre dans un monde imaginaire fiévreux. Elle répéta sans fin. « Tu mens ! » Elle tournait en rond, étant parfois obliger de s'arrêter, de prendre appuie contre le canapé pour ne pas s'écrouler sur elle même. Elle n'avait plus aucune conscience des limites de son corps. Techniquement elle n'était pas fatiguée, elle n'était pas affaiblie, puisqu'elle n'avait rien vécu de ce qui s'était passé ses derniers jours. Ce que sont corps lui disaient n'était que mensonge. Elle allait bien, tout allait, bien et le monde entier, tout s'acharnait à lui mentir pour la faire sombrer dans un désarrois et une folie immense. Pourquoi le monde voulait lui faire ça ? « Tu mens ! Ce n'est pas parce que tu ne supportes plus Reaver que tu dois mentir pour que je n'ailles plus le voir ! Pourquoi voudrais-tu me faire mal à ce point alors que tu sais ce que ça fait ? Pourquoi tu fais ça ?» Elle se dirigea mentalement vers la cuisine pour boire un verre d'eau, elle était assoiffée. Elle tremblait, elle brulait. « Tu mens ! » répéta-t-elle de manière plus faiblarde alors qu'elle se rasseyait à l'autre bout du canapé, visiblement essoufflée par sa marche. Rien avait de sens, demain elle se réveillerait, et tout serait normal. C'était évident.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMer 18 Avr - 11:54

    Heureusement qu'il avait conservait un minimum de courage. Sinon, comment annoncer une telle chose ? Quand il y repensait, Aidan n'aurait jamais pu devenir médecin. Lorsqu'il était à l'hôpital, il voyait bien leurs visages tirés, la fatigue constante de leur petite personne. Comment faire pour affronter la mort chaque minutes de chaque jour ? Comment regarder une personne dans les yeux et lui dire que la personne qu'elle aime plus que tout au monde vient de mourir ? Aidan ne pensait pas, un jour, se mettre à la place de ce toubib. A dire vrai, si il avait s'agit d'une autre personne, il aurait préféré ne rien dire et demander à un expert de le faire à sa place. Mais voilà, il s'agissait de Billy et il lui devait la vérité. Et puis c'était Reaver et même si ils avaient eut de nombreux différents, il était le seule meilleur ami qu'il avait eu, la seul avec qui il avait put partager de vrais choses. A chaque fois qu'il fermait les yeux, Aidan revoyait le visage presque serein de Reaver, il le voyait encore allumer sa cigarette et s'allonger avec tranquillité contre les sièges en cuir de la voiture. Il avait alors le visage moins cerné, peut être parce que depuis longtemps, il se sentait en paix avec Aidan. Il avait même allumé l'auto-radio où passait une vieille chanson dont le nom échappait toujours à Aidan. C'était le dernier moment de paix qu'ils passèrent ensemble, le dernier souvenir qu'Aidan garderait de son ami avant que l'explosion ne brise tout ça en une fraction de seconde.

    Avec tendresse, Billy tendis ses bras amaigris dans sa direction. Comme il aurait voulu profiter de cet instant et ne rien dire. Il la sentait déjà si fragile, si délicate. Comment lui dire ? Lui même n'était pas sur d'avoir accepté l'idée que Reaver ne reviendrai plus. Il avait tant envie de le voir débouler dans la pièce, comme avant, lui hurlant dessus pour qu'il s'active. Il le voyait encore s'habiller à toute vitesse et emprunter une chemise à Aidan sous prétexte que toutes les siennes étaient au sale. La secousse de Billy le sortie de sa transe. « Tu mens ! », claironna t'elle et son éclat de voix lui fit l'effet d'une baffe. Elle c'était brutalement écarté de lui, créant alors un gouffre plus grand qu'Aidan ne l'avait imaginé. Durci, le visage de Billy ne reflétait que de la colère et une violente envie qu'il se taise, qu'il ne poursuive pas son discours. Oui ma belle, j'aurai préféré te mentir, j'airai tant aimé te dire n'importe quoi plutôt que ça, pardonne moi, pensa t'il pour lui même tout en la regardant. Son regard c'était embrumé, il se sentait perdre tout courage... Mais elle savait, elle avait comprit. Elle attendait simplement qu'il le dise une bonne fois pour toute, qu'il lui explique. Dans le fond, elle ne souhaitait qu'une chose, comprendre et surtout, pleurer pour pouvoir avancer. Mais comment ? Aidan était bien plaçé pour savoir qu'elle ne ferait jamais son deuil, qu'elle ne l'oublierait pas. Aidan aurait certainement pleuré Savannah toute sa vie si elle n'était pas réapparue. Mais Billy n'aurait pas cette chance ...

    « Tu mens ! Ce n'est pas parce que tu ne supportes plus Reaver que tu dois mentir pour que je n'ailles plus le voir ! Pourquoi voudrais-tu me faire mal à ce point alors que tu sais ce que ça fait ? Pourquoi tu fais ça ? », lui dit-elle, mêlant sa fureur à son chagrin. Elle était devenue incontrôlable, donnant à Aidan l'envie de vomir. Son petit corps s'agitait dans tous les sens et la colère de Billy reflétait bien sa haine envers Aidan. Tout était devenu si compliqué en quelques secondes. Dans sa tête résonnait ses insinuations, ses mensonges comme elle n'arettait pas de lui répéter. Violente, Aidan ne put même pas l'approcher qu'elle fuyait dans chaque recoins de la pièce pour l'éviter. La fièvre s'empara alors d'Aidan et une violente quinte de toux brisa l'énergie de Billy. Pourtant, il sentait bien que la jeune femme n'était pas prête à faire un pas vers lui. Il ne lui en voulait pas, il comprenait. Billy fini par trouver refuge à la cuisine où elle se servit un verre. Aidan profita de ce silence pour poursuivre : « Parce que je te dis la vérité Billy ! Tu me crois vraiment capable d'inventer un tel mensonge pour te faire souffrir ? ». Malgrè la fièvre, Aidan trouva la force de se lever et marcha en direction de la cuisine. Il se sentait faible mais il avait besoin de quelques forces supplémentaires pour lui dire. Jamais il n'avait voulu lui faire du mal, jamais il n'avait eu l'idée de lui cacher quelque chose pour la préserver. Peut être que maintenant, il y penserait à deux fois. Coincé derrière le bar, Billy c'était recroquevillé contre le mur, son verre en main. Aidan tenta alors une énième approche et la prit contre lui. « Je suis désolé Billy ... Reaver est mort. » et ses pleurs se mêlèrent alors aux siens, sa voix chevrotta dans une dernière étreinte avant qu'il ne s'éffondre.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyJeu 19 Avr - 0:32

Billie se souvenait parfaitement de la demande en mariage de Reaver. Elle s'en souvenait comme si ça c'était passé hier. Comme si il n'y avait jamais eu que ce jour là qui avait compter dans sa vie. C'était le 7 mai 2008. Savannah était morte il y a plusieurs mois et tout le monde peinait à sortir Aidan de sa peine. Cela faisait un peu moins d'un an que Billie avait emménagé dans le petit studio de Reaver, et ils se satisfaisaient parfaitement de l'exiguïté de l'endroit. D'ailleurs ils auraient eu un lit simple qu'ils s'en seraient probablement contenter aussi bien. Ils étaient inséparable, d'autant plus que Birdie était rarement pour emmerder Reaver et le décoller de sa jumelle. Le 7 mai 2008, elle avait passé la journée à l'université pendant que Reaver faisait, elle ne savait pas trop quoi, mais cherchait probablement à se sevrer des emmerdes. Du moins elle l'espérait. Elle était presque rentrée en courant au studio, espérant que Reaver y soit. Car même si elle adorait leur partie de cache cache dans Santa Monica, elle était réellement d'humeur à le retrouver tout de suite. Elle entra comme une furie dans l'appartement, et le trouvant sagement assis sur le canapé, lui sauta dessus pour s'assoir à califourchon sur ses genoux, tendit que Reaver les yeux brillants placerait ses mains sur les hanches de la demoiselle, qui lui volerait un baiser, avant d'annoncer la nouvelle qui lui brûlait les heures depuis qu'elle avait quittée l'université. « Tu as devant toi, la futur avocate la plus brillante de l'UCAL d'après mon prof... Et je sais que Lexie est ta meilleure amie, mais elle ne m'aime pas, et je l'ai explosé en cours, et j'ai tellement brillé, c'était une explosion d'intelligence et... » Ses yeux pétillaient littéralement, ses joues étaient encore rose de la course qu'elle avait du faire, et elle ne pouvait pas empêcher de jouer avec ses mains sur le torse de Reaver, qui la regarda avec un regard aussi sérieux qu'émerveillé, un sourire immense sur les lèvres avant de lâcher, comme sortit de nul part. « Veux-tu m'épouser ? » Billie était restée figée au milieu de sa phrase, et avait les yeux grands ouvert. A vrai dire elle essayait surtout de percer dans le regard de Reaver si tout ça était une blague... Parce qu'aussi bien qu'elle le connaisse, il n'était pas vraiment le genre de mec à s'engager et à la demander en mariage, enfin pas avant des années. Elle finit par répondre comme dans un murmure qui fit échos à la proposition « Tu veux m'épouser ? » Elle avait du mal à y croire, et si c'était une demande qui pouvait les envoyer au septième ciel, c'était aussi quelque chose qui pouvait les plongés au sixième dessous si quelque chose se passait mal. Reaver connaissait à la perfection Billie, dans toute sa perfection, comme dans toute son imperfection. Il profita dans l'appuie qu'il avait sur ses hanches pour l'attirer plus près de lui, et l'embrassa dans le cou avant de dire « Je te veux toi, ton intelligence, ta perfection, ton imperfection, ton regard étincelant, tes lèvres parfaites, ton corps de déesse, ton esprit vicieux, à moi pour le restant de mes jours. » Ses yeux pétillièrent de joie alors qu'elle se laissait aller sous les baisers du jeune homme. Elle finit par lui répondre d'un murmure à son oreille « Mon esprit vicieux te dit oui. Je suis à toi jusqu'à la fin de tes jours...» Elle l'embrassa passionnément et Reaver finit par lui répondre entre deux baiser. « Et je suis à toi jusqu'à la fin de tes jours... »


Billie sentait son coeur imploser dans sa poitrine. Tout s'écroulait, déchirant son muscle cardiaque en un millier de morceau. Je suis à toi jusqu'à la fin de tes jours. Un mot qui ne veut rien dire quand on arrive à la fin. Et ils n'avaient même pas tenu leur promesse. Enfin elle avait pas tenu leur promesse. Elle avait lamentablement foirée, et maintenant ils en étaient là. Elle était seule, elle était perdue... Elle ne pouvait pas continuer... La vérité l'avait frappé peu à peu. Comme un vide qui s'insinue vicieusement. « Parce que je te dis la vérité Billy ! Tu me crois vraiment capable d'inventer un tel mensonge pour te faire souffrir ? » Il avait raison, il ne lui mentirait pas sûr ça. Il ne lui mentirait probablement pas d'ailleurs. Et la vérité était venue se pointer au fond d'elle, comme une abomination. Ca ne pouvait pas être entrain d'arriver. Elle n'était pas prête, pas pour ça. Et la dernière fois qu'il s'était vu, ils s'était dit des horreurs, et... Et elle l'avait abandonné. Elle était prise de geste nerveux, trahissant la réalité de la situation. Elle secouait encore la tête de droite à gauche, comme un gamin qui fait non, dévoilant encore la part de rêve. Elle ne voulait pas y croire, elle ne voulait pas l'accepter surtout. Elle ne voulait pas voir Aidan, elle ne voulait pas qu'il lui reconfirme la nouvelle, elle ne voulait pas être sûr. Elle voulait se réveiller demain matin, la bague au doigt, et que tout aille bien. Parce qu'elle ne pouvait pas le perdre maintenant. Elle l'avait abandonné. Elle les avait abandonné. Et elle l'avait trompé. Elle suffoqua à cette pensée, qui lui faisait comme un jet d'acide à travers tout le corps. Il ne pouvait pas. Elle tournait en rond dans la salle, évitant avec soin Aidan. Ses mains s'agitaient nerveusement autours de tout son corps frêle qui semblait pouvoir se briser en instant. Ses mains s'écrasaient par moment sur son visage, sans but précis, pour se fourrer dans ses cheveux, se presser contre sa bouche et éviter de laisser passer ses sanglots. Sa tête gesticulait dans tous les sens, parfois dans des non sur et certain de celle qui ne veut pas voir la vérité en face. D'autres en un oui timide, et désespéré de celle qui reconnaissait la vérité et qui était prête à s'étouffer avec. Honnêtement qu'est ce qu'elle pouvait faire. Elle n'avait jamais vécu seule. Elle avait toujours eu Birdie. Mais Birdie était morte. Puis elle avait Reaver, et Reaver était... Elle se frappa avec violence, se mordant les doigts, serrant ses poings jusqu'à ce qu'elle puisse se faire mal. Elle devait à tout pris éviter Aidan. Si elle lui tombait dessus. S'il le disait ça serait finit. Elle ne voulait pas en finir. Elle ne pouvait pas en finir. Elle finit par se diriger dans la cuisine pour se servir un verre d'eau, frappant contre le comptoir. Elle n'était même plus sûr de savoir comment faire pour craquer, pour tout évacuer, pour aller mieux. Sans lui elle allait juste... Elle ne savait pas. Elle était avec lui depuis neuf ans... Enfin huit puisqu'elle était morte... mais elle ne savait juste pas comment faire sans lui. Elle ne saurait pas comment faire sans lui... Elle n'avait jamais eu que lui. Elle n'avait l'air de rien, d'un fantôme sans vie, de quelqu'un qui voyait son avenir partir en fumer, de personne. Elle n'était plus personne. Aidan se rapprocha faiblement d'elle et la serra contre lui. Elle le regarda dans les yeux, le suppliant de ne pas le dire, parce qu'elle ne voulait pas l'entendre. Elle... « Je suis désolé Billie ... Reaver est mort. » Elle s'effondra en sanglot dans ses bras. Qu'est ce qu'elle avait encore fait ? Soudainement alors que le ciel lui tombait sur la tête, qu'elle voyait flou, que sa tête s'écrasait dans l'infini, que ses yeux avaient été vidé de toute vie, Aidan s'effondra, entrainant Billie dans sa chute. « Aidan »cria-t-elle. Elle le soutint pour le relever et le porter jusqu'au canapé. Ses yeux se révulsait de douleur, et son coeur battait à tout rompre. Elle courut avec la force qu'elle pouvait, sortie dont ne sait ou chercher de l'eau. « Aidan je t'en pris... Ne me laisse pas... » Ses larmes brouillaient complètement sa vue, alors qu'elle essayait de faire réagir Aidan, de vérifié qu'il était conscient ou je ne sais pas quoi, et les gestes de premier secours. « j'ai besoin de toi. je n'ai que toi, s'il te plait. » Elle attrapa nerveusement son téléphone et composa frénétiquement le 911, et alors que l'un de ses mains frappaient sans s'en rendre compte le visage d'Aidan de petit coup compulsif, elle tentait d'expliquer comme elle pouvait au secouriste l'état d'Aidan, l'adresse... Mais le tout était rendu compliqué par ses larmes, et son incapacité à respirer correctement. Une fois raccrocher, elle laissa tomber sa tête contre celle d'Aidan, le gardant dans ses bras, qui s'agitait toujours nerveusement contre lui... « Si tu meurs, tu me tues... » La phrase était criante d'une vérité horrible. A cet instant là, s'il ne revenait pas, elle ne s'en sortirait pas.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyVen 20 Avr - 22:33

