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 (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.

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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 21 Nov - 16:03




un besoin de réponses
18h45. Encore un peu dans les vapes, le bus venait de s’arrêter non loin de la boutique où je travaillais en compagnie de mon patron. Cet homme qui m’avait fait louper un battement lorsque nos yeux se sont croisés pour la première fois, cet homme qui m’avait fait rencontrer sa fille par hasard, cet homme qui me brusque et qui me rappelle mon passé douloureux, cet homme qui embrasse tellement bien que ce n’est comparable avec personne, cet homme … avec qui je me suis réveillé ce matin sans comprendre ce qu’il faisait là. Mais j’avais adoré le voir aussi tôt. Son sourire. Son corps. Ses yeux. Ses lèvres. Je ne pensais même plus au fait que j’étais hétéro. Ça n’avait plus d’importance. J’avais dormi jusqu’à quatorze heures. Me réveiller n’avait pas été très sympa, mais je n’avais pas le choix. Avec des cachets et de l’eau, tout allait un peu mieux, mais ce n’était pas encore la grande forme. Ma surprise fit de voir des bouteilles de vin jetées et une seringue à la poubelle. Le pire fut en fouillant dans mes tiroirs – un instinct de vérifier que rien de grave ne manquait : plus aucune drogue. Alors là, je ne compris pas du tout et je voulais avoir une explication avec lui. Rien de grave, mais je voulais d’abord savoir ce qu’il s’était passé hier, ensuite pourquoi je n’avais plus de drogue et enfin … j’avais foutrement envie de le sentir contre moi, de l’embrasser et de sourire rien que pour lui.

Quelques mètres et je me trouvais devant la boutique encore illuminé. Faisant le code pour rentrer – parce que c’était fermé et qu’il devait être entrain de tout ranger – je me hâtais de rentrer bien au chaud. Ce n’était pas aussi bien qu’être sous la couette avec lui, mais j’allais devoir m’en contenter. Me frottant les mains, j’essayais qu’elles reprennent vie et mon regard balaya la salle. Personne. Bizarre. Regardant ma montre, je remarquais qu’il restait à peine cinq minutes. Il devait être dans l’arrière boutique. Discrètement, je me dirigeais vers son bureau. La porte était ouverte et j’y entrais. Il se trouvait assis, face à moi, dans son fauteuil ultra confortable entrain d’écrire un papier. Dieu qu’il est beau. Me raclant la gorge, je lui fis signe de ma présence. Ses magnifiques yeux émeraude se levèrent vers moi, déclenchant un frisson intense dans toutes les parcelles de mon corps.

« Bonsoir William » soufflais-je doucement en m’approchant.
A la hauteur de son bureau, je le contournais et décidais de faire passer ma troisième chose à faire sur ma liste en premier. Me penchant doucement, je posais mes lèvres sur les siennes. J’espérais qu’il n’avait pas changé d’avis pendant la journée, sinon je devais avoir l’air du pire idiot au monde. Un petit baiser chaste et je me redressais en souriant. Prenant une chaise, je m’asseyais de l’autre côté de son bureau. Après un échange comme celui-là, je me sentais totalement réveillé, grâce à lui.

« Je voudrais parler dès que tu as fini de faire ton travail »
Si déjà je lui avais accaparé sa nuit, je ne voulais pas l’embêter alors qu’il finissait de faire son travail. Et je ferais court aussi, car je savais que sa fille devait l’attendre chez lui et je ne voulais pas prendre tout son travail au détriment de sa vie. Pourtant, il fallait que je lui pose pas mal de questions et la liste se rallongeait de plus en plus dans ma tête. Mon regard ne le quittait plus. Il fallait que tout soit dit au plus vite, sinon je garderais tout pour moi et je me brusquerais à nouveau et tout recommencerait comme hier. Une journée affreuse et une soirée oubliée. Je savais plus ou moins ce qu’il s’est passé : j’avais bu et je me suis drogué, mais le reste est un absolu trou noir. Rien de très bon pour moi, mais avec la disparition de toute ma drogue, je doutais qu’il y avait quelque chose là-dessous et il fallait qu’il me raconte tout. En détail. Sans omettre le moindre détail. Enfin …


Dernière édition par K. Eliot Thompson le Mar 4 Fév - 20:38, édité 1 fois
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William D. Welton
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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 21 Nov - 20:31

Another day

Toute la journée je m'étais attendu à un quelconque message de la part d'Eliot afin d'avoir des nouvelles, mais il avait sans doute dû dormir toute la journée et cela ne m'étonnait même pas. L'idée d'un Eliot à moitié endormi m'avait donné le sourire pour toute la journée et rien ni personne ne pouvait me l'enlever. Même pas fatigue et la charge de travail. Quoi que, j'avais trouvé la journée plutôt calme. Le temps grisâtre devait y être pour quelque chose, mais faut dire que j'avais énormément apprécié ce calme présent dans le magasin, écoutant d'une oreille les potins des filles, car oui je trouvais cela amusant. Je n'étais pas un patron sévère et je leur autorisais de parler de tout et de rien. Elles n'avaient pas à être gênées de ma présence. Je voulais paraître comme le bon camarade avec qui tu pouvais rigoler et même te confier si l'envie t'y prenais. Gentil. Voilà comment je voulais être perçu.

Le temps était passé à une allure tout à fait banale. Ni trop vite, ni trop doucement et je ne fus pas surpris de voir la nuit tomber à dix-huit heures. Plus un chat. Nous n'étions plus que trois à l'intérieur du magasin et tandis que les vendeuses s'occupaient à regarder un magasine people -chose tolérable puisque le travail avait été convenablement fait- je m'étais réfugié dans mon bureau, le nez au-dessus d'une feuille de papier. À croire que je trouvais toujours de quoi m'occuper. Mon dixième café posé à côté de moi, avait fini par rejoindre les neufs autres dans la poubelle pour carton avant que je ne dise au revoir aux derniers employés qui venaient de quitter la boutique.

Je me sentais fort seul, mais mon dieu, qu'est-ce que j'aimais ce calme. Je l'aurais bien savouré encore un petit peu, mais la voix d'Eliot était plus parfaite que le silence. Mon dieu, j'étais rassuré de le voir en bonne santé -même si je n'aimerais pas être sa place, les migraines très peu pour moi- Un salut des plus savoureux en sentant ses lèvres sur les miennes. « T'aurais dû rester chez toi te reposer » Non pas que je le chassais, mais je préférais le savoir chez lui afin d'être sûr qu'il se repose. J'avais eu le droit à des milliers de questions de la part des vendeuses lorsqu'elles ne l'avaient pas vu arriver ce matin et moi qui pensais que j'en avais fini, c'était loin d'être le cas. Ma curiosité me poussa à arrêter ce que jetais en train de faire et à pousser le morceau de papier à côté de moi prétendant avoir fini ma tâche. « Je suis tout ouïe » L'un en face de l'autre, je croisais mes bras sur mon bureau, me rapprochant par la même occasion.

Je me demandais bien ce qu'il avait me dire. Des reproches ? Avais-je mal agi ? Fais quelque chose de mal ? Et voilà que je pars encore au quart de tour avec moi-même en m'imaginant les pires scénarios du monde, mais c'était plus fort que moi. S'il avait quelque chose à me dire et qu'il s'était déplacé rien que pour ça, c'était bien que quelque chose n'allait pas. Je n'irais jusqu'à penser qu'il m'en voulait, car autrement dit il ne m'aurait jamais embrassé en arrivant, mais ce n'était rien d'essentiel, il se serait contenté de m'envoyer un message comme je lui avais conseillé de faire. Je triturais légèrement mes doigts ce qui m'aidait à évacuer le stresse qui montait, causé par cette attente.

Fiche bye Ethna
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyVen 22 Nov - 15:52




un besoin de réponses
Être proche de lui, c’était vraiment tout ce à quoi je pensais depuis que je m’étais réveillé cette après-midi. Même la tête dans le chaos total, j’avais quelques ombres de bonnes pensées. Voilà pourquoi je me trouvais là. Bien entendu, j’avais enregistré son numéro dans mon portable – histoire de ne jamais le perdre – mais je ne voulais pas d’un message ou d’un appel. J’avais besoin de le voir face-à-face et d’entendre sa belle voix. Il me dit d’ailleurs que j’aurai du rester chez moi pour me reposer. Souriant, amusé à ses mots, je haussais les épaules. De toute manière, je devais être irrécupérable. Ne pas toujours écouter les gens était parfois un gros problème. Je n’allais pas lui dire que je regrettais d’avoir quitté mon petit lit douillet pour mourir de froid dehors pour essayer de tenir une discussion cohérente avec lui. Parce que ça aurait été un mensonge. Partir de mon lit n’avait pas été simple mais j’avais eu besoin de bouger. Dehors, il faisait très froid mais je savais que j’aurai chaud une fois dans le magasin – et près de lui. Et j’arrivais à aligner plusieurs mots sans avoir mal à la tête – merci les cachets.

« Je sais, mais je voulais venir te voir »
Mettant son travail de côté, je ne pouvais que sourire. Apparemment, son travail pouvait attendre. C’était très gentil, même si j’espérais ne pas le faire crouler sous le travail, à force de l’accaparer. Bon, c’était le moment de tout lui demander. Rassemblant correctement toutes mes questions, je pris une longue inspiration avant de commencer.

« Raconte moi ce qu’il s’est passé hier soir. Je sais que j’ai bu et que j’ai pris … de la drogue, mais le reste, je n’ai aucun souvenir … »
C’était la première chose. Après – et même s’il se répèterait – il me fallait absolument certaines réponses à certaines questions. Parce qu’il ne voudrait peut-être pas me le dire directement et qu’il fallait absolument que je sache. Ce qu’il y a de mieux qu’un appel ou un message, c’est le fait que je pouvais voir s’il me mentait ou s’il cherchait à me cacher quelque chose.

« 1. C’est toi qui a jeté ma drogue ? Si oui, pourquoi ? 2. Est-ce que je t’ai dit des choses … que je n’aurais pas du ? 3. Est-ce que l’on s’est embrassé beaucoup ? 4. Est-ce que l’on a couché ensemble ? 4. Est-ce que je t’ai parlé de mon passé ? 5. Est-ce que j’ai fait quelque chose de grave hier soir – dehors de ce que j’ai pris ? 6. Est-ce toi qui m’as changé de boxer ? 7. Est-ce que je suis viré ? Et 8. Combien est-ce que je te dois pour que tu ais fait garder ta fille ? »
Ce n’était qu’une fois les idées claires que je me doutais qu’il avait passé la nuit avec moi et donc qu’il n’était pas avec sa fille. Le sachant être un père responsable et très soucieux de sa fille, je savais qu’il avait du la faire garder. Et ça, je m’en sentais affreusement coupable. Vraiment.

« J’insiste pour te rembourser et je tenais aussi à te présenter mes excuses pour tout ça … »
Malgré le fait que je ne me souvenais de rien, j’avais vu assez de film où une personne s’occupait d’une autre bourré ou shooté pour savoir que ça ne devait pas être une partie de plaisir. Alors même si rien ne me revenait, je voulais présenter mes excuses et dire que j’étais vraiment désolé. Ce n’était pas grand-chose comparé au cauchemar que j’avais du lui faire vivre, mais je ne savais pas quoi faire d’autres … Quoique.

« Et même si j’ai merdé hier – et je ne te demande pas d’accepter tout de suite – je voudrais vraiment t’inviter à dîner et que tout se passe comme ça aurait du se passer, cette fois-ci … »
Aussi, je me doutais qu’il était venu parce que lui pensait que tout serait normal. Sauf que moi, j’avais été la pire merde et que j’avais tout foutu en l’air. Oui, je me sentais vraiment mal face à lui. Mais je comptais me rattraper et si nous étions à nouveau proches – s’embrasser, etc. – c’était que tout redevenait un peu comme avant que je ne me braque comme un idiot. En y pensant, je ne savais pas si certaines de ses réponses n’allaient pas me … Non. Je ne voulais pas. Il fallait que je calme tout cela. Peut-être qu’il faudrait que je trouve une personne à parler. Un psy. C’est tellement énervant de penser à ça. Je ne pense pas réussir à me confier à un inconnu. Je ne supporterais pas qu’il rentre dans ma tête, qu’il analyse tout et qu’il me dise quoi faire. Non, vraiment pas. Peut-être que William … Cette pensée me fit quelque chose de bizarre. Une sensation de « déjà vu » ou déjà vécu. Bizarre. J’y réfléchirais plus tard, après tout.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyVen 22 Nov - 16:36

Another day

J'esquivais un petit sourire en sachant le besoin qu'il avait eu à vouloir me voir. Ça pouvait faire plaisir à n'importe qui. À présent que ça c'était dit, je m'apprêtais à recevoir tout un tas de questions et c'est pourquoi avant d'entamer ma longue narration sur ce qui s'était passé hier soir, j'avais attendu qu'il finisse de poser tout ce qu'il avait dans sa tête et à ce moment précis, je ne voulais absolument pas être dans sa tête, car purée il s'en posait des questions ! Certains me faisaient sourire tandis que d'autres me faisaient reprendre de mon sérieux. Allais-je réussir à retenir tout ça ? Je faisais confiance à ma mémoire et en même temps si je relatais tous les évènements de la veille, je finirais bien par répondre à toutes ses interrogations. « t'as failli mourir » Voilà comment résumer la situation, mais je tenais quand même à lui donner davantage de précisions. Je faisais un peu le vide dans ma tête avant de prendre une grande inspiration pour pouvoir tout lui raconter. Comme je l'avais imaginé, il ne s'était souvenu de rien.

« Je suis venu chez toi hier soir pour le...fameux dîner donc, même si c'était tendu entre nous, je pensais que ça tenait toujours puisque tu n'avais pas annulé » Oui, chez moi ça semblait tellement logique d'annuler ou du moins de le préciser par mille-et-une manières afin de prévenir la personne concernée, mais je n'avais pas été déçue qu'il ne le fasse pas. Rappelons-le que j'avais pu au moins lui sauver la vie et m'être utile. « Alors, oui j'ai jeté toute ta drogue. Du moins celle que j'ai pu trouver et tu n'y avais vu aucune objection hier. Après le pourquoi, ça semble logique que je le fasse » C'était tellement stupide de demander la raison pour laquelle je l'avais fait. Je n'allais pas le laisser se détruire la santé surtout après ce que je venais de vivre. Non, il avait eu sa dose pour au moins les trois années à venir. « Des choses que tu n'aurais pas dû ? Heu..non, t'arrivais à peine à aligner deux mots au début » C'est vrai qu'il aurait pu m'insulter ou autre, mais il avait été très calme et très correct envers moi. Ce qui m'avait fait plaisir d'ailleurs. Je n'avais pu m'empêcher de sourire en entendant la troisième et quatrième question. Était-ce vraiment important ? Sûrement pour lui. « Oui on s'est beaucoup embrassé, j'ai supposé que ça pouvait te calmer, mais non on n'a pas couché ensemble » ça m'avait mis assez mal à l'aise comme question, mais heureusement que nous n'avions pas couché ensemble. De toute façon je n'aurais jamais accepté. Surtout pas s'il était complètement défoncé. « Tu m'as dit depuis combien de temps tu buvais, tu te droguais et j'en passe... » A ce moment-là, j'avais énormément peur qu'il se braque à nouveau, car je savais ô combien c'était ce sujet-là qui installer un froid glacial entre nous, mais cela ne m'avait pas empêché de reprendre. J'avais pris mon courage à demain pour poursuivre. « Et tu m'as dit m'en dire plus un jour...Lorsque tu seras prêt.. » Je marquais une courte pause -histoire de reprendre mon souffle et mes esprits surtout- « Je pense que te foutre en l'air est déjà assez grave comme ça... » J'avais peut-être été trop direct et je m'en voulais de l'avoir été. C'est pour quoi j'avais baissé les yeux, ayant honte de moi, je ne préférais plus le regarder. « Et non je ne t'ai pas changé de boxer » J'esquivais un petit sourire, amusé par la question. J'avais fini par reposer mon regard vers lui pour répondre à cette question essentielle, car oui après une telle infraction il aurait pu l'être.. « ça ne s'est pas produit sur ton lieu de travail et ça n'a pas entravé sur ton boulot, je ne vois pas pourquoi je le ferais » Ce n'était pas marqué dans le code du travail qu'il lui était interdit de faire ce que bon lui semblait chez lui -même si légalement ce qu'il avait fait était illégal- tant qu'il ne venait pas shooté au travail je n'avais pas le droit d'agir et de toute façon, je n'avais aucune envie de le virer. « Et tu ne me dois rien » C'était ma fille, c'était à moi de payer et le prix d'une nounou n'allait pas me tomber sur le pied. Pourtant, il insistait.

Ses excuses me faisait plaisir, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il m'invite à nouveau. « Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui t'ai poussé à agir comme ça, alors ne te blâme pas. » Après tout, je n'aurais jamais dû entamer certains sujets de conversations à éviter. « Bien..je verrais.. » Ce n'était ni un oui, ni un non, mais il m'était déjà très difficile de laisser ma fille pour une journée, alors pour un soir. J'avais dû faire un effort incroyable pour la laisser lui promettant en plus de revenir -chose que je n'avais pas fait- alors ça n'allait pas être tout de suite que j'allais renouveler l'expérience et il fallait qu'il le comprenne. C'est sûr que j'avais connu des dîners bien meilleurs que celui-ci, mais ce n'était pas le pire non plus. Oui, au moment même où j'étais avec lui, il avait été bien meilleurs que certains.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyVen 22 Nov - 18:27




un besoin de réponses
« T’as failli mourir » La surprise fut totale. Mon cœur rata un battement et demi, mon corps se tendit et mes yeux s’écarquillèrent plus que jamais. J’aurai pu lui demander s’il rigolait, mais je doute qu’il puisse me dire cela sur le ton de la plaisanterie. Je tombais de bien haut et la chute n’avait rien de très beau à voir. Dans ma tête, le mot « impossible » n’arrivait même plus à trouver sa place. Avais-je merdé à ce point ? Apparemment, c’était le cas. Silencieux, je n’avais même pas de mots pour répondre à cela. Etais-ce seulement indispensable d’y répondre ? Non, vraiment pas. Alors je préférais me taire et écouter la suite, ce serait sûrement plus intelligent que tout ce que j’avais du faire la veille. L’angoisse me tordait le ventre et un instant, j’avais pensé à m’enfuir. Mais j’aurais encore l’air d’un lâche et il fallait bien que j’assume toutes les bêtises que j’avais du faire la veille en sa compagnie. Ses trois premiers mots résonnaient encore dans ma tête. Je n’avais jamais été aussi loin. Jusqu’à maintenant, je me réveillais avec une sale gueule, parfois après avoir tout saccagé ou tout rendu dans les toilettes. Des hallucinations faisaient passer le temps et tout redevenait normal jusqu’à la prochaine crise. Depuis mon arrivé ici, toutes mes crises étaient survenues après une question de sa part. Non, je ne disais pas que c’était de sa faute … Ce n’était pas le cas. C’était simplement moi qui réagissais bien trop mal.

Annuler. J’aurais du le faire, mais je pensais qu’après la journée froide d’hier, il était clair pour lui qu’il n’y aurait pas de dîner. Je me sentais bien trop dévaster pour faire quoique ce soit à manger lorsque j’étais rentré chez moi alors j’avais bu. Bu pour oublier notre rencontre. Bu pour rayer de mon esprit notre complicité. Bu pour chasser de mes pensées cet homme qui me plait tant. Bu pour tirer un trait sur nos baisers qui me réchauffaient un cœur dont je doutais l’existence autre que pour me maintenir en vie. Au final, ça n’aurait servi à rien de toute manière. Pourquoi ? Parce qu’il ne quittait pas mes pensées et ça n’avait pas l’air d’être une simple passade. Autant m’y habituer et ne pas refouler tout cela. Il m’avoua que c’était lui qui avait balancé toute la drogue et que je ne lui avais pas dit de ne pas le faire. Mon subconscient serait-il devenu allier avec ma conscience ? Ce serait vraiment un miracle, tiens !

« Désolé de ne pas avoir annulé, mais je ne pensais pas que tu viendrais vu la journée de hier … Pour ce qui est de la drogue, tu t’es débarrassé de tout ce que j’avais et … je t’en remercie … »
D’un sens, je ne savais pas si je n’allais pas replonger tôt ou tard, mais dans un autre sens, j’avais l’impression de lui avoir dit que je ne le ferais plus. Sauf que je ne savais plus pourquoi ou s’il y avait un compromis. Peut-être ne vaut-il mieux pas lui demander. Il me le dirait bien un jour. Sa future réponse me fit sourire un peu bêtement. Oui, j’arrivais à me foutre de ma propre gueule. Je devais avoir l’air d’un enfant qui n’arrive pas à parler. Pathétique, me rappela ma conscience. Savoir par la suite que l’on s’est embrassé sans qu’il y ait de plus me rassurait. Si ça devait arriver un jour – ce dont je doutais avec mon orientation et même si je me sentais bien avec lui – je voudrais être pleinement conscient de la situation. Souriant simplement, je ne voulais pas trop répondre à ça. Un « j’aime t’embrasser » ne me semblait pas indispensable. Il devait le savoir, sinon nous ne continuerions pas à le faire. Pour ce qui est de coucher ensemble … Ce sujet ne me disait rien.

Le prochain ne fut pas plus rose et plus abordable pour moi. Ses prochaines phrases me surprirent. Apparemment, j’étais de nature loquace lorsque je me droguais. Je lui avais dit depuis combien de temps je buvais et je me droguais. Cette déclaration me brisa. Mon souffle se coupa et intérieurement, c’était la panique totale. Pourtant, je restais sur mon fauteuil, mon corps m’interdisant de faire la mauviette en m’enfuyant comme les autres fois. Ensuite, il m’annonçait que je lui avais dit que je lui en parlerais un jour. Wow. J’avais dit ça … Il n’avait pas l’air de ne pas vouloir alors peut-être qu’un jour … Je ne savais pas vraiment. « Se foutre en l’air », c’était vraiment ce que j’avais fait et je n’en étais pas très fier. Ma gorge se nouait et je ne pouvais rien dire. Les yeux baissés comme lui, je me sentais horriblement mal. Heureusement, ses prochaines paroles me firent sourire alors que je levais les yeux vers lui. Je n’oubliais pas le reste, mais il valait mieux aller sur un terrain moins dangereux.

« Me voilà heureux d’avoir réussi à faire un truc intelligent même dans un état second »
Autant le prendre avec un peu d’humour. J’attendais ensuite à ce qu’il me dise s’il me renvoyait ou non. Après tout, après mon humeur de merde hier, ma connerie de cette nuit et mon absence du jour d’aujourd’hui, il aurait de bonne raison de me renvoyer. Voilà qu’il me surprit. Il estimait qu’il n’y avait aucune raison de me renvoyer. Sérieusement ? J’avais bien du mal à y croire. Je ne savais même pas quoi dire. Refermant ma bouche qui avait du s’ouvrir un peu, je restais encore assez con par ce qu’il venait de me dire. Et il continuait à me surprendre en me disant que je ne lui devais rien. Il n’allait même pas s’en prendre à moi ? Il me choquait de plus en plus. Pour finir en « beauté », il me disait que ma réaction et mon agissement étaient de sa faute. Ah non, là, il allait trop loin. Je n’entendis même pas vraiment qu’il verrait pour un autre repas, trop abasourdi par le reste.