    « Tu devrais rouler moins vite quand même ». Surpris, Aidan tourna la tête vers son co-pilote. La journée avait pourtant mal commencé mais la suite était assez sympa. 9a faisait un moment qu'Aidan roulait, main posé sur le volant, l'autre s'agitant contre la portière. A côté de lui, Reaver s'agitait sur son portable et il semblait complètement absorbé par ce qu'il lisait. Même si Aidan n'était pas du genre curieux, il se demandait bien qui pouvait occuper autant l'intention de son passager. C'était étrange tout ça. Après tout, Reaver et Aidan n'avaient plus passés de temps ensemble depuis le dernier séjour en prison de Reaver, quelques mois plus tôt. Aidan avait été appelé par la police, choisi comme étant la personne se portant caution pour cet abrutis de Reaver. Aidan, contre toute attente, c'était pointé au poste de police et c'était rendu devant la cellule de son ancien meilleur ami. Ce jour là, Aidan mourrait d'envie de lui refaire le portrait, d'écraser sa main contre le visage si satisfait de cet énergumène. Mais la présence des gardiens et des barreaux de prison l’empêchait de tenter quoi que ce soit de répréhensible. « T'est sérieux là ? Tu disais pas ça la dernière fois que t'as manqué de renverser Billie, si ? », demanda t'il, conscient que le Reaver qu'il connaissait se foutait bien de rouler vite, c'était même pour lui un de ses jeux favoris. Visiblement, le pic toucha Reaver qui daigna enfin tourner sa tête vers Aidan, levant les yeux au ciel. « Bon, tu veux qu'on parle encore de ça ? Ca t'est pas venu à l'esprit que je voulais peut être resté en vie cette fois ? ». Hum ... Un feu rouge et Aidan freina, tapant nerveusement sur le volant puis quand le feu passa vert et qu'il appuya sur l'accélérateur, il tourna son visage vers son passager. « Non », admit-il.

    C'était dit. C'était fait. Étrangement, alors qu'il s'attendait à sentir un poid en moins sur ses épaules, il sentit davantage cette pression désagréable, cette sensation de gêne dans la poitrine, qui vous oppresse et qui vous métrage presque. Avec courage, il avait réussi à lui dire, sortant chaque mot comme un rasoir acéré, ressentant chaque syllabe comme une décharge en pleine poitrine. Pourtant, lui, il avait sut. Aidan n'avait pas eu besoin qu'on lui dise, il n'avait pas eu besoin d'entendre ces mots pour comprendre que Reaver était mort. A la différence de Billy, il avait sut dés la seconde où la voiture c'était littéralement envolé, retombant dans un cancer de gravats. Quand il avait croisé son regard, quand il avait saisit le message : il ne s'en tirerait pas. A ce moment là, Aidan ne pensa même pas à lui. Avec sagesse, peut être, il se concentra uniquement sur le corps ballottant de Reaver. Alors il ne pourrai jamais se marier avec Billie ? Alors tout ça n'avait servit à rien ? Pourquoi le sort s'acharnait-il à détruire des histoires comme pour reproduire les mélodrames façon Roméo et Juliette ? Et Aidan, lui, si il y resterait, que pouvait y accomplir pour racheter sa cause ? C'était injuste, c'était cruel. Il ne voulait pas que le destin choisisse, il voulait que le sort soit juste pour une fois. Oui, Reaver était un pourri qui avait certainement mérité une bonne correction pour ses nombreuses conneries, mais mourir ... A bien y réfléchir, Aidan aussi n'était pas tout blanc, lui aussi vivait avec des regrets et des erreurs qui le bouffait chaque jours. Mais ce jour-là, c'est Reaver qui parti et comme pour le tester, Aidan resta en vie.


    « Aidan ». Songe. Rêverie. Quand les mots avaient franchis sa bouche, il c'était sentit partir, comme si la pression c'était envolé pour laissé place à l'obscurité. Non, je ne veux pas y retourner, tout plutôt que ça, pensa t'il au moment où son corps s’effondrait, entraînant Billie dans son sillage. Il sentit alors son corps se presser contre lui et entendis l'écho de sa voix, quelque part. Elle était lointaine et pourtant, il la sentait toute proche. Respirait-il encore ? Allait il mourir maintenant qu'il avait dit ce qu'il avait à dire ? Non. Non, ça ne se passerait pas comme ça, il en était convaincus. Sinon pourquoi lui avoir donné une seconde chance ? Il n'allait pas mourir maintenant, il n'allait pas partir alors que Billie avait besoin de lui, ça serait vraiment stupide, rageur même. « J'ai besoin de toi. Je n'ai que toi, s'il te plait. » La voix, encore. Cette fois-çi, il en était sur, il ne rêvait pas. Billie était prêt de lui et cherchait à le faire revenir, dans n'importe quel endroit où il se trouvait. Fébrile, Aidan agita très lentement ses doigts, comme pour se convaincre qu'il était toujours en vie. Mais Billie, elle, était trop en émoi pour s'apercevoir de quoi que ce soit. Il sentait ses larmes couler sur son visage, il sentait son anxiété et tout le chagrin qu'elle traversait en ce moment. Il s'en voulait tellement de se montrer si faible dans un moment pareil. Aidan réagissait à peine aux coups portés à son visage mais il la sentait, il était encore là. « Si tu meurs, tu me tues... ». Non ! Non, il ne la laisserai pas foutre sa vie en l'air pour ça, non ! Visiblement, ces dernières paroles eurent pour effet de booster Aidan qui réussi à sortir d'une transe, ou du moins d'un état second. Billie le tenait contre elle, tapant nerveusement sur sa poitrine. « Non ... », faiblement, Aidan ouvrit les yeux, découvrant avec lenteur le visage figé de larmes de sa soeur. « Je ne vais pas ... mourir. Pas maintenant. », lui dit-il même si tout son corps trahissait une lassitude évidente. Attrapant sa main, il serra ses doigts contre les siens, captant son attention. « Comment peux tu encore croire que je vais t'abandonner ? Si tu saute, je saute, pas vrai ? », articula t'il avec difficulté mais conviction. Titanic. Rose & Jack. C'était leur phrase, leur remontant, leur convictions. Jack mourrai peut être, mais Rose, elle, s'en sortait.


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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptySam 21 Avr - 20:20

La bague n'avait jamais été terrible. Ce n'était pas le genre de chose voyante, qu'on portait de manière à dire voilà, je ne suis peut être pas encore marié, mais je ne suis pas non plus sur le marché, ce n'est plus la peine d'essayer. Il n'y avait rien de voyant, rien de vulgaire de monstrueusement cher. Ca aurait pu être une bague en plastique gagné dans un supermarché que ça n'aurait pas vraiment fait de différence. D'ailleurs c'était une bague comme les autres, pas vraiment le genre de bague que l'on porte en bague de fiançailles. Une bague fine, en or blanc, qui se nouait autours du doigt dans un noeud bien entrelacé. Surement symbole de leur lien... Quoiqu'en connaissant Reaver, il avait surement juste trouver sa jolie, et avait été persuadé que ça plairait à Billie, contrairement à toutes ses bagues surmonté de diamant énorme qu'on a peur de perdre. D'ailleurs cette bague là, Billie avait eu bien plus peur de la perdre que n'importe quel autre bague surmonté de diamant qu'on aurait pu lui offrir. Reaver n'avait pas besoin d'être possessif avec elle, c'était naturelle, elle n'irait avec personne d'autre, il le savait, il le sentait, elle serait toujours là. Du moins il l'avait pensé. Il l'avait cru. Jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Jusqu'à ce qu'elle s'éloigne. Jusqu'à ce qu'elle craque. Jusqu'à ce qu'elle tire un trait sur eux dans une seconde de désespoir. Tout était aller bien trop vite pour que ça puisse être crédible. Mais que pouvait-on faire de plus ? Que pouvait-on dire ? Ils avaient tout. Et ils ont raté le coche... Maintenant c'est finit. Et il n'y aura plus jamais rien. Si ce n'est cette bague, enfermé dans une petite boite, que Billie aurait gardé au doigt si elle ne se faisait pas appeler Birdie.