« Je ne suis pas venu au travail aujourd’hui. Sans prévenir, sans avoir d’excuse valable. Ensuite, j’ai gâché la soirée et je t’ai accaparé toute la nuit alors que tu aurais sûrement préféré être chez toi avec ta fille » soupirais-je doucement. « Et là, je t’arrête tout de suite. C’est ma faute si je réagis comme ça à chaque fois et tes questions, tu as le droit de les poser. Liberté d’expression, hein. Je t’interdis de croire que c’est de ta faute »
Le fait que je me braquais autant que je me droguais, ce n’était en rien sa faute et je ne pouvais pas accepter qu’il le pense. Hors de question. Tout restait de ma faute et il fallait qu’il se le mette en tête. Je n’accepterais pas qu’il prenne sur lui mes conneries. Vraiment pas non. Souriant un peu, je me rapprochais de son bureau et glissais ma main sur son bureau, la posant sur l’une de ses siennes. J’en avais besoin et envie. Il me fallait un contact et juste voir son regard ne me suffisait pas. Je ne pouvais pas m’interdire d’être proche lui. Même si tous mes doutes me revenaient et des questions que je ne lui poserais pas – encore – je n’avais pas envie d’y penser tout de suite. Simplement profiter des quelques minutes que nous avons ensemble avant de le laisser repartir chez lui. D’ailleurs … J’aimerais bien savoir où il habite. Curieux ? Oui. Il savait où j’habitais, il avait même vu tout mon appartement alors je me sentais très curieux. Mais je ne lui demanderais jamais d’y aller, sauf s’il me le propose, bien sûr. (a)
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▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyVen 22 Nov - 22:20

Another day

J'étais rassuré de savoir qu'il n'avait aucune autre drogue cachée dans son appartement. Ce qui voulait dire qu'il n'avait plus rien, même si rien ne m'assurait qu'il n'allait pas en recommander, recommencer, mais je voulais au moins être sûr qu'il n'allait pas essayer de se tuer une nouvelle fois -même si ce ne devait pas être volontaire et je l'espérais du plus profond de mon coeur- « Tu m'as promis d'arrêter ou du moins d'essayer » Je voulais lui rappeler la promesse qu'il m'avait faite au cas où il ne s'en souviendrait pas -ce dont j'étais pratiquement sûr- Enfin, ça ne restait qu'une promesse de lui à moi et je n'étais rien pour lui, je ne voyais pas ce qui pouvait le forcer à la respecter. Certes notre relation pouvait être plus ou moins ambiguë -ne sachant pas trop qui nous étions l'un pour l'autre- mais je n'en restais pas moins un inconnu qui ne le connaissait pratiquement pas et il me connaissait encore moins puisque j'avais eu l'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui hier soir -chose qu'il n'aurait peut-être pas aimé divulguer- et j'espérais pouvoir en apprendre plus. Peut-être dans un futur lointain qui sait.

Nous ne nous étions pas attardé sur le sujet de la famille. Ma curiosité voulait en savoir plus, mais ma raison me poussait à me taire. Ce que je savais faire par excellence. Alors, mon rire se mêlait au sien, car il n'avait pas tout à fait tord. « J'étais rassuré que tu puisse le faire seul » Autant le rassuré là-dessus, je n'avais pas tenté de profiter de la situation et je n'avais même pas pensé à le faire. Ce n'était tout simplement pas mon genre et c'était de loin ce genre de pensées qui me venaient en tête lorsque je voyais quelqu'un totalement défoncé et à moitié nu. Non, je n'étais pas bizarre, ça devait être normal de penser de la sorte et d'agir de cette façon, mais les gens n'ont plus aucune valeur et aucun respect pour eux-mêmes. C'était bien triste à dire.

Une chose dont je ne m'étais pas attendu, le fait qu'il m'interdise de me culpabiliser. C'était étrange et je n'avais pas l'habitude. Sa réaction m'avait déstabilisée. « Oui mais je devrais faire attention à ce que je dis. C'est ta vie privée, je ne devrais pas te poser de questions. Si tu n'en parle pas c'est qu'il y a des raisons » En résumé, j'étais trop curieux et il vaudrait mieux que je me la ferme des fois. Ses mains sur les miennes me rassuraient et j'arrêtais immédiatement de me triturer les doigts à son contact. « Et puis déjà c'est la patron qui t'as ordonné de ne pas venir travailler aujourd'hui donc t'as rien à dire, après ça arrive à tout le monde d'oublier, ce n'est pas la mort et pour finir, si je ne m'étais jamais pointé je n'aurais peut-être jamais eu la chance de te revoir un jour » Alors, oui il avait flanché, mais je ne regrettais pas du tout d'être venu toquer ce soir-là, à sa porte. « Arrête de t'en vouloir Eliot d'accord ? » Je caressais doucement ses doigts avec les miens, car sa présence me rassurait. « Eliot, je peux te poser une question ? » Maintenant il valait mieux que je demande avant, même si ça n'avait rien avoir avec son passé, présent ou encore futur. D'ailleurs j'avais dû prendre mon courage à deux mains -je regrettais presque de ne pas en avoir plus- pour pouvoir poser cette première question qui précédait ma seconde.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptySam 23 Nov - 20:36




un besoin de réponses
Apparemment, mon intuition d’une promesse était belle et bien fondée. Arrêter de faire des conneries. Bien sûr, ce n’était pas la première fois que j’y pensais et que j’avais envie de réellement le faire et m’y tenir. Sauf que c’était la première fois que j’en parlais à quelqu’un et que je lui promettais – enfin, je lui avais dit que j’essayerai – de ne plus le faire. Je restais surpris qu’il me le dise aussi franchement. Que voulait-il ? Que je lui dise à nouveau ? Je ne m’en sentais même pas capable. Une promesse n’a pas besoin d’être dite une seconde fois. Il fallait quand même que je l’applique et pour cela, il allait me falloir beaucoup de remise en question et que je ne me braque plus constamment, que ce soit pour une question qu’il me pose ou pour une situation qui me rappelle mon passé. Après tout, il n’y pouvait rien à tout cela et je n’avais pas à réagir dans une si grande échelle.

« D’accord »
C’était tout ce que j’avais réussi à dire. C’était un simple mot pour lui dire que j’avais entendu ce qu’il venait de me dire et que j’acceptais d’essayer. Ne me souvenant plus de ma promesse, je voulais juste lui faire part que ce que j’avais dit était sincère et que je voulais vraiment tenter de me passer de drogue. Pour lui, bien sûr. Pour qui d’autre ? Pour moi, peut-être, mais je n’en voyais pas l’intérêt. Oui, j’admettais m’être attaché à lui et s’il n’était plus là … Secouant discrètement la tête, je refusais que tout me revienne en tête alors que je lui avais fait une promesse.

Le soulagement me remplit lorsque je sus que nous n’avions ni couché ensemble, ni qu’il avait profité pour me reluquer. Certes, je le regardais plus que de raison en temps normal, mais il était habillé. Lui demander comment je m’étais retrouvé en boxer n’avait pas d’importance. Je doutais très honnêtement que ce soit un voyeur et qu’il profite d’une situation comme laquelle où je m’étais trouvé. Bref, passons. Il cherchait vraiment à prendre la responsabilité pour lui et je n’aimais pas ça du tout.

« Oublions. De toute façon, je t’ai dit qu’un jour je t’en parlerais et d’ici là, même si tu me poses des questions parlant de ça, j’essayerai de ne pas me braquer » souriais-je un peu. « Toi, tu seras moins curieux et moi, moins impulsif, ça te va ? »
Caresser ses mains me plaisait énormément et apparemment, c’était partagé. Mon sourire se perdait petit à petit, malgré ses paroles. Je n’avais pas perdu mon travail et son ton autoritaire m’avait fait … bizarre. Un truc bien étrange, mais je ne saurais dire quoi. Oublier, il me pardonnait, mais je n’arrivais toujours à me dire que ce n’était pas « la mort », justement. La fin me serrait le cœur et j’arrêtais toutes caresses sur ses mains. S’il n’avait pas été là, je serais sûrement mort à l’heure qu’il est. Le destin fait bien les choses, parfois. Me dire que j’avais failli tout foutre en l’air – et me foutre en l’air par la même occasion – me rendait mal.

« J’essaye » murmurais-je en baissant les yeux.
Ne pas m’en vouloir était vraiment compliqué. J’avais fait une grosse merde et j’avais peur que ça puisse revenir sur le tapis ou x ou y raisons et que quelque chose se brise entre nous à cause de ça. Alors ça me faisait me sentir assez moyen. Mon cœur s’accélérait davantage à sa question. La panique m’envahissait mais je refusais de fuir. Je voulais changer alors bon, c’était un très bon exercice pour débuter. Soufflant doucement, je serrais doucement sa main dans la mienne, voulant lui faire comprendre que je n’allais pas me sauver et qu’il fallait aussi qu’il me tienne la mienne pour être sûr que je ne prendrais pas mes jambes à mon coup lorsqu’il me posera cette fameuse question.

« Bien sûr William, je t’écoute »
Mes battements s’emballait à un rythme effréné et j’espérais qu’il mette bientôt fin à mon calvaire de ce suspens, cette angoisse. Je ne voyais absolument pas ce qu’il voulait me demander. A propos de hier ? De nous ? D’autre chose ? Peut-être, mais quoi ? La peur m’envahissait complètement et je priais pour ne pas lui broyer la main. Surtout que dans les yeux, il devait y avoir un paquet d’angoisse et qu’il allait peut-être hésiter ou se rétracter pour sa question. Sauf que j’essayais de lui faire comprendre qu’il devait vraiment se lancer sinon l’attende de cette question allait me rendre dingue. Zen, zen, zen …
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyDim 24 Nov - 4:19

Another day

Sa réponse avait pour but de me rassurer. Du moins, c'était ce que j'en avais déduis et cela avait plus ou moins fonctionné. Je m'étais calmé, mon coeur avait repris un battement régulier et il faut dire que le contact de ses doigts aux miens y était pour pas mal. Je refusais qu'il mette un terme à cette sensation, car elle me procurait tellement de courage. J'avais réussi à lui dire ce que je pensais, mais aussi à oser lui demander si je pouvais lui poser une énième question quitte à ce qu'il s'en aille par la suite. Mon coeur n'était pas resté calme bien longtemps en fin de compte. Il avait beau me serrer les mains autant qu'il le pouvait, je pouvais sentir qu'il était autant effrayé que et ça ne m'aidait en rien à évacuer tout mon stresse. C'est la raison pour laquelle je me concentrais tout d'abord sur ses dernières paroles. Je devais être moins curieux, beaucoup moins curieux, mais cette question semblait tellement essentielle à mes yeux que je ne pouvais pas faire autrement que la lui poser. « Je te promets de l'être moins... » Du moins après celle-ci -espérant de tout mon petit coeur fragile qu'il ne se braque pas pour la centième fois-

« Pourquoi tu me défends ? » J'entendais par là que j'étais conscient d'avoir des torts, mais qu'il n'avait pas l'air que je mette la faute sur moi, alors que si, c'était de ma faute ! « Je veux dire par là que j'avais l'impression que tu me surestime et...en fait je ne vois pas pourquoi je t'intéresse » Je savais que mes questions étaient directes -peut-être trop directe- et qu'il allait partir sans même me donner une seule explication, mais je n'arrivais toujours pas me mettre dans mon putain de crâne qu'il était possible qu'une personne -une fois de ma vie- puisse me juger à ma juste valeur -si j'en avais une-, m'apprécier pour ce que j'étais et ne pas jouer de moi. Je m'apprêtais à lui demander d'oublier mes questions idiotes pour être sûr qu'il ne me file pas au bout des doigts, mais je refermais tout aussitôt la bouche. Si ce n'était pas aujourd'hui, se serait une autre chose et j'avais absolument ce besoin de savoir pourquoi un mec aussi parfait qu'Eliot -même s'il avait ses quelques mignons petits défauts très appréciables- pouvait avoir envie de se rapprocher d'un mec comme moi, on ne peut plus banal et qui en plus de ça, à tendance à ne ramasser que de la merde sur son passage.

Le temps entre ma question et sa réponse me semblait être une éternité ! Je m'étais d'ailleurs vite rendu compte qu'à force de broyer les doigts d'Eliot comme ça, j'allais finir par les lui casser. Même s'il faisait exactement la même chose que moi. J'avais quelque peu relâché ses mains afin de laisser son sang respirer -se serait bête qu'il en perde l'usage- « Désolé...» avais-je soufflé tout doucement en baissant les yeux. Mon but n'était pas de lui faire mal et j'espérais qu'il n'avait pas cru que c'était volontaire de ma part. Mes mains restaient néanmoins toujours disposées dans les siennes, mais beaucoup plus détendues même si mon coeur continuait à me faire atrocement mal et qu'il continuera encore, tant que je n'aurais pas obtenue une quelconque réponse de sa part et elle continuera encore selon la réponse qu'il me fournira. En attendant, j'en avais assez de ce silence, mais je remarquais qu'il ne s'était même écoulé quelques secondes entre le moment où j'avais ouvert la bouche pour la poser et le moment où il avait ouvert la sienne pour y répondre.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyDim 24 Nov - 11:15




un besoin de réponses
Une promesse à double sens. J’essayerai de faire moins le fuyant à chacune de ses questions et lui serait moins curieux. Ça devrait être simple si l’on y mettait chacun du notre. Optimiste, je partais du principe que l’on pouvait y arriver. Ça ne devait pas être si dur, après tout. Cependant, sa question qui en annonçait une autre m’angoissait au plus possible. Lorsqu’il me la posait enfin, je fus assez surpris. Je ne m’attendais pas du tout à ça et j’avouais être très soulagé. Ce n’était pas aussi complexe que ce que j’aurais pu croire. Même si je n’avais pas la moindre idée de quoi lui répondre – autant être honnête – je souriais un peu, histoire de le calmer. Ses paroles rentraient dans ma tête et y restaient, sauf que je n’avais aucune réponse à lui donner. Ou bien n’étais-je pas prêt à lui dire ce que je pouvais ressentir. Dans ma vie, je n’avais jamais été confronté à ce genre de situation. L’étiquette de connard qui s’en va après avoir coucher avec une personne est largement plus facile à supporter. Pas besoin de discussion, d’explications. Les personnes qui approchaient savaient à quoi s’en tenir, même si elles tombaient toujours de haut, croyant pouvoir me changer. Tout le monde pense pouvoir changer une personne en un claquement de doigts … mais jusqu’à maintenant, il n’y a que lui qui y soit arrivé. Totalement dingue, n’est-ce pas ?

« Je … Je n’ai pas vraiment de réponse très clair à te donner » avouais-je pour ne pas trop lui faire d’espoir. « Je ne te sur estime pas, pas du tout même. Ce n’est pas l’impression que j’ai. Je pense me comporter comme tout le monde »
Euh, mes derniers mots devaient être assez bizarres, mais j’allais m’expliquer un peu plus. Le fait qu’il me dit qu’il est désolé me fit lever les yeux au ciel. Petit à petit, j’avais l’impression de le percer à jour. Avait-il aussi peu de confiance en lui que ce qu’il me donnait l’air, là ? J’en avais bien peur. A force de se sous estimer, lorsque l’on nous fait des compliments, on a l’impression que l’on nous sur estime ou que l’on se fout de nous. Alors que non. Même si c’est dur à accepter et que faire confiance n’est pas facile quand on a été trahit, il restait des gens vrais sur terre. Peu, très peu même et il faut les trouver parmi les hypocrites. Mais il ne faut pas perdre espoir. C’est ce que m’avait appris ma gouvernante lorsque j’étais plus jeune et elle avait raison.

« Je ne peux pas me justifier sur le fait que j’ai envie d’être avec toi, d’avoir un contact physique ou de t’embrasser, mais je me sens bien en le faisait »
Sentiments ? Émotions ? Je ne pourrais pas dire ce que je ressentais, en fait. Je n’avais jamais connu cela et je ne pouvais donc comparer ça à rien, ce qui me posait de nombreux problèmes. L’inconnu m’ouvrait ses portes et plus je passais de temps avec lui, plus je m’accrochais à lui. L’attachement est une absurdité, une incitation à la douleur, mais il en valait la peine sans que je sache pourquoi. Il était différent, unique et je n’avais pas envie de le laisser s’échapper. Une attraction m’attirait vers lui. Peut-être qu’au final, on s’attache à une personne et non à une femme ou à un homme. Mais est-ce uniquement de l’attachement ?

« C’est moi qui suis désolé de ne pas pouvoir te donner plus de réponses à tes questions … » soufflais-je.
Glissant mes doigts sur la paume de sa main, je caressais à nouveau sa peau. Sauf que j’avais besoin de plus pour lui prouver que mes paroles étaient sincères et que je ne comptais pas m’enfuir. Posant ma main sur la sienne, en me redressant, je me penchais au-dessus de son bureau pour l’embrasser. Le risque de tomber de l’autre côté de m’avait pas effleuré avant que je perde l’équilibre et que mon corps se renverse de l’autre côté. En une seconde, je me cassais la gueule de l’autre côté, sur lui, et son fauteuil n’avait rien arrangé en tombant aussi. Au final, je me trouvais sur lui, dans une position assez … gênante. Le regardant, je ne pus me retenir de rire. Il valait mieux rire que laisser un malaise s’insinuer entre nous. Lui glissant que j’étais désolé, je posais mes lèvres sur les siennes pour m’excuser, sans pour autant bouger parce que … je ne savais pas réellement comment me lever sans le gêner davantage. Puis … j’avais l’impression de retrouver le contact de cette nuit – vêtements en plus – et même si ce n’était pas le bon endroit, je n’avais pas envie que ça se termine.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyDim 24 Nov - 13:17

Another day

Moi qui m'attendais à une réponse claire et détailler afin que je sois fixé sur la situation, ce n'était pas gagné, car j'avais l'air de l'avoir perturbé avec une telle interrogation. Je m'en voulais un peu de le mettre dans une situation comme ça, alors qu'il cherchait juste à faire les choses bien. S'il disait ne pas me surestimer, j'avais énormément de doutes. Quant aux gens « normaux » comme il le disait si bien, ils étaient loin de se comporter aussi gentiment que lui. S'il disait se comporter comme eux, je ne savais pas si ça devait me rassurer. J'avais réussi à trouver en Eliot quelqu'un de confiance et dont je n'avais pas peur. Certes au début l'idée qu'il puisse se servir de moi, me faire des crasses et j'en passe, m'avais traversée l'esprit, mais à présent, elle s'était envolée. Je l'avais laissé poursuivre sans ouvrir la bouche pour protester quoi que ce soit d'autres. J'attendais la suite avec impatience à savoir s'il avait une réponse plus détaillée.

Savoir que je comptais pour quelqu'un, que je pouvais lire dans ses yeux que tout ce qu'il me disait était sincère, me faisait chaud au coeur. Si seulement il savait que j'avais autant besoin de contact physique que lui. Je me rappelait de la nuit dernière, passé dans ses bras, au chaud, mon dieu j'avais eu du mal à m'en défaire et pourtant, j'étais là, en face de lui avec un bureau qui marquait une distance d'au moins vingt bons centimètres. Même si nos mains servaient à lier un petit contact physique, c'était loin d'être pareil, mais ce contact me valait être rassurant. « ça me va... » Voilà tout ce dont j'avais eu le réflexe de répondre. Je ne voyais pas quoi rajouter d'autres. À quoi bon poser d'avantages de questions ou de lui prendre la tête avec ça ? Inutile franchement ! Je préférais largement laisser place à

Tout ce dont j'avais ressenti par la suite, c'était un grand coup au niveau du dos et des côtes à cause de ma chute spectaculaire -même si le fauteuil avait réussi à l'amortir un peu- je ne me savais pas doué, mais cette fois-ci, je n'y étais pour rien. Eliot venait de passer je ne sais trop comment par-dessus le bureau en atterrissant sur moi. Ça pouvait paraître assez gênant sur le moment, mais c'était fichtrement agréable cette proximité que nous avions tous les deux. Je n'avais pas pu m'empêcher de rigoler à mon tour, car je n'arrivais toujours pas savoir comment il avait fait son compte. Je passais doucement ma main dans sa nuque et approcha doucement son visage du mien, me relevant légèrement afin de poser mes lèvres sur les siennes. Je n'avais pas réussi à résister. Moi pourtant très raisonnable, je me serais en temps normal pressé de me dégager gêné par la situation, il dégageait un truc tellement profond que je n'arrivais pas à lutter. Ma langue se fourra dans sa bouche à la recherche de la sienne, mon pouce caressant délicatement la peau nue de sa nuque. Il fallait que je me ressaisisse, mais son charisme et sa beauté m'en empêchaient.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyDim 24 Nov - 15:10




un besoin de réponses
Selon ses dires, mes paroles lui convenaient. Au fond de moi, j’avais l’impression que non, pas entièrement. Pas autant qu’il voulait me le faire croire. Un jour, je lui avais promis de tout lui dire. Ce même jour, je pourrais peut-être lui dire ce que je ressens. Ce que je n’arrivais pas encore à clarifier, mais qui ne serait tarder. Après tout, nous verrions bien ça plus tard. Pour le moment, je venais de passer par-dessus son bureau et à mon plus grand soulagement, je l’entendais rire avec moi. Moi qui avais l’habitude de le voir gêné, j’étais ravi qu’il le prenne bien. J’allais lui demander s’il n’avait pas mal, mais il me prit de court. Tellement que je gardais un instant les yeux ouverts alors que sa main se logeait dans ma nuque et que ses lèvres se trouvaient contre les miennes. Me rendant compte de son geste, je fermais les yeux, souriant dans l’échange, laissant nos langues se retrouver pour profiter pleinement du baiser. Finalement, il ne devait pas avoir mal, ou pas autant que j’aurais pu le croire un instant. Je doutais qu’il m’embrassait pour faire passer la douleur. Quoiqu’il me surprenne de plus en plus, alors ça ne m’étonnerait pas plus que ça.

Mes mains appuyées de par et d’autres de son visage, je les sentais faiblir, me laissant me rapprocher de lui petit à petit. Me sentant tout contre lui, mon bien être se décuplait comme jamais. Cherchant sa main, j’entrelaçais ses doigts aux miens. Plus rien ne comptait et je ne savais même plus quelle heure il était. Merde, l’heure. Sentant mon cœur se serrer fortement, je terminais tout doucement et à contre cœur – le baiser que nous échangions. Me redressant un peu, je caressais ses doigts, souriant de plus belle. Même si je n’arrivais pas à lui dire ce que je ressentais, être avec lui et partager ce genre de moments, j’espérais qu’il comprenne que je ne jouais pas et que j’étais sincère. Faisant en sorte de ne pas être assis sur son bassin – position très gênante sûrement – je restais en suspension un peu, sans perdre mon sourire.

« Désolé de casser ce moment, mais je ne veux pas que tu sois en retard chez toi »
Autant être franc et lui dire honnêtement pourquoi je venais de briser ce moment. Si déjà je l’avais gardé la soirée et la nuit, je n’avais pas envie de le kidnapper à sa fille plus longtemps. Il ne voulait pas que je culpabilise, alors je le laissais rentrer chez lui. Bon, juste encore quelques secondes. Me baissant un peu, mes lèvres se scellèrent aux siennes. Je ne m’en lassais pas et je m’excusais intérieurement auprès de sa fille de garder son père un peu trop pour moi. Franchement, je n’arrivais pas à me défaire de lui. Mais il fallait bien et pour de bon.

« Tu travailles demain ? » demandais-je en souriant.
Ma main quitta la sienne pour caresser sa joue. Mon cœur battait doucement, mon sourire n’arrivait plus à me quitter et je me sentais tellement heureux que je n’avais vraiment pas envie de bouger. Sauf que je me levais et que je l’aidais à faire de même. Sa chaise aussi, d’ailleurs et je vérifiais qu’elle n’était pas cassée. Tout avait l’air d’être en bon état. C’était déjà bien. Détendu, je l’attirais quand même contre moi. Comme si je n’arrivais pas à être loin de lui. Un câlin, en quelque sorte. Besoin d’être proche de lui, de l’embrasser, de sentir son odeur et de le toucher, dans une certaine mesure. D’ailleurs, est-ce qu’il pensait à aller plus loin ? J’en doutais. Vu que moi non plus, la situation ne posait aucun problème !
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyDim 24 Nov - 21:59

Another day

Le sentant tout contre moi, je n'avais pas envie de cesser ce baiser, de me reculer et de changer de position. J'aurais presque parié qu'il en était de même pour lui, mais apparemment ce ne fût pas le cas ou bien il était doté d'une trop bonne conscience pour me retenir plus longtemps dans ces lieux. Le retour à la réalité me faisait toujours mal et même si j'adorais ma fille plus que tout au monde et que sans elle je ne serais probablement pas le mec que je suis aujourd'hui, il m'arrivait de m'imaginer ma vie sans elle. Par exemple, au lieu de rentrer directement après le travail à essayer de perdre le moins de temps possible sans me sentir coupable, j'aurais pu rester dans les bras d'Eliot, rattraper notre soirée gâchée d'hier soir et ne pas se soucier du temps qui s'écoulait, mais tout cela n'était pas possible. Ma vie d'adolescent avait très vite pris une tout autre tournure de celles des autres de mon âge et je m'y étais très vite fait et en même temps, je n'avais pas vraiment eu le choix.