C'était une perte qu'elle ne parvenait pas à assimiler. Et ce n'était pas étonnant. Savannah était morte et revenu. Birdie était morte, mais elle continuait de vivre à travers elle. Billie était officiellement morte mais un mot de sa part et elle sortait de sa tombe. Pourquoi Reaver ne ferait pas pareil ? Et puis ça serait la parfaite vengeance à ce qu'elle lui avait fait subir. Un renvoie d'ascenseur simplissime. La dernière cruauté à laquelle Billie n'aurait jamais pensé. C'était une perte qu'elle ne parviendrait pas à assimiler. Parce qu'il était là, dans sa tête, dans son coeur, sous sa peau. Elle le sentait. A genoux au milieu du Salon, devant Aidan allongé inconscient sur le canapé, elle sentait sa présence, assis derrière elle. Il n'osait pas la touchée. Ni vraiment l'approcher, mais il était là, elle sentait son souffle sur sa peau, et ses lèvres qui frôlait son épaule l'électrisant. Il était encore là, il devait être encore là. Elle ne le sentirait pas sinon... Elle tourna doucement la tête, pour l'apercevoir, ou simplement pour le sentir mieux, pour sentir sa respiration caresser son visage, pour le sentir vivre à coté d'elle. Elle murmura un faible « Je suis désolée » De quoi ? De rien, de tout. D'avoir précipité sa perte, de l'avoir fait l'aimer alors qu'elle n'en valait pas la peine, de l'avoir fait souffrir, de lui avoir tout ôté, d'avoir été égoïste à ses cotés, de l'avoir aimer, de l'avoir haït, de l'avoir trompé, abandonné, et de toujours penser qu'à lui, d'avoir tant besoin de lui. Sans lui la vie paraissait juste fade, un horizon lointain et plat qui ne s'éveillerait jamais. Elle n'aurait pas plaisir à rentrer chez elle, parce qu'il ne serait pas là. Elle n'aurait pas envie de partir de chez elle, parce qu'elle n'aurait rien à retrouver quand elle rentrerait. Mais à la seconde tout ça n'avait pas d'importance, parce que le rêve n'avait pas finit de s'effondrer, et que la déconstruction amorcé de son être semblait ne jamais vouloir s'achever. Non content de lui enlever celui qui faisait battre son coeur, elle pensait lui enlever celui qui faisait fonctionner son esprit. Elle en oublia presque Reaver un instant, parce qu'il était là derrière, la peau blanchâtre, le regard triste de la voir pleurer, et puis parce qu'Aidan était là devant, inconscient et que s'en était insupportable. Les yeux embué de larme elle ne voyait rien. Pas même les yeux de son frère s'ouvrir, alors que c'était le seul signe qu'elle attendait vraiment. Elle n'entendait pas grand chose non plus, et ne m'y qu'un certain temps à se rendre compte qu'Aidan était bien conscient, à coté d'elle, essayant de la ramener de son rêve éveillé, de son apocalypse cérébral. Elle ne fut ramener à la conscience qu'en sentant la maison d'Aidan saisir doucement la sienne, imposant un contact suffisamment sincère pour que Billie sente la chaleur corporel du jeune homme, et qu'elle ouvre les yeux brutalement vers son grand frère. Son grand frère qui lui dit « Comment peux tu encore croire que je vais t'abandonner ? Si tu saute, je saute, pas vrai ? » Et maintenant elle pleurait de rire. Devant l'incongruité de la situation. Parce qu'il venait de lui faire la peur de sa vie, et qu'il citait Titanic. Parce qu'elle était à bout. Que son cerveau jouait au montagne russe avec ses émotions, et que son corps n'avait plus la force de rien retenir. Que tout lâchait chez elle, à commencer par les nerfs. Elle eut néanmoins la force de passer sa main dans les cheveux d'Aidan, se retenant de le gifler pour la peur qu'il lui avait mise. Mais il avait l'air suffisamment mal en point pour ne pas en rajouter. Et elle avait déjà la mort de Reaver qui lui empiétait sur la conscience, il ne fallait pas que celle d'Aidan vienne s'ajouter à la liste. « Il n'empêche... Si tu me refais un coup pareil... Je te tue ! » Elle sourit, laissant sortir un rire peu convaincu qui souffrait des émotions contradictoires qu'elle pouvait bien ressentir. Assise devant le canapé ou Aidan était allongé, elle entourait Aidan de ses bras et laissa tomber sa tête contre lui avant d'ajouter «Tu as la seule famille qu'il me reste... Je t'interdis de me laissé, jamais. Tu me le promets ? » Là devant lui elle était la gamine sans défense à qui on avait annoncé qu'elle était orpheline, pour la deuxième fois. Elle était la femme à qui on avait annoncé qu'elle était fille unique pour toujours. Elle était celle à qui on venait d'annoncé que la famille qu'elle imaginait pour l'avenir, ne serait à jamais qu'un rêve avorté. Elle avait quatorze ans, vingt deux ans ou vingt trois, peu importe, elle perdait encore tout, et elle s'accrochait à la première bouée qu'on lui tendait. Corps et âme, dans l'idée de s'en sortir encore, alors qu'il serait si simple de les rejoindre, si simple et si rapide. Mais il y aurait se gout d'inachevé, ce goût de connerie qui se perd dans l'infinis et qui ne se répare jamais. Et Aidan lui en voudrait à mort. Et à cette seconde Aidan était tout à ces yeux.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 1 Mai - 22:12

    Un mariage. Aidan n'arrivait pas à y croire. C'était si surfait, si peu original. Les gens voulaient ils tous se passer la bague au doigt, vraiment ? Aidan avait toujours trouvé ça insupportable cette manie de vouloir épouser à tout prix une femme, parce qu'elle est différente et parce que, soit disant, c'est la femme de notre vie. Il est évident qu'avec l'exemple d'Adriano et Marie, ses parents, Aidan n'avait jamais autre chose en tête que le mariage était qu'une vaste supercherie grotesque qui permettait de boire à se rendre malade et d’enterrer à jamais son ancienne vie. Mais un jour, quand on s'y attend pas, on rencontre cette fille, celle dont tout le monde parle, qui semble presque irréelle tant elle est parfaite. Du moins parfaite à nos yeux. Brune, grande et élancée, des yeux rieurs mais déterminés, un corps à se damner ... Bref, la perle rare dont parle les livres, la femme qui fait battre votre coeur même après la mort. Cette femme, Aidan l'avait trouvé, mais la malchance lui avait enlevé. Alors il c'était persuadé que le mariage était stupide, que, de toute façon, aucune autre femme ne pourrait lui arriver à la cheville. Et voilà qu'il était fiancé, aujourd'hui, s’apprêtant à passer une bague à une femme qu'il n'aimait pas. C'était tout bonnement surnaturel. Un seul couple avait réussi à lui redonner espoir, un seul. « Vous allez vraiment vous marier ? Genre la robe blanche, la pièce montée et tout le bordel ? », demanda Aidan après un long silence. Non pas qu'il n'y croyait pas, mais il espérait encore à une grosse blague de la part de Reaver, toujours prêt à balancer des trucs impossible. Non, Billie en femme mariée ? Reaver en costume ? Juste à l'idée, Aidan avait envie de rire. Il faut avouer qu'il lui fallut un peu de temps pour digérer tout ça. Se dire que votre petite soeur que vous avez promis de protéger et votre meilleur ami vont bientôt s'unir, c'est un choc, pour n'importe qui. Mais quand Aidan y repensait, Reaver et Billie, c'était un peu la logique même, la chose la plus simple à comprendre. « Bon. Je suppose que je vais devoir trinquer dans cette histoire ? Non parce qu'entre l'enterrement vie de garçon que je vais te faire subir Reaver et tous les essayages que je vais me taper avec toi Chou, j'espère que vous avez pensé à une petite compensation pour moi », avait-il dit, sourire aux lèvres. Sourire qui avait disparu aujourd'hui, puisqu'il était évident qu'aucun mariage entre Reaver Miller et Billie Salinger n'aurait jamais lieu.

    Que pouvait-il dire pour la rassurer ? Il avait l'impression que chaque mot ne serait qu'un mot de trop à présent. Que, quoi qu'il puisse dire, cela ne changerait plus rien dans la tête de Billie. Reaver était mort, que pouvait-il faire ou dire pour changer ça ? Rien. Anéanti, il prenait douloureusement conscience que rien était devenu le maître mot de sa vie, mais aussi ce celle de sa petite soeur. Rien. Le néant. Le noir. Rien ne les attendaient plus. Pour Aidan, il restait le mince espoir que Charlie veuille bien qu'il prenne sa place auprès de leurs enfants. Mais pour Billie, que restait-il ? A quoi se raccrocher quand l'amour de votre vie disparais ? Aidan n'avait jamais trouvé la réponses à cette question, et pourtant, il avait longtemps cherché. « Je suis désolée », souffla t'elle. Désolé de quoi ? Aidan avait beau cherché, il ne savait pas. Si quelqu'un devait s'excuser, c'était bien lui. Après tout, si Reaver était mort, c'était en partie sa faute. Si il était peu présent depuis quelques temps, c'était uniquement sa faute. Quel frère indigne faisait-il ! Même là, c'était Billie qui était au dessus de son corps meurtris, au lieu de lui, qui sécherai ses larmes. « Il n'empêche... Si tu me refais un coup pareil... Je te tue ! », lui dit-elle, après qu'un pâle sourire se soit affiché sur son visage tremblant. En citant titanic, il espérait faire remonter quelques souvenirs à la surface. Heureusement pour lui, c'était à lui qu'elle pensait et non pas à Reaver, ce qui aurait semblé plus logique. Si elle sautait, il sautait, c'était comme ça, pas question de discuter quoi que ce soit. Avec soulagement, Aidan sentit les bras de sa soeur contre lui, sa tête se reposé contre son torse. Il se sentait baigné de sueur, jonglant entre le froid glacial dans ses membres et la fièvre brûlante sur son front. « Très sage décision. Non vraiment. Je prend note », dit-il entre deux crises. Il essayait de se faire drôle mais Billie ne semblait pas vraiment rentrer dans son jeu. « Tu as la seule famille qu'il me reste... Je t'interdis de me laissé, jamais. Tu me le promets ? » , demanda t'elle, les yeux baignés de larme. Aidan tourna lentement la tête vers elle. Si fragile, si seule désormais. Pourquoi n'avait-elle pas la vie qu'elle avait méritait ? Pourquoi n'était pas mariée à Reaver, vivant dans l'un de ces cottages paisible en banlieue, un labrador jouant dans la cour ? Et Birdie, pourquoi n'était-elle pas prêt de sa jumelle en cet instant, lui serrant la main en lui promettant qu'elle serait toujours là, elle ? Il était si injuste de voir un être tel que Billie se débattre de cette façon et perdre tous les gens qu'elle aimait. C'était si injuste alors qu'Aidan, lui, avait toujours sa famille et qu'il les haïssaient. Parfois, il pensait à Billie et se disait qu'il était égoïste. Il avait des parents, un frère et pourtant, il ne supportait pas leurs personnes. Alors que Billie, elle, n'avait plus personne et rêvait chaque jour de pouvoir tous les revoir. « J'ai fais cette promesse le jour où tu a perdue Birdie, il me semble ... », marmonna t'il, tout en essayant de rester lucide. Il ne lui coûtait pas cher de lui promettre ce genre de chose, parce que pour lui, c'était l'évidence même. Qui serait-il si il décidait de partir tout en la laissant ? Un salopard, ni plus ni moins. Même si il avait manqué de mourir, même si il savait qu'il n'était pas à l'abris de décédé dans la journée, il ne pouvait faire autrement que de lui promettre.

    Avec force, Aidan se releva, entraînant Billie avec lui. Il la fit grimper sur le sofa, gardant sa tête tout prêt de son coeur. Elle semblait si jeune, comme ça, contre lui. Il n'avait pas de mal à l'imaginer, quelques années plus tôt, replié contre l'un de ses pères après un gros chagrin. Sauf que là, il s'agissait du plus gros chagrin du monde. Il s'agissait de la perte de Reaver. La tête calé contre l'un des coussins, Aidan caressait lentement les cheveux de sa soeur. Il sentait ses larmes couler le long de son jean. « Billie, il faut que je te dise ... », commença t'il avant de sentir une nouvelle vague de sanglots dans sa voix. Il fallait qu'il lui dise tout et comme ça, il pourrait subir sa colère. Il préférait ne pas abuser de calme qui c'était instauré parce que ça serait pire plus tard.Au moins, là, Billie gardait à l'esprit ses paroles réconfortantes qu'elle avait tout juste prononcées. « C'est ... Ma faute. Billie, c'est ma faute si Reaver est ... mort. C'est moi qui l'est forcé à monter en voiture ... C'est moi qui lui est demandé de se pencher par la fenêtre quand ... Je suis tellement désolé ... » et il éclata en sanglot. Pourtant, il s'en voulait de se montrer si faible alors que Billie allait certainement ne rien comprendre.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyJeu 3 Mai - 17:03

Vous connaissez le vide ? Le néant absolu. Vous êtes au bord d'une falaise. Devant vous la mer à perte de vue. L'océan même. L'horizon. Et puis subitement... Plus rien. Le vide parfait. Une plage noir qui s'étire à l'infini, qui ne nous dit rien. Même la falaise sous vos pieds ne ressemble plus à rien. Vous ne savez plus ou vous êtes, ni ce que vous pouvez faire pour avancer. Pour aller ou ? Pour faire quoi ? L'instant d'avant vous saviez parfaitement qu'un pas de votre part et vous vous propulsiez dans le vide... Mais là... Vous n'êtes plus sûr de rien. Tomberez vous ? Ou resterez vous dans se vide parfait, et étrange ? Incapable d'avancer. De toute façon il n'y a plus rien qui vous attend. Le voyage est terminé. Et pourtant il vous reste un maximum d'année à vivre... Enfin normalement. On veut se retourner. Pour retrouver quelque chose de connu. Quelque chose de visible. Mais tout semble brûler dans les flammes. Vous êtes pris au piège. Entre un passé monstrueux et douloureux, et un avenir éteint, partie en fumé. Bientôt il n'y aura plus rien c'est une certitude. Et ça sera le black out. Les larmes ne parviendront plus à se glisser le long de ses cils. Sa respiration paniquée se calmera finalement. Et on aura enfin ce néant parfait de fatigue. A un moment elle retrouvera la paix de la somnolence. Mais qui sait quand ce moment pourra arriver ? Quand son cerveau ne sera plus attaqué de souvenir aussi doux que traumatisant. Quand les horreurs ne peupleront plus sa mémoire. Pour le moment, malgré la fatigue, l'épuisement même, elle ne parvenait pas à se laisser aller. A essayer d'oublier. A essayé de tous laisser tomber pour un peu de repos. Pour voir si en se réveillant, tout irait mieux. Pour espérer que tout ne soit qu'un mauvais rêve. Mais Aidan avait raison. Il ne ferait jamais une telle chose que lui mentir à ce point. Ils ne se mentaient pas. Pas même sur des broutilles. Si vraiment ils avaient une chose à cacher à l'autre, alors ils ne disaient rien, mais jamais ils ne venaient à mentir. C'était impensable. Pourtant s'il disait la vérité, elle savait bien tout ce que ça impliquait. Ou plutôt tout ce que ça n'impliquait plus. Plus de bonheur. Plus de fiancé. Plus de famille. Seulement un vague néant qui s'étend à perte de vue et vous fend le coeur. Un de ceux qui vous coupe la respiration. Vous déchire l'âme...