Une petite moue boudeuse laissait voir mon mécontentement à l'idée de devoir m'être un terme à ce moment qui était si bien. Après un énième baiser, je le regardais se relever avant de faire de même en attrapant la main de monsieur. Je me regardais alors compte que la chute avait été plus brutale que je ne l'aurais imaginée et cela ne m'étonnerait même pas si demain matin j'apercevais quelques bleus sur mon dos. Je m'étirais légèrement vers l'arrière en espérant pouvoir détendre tout ça. Ma chaise n'avait rien apparemment. C'était déjà ça de gagné. « Oui » Je souriais de plus bel en sentant sa main me frôler la joue. Je n'avais pas pu me retenir à le prendre dans mes bras. J'avais besoin de le sentir contre moi, de sentir son odeur et de le savoir avec moi tout simplement. « Tu vas me manquer » Oui, c'était bien vrai. Il m'avait déjà beaucoup manqué aujourd'hui d'autant plus que je n'avais pas été du tout rassuré après ce qu'il s'était passé la veille, mais à présent je lui faisais confiance pour qu'il ne recommence pas.

« Je te raccompagne ? » La routine habituelle quoi ! Je connaissais le chemin de sa maison par coeur à présent. Emprunter la petite ruelle sombre ne me faisait plus peur contrairement à la première fois et je n'avais même plus besoin du GPS. Je connaissais le chemin, mais aussi l'intérieur de chez lui. J'espérais que cela ne le gênait pas, mais dans le cas contraire il me l'aurait dit. Me dirigeant vers mon armoire, j'attrapais mon habituel long manteau noir qui recouvrait à présent mon corps, bien emmitouflé pour me protéger du froid. J'avais déjà pris le temps de vérifier chaque partie du magasin et tout était en ordre. C'est donc suivi d'Eliot que je quittais l'arrière boutique en éteignant la lumière, car dans tous les cas il n'allait pas dormir ici et il fallait bien qu'il rentre lui aussi chez lui. Je n'avais certes pas fini le travail que j'avais commencé avant qu'il arrive, mais je me disais que ça pouvait bien attendre demain. Un bout de papier n'allait pas me tomber sur le pied et la boutique n'allait pas s'effondrer à cause de si peu. De plus, l'heure de quitter le travail avait déjà sonné et aujourd'hui, je n'avais pas envie de faire des heures supplémentaires. En fait, je remarquais qu'avant qu'il entre dans ma vie, je n'avais que ma fille, personne d'autres dans ma vie. Ni amis, ni relations qui allaient au-delà de cela et c'était la raison pour laquelle je passais mes journées au boulot arrivant souvent trop tôt, quittant parfois trop tard et passant tout le reste de mes heures avant mon adorable fille. Il m'arrivait même de l'emmener avec moi parfois. Mais, depuis son arrivée, les choses avaient changé et cela en tellement peu de temps. J'étais bien plus focalisé sur lui que sur mon travail et il m'arrivait à me demander si c'était une bonne chose, mais après tout, tant que j'arrivais à gérer les deux, il n'y avait rien d'alarmant. La boutique, fermée, elle sombrait dans le noir total, tandis qu'il savait déjà où se trouvait ma voiture à présent.

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K. Eliot Thompson
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▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMar 26 Nov - 19:01




un besoin de réponses
Sa petite moue boudeuse me fit sourire tendrement. Adorable. Savoir qu’il travaillait demain me remplissait de joie. Ce soir, je ne ferais rien qui pourrait mettre ma vie en danger. D’abord, parce que j’avais promis d’essayer de ne pas replonger. Ensuite, je n’avais rien plus chez moi … même si ça ne m’empêcherait pas d’aller en racheter dès le pied mis chez moi. Pour finir, j’avais envie de le voir demain au travail. Passer du temps avec lui, même si ce ne sont que des regards et des rapprochements discrets, mais à la pause déjeuné ou le soir, je pouvais être proche de lui comme maintenant. Avec une journée de perdue comme aujourd’hui, je n’avais pas envie que ça se reproduise. Ma main sur sa joue, mon sourire ne me quittait plus, trop heureux pour ne pas le montrer. Sa déclaration emballait mon cœur comme jamais. Sur le coup, ma surprise m’avait fait me tendre entre ses bras. Ne pas fuir. Rien qu’en y pensant une fois, je me détendais progressivement contre lui, lui rendant son étreinte en retrouvant mon sourire.

« Tu vas me manquer aussi » soufflais-je doucement à son oreille.
Le dire me faisait quelque chose de bizarre. C’était la première fois que je le pensais et que je l’avais dit à quelqu’un. Beaucoup de nouveautés, mais j’essayais de m’y faire. Gâcher la situation à nouveau, hors de questions. Son étreinte disparut peu à peu, me laissant assez triste, mais bon, il fallait bien que l’on parte maintenant que j’avais terminé notre beau petit moment. Le regardant mettre son manteau, je remarquais que j’avais mis le mien sur la chaise où j’étais assis avant de tomber sur lui. Souriant en y repensant, je remis mon gros manteau, même si j’étais impatient de retrouver le chauffage de la voiture de mon charmant patron.

« Avec très grand plaisir, ça m’évitera de devenir un glaçon » riais-je en le suivant à travers la boutique.
Ce n’était plus un secret que j’étais un très grand frileux. D’ailleurs, à partir de demain, j’allais sûrement remettre un autre pull. Heureusement que je n’avais pas décidé de partir pour un pays glacial genre le Canada ou les pays d’Europe du Nord. Frissonnant une fois dehors, je le regardais fermer la boutique et se retourner vers moi. Lentement, je prenais sa main dans la sienne, souriant toujours autant. Posant un bisou sur sa joue, je caressais le dos de sa main de mon pouce et je l’amenais d’un pas assez pressé – parce que oui, j’avais toujours aussi froid – vers sa voiture. Une habitude de me faire ramener donc je savais parfaitement quelle est sa voiture et une fois tout proche, je décrochais un regard à côté de moi et l’attirant contre moi, je ne résistais pas à l’embrasser tout doucement. Attendre demain ? Trop long ! (a)
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 7:40

Another day

J'allais vraiment lui manquer ? Mon dieu, sa réponse me faisait chaud au coeur, mais j'essayais de garder mon calme pour ne pas paraître totalement hystérique et finir par l'étouffer dans mes bras. D'ailleurs, je m'étais décidé à enfin le lâcher pour qu'on puisse se mouvoir jusqu'à ma voiture, perdu dans la nuit et dans le froid. Bizarrement, je trouvais qu'il faisait plutôt bon. C'est vrai que je n'avais jamais été un grand frileux, mais malgré la nuit tombée, les températures ne me faisaient pas froid dans le droit. Peut-être était-ce le rapprochement d'Eliot qui me donnait, mon coeur l'était totalement en tout cas et sa main dans la mienne pour se diriger jusqu'à mon véhicule n'était pas là pour arranger les choses. Je me sentais comme dans un rêve et je me perdais une nouvelle fois dans ses bras lorsque nous arrivions juste devant. Je prenais le temps de toucher chaque parcelle de son corps, sentir chaque odeur que sa douce peau rejetait. Eliot était devenu pire qu'une drogue, j'en avais bien peur.

Après un court baiser, il s'était en fin de compte dirigé vers le côté passager comme à son habitude, tandis que je prenais le volant, fermant la porte, attachant ma ceinture avant de mettre le contact pour finalement démarré. Je n'étais pas pressé de le ramener, mais je n'allais non plus pas le séquestrer avec moi, il avait une vie quand même et je ne voulais pas entacher là-dessus. L'idée de le laisser seul chez lui me faisait peur, car j'avais constamment les images de la veille qui me revenaient en mémoire et ce n'était pas une partie de plaisir. « Tu vas faire quoi en rentrant ? » Même s'il comptait faire des conneries, il n'allait sans doute pas me le dire, mais dans tous les cas j'avais besoin de m'occuper l'esprit pour ne pas penser au pire. Ces évènements étaient encore trop près, donc trop frais, mais je lui faisais confiance pour ne pas renouveler l'expérience.

Je m'arrêtais au premier feu rouge avant de mettre ma main devant la bouche pour bâiller jamais presque oublié que je n'avais pratiquement pas dormi et les deux heures de sommeil que j'avais eu la nuit passée me le faisait très clairement comprendre. J'avais beau tourner au café depuis ce matin, apparemment ce n'était plus très efficace. « ça ne te dérange pas de me faire la conversation pour ne pas que je m'endorme au volant ? » Disais-je en rigolant. Parce que là j'étais bien parti. En tant normal je ne dormais déjà pas énormément, car je devais aller travailler, tenir mon rôle de père aussi, mais la nuit dernière m'avait totalement cassée et je songeais sérieusement à peut-être prendre des vacances tient. De toute façon, les fêtes arrivaient et je prenais toujours toutes les vacances des fêtes pour profiter pleinement de ma fille et des joies de Thanksgiving, Noël, jour de l'an, la neige et le froid. Pour le magasin je ne m'inquiétais pas, il y avait toujours quelqu'un pour s'en occuper durant mon absence. L'idée des fêtes ne faisait qu'accroître ma bonne humeur et je me demandais si Elliot faisait quelque chose, mais je ne voulais pas le lui demander, parce que j'avais la très net impression de déjà connaître la réponse et que si je venais à la lui poser, il se braquerait et je n'en avais pas très envie.

Le feu changea alors au vert sans que je ne m'en rende compte et c'est le klaxon d'une voiture se trouvant derrière moi qui me le fit remarquer. J'accélérais coup sec avant de reprendre une allure normale. « Je ne t'ai pas fait peur j'espère ? » C'est vrai qu'accélérait d'un coup sans prévenir pouvait provoquer des arrêts cardiaque, mais j'espérais qu'il ait un coeur en bonne santé. J'aurais bien aimé tourner mon visage pour le voir, lui sourire, observer sa beauté -autant de beauté devrait être interdit- mais déjà que j'avais du mal à suivre les yeux en faces de la route, alors je ne préférais même pas détourner le regard, poursuivant alors notre chemin.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 17:38




un besoin de réponses
Prenant soin de m’asseoir du côté passager, je me remémorais ce qu’il venait de ce passer les dernières minutes : notre conversation, nos promesses, ma chute, notre rapprochement, ces émotions qui s’infiltrent en nous, nos baisers. Tout ça me rendait heureux comme jamais. Des souvenirs dont je ne me lassais pas et bizarrement, ça me donnait envie de me lever le matin, de vivre et d’aller travailler avec le sourire. L’effet que William a sur moi est tellement positif que j’avais l’impression que ma vie a fait un tour à 180°. Effrayant, parfois, mais si bon à vivre que je ne voulais pas me priver de cela. Le moteur rugissait, me faisait sourire. J’aimais vraiment bien sa voiture. Classe, élégante et très propre. Parfait. Moi qui n’avais pas le permis, c’était toujours un plaisir de me faire amener à quelque part. Enfin, quand la personne conduit bien, ce qui était – heureusement pour moi – le cas de mon supérieur. Sa voix me tirait de ma rêverie, alors que je le regardais un peu perdu dans ses pensées. Il me posait une bien grande question et sans perdre mon sourire, je me calais bien dans le siège avant de lui répondre.

« Aucune idée … Manger, boire – sans alcool – et fumer une cigarette. Ensuite, je regarderais peut-être un film avant de dormir, si j’ai le courage. Je veux être en forme pour travailler, demain »
Arrêter à un feu rouge, je continuais de le regarder. Son bâillement me pinçait le cœur. S’il était fatigué, c’était entièrement de ma faute et je devais avouer que ça me déplaisait beaucoup, même s’il se révélait être très beau ainsi. Ses quelques mots me touchèrent encore, me faisant me mordre l’intérieur de mes joues alors que je baissais le regard. Je pourrais fuir, vu que l’on était arrêté, mais j’avais bien décidé à me battre contre moi-même. Il le fallait.