Mais honnêtement Billie n'avait même pas le temps d'y penser. Elle ne savait pas d'ou venait Aidan, mais il était au moins aussi brisé qu'elle. Peut être même plus. Après tout, il avait été là. Il avait vu l'avenir de Billie s'éteindre sous ces yeux. Elle ne savait pas ce qu'il en pensait. Mais elle se doutait que si elle avait été face à Savannah le jour ou elle était soit disant morte, elle n'aurait jamais pu le supporter. Elle aurait été anéantit de culpabilité. On ne sait jamais. Comme si elle aurait pu faire quelque chose qu'elle n'avait pas fait. Ou comme si le sacrifice aurait été plus enviable à la douleur de son grand frère. Pourtant c'était parfaitement ridicule. De Reaver ou d'Aidan elle ne souhaitait en perdre aucun. Ils avaient eu la même importance, bien que dans différents univers. Aidan était l'un des piliers de son univers. L'un des seuls qui restait encore debout, et qui empêchait l'univers de Billie de s'effondrer totalement. Et voilà qu'alors que son univers tanguait dangereusement et s'enfonçait dans des abysses peu enviable, le dernier pilier qu'elle connaissait se mettait à trembler violemment. Il semblait même se craqueler, s'effriter, prêt à s'effondrer. Billie cru perdre le contrôle. Le contrôle de sa vie. De sa respiration. De son coeur. De ses larmes. De son passé, son présent et de son futur. Comme si en une seule seconde tout pouvait véritablement finir. Mais la seconde suivante tout s'arrangeait déjà. Aidan rouvrait péniblement les yeux, imposant à Billie de respirer à nouveau. De sécher ses larmes. De pleurer de joie peut être finalement. Et pourtant il était difficile de pouvoir éprouver une once de joie dans ce genre de situation apocalyptique. « Très sage décision. Non vraiment. Je prend note » Tout comme il était particulièrement difficile de faire passer une note d'humour. Si elle avait été à deux doigts de bondir de joie mentalement en voyant Aidan revenir près d'elle. Et si la perte de connaissance de son frère lui avait fait momentanément oublier qu'elle venait de perdre Reaver, la note d'humour la ramena à l'horrible réalité. Celle qu'elle voulait absolument oublier. Celle qu'il était catastrophique de garder en mémoire. « J'ai fais cette promesse le jour où tu a perdue Birdie, il me semble ... » Elle savait bien que c'était pour lui prouver qu'il ne s'en irait jamais. Qu'elle n'aurait jamais à souffrir de sa perte. Mais pourtant à entendre le nom de Birdie, son monde s'effondra une nouvelle fois, et ses derniers jours lui explosèrent au visage. Sa mémoire défaillante revenait par vague, s'agitant violemment contre les parois de son cerveau. La douleur était parfois à la limite du supportable. Mais aller savoir pourquoi elle supportait tout ça. Pourquoi elle restait si calme, comme une enfant perdue, les yeux cependant mouillée de larme. Rien ne parvenait vraiment à sortir. La peur de l'avenir, la douleur de la perte, le choc de ces derniers jours, rien ne voulait sortir. Elle ne parvenait plus à s'énerver contre rien, ni contre Aidan qui lui apportait la mauvaise nouvelle, ni contre elle même d'avoir été surement la cause de tout ça. Ni contre Dieu qui lui enlevait encore une fois une personne aimée. Non elle se sentait vide et anéantit. Incapable d'aller nulle part, de penser à quoique ce soit d'autre. Tout se résumait en quelques mots. Perte. Vide. Néant. Le reste n'avait aucune espèce d'importance. Ne valait rien.

Aidan avait remonté Billie sur le canapé et la prenait contre lui. Et bien que le contact fut rassurant, c'était comme si elle ne ressentait plus rien. Elle qui avait l'habitude d'être une sorte d'écorchée vive. Elle qui ressentait chaque frôlement, chaque mouvement d'air sur sa peau. Elle qui vivait chaque sensation, même les plus insignifiante. Aujourd'hui elle ne ressentait plus rien. Tout s'était fermé à l'intérieur, et refusait de sortir. Elle était un paquet enrubanné dans des couches et des couches de coton, la chose qui serait incassable. Elle savait bien que ça ne rimait à rien. Et qu'elle n'irait pas mieux avant d'avoir craqué. Avant de s'être laissé aller, contre Aidan, contre n'importe qui. Mais elle en était juste incapable. Elle ne ressentait rien. Elle était littéralement abrutie de douleur, d'horreur. Rien de bon ou de mauvais ne pouvait sortir d'elle. « Billie, il faut que je te dise ... » Elle leva son visage encore humide de larme vers Aidan. Il avait encore l'air au bord de l'effondrement. Et elle ne savait pas quoi faire, pas quoi ressentir. Les larmes qui coulaient encore, descendaient comme un automatisme. Elle ne les sentait même plus couler. Qu'est ce qu'elle allait entendre encore ? De toute façon la situation ne pouvait pas bien s'empirer. « C'est ... Ma faute. Billie, c'est ma faute si Reaver est ... mort. C'est moi qui l'est forcé à monter en voiture ... C'est moi qui lui est demandé de se pencher par la fenêtre quand ... Je suis tellement désolé ... » Billie resta impassible. inconsciemment elle pris Aidan dans ses bras et le serra dans ses bras. Parce qu'il pleurait. Parce qu'il avait besoin d'être réconforter. De toute façon le reste, ce qu'il avait dit, elle ne l'avait pas compris. Ca ne faisait aucun sens. Elle ne savait pas ce qui s'était passé sur le pont. Mais il était sûr que ce n'était pas Aidan qui avait tué Reaver. Pas tellement son genre. Et puis si Billie n'était jamais devenue Birdie, Billie et Reaver ne se serait jamais séparé. Reaver n'aurait jamais dérapé. Aidan n'aurait jamais détesté Reaver. Ne l'aurait jamais forcé à monté dans la voiture. Bref si on jouait à qui est le fautif... On retombait sur Billie, irrémédiablement. Mais même si cette déduction logique lui apparaissait clairement, elle n'en ressentait pas les conséquences. C'était vide de sens. C'était stupide non ? Ou alors elle ne comprenait rien. De toute façon elle ne comprenait rien. Gardant Aidan dans ses bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait avec le peu de force qu'elle avait encore. « Hé... Je comprends rien de ce que tu me dis... Mais c'est surement pas de ta faute... » Une question lui brulait les lèvres, mais elle n'était pas sûr de vraiment vouloir la réponse. Elle n'était pas sûr non plus qu'Aidan puisse là lui donner... Vu son état. Mais en même temps c'était quand elle était bloqué dans son insensibilité qu'elle pouvait tout entendre, non ? Une fois qu'elle aurait craqué, en parler la rendra folle de douleur et ça ne sera même plus possible de dire son nom. « Qu'est ce qu'il s'est vraiment passé sur le pont ? » Il avait parler de tremblement, de feu. Mais rien n'avait vraiment fait sens dans la tête de Billie. Billie qui n'avait eu aucun contact avec l'extérieur à proprement parler depuis des jours. Prisonnière dans sa tête. Dans son monde vide de sens, et de sentiment.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyLun 14 Mai - 13:22

    Le visage résolument rivé sur la route, Aidan tapotait nerveusement le volant. Il devait en être à sa dixième cigarette, peut être plus. A ses côtés, Reaver, toujours. C'était étrange cette sensation. Autrefois, ils n'auraient pas manqués de sujets de conversation, auraient débattus durant des heures d'un sujet ou d'un autre. Mais les choses étaient bien différentes aujourd'hui. « Pourquoi tu ne m'as jamais dis la vérité ? », Reaver rompit le silence. Sa voix trancha l'air comme un couteau. Aidan s'y attendait, il savait que Reaver lui demanderai de s'expliquer sur le secret qui unissait Billie et son frère. Un mégot de plus balancé par la fenêtre et une autre main porté vers le paquet. Mais cette fois-çi, une main ferme l'en empêcha. Reaver ne semblait pas décidé à céder et attendait nerveusement que son ancien meilleur ami lui déballe tout. « C'est logique, non ? Billie m'as fais promettre de garder le secret, alors j'ai rien dis. », il savait que c'était une piètre excuse, mais c'était la plus valable qui soit. Reaver avait toujours était témoin de la relation fusionnelle qui unissait Aidan et Billie et jusqu'as là, il ne s'en était jamais montré jaloux. « Non mais là c'était différent Aidan ! La on parlait d'une femme soit disant mort, tu comprend ? Quand Savannah est morte, t'étais bien content de m'avoir près de toi, non ? Ta joué ton putain d’égoïste ! », s'emporta Reaver. Réaction plutôt logique. Aidan tourna son visage vers lui. Finalement, il avait morflé lui aussi, il avait subit la perte de celle qu'il aimait plus que tout et tout comme Aidan, avait appris qu'elle était toujours vivante et qu'elle c'était joué de lui. « J'suis désolé, ça te vas ? Je pouvais pas faire autrement. Et si ça peux te consoler, j'étais contre ce plan dés le départ. C'était de la folie mais si je refusais de marcher, j'allais la perdre, je pouvais pas courir le risque ... », il savait que Reaver comprendrait. D'ailleurs, celui-çi soupira, regardant la route défiler devant eux. « Vu qu'on en ait aux excuses ... Désolé pour l'autre jour, en cellule ... Et désolé pour Savannah, j'ai crus comprendre que ça allait difficile pour toi maintenant ... ». Un instant devenu rare s'installe entre les deux hommes. Un moment qu'ils partagèrent en silence, conscient du pas de l'autre vers soit. Aidan changea brutalement de direction, prenant le pont de l'ouest. « Hey tu veux ma mort ou quoi ? », s'exclama Reaver en s'accrochant à sa portière. Un rire surpris Aidan. « Non plus maintenant... », commença Aidan. A cet instant, un gars déboula derrière lui et rafla l'aile de la voiture. Reaver lui fit un doigt d'honneur, tandis qu'Aidan se lança à sa poursuite, prit dans le jeu. « Détache ta ceinture et penche toi par la fenêtre, donne moi la plaque de ce fumier ! », ni une ni deux, Reaver se détacha et se pencha dangereusement à l'extérieur. Alors qu'il se tourné vers Aidan pour lui souffler la réponse, sa tête vrilla et son corps fut brutalement jetée dehors, tandis que le pont explosait brutalement ...

    ***


    Redoublant de fièvre, Aidan gisait toujours sur le fauteuil, la présence réconfortante de Billie près de lui. A chaque fois qu'il se sentait dans un tel état, il revoyait tour à tour l'explosion du pont, les attentats de Los Angles où Savannah avait soit disant perdu la vie, la fusillade du centre commercial et son accident de voiture lorsqu'il était jeune ... Ces évènements venaient troubler sa vie, cherchant à créer un gouffre encore plus intense que le précédent. La respiration de Billie se fit soudain plus calme, et mesuré. Il essaya de calquer sa propre respiration sur la sienne, cherchant au fond de lui assez de courage pour terminer ce qu'il avait commencé. Les sanglots lui avaient arrachés ces derniers bons souvenirs, comme si un spectre était venu effacer tout le bonheur qu'il avait en lui. Pleurer ne lui faisait pas vraiment de bien, c'était plutôt une douleur supplémentaire, l'obligeant à soulever sa poitrine et à ressentir chaque tiraillement. Billie l'avait prit dans ses bras, jouant à nouveau la soeur aimante. Comme il s'en voulait de lui imposer tout ça, de se montrer se faible ... Ses mains entourèrent Aidan qui ne protesta pas malgrè la douleur lancinante dans tout son corps. Il figea sa tête entre ses bras et désira y rester encore, faire comme si rien de tout ça ne c'était passé, comme si ce n'était qu'un cauchemar de plus dans leurs vies. « Hé... Je comprends rien de ce que tu me dis... Mais c'est surement pas de ta faute... » , la culpabilité déjà bien présente grandit d'un coup, obligeant Aidan à se détacher de sa soeur pour mieux respirer. Il étouffait, il avait l’impression d'être dans un four. Pourtant, la maison était baigné dans la fraîcheur, les volets étant clos et la saison étant encore anormalement fraîche. Billie se laissa sa dégager, le regardant comme un fou. Il l'était devenu, c'était certain dans le fond. Il avait assisté à de trop nombreux drames pour être encore saint d'esprit. « Si c'est de ma faute Billie ! Tout est de ma faute, tu comprend ? TOUT ! », il c'était violemment emporté, se relevant prestement.

    La tristesse avait fait place à la colère et d'Aidan était hors de lui. Hagard, il c'était éloigné de Billie, souffrant à chaque pas mais préférant cette douleur là à celle qui allait infliger à sa soeur dans quelques minutes. « Qu'est ce qu'il s'est vraiment passé sur le pont ? » , demanda t'elle alors en prenant une voix plus douce, de peur de voir Aidan s'emporter à nouveau. Celui-çi était toujours dos à elle, comme si son regard pouvait le transpercer, lui faire revivre cet enfer sur le pont et le reste. Dans un ultime effort, il pivota dans son sens, les larmes ayant disparu pour faire place à un regard de damné. « Il y a eu une explosion, tout est devenu noir comme dans un four pendant un moment. Les gens se sont mit à hurler et le feu c'est propagé de part et d'autre du pont ... Avec Reaver on a pas compris ce qui ce passait. On jouaient aux cons quand Reaver ... A été expulsé, il c'était penché par la fenêtre parce que je le lui avait demandé ... Quand j'ai repris connaissance c'était trop tard, j'ai survécu par miracle ... Si je n'avais pas obligé Reaver à monter avec moi et si je ne lui avait pas demandé de rentrer dans mon jeu ... Il serait en vie à l'heure qu'il est. », avoua t'il, enfin. Voilà, maintenant il pouvait subir le courroux de Billie, il pouvait recevoir ses reproches, ses insultes et même ses coups si cela pouvait lui faire du bien. De toute façon, il était clair qu'il ne s'en remettrait pas lui même alors si Billie voulait lui en vouloir, elle était dans son droit.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyLun 14 Mai - 20:36

« Il y a eu une explosion, tout est devenu noir comme dans un four pendant un moment. Les gens se sont mit à hurler et le feu c'est propagé de part et d'autre du pont ... Avec Reaver on a pas compris ce qui ce passait. On jouaient aux cons quand Reaver ... A été expulsé, il c'était penché par la fenêtre parce que je le lui avait demandé ... Quand j'ai repris connaissance c'était trop tard, j'ai survécu par miracle ... Si je n'avais pas obligé Reaver à monter avec moi et si je ne lui avait pas demandé de rentrer dans mon jeu ... Il serait en vie à l'heure qu'il est. » Tout se mélangeait, dans sa tête, dans son coeur. Elle perdait pied, perdait ses repères. Peut être était-elle encore assise dans le salon d'Aidan alors que ce dernier semblait la fuir. Peut être était-elle perdue au milieu de nulle part. L'espace semblait se refermer sur elle. Les sons lui parvenait difficilement comme dans un murmure bruyant, elle ne comprenait rien. Les images se succédaient bien trop rapidement. On lui passait plusieurs films en boucle dans la tête, simultanément. Elle n'arrivait pas à discerner à quoi correspondait chaque bout. Elle avait parfois l'impression de revenir au moment présent, d'être assise au coté de son frère à essayer de comprendre ce qu'il disait exactement. A comprendre comment elle devait réagir. Mais il lui semblait parfois être solidement attachée, revoir ses yeux fous. Revivre encore et encore le même cauchemar de ses dernières heures. Mais c'était invraisemblable, tout était finit. Pourtant si réel. C'était ridicule. A d'autre moment elle était au calme blottie dans les bras de Reaver et soudainement plus rien ne prenait de sens, le bien être semblait faux et insipide, même la présence de Reaver paraissait factice. Elle sentait bien que quelques choses clochaient, mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, c'était comme si l'immatérialité de son rêve refusait de se dévoiler devant ses yeux. Aussi fort cherchait-elle. Par dessus ça, son cerveau essayait de recomposer la scène qu'Aidan lui racontait. Pour pouvoir mettre des images sur les mots, pour essayer de comprendre. Elle se tenait là, au milieu de la scène, fantomatique, elle voyait la voiture arrivé. Elle les imaginait plutôt bien, comme deux meilleurs amis jamais séparé, qui jouait au couillon. Et puis là sans comprendre tout volait en éclat. L'explosion venait de derrière elle et elle n'avait rien pu voir, les premiers débris la traversait comme du beurre, elle ne ressentait plus rien. Les flammes commençaient à lui lécher son corps perdues, elle cherchait Reaver, Aidan, mais elle ne voyait plus rien, elle mis un certain temps à se rendre compte qu'elle avait fermé les yeux, ne pouvant supporter l'horreur de la scène qui se déroulait sous ces yeux. Chacun des films passés séparément pouvait apporter des solutions à son problèmes, pouvait la remettre sur des rails. Mais tous passaient au même moment, et les rendaient absolument indéchiffrable. Pour la première fois elle se sentit conne et inutile pour elle même. Elle était déchirée de toute part, abandonnée là au milieu d'un bain un vapeur, et ne voyait pas plus loin que son nez. Elle distinguait mal la réaction qu'avait Aidan à ses propres dires. A vrai dire, elle devait être capable de les deviner, estomac retourner, autoflagellation, haine sans limite, et autre plat appétissant pour combler un menu de désespoir. Enfin elle l'aurait deviner si ça tête avait été en état de penser quoique ce soit. S'il ne faisait pas quarante degré à l'intérieur de son corps, que les images cessaient de défiler à la vitesse de la lumière sous ces yeux, si elle s'arrêtait enfin. Le temps de respirer. Le temps de ressentir. De comprendre ce qui se passait. De comprendre ce qu'Aidan disait vraiment. De sentir le malaise s'installer. De sentir la douleur la pénétrer, la ravager, la détruire de l'intérieur. De se laisser manger vivante par la culpabilité de voir chuter son meilleur ami chuter à cause d'elle, de voir son avenir s'envoler à cause d'elle. Parce qu'elle n'entendait rien de ce que lui disait Aidan, enfin n'assimilait rien surtout.

Elle ne s'était même pas rendu compte d'être debout, à quelques pats d'Aidan, qui s'était retourner vers elle, le regard sombre, la silhouette en lambeau. Tu lui paraissais ridiculement stupide. Cet état d'abrutissement ne voulait rien dire. Ce n'était pas possible de ne rien ressentir dans ce genre de cas, non ? Enfin elle ne ressentait rien si ce n'est une vague d'incompréhension qui la ramenait sans cesse à la même question. Qu'est ce qui cloche chez moi ? Et d'un point de vu purement objectif, il était tout simplement aberrant de penser à soit alors que son fiancé était à moitié réduit en charpie dans une morgue, qu'elle n'aurait donc jamais le mariage de ses rêves, et que son meilleur ami semblait persuadé d'être la cause de sa mort. Bientôt il lui dirait presque qu'il aurait préféré y rester à la place de Reaver aussi. Penser à sois dans un moment pareil provoquait réellement la question qu'est ce qui cloche chez moi... Mais là tout de suite le serpent se mort la queue. Subitement sans trop savoir pour quoi, la vapeur mentale, la chaleur étouffante qui semblait la maintenir comme suspendu dans les airs retomba, et elle s'effondra plus ou moins avec pour tomber dans les bras d'Aidan. A la vérité elle enserra seulement le corps fragile de son frère, posant sa tête sur son torse. Les battements irréguliers du coeur d'Aidan l'assourdissait. Elle ne savait pas comment réagir à ce qu'il venait de lui dire. Surtout que d'un point de vu purement technique, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle avait été horrifiée par l'image mentale que ça lui avait imposée, mais dans les faites son coeur battait à la même allure, son estomac se retournait toujours contre elle. C'était à cause d'elle que tout était finit. Pas à cause d'Aidan et de leur subite amitié retrouvée. Car finalement lui avait de la chance, Reaver ne le haïssait plus. La dernière chose qu'elle avait dites à Reaver était épouvantable. Et rien que ça, elle n'arriverait pas à ce le pardonner. « Chuuuuut... Tu n'y es pour rien... » Objectivement il était complètement con de dire ce genre de chose. Si c'était elle qui s'était retrouvé dans la situation d'Aidan, elle aurait probablement voulu se pendre de culpabilité, enfin... Vous avez compris. Et puis la phrase était sortie d'elle même, sans vraiment qu'elle ne puisse contrôler quoique ce soit. Une autre phrase sortie de nulle part. «Je... On sait d'ou provenait l'explosion ? Il y a eu beaucoup de mort ?» A vrai dire, elle ne voulait pas tellement la réponse, il fallait en finir avec les morbidités... C'était à se demander si elle ne voulait pas savoir tous les détails possibles et imaginable pour savoir quand elle réagirait enfin...
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyMar 22 Mai - 11:05

    Et soudain, c'est le noir. Plus aucune sensation, même pas un brin de douleur, juste un grand vide. Mais ce n'est pas désagréable, c'est plutôt calme et apaisant. Autour de vous, tout c'est figé, comme dans un film, tout avance au ralentit. Votre corps flotte dans l'air avec cette impression de légèreté qui vous tiraille le ventre mais cela n'est pas important. Et puis soudain, le choc. Le corps s’écrase lourdement contre quelque chose de dur, votre tête vacille, tremblante et tous vos membres ont la chaire à vif. En quelque seconde, le volume grimpe au maximum, votre tête reçoit tout un tas d'information venu de nul part, votre estomac se contracte violemment en spasmes tandis que votre coeur s'emballe, à deux doigts de se décrocher lui même de votre cage thoracique. C'est comme ça quelqu'un venait d'allumer la lumière, de monter le son de la télé et que vous étiez brutalement réveillé en sursaut. Ça, mais en bien pire. Tout s'emballe, plus rien n'as de sens sinon de comprendre que quelque chose ne vas pas. Et puis, on se souvient, on se rappelle de ce qui a causé un tel choc, de cette dernière image qui restera gravé dans votre esprit à jamais. On ne fait plus attention à ce qui se passe, on se contente de fermer les yeux et d'encaisser les douleurs fulgurantes qui arrivent une à une et vous surprenne à souhaité mourir. Autour de vous, des cendres voltigent dans un concert d'explosions et de hurlements. Le froid et le chaud se succède, faisant de votre corps un vrai cobaye contre tous type de dégâts. Vous entendez des voix, lointaines, mais vous ne comprenez rien à ce qu'elles disent. Peu vous importe en fait parce que tout ce que vous voulez, là, c'est qu'on vous laisse tranquille pour mourir. Vous cherchez avidement quelqu'un d'autre, cette dernière personne que votre regard à croisé avant que tout cela ne se produise et vous comprenez avec rage que c'est trop tard, que l'explosion l'as tué, lui et d'autre personnes qui n'avaient rien demandé à personne. Et au moment où les secours arrivent, vous abandonnez le combat. Votre tête bascule en arrière et votre coeur lâche, dans un énième sursaut.

    ***

    Debout au milieu du salon, Aidan ressemblait plus à un fantôme qu'as un être humain. Il avait beau cherché, il ne se reconnaissait pas. Tout en lui c'était brisé ce jour-là, le peu d'humanité c'était envolé en même temps que les carcasses de voitures carbonisées. Son coeur bâtait encore, mais c'était comme çi il était mort à l'intérieur. Il se sentait fragile, aussi fragile qu'un nouveau né qu'on vient de balancer dans ce monde de brutes et d’injustice. Par deux fois, son coeur c'était aretté, comme ça. Ce n'était pas douloureux, en fait, c'était comme si quelqu'un venait de poser un drap sombre sur le yeux et que vous vous endormiez paisiblement. Ce qui est rude, c'est les chocs qui suivent, ceux censé vous ramenez à la vie ? Et si on ne veux pas ? Et si votre dernier souhait c'est d'y resté ? Aidan ne pouvait s’empêcher de penser que si ils avaient réussi à la ramener, c'est qu'il devait encore accomplir quelque chose, que ne n'était pas son heure. Par deux fois, les secours c'étaient jeté sur lui pour refaire battre son coeur déjà mortellement touché et par deux fois, il était revenu. Quand il regardait sa soeur, il voyait la même silhouette fantomatique, ce même visage tiré, tiraillé par les horreurs qu'elle venait d'entendre. Qui lui était-il arrivé, à elle ? Il ne savait toujours pas d'où provenait ses marques sur poignets, ni pourquoi elle était si maigre. Billie c'était approché de lui, ne semblant pas lui vouloir du mal. Pourquoi ne lui hurlait-elle pas dessus ? Pourquoi elle ne lui filé par une claque bien mérité ? Il détestait la voir ainsi, la voir continuer à vouloir l'aidé après la perte qu'il venait de lui causer. Que lui fallait-elle de plus pour comprendre qu'il était responsable ? Que si elle ne révérait jamais Reaver c'était entièrement sa faute ?! Il n'eut pas le temps de rager d'avantage que Billie, pantelante, s’effondra dans ses bras, encore. Il manqua presque de tomber avec elle tant son poid, même fluet, lui semblait insurmontable. Autrefois, il n'avait aucun mal à la porter, à la soulever, mais là, il avait l’impression d'être un vulgaire pantin articulé, sans force physique. Le coeur serré, Aidan ne comprenait pas d'où elle trouvait encore cette force. Billie était une battante, dans le fond, elle valait bien mieux que lui ou la plupart des gens qu'il côtoyait. Aidan tomba à genoux, gardant près de lui sa petite soeur perturbé et déchiré. « Chuuuuut... Tu n'y es pour rien... », souffla t'elle, lui répétant à nouveau qu'il n'était en rien responsable. Mais cette phrase lui fit l'effet inverse. Elle lui rapella combien il avait été égoïste et qu'il avait survécu, lui, et non Reaver. Il n'arrivait pas à se montrer tendre, il laissa ses bras pendre mollement de part et d'autre de son corps, Billie toujours à moitié avachis sur lui. Sa tête restait étonnamment droite, comme pour sentir cette douleur dans la nuque, cette raideur dut à l'accident.