« Pas du tout, mais je ne sais pas bien de quoi te parler … Vu que je n’ai rien fait de spécial depuis ce matin, je doute que l’eau que j’ai bu et la pomme que j’ai essayé de manger soit très intéressant » riais-je tout bas.
Mon rire fut de courte durée, car je me sentais encore fautif de son état de fatigue. Le pire survenait lorsqu’il donna un violent coup d’accélérateur à un coup de klaxon. Je n’avais pas vu que le feu était vert – perdu dans mes pensées – mais là, j’avais peur. Pas de lui ou de sa façon de conduire, mais le fait qu’il entre seul et fatigué, à cause de moi, c’était trop.

« Non, non … Mais je ne peux pas te laisser rentrer seul chez toi » fis-je assez soudainement, voulant lui faire comprendre qu’il n’a pas le choix.
Le voyant arriver dans la ruelle avant mon immeuble, je soufflais doucement. S’il venait à rentrer seul, je serais mort de trouille. Hors de questions. Même s’il m’envoyait un message en arrivant, je ne serais vraiment pas serein. Le visage vers l’extérieur, je revenais à lui.

« Soit on va chez toi et je rentre en taxi, soit je vais prendre deux ou trois affaires chez moi et … je prendrais ton canapé. Enfin, si je ne gène pas et si tu en as un … Mais je ne veux pas te laisser repartir tout seul après ce qu’il vient de se passer »
A mes yeux, la première solution allait être la bonne. Après l’incident avec sa fille l’autre fois et mon squattage assez brusque, je doute qu’il l’accepte. D’ailleurs, je ne savais même pas s’il avait un canapé. On ne sait jamais, il peut seulement avoir des fauteuils. Ce n’était en aucun cas pour accaparer son temps – la preuve, je lui proposais de rentrer en taxi, ce qui n’était pas bien compliqué dans cette ville. Seulement, après son violent coup d’accélérateur, je m’inquiétais déjà de le voir repartir tout seul. Pas besoin d’un accident ou d’une dispute pour ça. De toute façon, je lui laissais deux choix pour ne pas qu’il se sente au piège. Surtout que j’avais proposé de dormir sur le canapé et non dans son lit. Logique, pour moi. Enfin, je verrais bien ce qu’il en pense. Mon regard ne quittait plus son visage légèrement illuminé par les éclairages publics externes. Son « truc » en plus me fascinait toujours autant.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 18:41

Another day

J'écoutais attentivement le planning de sa soirée tout en gardant un oeil très attentif -même plus qu'un- sur la route. J'étais rassuré de savoir qu'il avait banni l'alcool de son programme. Il restait certes la cigarette, mais je n'allais pas lui priver de ce petit plaisir, moi-même il m'arrivait dans fumer voir deux maximums par jour, je n'étais donc pas le mieux placer pour lui faire une leçon de morale. « Donc au lit à vingt et une heure » avais-je dit sur le ton de la plaisanterie sachant que c'était une heure très tôt pour se coucher. Du moins pour un adulte, mais vu qu'il voulait jouer à l'employer modèle, je tombais dans son petit jeu en le taquinant gentiment. De toute façon, sachant qu'il n'allait pas tarder à être vingt-et-une heure dans disons une trentaine de minutes, il avait plutôt intérêt à faire tout ce qu'il avait envie de faire.

Enfin, vu le peu de choses qu'il avait fait aujourd'hui, il avait pu largement économiser son énergie. Je riais légèrement en l'écoutant, m'excusant juste après, car je ne voulais pas qu'il croit que je me manque de lui. « As-tu au moins réussi à la manger cette pomme ? » Disais-je en souriant. Au moins ça me tenait éveiller c'était déjà ça. D'ailleurs, je me garais in extrémiste -j'avais presque failli passer devant son appartement sans m'en rendre compte- devant chez lui. Mon regard posé sur lui, je fus surpris de sa proposition. Sa pomme était-elle mal passée pour qu'une telle idée lui vienne à la tête ? « Chez...chez moi ? » Genre l'inviter chez moi ? Même le fait qu'il m'accompagne jusque devant mon appartement me terrorisait. « Non ne t'en fais pas, je n'habite pas loin, je t'appellerais en arrivant » En plus de cela je ne voulais pas le déranger. Le faire venir jusqu'à chez moi pour qu'il rentre en prenant un taxi. Ça lui ferait perdre trop de temps. L'idée de le faire venir chez moi ? Elle était meilleure -surtout que j'avais adoré dormir dans ses bras la nuit dernière- mais ça me faisait trop peur.

« Je ne vais pas te déranger. On a cas rester au téléphone comme ça tu me tiendras éveiller pendant que je conduirais » J'affichais un petit sourire de ma mine on ne peut plus fatigué, mais je savais que je serais largement apte à conduire jusqu'à chez moi J'espérais qu'il ne se sente pas vexé, rejeter où je ne sais quoi d'autre, car il pouvait savoir ô combien je n'avais pas envie de me séparer de lui, mais je pensais qu'il était trop tôt encore pour qu'il vienne chez moi -même si cela pouvait sembler égoïste puisque j'avais déjà eu l'occasion de visionner tout son appartement- « En plus tu devrais aller filer dormir si tu veux pouvoir travailler demain » Oui, je cherchais des excuses pour qu'il oublie l'idée de rester avec moi dans cette voiture de peur que j'ai un accident. L'idée qu'il s'inquiétait pour moi me faisait plaisir, mais c'était un sentiment étrange, car je n'avais pas l'habitude.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 19:06




un besoin de réponses
Vingt-et-une heure ? Ma bouche s’ouvrit en un grand « o » en l’entendant me dire d’aller au lit si tôt. Évidemment, je n’avais pu me retenir de rire. Comme si je pouvais être au lit d’ici moins de trente minutes en ayant mangé et fumer. Impossible. Sa taquinerie me faisait du mien. Quelques secondes à peine plus tard, ce fut à son tour de rire à ma vie passionnante du jour d’aujourd’hui. Le sujet fut finalement ma pomme. Non, vraiment ? Je ne pouvais pas me retenir davantage. Mon dieu, ne me dites pas que c’était une vrai question. Enfin, j’allais bien sûr y répondre … dès que je me remémorais ce que j’avais fait de cette fameuse pomme. Lorsque je m’étais réveillé, j’avais été assez dans le gaz et là, j’avais un peu de mal à me rappeler combien j’avais mangé de cette pomme … Peut-être parce que je ne savais même pas si j’avais fini par la manger, à force de la fixer ?

« Je crois que je n’y ai pas touché … Elle était bien trop belle pour que je la coupe en deux, tu vois ? » m’amusais-je.
L’ambiance retombait assez vite. Il avait l’air totalement surpris pas ma déclaration. En même temps, je doutais que quelqu’un lui ait déjà dit ce genre de choses si directement. Ses mots me firent froncer les sourcils. Oh non, je savais exactement ce qu’il allait faire et je n’en avais pas envie. Le fait qu’il me parle de ne pas me déranger me fit soupirer d’exaspération. Sa dernière excuse me fit rouler des yeux. Autant il est charmant, autant parfois il fallait juste qu’il dise « oui », et c’est tout. (a)

« Rester au téléphone te déconcentrera alors si je suis là et que je vois que tu t’endors, je peux reprendre le volant ou te secouer » souriais-je un peu pour lui faire comprendre que j’avais de toute façon de bons arguments.
Regardant mon immeuble, je revins rapidement à lui en me détachant. Coupant son moteur, je lui subtilisais ses clés avec un très grand sourire malicieux. Ah oui, j’avais des notions en voiture, même si je ne lui en parlerais sûrement jamais … cela resterait dans mon affreux passé. Lui faisant un clin d’œil, je riais doucement avant de poser un baiser sur sa joue.

« Je garde les clés avec moi et je reviens »
Dans le doute, j’allais hâtivement chercher quelques affaires à moi – s’il acceptait que je dorme chez lui – et de l’argent – s’il venait à me dire de prendre un taxi. Tout ça en moins de dix minutes et je revenais dans sa voiture, bien au chaud. Lui rendant ses clés, je ne pouvais pas cacher mon sourire, très fier de moi.

« Tu peux redémarrer » dis-je tout innocemment, comme si de rien n’était.
Peut-être qu’au final, il avait essayé de me dire gentiment « non » mais je n’en ferais qu’à ma tête. Après tout, il devait bien retourner chez lui, de toute manière, alors je lui tenais juste compagnie et j’aurai une attention égale – voire supérieure – à la sienne sur la route pour qu’il rentre en vie. La suite, je lui laissais la choisir. Après tout, il avait sa fille et je ne voulais pas les étouffer. M’incruster dans sa vie n’était pas mon but. Enfin pas en vue de l’écœurer d’être avec moi. Je le laissais respirer et être libre. Mon cœur s’emballait en y pensant. On dirait presque que je suis amou.. Non, je devais me faire des idées. Ça ne me peut pas arriver, pas à moi.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 20:34

Another day

Mon dieu, notre conversation n'avait ni queue, ni tête, mais elle avait pour dont de me faire rire. Eliot s'était trouvé très sentimentale avec sa pomme et n'avait donc pas préféré l'a couper. J'en concluais qu'il n'avait rien mangé de la journée. Il devait mourir de faim, raison de plus pour ne pas le retarder, mais il semblait plus têtu que je ne l'aurais cru. Je savais qu'il n'avait pas tort et que conduire en téléphonant pouvait s'avérer très dangereux, mais c'était la seule solution que j'avais pu trouver pour ne pas déranger Eliot. Eliot qui venait de s'emparer des clés avant de quitter la voiture. Ses lèvres sur ma joue m'avait empêchées de protester, car j'étais bien trop occupé à sourire comme un idiot en le voyant s'éloigner. Durant ses longues minutes, j'avais eu largement le temps pour cogiter. Était-ce vraiment raisonnable ? Est-ce que ça ne le gênait vraiment pas ? Car j'avais l'impression d'abuser de sa gentillesse. Allait-il se braquer en voyant ma fille ? Allais-je le laisser rentrer en taxi ? La réponse était non. Pas maintenant que je le voyais revenir avec quelques affaires.

Je l'avais observé remettre les clés à sa place tandis que j'esquivais un petit sourire. « Merci » Oui, merci de me croire important et de s'inquiéter pour moi et merci de gâcher sa soirée pour me ramener chez moi. Je démarrais à nouveau ma voiture, forçant sur mes yeux, gardant mes deux yeux rivés sur la route. Je faisais bien attention à ce que Eliot me disait, me prévenant de chaque feu rouge et feu vert, des voitures qu'arrivant et moi, je me contentais de conduire. C'est donc au bout de dix minutes que nous arrivions à bon port. Devant mon immeuble. Je soupirais un grand coup, enlevant les clés ce qui installa un grand silence dans la voiture. « T'es sûr que ça ne te gêne pas de rentrer en taxi, car ça me gêne de t'avoir fait déplacer jusqu'ici pour...pour rien en fait.. » Oui, le temps du trajet je n'étais plus très sûr de vouloir le faire rentrer chez moi. « Bon de toute façon maintenant que t'es là si t'as rien à faire.. » S'il avait déjà prévu de dormir chez moi c'était bien qu'il avait toute sa soirée de libre et vu son programme, je ne lui faisais pas manquer grand-chose. Du moins j'imaginais.

Je descendais de ma voiture en même temps qu'Eliot et l'a referma par la suite. Je ne cessais de triturer mes clés dans mes mains pour essayer de calmer mon stresse. Eliot allait entrer chez moi et je ne me sentais pas prêt en fait. Ça pouvait être bête, mais c'était comme ça. Le temps que je médite tout ça, nous nous trouvions déjà dans l'ascenseur et j'appuyais alors sur le numéro trois. « Il y aura ma fille par contre... » Disais-je d'un air gêné en regardant les portes s'ouvrir. J'insérais sans plus attendre la clé dans la serrure et l'ouvris. Mon appartement était assez grand, très rangé et lumineux. Bien suffisant pour y loger à trois et même si je pouvais me payer largement plus, ça ne me disait rien du tout. « Hey ma puce ! » Disais-je en la prenant dans mes bras tandis que je payais la nounou avant de la regarder partir. Attendri par ma petite princesse, je souriais bêtement avant de me décaler de la porte d'entrer et de la déposer dans son coin jeu en lui posant un baiser sur le front. « tu peux encore partir si ça te gêne tu sais, je ne voudrais pas sembler enquiquinant où je ne sais pas.. » Je me défaisais de mon manteau et attendais la réponse d'Eliot avant de faire de même avec le sien, c'est-à-dire le ranger.