    « Je... On sait d'ou provenait l'explosion ? Il y a eu beaucoup de mort ? », cette question le désarma. Il ne voyait pas en quoi tout ceçi était nécessaire. Pourquoi cherchait-elle à en savoir plus ? Aidan se dégagea, faisant attention à ne pas laissé tomber Billie et se posta en face d'elle, toujours a quatre pattes. Lourdement, il se posa, replia ses genoux entre ses bras, comme un enfant boudeur. Il n'avait plus rien d'un jeune homme à présent. Sa jeunesse avait toujours était gâché par une vie de famille étouffante et favorisé. Sa vie de jeune adulte avait été brisé par la disparition soudaine de celle qu'il aimé plus que tout. Et maintenant, il avait l’impression que sa vie lui avait été volé, qu'il avait écopé d'un autre corps, plus faible, plus rugueux. Si c'était le prix à payer pour se sentir moins coupable, il était prêt à le risquer. « Billie ... Pourquoi tu t'inflige ça ? L'explosion à eut lieu, point barre. », mais devant l'expression de Billie, Aidan se sentit défaillir. Elle avait encore ce regard pénétrant, celui qu'Aidan redoutait toujours. Ce même regard qu'elle avait eut en lui demandant de garder pour lui sa nouvelle identité. Il détourna la tête. « Il y a eut beaucoup de blessés, oui. Et une dizaine de mort à ce que j'ai compris, peut être plus ... C'est une voiture qui a fait explosé le pont, elle était équipé d'une bombe assez puissante pour faire sauter le bâtiment ... La police pensait à une piste terroriste mais d'après le légiste, le gars qui se trouvait dans la voiture était déjà bien connu de leur service ... C'était Hermes, Billie. ». Ce fut le silence. Il savait tout ça grâce à Kellyan, un enquêteur de police qui se foutait bien du secret professionnel et qui, de toute façon, avait questionné Aidan sur ce type. Aidan n'avait pas tout de suite compris le rapport entre Hermes, ou plutôt Lucas, et cette explosion. Mais tout c'était éclaircis ensuite. Ce gars était traqué, il avait causé beaucoup trop de tord à cette ville et notamment à ses occupants. Dans son entourage, Hermes était devenu un rôdeur, un gars dont il fallait se méfier. Un gars que Billie connaissait, Savannah, et lui même. Aidan avait toujours souhaité sa mort, mais pas comme ça, pas en emportant avec lui Reaver et des dizaines d'innocents. « Billie parle moi ... Cet enfoiré est mort, il ne te tournera plus autour, c'est fini ! Billie ? », le silence de Billie devenait inquiétant. Pourquoi ressentait-il quelque chose de malsain ? Quelle était cette sensation de danger ? Aidan lui prit alors les mains, cherchant à la réveiller de sa transe. Il sentit sous ses doigts ses poignets écorchés, rugueux. « Qui t'as fais ça Billie ? Que ce qui c'est passé ? »
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyDim 27 Mai - 21:04

« Billie ... Pourquoi tu t'inflige ça ? L'explosion à eut lieu, point barre. » Un point pour lui. Billie ne savait pas vraiment pourquoi elle demandait ça. C'était sorti tout seul. Comme la question qui avait précédé, et celle qui suivrait si elle en posait encore. Son cerveau n'avait pas planifié ces questions, elle n'avait même pas particulièrement sentit sa bouche les prononcer, ses cordes vocales n'avaient pourtant pas vibré... Enfin elle ne s'en était pas rendu compte. C'était juste sortit, comme si une force étrange la poussait à vouloir en savoir le plus possible. Comme si elle avait un mauvais pressentiment. Comme si le pire n'était pas déjà passé. Pourtant honnêtement qu'est ce qui pouvait être pire que perdre son fiancé, après s'être fait kidnapper, frapper et finalement laisser en vie par un mec avec qui l'on a couché et qui a tué sa soeur (pas celle du mec bien sûr...) ? Probablement pas grand chose. Alors pourquoi elle ne profitait pas de ce moment ou elle pouvait être complètement abattue, pleurer toutes les larmes de son corps, hurler peut être même. Parce qu'il paraît que ça fait du bien, que ça libère je ne sais quel sorte d'hormone qui finisse par nous calmer et nous apaiser. Mais non Billie paraissait seulement hagard, tendue, vide, mais surtout en alerte de quelque chose. Comme s'il manquait une donné importante, quelque chose qui allait leur tomber dessus bientôt. Elle se sentait idiote, et elle n'était surtout pas vraiment consciente de ce qu'elle pensait. Comme si le cerveau s'était fâché et refusait de faire la liaison avec le reste du corps notamment la partie du cerveau qui gère la compréhension de soit... Si jamais ce genre de partie existe. Elle était là, tomber au sol en même temps qu'Aidan, et pourtant c'était comme si elle était à des milliers de kilomètre, sa pensée perdu on ne sait ou à la recherche de ce qui lui manquait. N'était-elle pas capable de distinguer que la pièce manquante était Reaver et qu'elle ne reviendrait jamais ? Qu'il était inutile de chercher, qu'elle ne trouverait pas ? Que ce vide au milieu du puzzle restait toujours désespérément vide ? N'était-elle pas fichue de le comprendre ? Le comprendre pour peut être passer à autre chose. C'était de toute façon surement trop demandé, il était trop tôt. Les informations n'avaient probablement même pas eu le temps de monter correctement au cerveau. Un cerveau qui semblait de toute façon vouloir se faire la malle. Entre les souvenirs rayés qui passait en boucle, Les secondes qui précédaient qui s'effaçaient au fur et à mesure qu'elles se passaient, et cette recherche stupide de chose qu'elle ne trouverait pas, elle était presque à l'état de loque humaine, voir de légume ambulant, et pourtant bien réveillé. « Il y a eut beaucoup de blessés, oui. Et une dizaine de mort à ce que j'ai compris, peut être plus ... C'est une voiture qui a fait explosé le pont, elle était équipé d'une bombe assez puissante pour faire sauter le bâtiment ... La police pensait à une piste terroriste mais d'après le légiste, le gars qui se trouvait dans la voiture était déjà bien connu de leur service ... C'était Hermes, Billie. ». Clairement elle ne voulait pas savoir. Pendant toutes les petites explications qu'Aidan fit elle écouta d'une oreille distraite mais eut néanmoins envie de vomir. Tout s'affichait dans sa tête alors qu'elle ne cherchait même pas à écouter cette réponse qui lui faisait forcément plus de mal que de bien. Au nom d'Hermès ses pupilles se rallumèrent soudainement, exorbité, le plafond s'écroula brutalement sur elle, la laissant violemment sonné, toujours assise droite comme un i, les yeux fixe, semi surpris, semi horrifié. Hermès. Luca. Il était donc mort. En soit cette nouvelle était plutôt sensé la rassurer, elle ne risquait plus grand chose s'il n'était pas dans les parages, puisqu'elle ne connaissait rien de plus sur la mafia Italienne de la Nouvelle Orléans, il y avait peut de chance qu'on vienne pour elle aussi. Donc c'était presque une bonne chose. Enfin ça devait l'être normalement, non ? Elle était sensé sauter de joie, sentir un sentiment de soulagement immense, cesser de trembler, oublier ces images violentes et terrifiantes qui lui détruisait le crâne. C'était finit. Vraiment finit. Elle n'avait plus besoin d'avoir peur. Alors pourquoi agissait-elle comme si le fantôme d'Hermès se tenait devant elle ? Pourquoi le monde s'arrêtait soudainement de tourner ? Pourquoi ne sentait-elle plus son coeur battre dans sa poitrine ? Pourquoi l'air de passait plus jusqu'à ces poumons ? Pourquoi toute sa vie semblait-elle s'échappé à travers ses yeux effrayés ? Rien n'était donc le fruit du hasard dans le monde ? Le malheur ne pouvait pas être le destin ? Fallait-il forcément que ça soit les choix que nous faisons qui détermine le destin des autres ? Pourquoi un battement d'ailes à un bout du monde pouvait-il déclencher un tsunami à l'autre bout ? Si Hermès était en mort c'était uniquement parce qu'elle était en vie. Si Reaver n'était plus là, c'était uniquement parce qu'elle était pas morte. « Billie parle moi ... Cet enfoiré est mort, il ne te tournera plus autour, c'est fini ! Billie ? » Elle n'était plus qu'un tas de cendre à l'intérieur d'elle même, un fantôme qui rien ne pourrait vraiment ramener à la normal. Elle l'avait tué. Par une succession de choix morbide et tous plus stupide les uns que les autres, elle l'avait tué. Finalement c'était comme si elle s'était poignarder elle même, et maintenant elle attendait de sentir le sang couler, mais rien ne venait, le poignard était pourtant bien là, planté à l'intérieur. La plaie restait béante autours, et pourtant tellement sèche et rien ne semblait pouvoir en sortir. Parce qu'elle était déjà vide depuis longtemps. Lors qu'elle sentit quelque chose saisir ses mains elle sursauta brutalement poussant un cris d'effroi. Elle mis deux secondes à revenir à elle et à remarquer qu'elle se trouvait devant Aidan, mort d'inquiétude pour elle, les yeux fixés sur ses poignets écorchés. « Qui t'as fais ça Billie ? Que ce qui c'est passé ? » Que c'était-il passé ? Elle voulait rire jaune. Elle voulait hurler, se frapper la tête contre les murs, s'embrocher la poitrine. Faire n'importe quoi pour supprimer la douleur sourde et asphyxiante qui la prenait tout entière. La réponse était simple, elle s'était fait ça toute seule. Elle était l'unique coupable de tout ce qui venait de se passer, de sa souffrance, de l'état pitoyable d'Aidan, de la mort de Reaver, des dizaines d'autres morts et de tous les blessés. Les mots s'entrechoquait dans sa tête et refusait de sortir correctement. Soudain le visage de Luca imprégna sa mémoire et lui fendit le cerveau. Ses traits tirés, le regard fou, brûlé entièrement par un amour consumant, il était véritablement magnifique dans son horreur et sa dangerosité. Une fois calmé de la surprise du contact d'Aidan, son esprit repartis dans cet espèce d'entre deux ou tout pouvait s'effondrer autours d'elle, l'ensevelissant sous des tonnes de gravas. De toute façon elle n'allait rien dire à Aidan, il ne pourrait pas l'encaisser. Enfin c'est ce qu'elle comptait faire. Pourtant encore une fois elle ne s'entendit pas parler. De la même manière qu'elle ne ressentait plus l'air pénétrer ses poumons elle ne sentait pas les mots sortir de sa gorge. « C'est moi... Je me suis fait ça. » Ca voit sortait mécanique et froide. Pour peu, si son corps n'avait pas été aussi moue et inarticulé, on aurait pu croire qu'un véritable robot l'habitait. « J'ai pris l'identité d'une personne s'étant fait abattre de sans froid par la mafia italienne sous les ordres de Luca Giuliano » Pour peu on pourrait croire que c'était un texte appris par coeur. Sauf que tout était tourné bizarrement, et qu'au final tout semblait sans queue ni tête. C'était le fin mélange de ce qui s'était réellement passé et du ressentit de Billie, de sa culpabilité titanesque qui s'exprimait sans son accord. « J'ai joué avec le feu. Je lui est fait croire que j'étais toujours en vie. Je l'ai rendu fou. Je l'ai séduit. Je l'ai reconnu pour celui qu'il est vraiment. Je ne lui ai laissé d'autre choix que de me descendre pour ce protéger lui. Il n'a pas pu le faire une deuxième fois. Il m'aimait. Il m'a laissé en vie. Il est mort. Reaver aussi. Les autres aussi. Je suis là. Je me suis fait ça. » En parlant elle s'était dégagée de l'emprise d'Aidan et frottait nerveusement son poignet gauche avec sa main droite. Sans se rendre compte qu'elle finissait par faire saigner ses plaies fraiches. Soudainement elle se réveilla plus ou moins de sa transe, elle se rapprocha d'Aidan, ne remarquant pas le sang qui s'échappait de son poignet. Elle passa ses mains mains contre les cuisses d'Aidan, toujours aussi mécaniquement, comme pour essayer de le réconforter dont ne sait quoi. « Tu n'y es pour rien. Tu n'y es pour rien. S'il avait fait son travail, on aurait pas explosé sa voiture... Reaver serait toujours là. Tu n'y es pour rien... » Elle ne parvenait pas à le dire une deuxième fois. Pourtant la suite logique était clair. S'il avait fait son travail, Reaver serait toujours là. Mais pas elle. C'était l'un ou l'autre. Clairement ils était une cause perdus aux yeux du grand barbu. Et honnêtement à cet instant précis, Billie aurait préféré que ça soit elle. Après tout techniquement, au yeux de tout le monde, elle était déjà morte une fois. Il aurait été temps de finir les choses. Et Aidan aurait été en pleine forme, Reaver aurait été vivant. Les autres aussi. Ca aurait été le meilleur choix.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyJeu 7 Juin - 14:52

    Il ne voulait pas revivre ça. Il ne voulait pas revoir ses visages effondrés, ces corps emmenés sur des brancards. Il ne voulait pas voir à nouveau ces médecins aux visages fermés et ténébreux. Il voulait oublier ces hurlements effrayant qui avait bouleversé sa tête. Et puis ce silence qui avait suivit, une longue minute d'agonie durant laquelle tout le monde prenait conscience de l'atrocité qui venait de se dérouler. Et juste après, à nouveaux les cris déchirants, mélange de douleur et de panique, cris où angoisse et frayeur se mélangées. Aidan avait déjà connu ça, il avait déjà subit les assauts de la cruauté du monde. Piégé dans ce centre commercial où des psychopathes avaient ouvert le feu. Dur d'expliquer ce qu'on ressent à ce moment là, quand des types armés jusqu'aux dent envahissent votre espace et vous menacent avec leurs armes. L’ambiance étouffé des familles qui se cachent comme ils le peuvent, des enfants qui gémissent dans les bras de leurs parents. Et puis cette peur de se dire que quelque part, quelqu'un vous connait, cette personne vous sonde. Dans ce cauchemar, Aidan avait vu Savannah et Billie, ces jeunes femmes recroquevillées dans un coin, guettant le moment propice à une sortie. A ce moment là, plus rien ne vous concerne si ce n'est que de voler à leur secours, de tenter le tout pour le tout et leur venir en aide. Cette journée là avait été interminable tant physiquement que moralement. Billie avait était embarqué par une ambulance où Aidan avait suivit chaque battement de son coeur sur le monitoring, se persuadant que rien ne pourrait lui arriver. Pour Reaver, il aurait aimé que la chose soit aussi simple, du moins qu'il en sorte de la même façon. Que les médecins viennent vers lui avec le sourire, lui annonce que son ami vas bien et qu'il se repose. Mais ce n'était qu'un jolie rêve dans un monde sombre et sans espoir.

    Une éternité s'écoula avant que Billie en revienne avec eux. Elle semblait vide de tout sens, son corps c'était bêtement laissé tomber, sa peau semblait encore plus blanche que d'ordinaire. Ses lèvres formées un O inviolable, tandis que ses mains restaient impassiblement figées dans une ultime tentative pour articuler. Son regard était devenu plus effrayant que jamais, ses pupilles restant illuminés malgré l’arrêt total du reste de son corps. Elle paraissait malade, comme touché par un virus foudroyant, lui donnant un air cadavérique. Aidan chercha le contact, désirant brisé ce mutisme dans lequel elle se trouvait depuis trop longtemps à son gout. A son contact, Billie poussa un cri étouffé, comme brusquement réveillé d'un cauchemar. Les battements de son coeur faisait échos dans les poignets que retenait fermement Aidan. Le visage de sa soeur était résolument tourné vers lui mais elle ne semblait pas le voir, comme habité par une force invisible. « C'est moi... Je me suis fait ça. » , articula t'elle en reprenant ses esprits. « J'ai pris l'identité d'une personne s'étant fait abattre de sans froid par la mafia italienne sous les ordres de Luca Giuliano ».Perdu, Aidan regarda à nouveau ses poignets brûlés et le vérité lui sauta alors aux yeux. Ecoeurante. Sordide. Ettoufante. Luca. c'était comme si son cerveau venait soudainement de se mettre en marche, mettant en ordre les informations qu'il connaissait depuis un moment. Le rouage ne mit que quelques minutes à faire passé l'idée principale : Hermes. Birdie. Tumeur. Meurtre. Billie. Explosion. Les images lui arrivaient pas vagues succésives tandis qu'Aidan comprenait l'ampleur de la situation. Sa gorge se noua et une envie de vomir le prit aux tripes, l’obligeant à se détacher de Billie, se forçant à calmer les battements répétitifs de son coeur malade. « C'était Birdie, c'est ça ? » , articula t'il malgré son irrésistible envie de rendre le peu de chose qu'il avait dans le ventre. Le schéma se mettait lentement en place dans son esprit, rendant sa vision des chose plus effrayante à chaque information venue.

    « J'ai joué avec le feu. Je lui est fait croire que j'étais toujours en vie. Je l'ai rendu fou. Je l'ai séduit. Je l'ai reconnu pour celui qu'il est vraiment. Je ne lui ai laissé d'autre choix que de me descendre pour ce protéger lui. Il n'a pas pu le faire une deuxième fois. Il m'aimait. Il m'a laissé en vie. Il est mort. Reaver aussi. Les autres aussi. Je suis là. Je me suis fait ça. », continua t'elle, comme guidé par une force intérieur. Aidan ne comprenait plus rien ou plutôt, il ne voulait pas comprendre. Il se rappelait de ce qu'il avait prit durant ces jours de convalescence, durant son intérogatoire. Il se rappelait maintenant de son entretient avec Hermes quand celui-çi c'était présenté à la Suite 700, pour "discuter". Il comprenait maintenant son petit jeu, cette manière presque animal de jeter des regards à Billie quand celle-çi quittait les lieux. Il revoyait nettement son visage poussé par la rage, cette détermination à en savoir plus sur Aidan et son entourage. Cette fois-çi c'était la bonne ! La bile remonta sa gorge, brûlant son gosier tandis qu'Aidan se couchait à plat ventre, vomissant un liquide écoeurant sur le sol. Son corps était secoué de spasmes tant ce qu'il venait d'apprendre lui donné la nausée. A bout de force, Aidan reposa sa tête contre le canapé, essuyant rapidement sa bouche salie. La vérité était abominable. Il aurait préféré de rien voir, ne rien entendre plutôt que de comprendre. Birdie c'était faite assassinée par Luca et Luca avait couché avec Billie. Ignoble vérité que celle-çi. De nouveau, une remonté acide franchit le col de ses lèvres et Aidan ne fit aucun effort pour la retenir. Son ventre le tiraillé de toute part tandis que Billie restait figée, telle une statue. Elle passa ses mains ensanglantées sur ses cuisses. « Tu t'est donné à lui ... », dit-il avec difficulté avant de se lever. Il avança jusqu'as la cuisine où il se versa un grand verre d'eau qu'il vut puis un second qui versa sur son visage. Il ne pouvait rien dire d'autre, tout ceçi était juste démentiel. Il n'avait rien vu, il n'avait rien comprit et il s'en voulait. Il avait tant envie de tuer cet Hermes, de lui faire aussi mal qu'il lui avait fait mal à lui. Il avait assassiné sa soeur, avant manqué de faire pareille avec la seconde, avait envoyé Reaver six pieds sous terre... « Tu n'y es pour rien. Tu n'y es pour rien. S'il avait fait son travail, on aurait pas explosé sa voiture... Reaver serait toujours là. Tu n'y es pour rien... » , entendit-il derrière lui. Chancelante, Billie se tenait là, immobile, son visage figée dans une neutralité effarante. « Pourquoi ne m'avoir rien dis plus tôt ? Pourquoi t'est tu sentit obligé de subir tout ça toute seule ? Tu pense que je n'y suis pour rien mais on sait très bien que si ... J'aurais dut te protéger, j'aurais du tuer ce salopard quand j'en avais l'occasion. Au lieu de ça, je lui ai laissé l'occasion de te faire du mal et Reaver est mort par sa faute ! », il état en colère, atrocement en colère contre lui même. « Et dire que je lui ait servit un verre à cette ordure ! », cria Aidan, repoussant brutalement tout ce qui se trouvait à sa portée, envoyant balader verre et couvert dans un concert de bruits.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptySam 9 Juin - 15:33

Elle ne se souvenait pas. Ce qu'elle venait de dire s'était évaporé dans de profonde limbe et elle n'en avait aucun souvenir. Elle était choquée, fébrile, hagard et à dix mille lieux de là ou elle était sensé se trouver... D'ailleurs ou était-elle. Elle cherchait à voir et à comprendre sans parvenir à mettre de mot sur ces pensées. Elle voyait un corps se plier en deux devant elle, sans distinguer vraiment ce qu'il faisait. Elle essaya de se frotter les yeux, pour voir net... Comme si une épaisse buée s'était mise devant elle. Les mots ne lui parvenait pas vraiment à ses oreilles. Seulement des murmures, une voix qui avait avalé du coté et recrachait péniblement des syllabes inaudible. Elle ne reconnaissait pas grand chose. Elle ne paniquait pas. Elle était perdu. Quelque chose refusait de faire la connexion. La panique ne pouvait même pas monté en elle. Elle ne se sentait pas en danger. Tout allait bien. Tout est finit. Ses courtes phrases se repassait en boucle dans sa tête. Mais elle ne comprenait pas leur provenance. Elle était saine et sauve. Mais même ça ne faisait aucun sens. Pourquoi ne l'aurait-elle pas été ? Qu'avait-elle fait encore ? Un instant elle regarda sa main. La fixa longuement, et essaya de toucher un objet qui était à sa portée. Elle remarqua les blessures sur ces poignets, leur rougeur extrême. Ca ne lui disait rien. Elle fronça les sourcils et sentit une douleur sourde à la paumettes. Elle leva sa main jusqu'à sa joue et sentie une marque de sang séché. Elle avait faim aussi. Le reste ne lui revenait pas. Elle voyait toujours l'homme s'agiter devant elle, visiblement choqué parce qu'il venait d'entendre. Ce qu'elle avait probablement du dire... Elle ne pouvait pas être apparu ici soudainement, sans rien avoir dit. Il avait l'air d'être abîmé aussi. Peut être que c'était lui là cause de ses blessures... Non elle l'aurait senti si elle était en danger... Instinct de survie il parait.

C'était trop con. Elle le sentait. Elle avait tout il y a quelques secondes... Elle avait touché sa douleur, et maintenant plus rien. Si ce n'est l'incompréhension la plus total. Son cerveau avait beau farfouiller partout, elle ne trouvait aucune raison. « Comment je suis arrivée là ? » se demanda-t-elle sans se rendre compte qu'elle avait parlé à voix haute. Elle essayait de se souvenir de la dernière journée dont elle se rappelait nettement mais c'était flou. Enfin surtout inintéressant. Elle s'était levé. Avait passé la journée à jouer avec le groupe, et était sorti dans un bar glauque le soir. Un bar glauque, jazz, dans le genre de l'époque de la prohibition. Elle avait dansé le tango. Enfin elle croyait. La soirée était particulièrement flou. Et elle n'arrivait pas à finir la journée. Le reste était encore plus flou.

Une odeur lui piqua les narines. Quelqu'un avait du vomir. Elle avait vomit ? Ce qui expliquerait la faim... Quoique non... Elle serait ballonnée. Non ça devait être ça l'homme qui se pliait en deux. Elle se leva pour s'éloigner de la source de l'odeur. Elle ne fit que quelques pas avant de s'effondrer dans le canapé. Ah bah tient... Peut être qu'elle devait dormir. Pour une fois l'idée lui paru logique. De toute façon chercher à comprendre la fatiguait. Et puisqu'elle n'était pas en danger, elle chercherait à comprendre quand elle se réveillerait. Elle s'allongea et se blottit dans les coussins. Elle ne mis pas longtemps à s'endormir. Sa respiration se ralentit, son pouls se calma, ses membres se décontractèrent.

Elle se retrouva soudainement dans une salle similaire à celle dans laquelle elle était. Une pièce qu'elle connaissait bien. C'était le salon d'Aidan. Tout était incroyablement propre, comme si Aidan revenait de vacances après avoir laissé la maison dans un état irréprochable. Pas de longue vacances sinon il y aurait eu de la poussière. « Tu t'es donné à lui ... » La voix d'Aidan percuta son oreille. Elle se retourna mais ne le vit pas. De qui parlait-il de toute façon ? Pourquoi tant de reproche dans la voix ? Elle faisait bien ce qu'elle voulait non ? Elle regarda sa main et n'y trouva pas l'alliance qu'elle était sensé porter. Voilà... Elle faisait clairement ce qu'elle voulait.

Trou noir à nouveau. La poitrine de Billie se soulevait à intervalle régulier.

La pièce réapparu. Billie chercha Aidan. Il devait être là. Elle avait des questions à lui poser. Ils devaient parler de l'enfant qu'il allait avoir avec Charlie. Pourquoi ne lui avait-il pas dit ? Pourquoi avait-elle du l'apprendre par erreur de la bouche de Charlie ? « C'était Birdie, c'est ça ? » Encore une fois ça voix résonna dans la villa. Et ça n'avait réellement aucun sens. Birdie qui quoi ? Birdie était morte... elle pouvait pas lui avoir caché la grossesse de Charlie... Ca n'avait aucun sens de toute façon.

Trou noir.