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K. Eliot Thompson
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▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyMer 27 Nov - 23:05




un besoin de réponses
Parler de la pomme que j’avais finie par laisser en vie fut un sujet qui s’épuisa assez vite, finalement. A la place, je lui avais embrassé la joue avant de prendre ses clés pour chercher des affaires chez moi, si jamais je restais chez lui. Pendant ma petite course, je réfléchissais un peu. Mon action était égoïste : je l’accaparais alors qu’il était un grand garçon, mais l’inquiétude qui logeait dans mon ventre me rappelait que je ne pouvais pas le laisser. Alors j’avais accéléré le pas pour le rejoindre dans sa voiture et de remettre la clé de la voiture à sa place, comme si de rien n’était. Son remerciement fit grandir mon sourire. Ce n’était pas grand-chose, à mon sens, alors je ne dirais rien de plus. La voiture reprenant sa route, je mémorisais le chemin pour aller jusqu’à chez lui. Ne sait-on jamais qu’un jour … Bref, je me concentrais pour bien garder en mémoire le chemin. En voiture, il nous fallut dix minutes. Je regarderais pour une ligne de bus, toujours dans l’éventualité qu’un jour … Souriant à ces pensées, je chassais tout ça de ma tête. Devant son immeuble, le silence s’installait alors que je revenais à lui alors qu’il prenait la parole.

« William, je n’avais rien de prévu. A part manger, boire, fumer et dormir, ce n’est pas comme si j’avais du annuler je ne sais quoi. Alors du calme, d’accord ? » souriais-je doucement. « Je rentrerais en taxi ou je resterais seulement si tu le veux. C’est toi qui choisis »
Son anxiété pouvait être palpable rien que dans sa façon de me parler ou de jouer avec ses clés, une fois que nous étions sortis de sa voiture. Je ne l’obligeais pas à m’inviter dedans, mais il avait l’air de vouloir me faire rentrer. Enfin, c’était peut-être seulement une impression, après tout. Dans l’ascenseur, je sentais son stress et j’essayais de ne pas le laisser m’envahir, moi aussi. Son air gêné avec sa déclaration me fit sourire un peu. Il est vraiment beau ainsi. Bien sûr, je savais que sa fille serait là, c’était tout à fait logique à mon sens. Doucement, il ouvrit la porte et je m’engouffrais dans son appartement avec lui. Wow fut ma première pensée. Grand, beau, sûrement très lumineux en plein jour … J’étais saisi, fasciné.

Rapidement, une petite tempête blonde déboulait de je ne sais où pour atterrir dans les bras de son père. Faisant barrage contre mon passé, je souriais à ce tableau. Mon sourire se fana lorsque je vis une femme, avant de comprendre que ce n’était que la gardienne de la petite. Jaloux ? Oui, avant de savoir que ce n’était pas une … adversaire, c’est le bon mot. Ne voulant pas m’attarder sur ces pensées, je souhaitais une bonne soirée à la jeune femme qui s’en allait. Les marques d’attention envers sa fille, c’était tout bonnement ce que je me représentais dans une relation père/fille. Rejetant encore mes souvenirs, je voulais juste vivre le moment présent et arrêter d’être recroqueviller dans le passé.

« Si tu veux que je parte, je partirai. Si tu veux que je reste, je resterai. Je ne suis pas gêné de quoique ce soit et tu es très très trèèès loin d’entre enquiquinant » lui assurais-je en enlevant ma veste aussi.
Le remerciant pour ranger ma veste, je lui souriais, un peu entrain de me battre contre moi-même, mais je voulais ce sourire rassurant. Si je lui avais dit que je ne ferais pas de conneries et que je lui raconterais un jour mon passé, il fallait déjà que je fasse des progrès pour que mes souvenirs ne me submergent pas et ne me fasse me braquer, ou fuir. Alors curieux, mon regard allait vers sa fille qui jouait tranquillement. Son regard émeraude comme son père se tournait vers moi alors que, pris en flagrant délit, je détournais le regard en rougissant de honte. C’est assez bizarre de me dire que sa fille arrivait à me faire me sentir si petit, si faible d’un côté. Même son charmant papa n’y arrivait pas, alors qu’il avait ce même regard. Fascinant. Profond. Envoutant. D’ailleurs … comment visualisait-elle que son papa est invité – enfin, je me suis invité quoi.. – un autre homme ?
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 28 Nov - 8:38

Another day

Eliot essayait toujours de me rassurer du mieux qu'il le pouvait. Je crois qu'il avait compris que j'avais tendance à stresser pour un oui et pour un non. En même temps, face lui je ne voulais pas faire de faux pas et je me m'était tellement la pression tout seul que c'était de cette fois-ci que je finissais par gaffer et me tourner en ridicule. Je venais de me calmer -peut-être parce que je me trouvais chez moi- et les réponses d'Eliot avaient réussi à m'apaiser. Je m'étais donc emparé de son manteau pour le ranger à côté du mien, souriant d'un air gêné qu'il ne me trouve pas enquiquinant. En fait, je commençais à prendre conscience que je me faisais vraiment des films pour un rien quoi. Il fallait peut-être que je cesse, mais ça tenait qu'à moi je le ferais, malheureusement, ce n'était pas aussi facile que cela en avait l'air. « Tu veux manger quoi ? » Je le regardais d'un air attendri, alors qu'il semblait gêné par le regard émeraude de la petite blondinette. « Je crois qu'elle se méfie » Disais-je en rigolant. Louanna s'avérait très timide envers les inconnus et plus spécifiquement envers les gens qui m'approchaient de trop près. En même temps, vu qu'elle n'avait eu que moi depuis sa naissance et que je l'a couvait depuis toujours, sa réaction me semblait justifiée.

Comme si j'avais anticipé sa réponse, je sortais des oeufs, des courgettes et de la salade afin de nous préparer une omelette accompagné de légumes pour que ça nous tienne au corps. Je m'étais imaginé que dans tous les cas il m'aurait répondu de faire avec ce que j'avais et de préparer ce que je souhaitais. C'est la raison pour laquelle je ne m'étais pas privée. C'était rapide à faire et en deux minutes, le repas était servi sur la table du salon. M'emparant de ma fille, je l'installait sur mes genoux. Cela ne me gênait absolument pas pour manger à vrai dire. « J'espère que ça t'iras » Je n'avais pas de viande et mon dessert était constitué uniquement de barre chocolaté Mila. Vous me direz j'en ai dans toutes les sortes, alors bon. « En fin de compte on l'aura eu notre dîner » Ouais bon, ce n'était pas le dîner de rêve, mais il restait tout de même mieux que celui d'hier. Il n'y avait ni alcool et drogue au programme, nous avions de quoi manger dans nos assiettes -même si ce n'était pas de la haute gastronomie- et nous étions tous les deux -malgré la présence de ma fille qui ne cessait de regarder Eliot comme s'il sortait tout droit d'une autre planète- J'espérais que son regard ne le déstabilise pas, mais apparemment c'était le cas.

« Si tu veux quand même regarder un film après ne te gêne pas, j'arrive à dormir la télé allumée » Sachant que je n'avais qu'une télévision dans ma chambre -je trouvais cela inutile dans avoir deux- il ne pourrait pas profiter pleinement des programmes nocturne dans le salon et je ne voulais pas prendre le risque de gâcher entièrement sa journée, me sentant déjà sombrer dans les bras de Morphée. Une chance que ma fille se trouvait déjà habillée et prête à aller dormir. Je ne cessais de l'a câliner dans mes bras tout en mangeant, refusant de lui donner quoi que ce soit, car elle avait déjà pris son repas un peu plus tôt. Oui, elle m'avait énormément manqué et j'avais ce besoin constant de recevoir de recevoir des câlins, mais aussi d'en donner. Louanna avait été la seconde personne qui m'avait aimé plus que sa propre vie -sachant que ma mère passait elle-, et je me demandais si Eliot pouvait passer en troisième position. Je savais qu'il m'appréciait, mais de là à m'apprécier plus que n'importe quoi il ne fallait pas aller trop loin quand même. Je finissais tranquillement mon assiette, ne me lassant pas de l'observer. Il était tellement parfait que mes papillons dans le ventre ne cessaient de s'affoler.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 28 Nov - 13:17




un besoin de réponses
Un enfant m’intimidait. Ce constat me faisait autant rire qu’être très surpris. Son regard similaire à celui de son père me transperçait. J’avouais me sentir un peu mal à l’aise quand elle me regardait. Comme si elle cherchait à me dire que si je faisais du mal à son paternel, elle allait me foutre une raclée. Vraiment, c’était vraiment bizarre. J’essayais tant bien que mal de me concentrer sur lui plutôt que sur elle. Un peu perdu, sa question me fit un peu sursauter. Comme toute réponse, je haussais les épaules, ne sachant pas quoi répondre. A vrai dire, je mangerais tout ce qu’il pourrait me faire. Je n’étais pas très difficile, après tout. Toujours gêner par le regard de la petite blonde, sa remarque et son rire me firent un peu rougir de malaise. Frottant mon bras d’un geste inconscient, je ne savais plus trop quoi faire. Peut-être que je ferais mieux de rentrer. Je ne voulais pas gêner sa fille qui avait l’air de ne pas vraiment m’apprécier. Alors si en plus je dormais là, je crois que ce n’était finalement pas une aussi bonne idée que je l’aurais cru. Même si je n’étais pas braqué, ce n’étai pas pour autant que je n’avais pas envie de partir. Et vite.

« Oh je … d’accord … »
A vrai dire, je préférais le regarder faire à manger plutôt que de laisser ma tête s’embrouiller avec des idées noires. Une omelette tout à fait appétissante à mes yeux. Le repas fut vite fini et nous allions à table. Il hissa sa fille sur ses genoux alors que je m’installais convenablement. C’était assez étrange pour moi de manger en compagnie de quelqu’un, en particulier d’un père avec sa fille. Habitué à manger seul depuis tout petit, la situation était gênante pour moi, mais j’avais bien décidé à passer au-dessus de ça. Pour lui, parce que j’avais l’impression que si je ne le faisais pas, je pourrais passer à côté de quelque chose. Même si je nageais en plein dans l’inconnu, ce que je ressentais en étant avec lui, je ne voudrais le perdre pour rien au monde.

« Oui, aucun problème, ça à l’air très bon » fis-je en retrouvant mon sourire.
Sa remarque me fit un peu sourire davantage. Ce n’était pas faux et il arrivait à bien rattraper mes conneries de la veille. Hochant doucement la tête, je commençais à manger et mon ventre me remercia avec un petit grognement. Souriant en continuant mon assiette, je ne pouvais que soupirer d’aise. J’avais oublié à quel point ça faisait du bien de manger, parfois. Ne sachant pas trop quoi dire, il m’était préférable de me taire. Quand il reprit la parole, je fronçais un peu les sourcils, ne comprenant pas que la télévision puisse le gêner si … Regardant autour de moi, je remarquais qu’il n’y avait pas de télévision dans le salon. Oh.