De nouveau le salon. Billie commençait à s'impatienter. Le jeu n'était pas très drôle. Il faisait drôlement noir dans la pièce quand on éteignait les lumières. Tellement noir qu'elle ne voyait plus rien du tout. Et puis on rallumait et elle retrouvait la pièce trop propre. Et les phrases d'Aidan qui refusait de se montrer. « Aidan tu arrêtes de jouer maintenant. » finit-elle par dire. «C'était Hermes, Billie. » reçu-t-elle comme unique réponse.

Trou noir. Billie commençait légèrement à s'agiter sur le canapé. Son front se crispait et sa respiration se faisait de moins en moins régulière.

Le salon encore. « Aidan c'est plus très drôle maintenant. Et Halloween c'est passé. » finit-elle par dire visiblement énervée et inquiète. «Il serait en vie à l'heure qu'il est. » Billie s'agita dans le salon, cherchant en vain d'ou Aidan pouvait-il jouer avec elle de la sorte. « Je sais pas de quoi tu parles Aidan. Viens là. Arrête ça. » Mais rien ne vient si ce n'est la voix« Il y a eu une explosion, tout est devenu noir »

Et trou noir. Alors qu'elle dormait toujours ses mains avaient commencé à frotter ses cuisses. Sa respiration s'accélérait, et elle ne se rendait pas compte qu'elle parlait dans son sommeil.

Le salon réapparu, mais soudainement Aidan était là. Allongé et blessé au milieu du salon, inconscient. Billie se précipita vers lui, et le secoua fortement. « Aidan ! » cria-t-elle. « Aidan reste avec moi. » Il ouvrit enfin les yeux, et fixa les pupilles inquiètes de sa soeur. Et avec la même voix calme qu'elle avait entendu depuis le début dit « Je suis désolé Billie ... Reaver est mort. »

Trou noir. Billie s'était repliée sur elle même, et pleurait. Sa respiration se bloquait toute seule au fur et à mesure que les larmes déchirait son visage.

Soudainement elle se retrouva dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. Elle chercha à comprendre comment elle était arrivé là, mais rien ne faisait sens. Et soudainement sans aucun bruit Luca apparu devant elle. Le visage torturé et fou. Billie se retourna brutalement et cria.

Trou noir. Elle était tombé du canapé en même temps. Et se réveilla en sursaut, tremblante, et visiblement horrifié. Elle se retrouva dans le salon d'Aidan le visage ravagé par les larmes qu'elle avait versé dans son sommeil, le cerveau retourné par ce rêve étrange qu'elle ne comprenait pas. Ce rêve qui se mélangeait avec les souvenirs qui lui revenait peu à peu... Comme si la chute avait réactivé sa mémoire. Elle était assise comme une conne devant le canapé encore sonnée, les yeux injectés de peur et avait Aidan face à elle qui s'énervait. Etrange... Finalement elle avait dormis quoi ? Quelques minutes à peine ? Le temps ne semblait pas avoir passé. Elle le revoyait dans la même position que la dernière fois. Et avait l'impression qu'il disait toujours la même chose. « Pourquoi ne m'avoir rien dis plus tôt ? Pourquoi t'est tu sentit obligé de subir tout ça toute seule ? Tu pense que je n'y suis pour rien mais on sait très bien que si ... J'aurais du te protéger, j'aurais du tuer ce salopard quand j'en avais l'occasion. Au lieu de ça, je lui ai laissé l'occasion de te faire du mal et Reaver est mort par sa faute ! Et dire que je lui ait servit un verre à cette ordure ! » Elle entendit la vaisselle valser au sol et se recroquevilla sur elle même. Elle essayait de fermer les yeux pour savoir si c'était encore un rêve. Mais le trou noir ne venait pas. Les souvenirs se faisait toujours partiel et pas très clair. Et si elle ne comprenait pas tout ce qui se passait, et qu'elle ne savait plus exactement ce qu'elle avait dit pour mettre Aidan dans cet état elle ne se sentait plus en sécurité. Elle se mit à trembler en ce réfugiant entre le canapé et la table basse. « Arrête Aidan... Tu me fais peur... » Il avait cette rage sourde dans le regard. La même qu'elle avait vu dans le regard de Luca. Elle avait peur de voir soudainement ce joindre à la folie qu'elle avait perçue chez Luca. « S'il te plait calme toi. Tu n'aides personnes... J'voulais pas t'inquiéter... Ce n'est pas à toi de t'occuper de moi... Je suis grande... » Elle avait pas l'air pourtant, recroqueviller contre elle même, affaiblit par tout ce qui venait de lui tomber dessus, terrifié et les yeux encore brillante de larme, elle avait véritablement l'air d'être une gamine. Et si une chose avait bien toujours caractérisé les jumelles Salinger, c'était bien leur capacité à jouer les gamines dans toutes circonstances... Même si Birdie réussissait bien mieux à éviter les responsabilités que Billie. « Tu ne peux pas toujours réparer les conneries de Birdie et moi... » Et là le mot connerie était faible... Mais Luca était clairement la connerie des jumelles Salinger... Si Birdie n'aurait jamais du l'approcher en premier lieu. Billie n'aurait jamais du jouer avec le feu avec lui. Elle était vraiment conne parfois.
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MessageSujet: Re: I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN   I need to tell you something and i need you to not panic. AIDAN EmptyJeu 14 Juin - 10:26

    Le trajet entre l'explosion et l'hôpital avait tout du voyage vers la mort. L'ambulance tanguait, roulant à une vitesse vertigineuse. Aidan entendait les pneus crisé sur le gravier, les sirènes des camions de pompier et des voiture de police. Il entendait, très vaguement, les discussions des médecins, assis près de lui. Tous semblaient choqué par la scène qu'ils avaient eut devant les yeux. Nous étions en 2012, c'était le début de la fin. Tout le monde pensait à des attentats, ce qui semblait le plus logique au vu des circonstances. Aidan lui même était persuadé qu'un taré était venu poser sa bombe, voulant rendre fière sa foutu patrie, voulant emmerder le gouvernement américain. Il les emmerdait tous ces foutus terroristes qui aimait semer angoisse et mort sur leurs passage ! Il haïssait cette vermine qui avait fait exploser la station de métro quelques années plus tôt, qui avait emmener avec lui Savannah, d'une façon ou d'une autre. Il haïssait ce foutu salopard qui avait placé une telle merde sur son chemin, embarquant Reaver dans son sillage. Autour de lui, le temps semblait c'être stoppé. Ces yeux se révulsèrent le temps d'un instant puis sa poitrine montra des signes de fatigue. Sur la monitoring de fortune installé dans l'ambulance, les petits traits pénaient à remonter, comme invariablement bloqué sur la ligne de fin. Alors que l'hôpital ne devait plus être bien loin, Aidan se sentit partir et cela ne lui fit pas peur. Il entendait encore le chaos autour de lui mais celui-çi avait presque un air de fin heureuse. Il n'avait pas envie de se réveiller, d'entendre les médecins lui annoncer la mort qu'il connaisait déjà, il n'avait pas envie de devoir s'expliquer devant Billie. Il voulait juste mourir, là, tout de suite.

    « Comment je suis arrivée là ? » . Billie divaguait, c'était un fait. Elle semblait emporter dans un autre chapitre, dans une histoire radicalement différente. Aidan la fixait, cherchant à comprendre ce qu'elle ressentait. En réalité, il le savait que trop bien. Elle se sentait vide, dépourvue du moindre ressentiment, comme anesthésier. Elle sentait une part d'elle s'envoler, une partie dont elle ne soupçonnait pas l'existence avant que celle-çi, brûlante, se détache d'elle et lui inflige une douleur pire que la mort elle même. Bientôt, elle ressentirait le manque, doux au départ, puis de plus en plus atroce. Une boule se formera dans son estomac, puis sa poitrine, une boule invisible bien sur, qui existe seulement dans son esprit mais qui l’empêche de respirer normalement. Cette sensation l'étouffera, la privera du contrôle de son corps et elle sombrera dans l'inconscience. Cette inconscience sera un repos, au premier abord, mais deviendra vite une prison où les souvenirs se mêlent aux cauchemars, où la réalité se confond avec le subconscient. Cette torpeur pourra durer des mois, voir même des années. Elle deviendra un second souffle, un moment intime de retrouvailles avec la personne perdue. Puis se sera les larmes, celles qui avaient refusés de couler au début. Elles se feront de plus en plus présente, apparaissant toujours quand on ne le veux pas. Cette tristesse sera pire que tout car elle ôtera la dernière part d'humanité en vous. Oui, Aidan ne connaissait que trop bien ce qu'elle ressentait et ce qu'elle ressentirait demain, le sur-lendemain et le reste de sa vie.

    Il avait presque rampé pour rejoindre la cuisine. Tout lui semblait innacéssible à présent. A chaque pas, des images sordides lui sautait aux yeux. Le visage d'Hermes, ravagé par la haine, serrant avec colère le corps frêle de Billie contre lui. Puis le visage de Reaver apparaissait, presque beau comparé au précédent. Son visage souriait puis, la seconde d'après, disparaissait brutalement, entouré d'un tas de cendres ... Hagard, Aidan chercha avidement de quoi se purifier. L'eau n fit que lui brûler la vue mais c'était mieux que rien. Il sentait son corps se plier en deux, comme si une masse c'était effondré sur lui. Dans son dos, il entendit un bruit sourd. Visiblement, Billie venait de sortir de sa transe. Il ne souhaitait pas savoir ce qu'elle avait vu, cela ferait certainement ressortir le peu de liquide que contenait encore son estomac. Alors, il s'énerva. La colère était devenue une arme redoutable. La colère grandissait en lui, bien plus fulgurante que la tristesse et la peine. Aidan avait toujours été comme ça, habité par une colère sourde, par une seconde nature le poussant à se montrer violent pour se protéger lui même d'un trop plein d'émotions. La vaisselle se brisa, rendant l'ambiance plus que tendu. Il appuya ses poings contre le bar, respirant comme un taureau après un effort. « Arrête Aidan... Tu me fais peur... », supplia à t'elle. Elle était à l'autre bout de la pièce, visiblement effrayé par la spectacle qu'il venait de lui donner. Sa voix était plaintif et aussitôt, Aidan ressentit du remord. Il chercha à se calmer mais sa respiration se faisait saccadé. « S'il te plait calme toi. Tu n'aides personnes... J'voulais pas t'inquiéter... Ce n'est pas à toi de t'occuper de moi... Je suis grande... », enchaîna t'elle, sans bouger de son refuge. Fragile. Sans défense. C'est comme ça qu'il la percevait. Il n'était certainement pas objectif vu qu'il l'avait prit sous son aile des années plus tôt et qu'il avait combattu avec elle les pires galères. Aidan contourna le bar et se rapprocha. Il se sentait coupable de son élan de fureur et plus encore, de lui avoir fait peur, elle qui avait vécu un vrai calvère ces derniers jours. « Excuse moi ... Je suis désolé ... », dit-il en se mettant à quatre pattes près d'elle. Il l'attira contre lui, comme un chaton égaré. La présence de Billie la réchauffa même si il sentait la fièvre l'envahir. Assise sur ses genoux, la tête reposé contre son torse, Aidan la serra contre lui, comme l’énième bouée de survie qu'il réclamait. « Tu ne peux pas toujours réparer les conneries de Birdie et moi... », souffla t'elle. Non, il ne pouvait pas. Mais si, il ferait tout pour essayer. La berçant contre lui, il sentit son coeur faire un louper, puis deux. « Je le ferais jusqu'as que tu n'aille plus besoin de mon aide. Et ce n'est pas pour tout de suite. On va se serrer les coudes Billie, on y arrivera, je te le promet. », dit-il d'une voix presque inaudible. Il la repoussa gentiment et s'allongea à même le sol. « Maintenant, appel une ambulance s'il te plait ... », demanda t'il en voulant la rassurer malgré l'atrocité de la situation.

    ***

    L'ambulance arriva 10 minutes plus tard. Les secouristes déboulèrent dans la main, rendant la pièce pleine de bruit elle qui était si silencieuse. La main de Billie n'avait pas lâché celle d'Aidan et même dans sa torpeur, il sentait encore ses doigts serrer les siens. Elle répondait à leurs questions, tout en ne le lâchant pas du regard. Aidan sentit quelque chose le pincer au niveau du coeur et il comprit vite que c'était de la morphine. Ensuite, il fut soulever de terre et poser sur un matelas inconfortable qu'il reconnut aussitôt comme un brancard. Il entendit les aboiement plaintif de son chien, visiblement paniqué à l'idée que son maître parte à nouveau. Il tourna son regard vers Billie, présente à côté de lui. Pardonne-moi, voulu t'il dire, mais la faiblesse l'empécha d'ouvrir la bouche. Pourtant, il crut lire dans son regard une réponse. Elle semblait avoir compris le message et cela le rassura. Il entendit l'un des médecins lui demander si elle allait bien, elle. Aidan n'entendait plus rien, il se sentait partir, mais cette fois-çi, il savait qu'il ne risquait plus rien. Il avait une mission à accomplir.
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