« La télévision est dans ta chambre ? » Une question à laquelle j’avais déjà ma réponse, en fait. « Oh je vais pas te déranger et je ne voudrais pas m’endormir dans ton lit alors que j’ai dit que je dormirais sur le canapé »
Malgré la nuit dernière, je m’obstinais à vouloir dormir sur le canapé. Je m’invitais chez lui alors je n’allais pas en plus dormir avec lui. Peut-être qu’il voudrait rester plus longtemps avec sa fille ou que celle-ci le rejoignait durant la nuit. Me sentir comme un obstacle me dérangeait et je ne supporterais pas de les embêter. Même si je devais l’admettre – et je ne lui dirais pas – je ne savais pas trop si je pourrais dormir sur le canapé en me sentant totalement relax. Mes souvenirs de la veille avait beau être flou, la chaleur de ses bras m’avait fait me sentir bien et je désirais lui rentre la pareille. Cependant, je ne pouvais pas le dire ainsi, surtout pas en présence de sa fille qui me fixait toujours autant alors que je finissais mon repas tout doucement.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 28 Nov - 14:26

Another day

Je n'aurais peut-être pas dû lui dire ça. C'était méchant et je m'en voulais, il n'allait pas se sentir à l'aise maintenant alors que je voulais tout le contraire. Qu'il se sente comme chez lui. Je soupirais encore de ma maladresse sans nom alors que j'avais apporté notre repas jusqu'à la table pour nous mettre à manger. Le début c'était avéré très calme, remarquant son petit sourire au coin lorsque je lui avais fit par que c'était notre dîner de rattrapage -si on pouvait dire ça comme ça- « Merci » S'il trouvait le repas à son goût c'était déjà ça. Je n'étais pas le plus grand cuisinier du monde, mais je savais me débrouiller. J'avais déjà fini ce qui se trouvait dans mon assiette et me chargea de couper quatre carré de chocolat noisette Milka pour moi ainsi que pour lui en guise de dessert. Ça c'était la petite friandise qui faisait plaisir en fin de repas (a) Je voyais bien Louanna qui aurait aimé en avoir, mais..elle pouvait toujours rêver -sans vouloir être méchant avec elle-

« Tu peux dormir avec moi ? » J'aurais pu transformer ma phrase en guise d'autorisation, mais je préférais la mettre sous forme de question au cas où il ne voudrait pas. Comme ça, il pourrait regarder la télévision s'il n'avait pas sommeil et moi, je pourrais dormir on ne peut plus tranquillement dans ses bras. La télé ne me gênait pas en tant normal, mais alors épuisé et avec Eliot à mes côtés, je ne me donnais même pas dix minutes pour m'endormir. De toute façon le savoir sur le canapé ne me plairait pas, car c'était un invité après tout. Ma mère m'avait appris les bonnes manières, c'est pourquoi je refusais catégoriquement qu'il dorme sur le canapé, mais après si cela était son choix je n'allais pas commencer à débattre pendant une heure.

Je me levais de ma chaise posant doucement ma puce par terre avant de débarrasser et de laver la vaisselle. Je ne mis même pas dix minutes pour que tout soit comme avant. Propre. « Je vais coucher Lou' et je reviens » Parce qu'il était plus que l'heure de dormir pour elle. « Tu lui dit bonne nuit ? » Je souriais en la voyant faire au revoir de sa petite main de bébé avant de disparaitre du salon et de revenir quinze minutes après devant Eliot. « Désolé, j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre... » Mes mains dans les poches de mon gilet que j'avais porté la veille, je le regardais dans les yeux ne sachant pas trop comment agir avec lui. Je n'avais jamais invité de garçons chez moi. C'était le premier et ça me faisait vraiment bizarre. « Je vais te laisser te changer peut-être, alors la salle de bain c'est la porte qui se trouve dans ma chambre » Il n'y en avait pas trente-six milles de porte dans ma chambre et s'il se trompait avec l'armoire à vêtement il s'en rendra compte très vite. Je l'accompagnais jusqu'à ma chambre qui était encore plus rangée que le reste de mon appartement. Un grand lit deux places avec une grosse couette blanche, lui montrant alors la porte en question pour être sûr qu'il ne se trompe pas et qu'il ne fasse pas comme moi l'autre fois : toutes les pièces de la maison.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 28 Nov - 19:11




un besoin de réponses
Le repas était vraiment très bon et j’avais eu envie de lui faire remarquer. C’était si rare que l’on me fasse à manger que j’oubliais un peu parfois que ça faisait du bien de ne pas trop se creuser la tête et de se faire servir par une personne que l’on apprécie. Comme William. Des dix-neuf ans de vie, je n’avais jamais été vraiment attiré par les restaurants. Ce n’était pas très chaleureux et n’étant pas accompagné, ce n’était définitivement pas mon truc. Faire à manger pour se faire plaisir ou à quelqu’un d’autre, je trouvais ça tellement mieux. Sa question me fit sortir de mes songes. Il m’avait totalement prit au dépourvu et les mots restèrent bloqués dans ma gorge. Sa fille me fixait encore et je me sentais toujours aussi intimidé. Comme si le faire de dire « je veux bien » à sa réponse allait entraîner la foudre sur moi avec les yeux émeraude de la petite blonde. Sous le choc, je le regardais tout ranger, ne pouvant toujours pas sortir un foutu mot d’entre mes lèvres. Bien sûr, j’en avais envie, mais je n’arrivais toujours pas à m’exprimer. Au final, il me dit qu’il allait coucher sa fille et je fis un petit signe à sa fille en revenant à moi. Le regardant s’éloigner, je mis une main sur mon front. Mes réactions semblaient incompréhensibles pour lui, j’en étais certain.

Plongé dans mes pensées, mes yeux se levèrent sur lui lorsque j’entendis des bruits de pas revenir. Lentement, je me levais et son excuse me fit soupirer discrètement sans que je ne perde pour autant mon sourire. Comme si j’allais le blâmer de s’occuper aussi bien de sa fille. Impossible, sinon cela voudrait dire que je souhaite à la petite blonde le même passé que le mien lorsqu’elle sera plus grande. Impossible d’être aussi sadique que ça. Personne n’avait à vivre que ce j’avais vécu, même pas la pire personne au monde. Approchant un petit peu avec mes affaires sur l’épaule, je restais à bonne distance quand même, ne voulant pas le brusquer ou quoique ce soit d’autre, surtout dans son appartement.

« Je.. Je veux bien dormir avec toi » réussissais-je enfin à lâcher comme une évidence. « Et tu es un bon père, je ne pourrais jamais te le reprocher » lui assurais-je.
Acquiesçant à ses paroles, je le suivais dans le couloir de son appartement, lançant des regards un peu partout pour m’imprégner des lieux. Moi qui n’avais jamais mis les pieds chez quelqu’un à part chez mes parents et dans mon appartement plus de dix minutes, je luttais toujours pour rester calme et ne pas laisser mes démons m’envahir. En sa compagnie, j’avais l’impression que je pouvais arriver à tout. Cette pensée me fit sourire alors que nous rentrions dans sa chambre. Grande, avec un lit immense et tout était propre, rangé. Je m’y sentais immédiatement bien. Son doigt me montra la porte alors que je souriais, le remerciait tout bas, mais avant d’aller dans la salle de bain, je vins près de lui, prenant sa main qui m’avait montré la porte de l’autre pièce, la tenant dans la mienne pour venir frôler ses lèvres des siennes. Un court instant, avant de l’embrasser chastement en guise de remerciement pour tout ce qu’il faisait pour moi. Caressant sa main, je la lâchais après un autre baiser rapide sur ses lèvres, avant d’aller dans la salle de bain et de laisser la porte entre ouverte. Une vieille habitude de ne jamais m’enfermer dans une pièce …
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyJeu 28 Nov - 20:59

Another day

Le temps que j'aille coucher ma fille, il avait réussi à prendre une décision et je me réjouissais à l'idée qu'il dorme avec moi-même s'il avait longuement hésité et cela même en le disant ce qui me laissait supposer qu'il avait dit ça juste dans le but de me faire plaisir. Et effectivement, ça me faisait plaisir. J'espérais donc ne pas trop l'embêter et me jurais intérieurement de ne pas bouger d'un centimètre et de me faire aussi discret qu'une mouche quitte à retenir ma respiration, ce soir-là. Fou ? Non, mais je voulais être sûr de donner une bonne image de moi. C'était devenu une psychose. Il fallait absolument que les gens me voient comme quelqu'un qui ne fait aucun faux pas pour être sûr de ne pas me faire juger, mais souvent tous mes espoir tombaient à l'eau. « Vraiment ? » J''avais vivement relevé la tête à son compliment. Moi, un bon père ? Ça me faisait on ne peut plus plaisir et il ne pouvait pas trouver meilleur compliment que celui-ci. « C'est gentil... » J'avais esquivé un fin sourire avant de me diriger vers ma chambre et de le laisser s'afférer dans la salle de bain. Son baiser me laissait quelques temps dans ma rêverie avant de reprendre mes esprits? Le sachant occupé à se changer, je pris la décision de faire de même et m'empara alors d'un long t-shirt à manche courte, un nouveau boxer et d'un pantalon de pyjama.

Comme à mon habitude, je m’étais légèrement attardé devant le grand miroir qui était situé juste dans un coin de ma chambre en espérant encore et toujours que les hématomes et les nombreuses cicatrices se trouvant sur mon corps allaient un jour disparaître, mais voilà plus de trois ans que c’étaient là, j’avais perdu espoir. Je m’étais donc empressé de m’habiller avant qu’il pousse la porte de la salle de bain pour pénétrer à nouveau de la chambre. Nous étions tous deux prêt à aller dormir. Du moins, moi je l’étais. Un énième bâillement provenant de ma bouche se fit entendre et je mis ma main devant ma bouche. Je frottais légèrement mes yeux qui devinrent rouges à ce contact et pliais mes vêtements pour les poser à côté, sur une chaise. Mon regard se perdait sur son magnifique corps et non de dieu que je l’enviais d’être aussi beau. « Tu dors de quel côté ? » Oui, certaine personne avait pour habitude de dormir d’un côté bien précis, je préférais alors le laisser choisir. Il m’était incapable de me décider, dormant au milieu, je n’allais pas choisir de procéder de la même manière ce soir-là sinon il n’y aurait pas de place pour lui. En tout cas, je n’avais qu’une hâte, m’endormir dans ses bras. Je le sentais tout de même légèrement gêné, perdu et surtout perturbé. « ça va ? » Demandais-je tout de même inquiet par son attitude.

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▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. EmptyVen 29 Nov - 11:38




un besoin de réponses
Apparemment mon compliment le touchait énormément. Ce n’était que la vérité, après tout. Comparé à mon père, plus des trois quarts des paternels sont largement plus compétent, plus attentionné. Plus tout, en fait. Son sourire me faisait chaud au cœur et j’aurais aimé avoir un père aussi gentil que lui. Vraiment. Mais peut-être que si ça avait été le cas, je ne serais pas celui que je suis devenu et je n’aurais pas croisé sa route, car je n’aurais pas été « forcé » de quitter Paris. Tout en me changeant, je regardais un peu la salle de bain où je me trouvais. Rien d’exceptionnel, mais j’essayais de m’adapter au lieu inconnu. Enfilant juste un nouveau boxer, j’hésitais. Ce matin, je m’étais levé juste habillé comme ça alors je n’avais pas besoin de mettre autre chose, je suppose. Poussant la porte, je retournais dans sa chambre et ma vision se stoppait sur lui. C’était là où le mot « beau » ne suffisait plus. Il était juste carrément plus, beaucoup plus. Son air fatigué me semblait juste adorable.

« Euh je.. à gauche, enfin si ça ne te dérange pas »
Un peu mal à l’aise, je le regardais alors que je posais mes affaires dans un petit coin. Oui, je me sentais embarrassé, mais je n’allais pas reculer maintenant. Ce n’était pas comme si on allait se marier, se dire « je t’aime » ou coucher ensemble. Deux personnes qui s’attirent dormant ensemble. Rien de spécial, en fait. Il fallait juste que je me rassure. Sa question me fit revenir sur terre. Que répondre à ça ? Je n’allais pas lui mentir non plus …

« J’ai.. un peu de mal, mais ça devrait passer, ne t’inquiète pas » souriais-je gentiment. « Je.. tu veux.. enfin, je dois mettre un t-shirt ou je peux dormir comme ça ? »
Passant mon poids d’une jambe à l’autre, je ne savais pas trop quoi faire. Alors lentement, je venais rejoindre le lit, me glissant dedans. Wow, c’était vraiment bizarre. Plaisant, mais déconcertant aussi. Assis sur le matelas, je le regardais, mon cœur s’agitant de plus en plus dans mon torse. C’était vraiment désagréable de ne pas savoir ce que c’est. Souriant un peu plus, essayant de me rassurer et d’être confiant, je le fixais, m’attardant un peu à regarder son corps. Je crois que je n’avais jamais pris le temps de regarder quelqu’un autant. Je n’avais jamais non plus cherché à connaître quelqu’un plus que ça, il faut dire. Il m’attirait dans une partie que je ne connaissais pas du tout sur connaître une personne et s’y attacher. Parce que oui, je m’étais attaché à lui et ça m’angoissait énormément.
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